1730 A Genève, chez Marc-Michel Bousquet et Compagnie, libraires & imprimeurs, 1730. Quatre volumes in-quarto de [4]-34-CCCLXXVIII-470-[1]-[1bl] / [4]-XX-908 / [4]-VII-844 / [4]-552-[2]-CCCLX pages. Portrait anonyme de lauteur en frontispice du tome I, 4 vignettes de titre et 3 bandeaux gravés de André Houat, 2 de Philippe (?) Foex, et 3 anonymes, 3 planches gravées anonymes à pleine page au tome III représentant le temple de Jérusalem. Reliure moderne en simple cartonnage brun moucheté avec étiquettes de titre rouges. Ex-libris manuscrit sur la garde du tome I: «J. H. Ebray, 1792»; tampon humide de la Faculté de théologie de lUniversité de Lausanne sur les pages de titre.Contrefaçon genevoise de la seconde édition parisienne de louvrage (chez Emery, Saugrain et Pierre Martin), 4 volumes grand in-folio, également de 1730, mais sans ses trois cents et quelques figures gravées. Parue en 1722 (2 volumes in-folio) et 1728 (supplément, également 2 volumes in-folio), la première édition de ce dictionnaire constituait le complément onomastique du «Commentaire littéralsur tous les livres de lancien et du nouveau Testament», 23 volumes in-quarto ou in-octavo (1707-1716) ou 9 volumes in-folio (1722-1726). Outre ses immenses travaux dexégèse biblique dont il est aujourdhui de bon ton de se gausser et de gros volumes sur lhistoire de la Lorraine parmi lesquels une «Histoire généalogique de la maison du Chatelet, branche puînée de la maison de Lorraine» (1741), commanditée ... et revue de très près par la marquise du Châtelet, muse et maîtresse de Voltaire, Calmet publia en 1746 sa très rationnelle «Dissertation sur les apparitions des anges, des démons et des esprits, et sur les revenans de Hongrie, de Bohème, de Moravie, & de Silésie», qui eut pour effet paradoxal de «lancer» véritablement le mythe du vampire en Europe. En 1754, il reçut Voltaire durant quelques semaines en son abbaye de Senones, lui mettant à disposition la documentation nécessaire pour terminer la composition des «Annales de lEmpire». Ce qui nempêcha pas le dit Voltaire de formuler plus tard ce jugement lapidaire à son égard: «Ce naïf compilateur de tant de rêveries et dimbécillités»; lapidaire et très injuste au demeurant, car «ce moine bénédictin est pourtant une importante figure lorraine et peut même être compté parmi les grands érudits français du XVIIIe siècle. Suscitant ladmiration de ses contemporains par lampleur de sa science et de ses travaux, dom Calmet semble avoir eu à coeur de parcourir tous les champs de connaissance de son temps. Inlassable travailleur, grand lecteur et voyageur enthousiaste, il écrit sur presque tous les sujets qui enflamment lopinion publique, des querelles jansénistes aux récits de vampires». (Marie Caillot: compte-rendu de «Dom Augustin Calmet. Un itinéraire intellectuel», ouvrage dirigé par Philippe Martin et Fadienne Henryot, Paris, Riveneuve éditions, 2008, in Bibliothèque de lEcole des Chartes, 2009, pp. 298-300).
Paris, Emery, 1720. 2 forts volumes in-4o, 1er et 3me, 94-822 et 894 p. Rel. de l'époque plein veau, dos à nerfs dorés, titres gravés, vignettes, bandeaux et culs-de-lampes.
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P. Emery, 1720. In-4(27/19cm),LVIII-364 - XXVII-376 pages. Plein veau blond de l'époque, dos à nerfs richement orné, triple filets sur les plats, dentelle intérieure, toutes tranches dorées. -Coiffe inférieure usée.
Grande carte dépliante de la terre promise et belles vignettes en tête de chapitres. Bel exemplaire à grandes marges malgré une claire mouillure sur l'angle du haut des pages de la préface.