Il lui indique qu’il a lu « Paradoxes » avec un soin extrême, « et bien qu’il m’en coûte énormément de ne point vous donner une bonne réponse, j’y suis néanmoins obligé. Le public n’achète plus ces volumes composés d’articles et de chroniques ; j’en ai encore fait l’expérience ces temps derniers. Je me vois donc forcé de vous retourner votre manuscrit. Si, par hasard, vous avez un roman, envoyez-le-moi, et, s’il me convient, ce que j’ai tout lieu d’espérer, je vous le publierai avec plaisir… ».
Il le prévient (le 10 juin), qu’il remettra ses deux nouvelles à l’impression. « Vous recevrez prochainement les premières épreuves… ». 17 juin. A propos de son ouvrage, « La Fiancée bien gardée », paru en 1892. « Je ne suis point d’avis de donner l’Archigommeux comme titre à votre volume - d’abord c’est un mot d’argot, et d’argot spécial, qui change avec la mode, et qui aurait l’inconvénient de dater votre volume. En outre, je préfère votre autre nouvelle : La Fiancée bien gardée, et j’estime qu’elle sera mieux placée en tête du volume… ».
À propos d’un second tirage de « Mes souvenirs ». Il pense qu’il peut y avoir des corrections. « Je crois que nous allons procéder à un deuxième tirage de Mes Souvenirs. Vous devez avoir quelques corrections à faire entre autres le passage concernant Arsène Houssaye, bien aimable vous serez de me les apporter le plus tôt possible. Le volume marche très bien et il ne faut pas en manquer la vente… ».