Nantes, imprimerie de M. Camille Mellinet, 1852. Plaquette in/8 en couverture d’attente, 14 p.
Frédéric Caillaud (1787 - 1869) passionné de minéralogie, il exerce le métier de joillier tout d’abord à Paris, puis commence une vie aventureuse, en Italie, Turquie. Il participe à deux expéditions égyptiennes : la première de 1815 à 1818 et la seconde de 1819 à 1822. De retour en France, il assumé pendant trente ans le poste de conservateur du Musée de Nantes où il fonde essentiellement le département des "Sciences Naturelles". Ses ouvrages restent encore une référence pour tout égyptologue, notamment "Voyage à Méroé et au fleuve Blanc"
Paris, Imprimerie Royale, 1823-1827. 1826 4 vol. in-8° (223 x 136 mm) et 2 vol. d'atlas in-plano non rognés ni reliés (540 x 375 mm) de: I. [2] ff. (faux titre, titre) ; XV (privilège, préface), 429 pp (dont table), planches; II. [2] ff. (faux titre, titre), 442 pp (dont table), 4 planches coloriées ; III. [2] ff. (faux titre, titre), 429 pp (dont table), 4 planches coloriées et 2 planches en noir ; IV. [2] ff. (faux titre, titre), 416 pp (dont table) ; 1 planche en noir, soit un total de 15 planches hors texte numérotées dont 12 aquarellées et gommées; et de: Atlas I. [2] ff. (faux titre, titre en 2 exemplaires), [15] ff. (dédicace, explication des planches), 75 planches numérotées de 1 à 75; Atlas II. [10] ff. (faux titre, titre, explication des planches) ; 74 planches numérotées de 1 à 75 (la grande carte de la Nubie sur double-page est numérotée 54 et 55°, soit un total de 149 planches. Ex-dono signé de lauteur « à Mme Libaudière » à lencre noire sur le faux-titre du vol. 1 ( volumes de texte à toutes marges non coupés, serpentes conservées, taches, rousseurs, traces de mouillures dans les marges, déchirures restaurées à langle supérieur de 2 planches ). Volumes de texte conservés dans leur brochage éditeur avec couvertures imprimées, titre sur la couverture et au dos avec encadrements, planches des atlas non reliés rangées dans des cartonnages recouverts des couvertures imprimées, avec lacets de maintien. (taches, défauts dusage, petits manques.)
Volumes de texte conservés dans leur brochage éditeur avec couvertures imprimées, titre sur la couverture et au dos avec encadrements, planches des atlas non reliés rangées dans des cartonnages recouverts des couvertures imprimées, avec lacets de maintien. (taches, défauts dusage, petits manques.). Rare exemplaire à toutes marges de l'édition originale de cet ouvrage monumental sur les antiquités égyptiennes de la Haute Égypte dû à Frédéric Cailliaud, alias Mourad Effendi, naturaliste, explorateur et pionnier de l'égyptologie. Fréderic Cailliaud (1787-1869) est originaire de Nantes ou il fut le voisin de Jean-Jacques Audubon (1785-1851) considéré comme le premier ornithologue du Nouveau Monde. En 1809, attiré par les minéraux, les collections et l'Orient, il part pour Paris où il exerce le métier de bijoutier et suit les cours de minéralogie du Muséum. En 1811, il voyage en Italie. En août 1814, la chute de Napoléon le force à fuir vers la Grèce, Istambul et l'Egypte. A Alexandrie, Cailliaud séjourne chez le chevalier B. Drovetti, le consule de France. Collectionneur, ce dernier repère les compétences du jeune homme pour les minéraux et le travail des pierres et il le prends à son service. En mars 1816, la remontée du Nil éblouit Frédéric Cailliaud, saisi de voir tant de richesses archéologiques. Déjà ses notes sur la vie rurale en Egypte témoignent de ses dons d'observation, ses descriptions sont précises et détaillées. Le souverain Mehemet Ali Pacha le nomme minéralogiste officiel par un firman du 7 août 1816 et l'envoie rechercher les mines d'émeraude de Zaharah, oubliées depuis vingt siècles. Sillonnant le désert entre Nil et mer Rouge en novembre 1816, il retrouve des restes de bâtiments et, à proximité d'un filon de schistes micacés, des souterrains abandonnés. Il s'y enfonce seul et découvre sa première émeraude. Deux livres d'émeraude seront extraites de ces mines abandonnées. En février 1817, il remonte le Nil vers la haute Egypte. En mai, à Syout (Assioût), il assiste à l'arrivée d'une immense caravane de « seize mille têtes de bétail » en provenance du Darfour. En novembre 1817, il redécouvre une ville minière abandonnée, elle aussi, depuis vingt siècles : Sekket (Bandar-el-Kebir) et, peu après, le site du port antique de Bérénice. En 1818, il explore le premier les oasis de Kharga (Khargeh) à l'ouest de Thèbes. Il a ainsi parcouru 7 500 kilomètres à dos de chameau, en felouque, et il comprend l'arabe lorsqu'il regagne Paris, en février 1815 avec ses collections, descriptions et dessins. Il y acquiert l'admiration et la protection du grand géographe-égyptologue Edme François Jomard (1777-1862). Frédéric Cailliaud repart ainsi à titre officiel, avec un financement. Jomard souhaite l'établissement d'une carte d'Egypte avec une localisation précise des villes et des monuments antiques. On lui adjoint un spécialiste des relevés astronomiques : l'aspirant de marine Pierre-Constant Letorzec. De novembre 1815 à février 1820, ils effectuent une méharée de 1 800 kilomètres à l'ouest du Nil via le Fayoum, les oasis de Siouah où les constructions sont faites de sable et de sel. Ils poursuivent par les oasis de Bahariya (El Haïz), Farafra (Qasr el-Farâfra), Dâkhla (El Qasr Dakhel), Teneydeh (Teneida) et Kharga, avant de regagner Assiout ayant repéré des ruines de temples, d'églises coptes, de sources chaudes, des dépôts fossilifères ... De retour au Caire, Cailliaud et Letorzec sont désignés pour accompagner une grande mission, dirigée par Ismaël Pacha, fils de Mehemet Ali. Ils y voient une occasion de gagner le grand sud. Ils achètent une felouque et quittent le Caire, le 22 avril 1820. A l'escale de Thèbes, Cailliaud reprend ses fouilles. Le 3 octobre 1820, nouveau départ : Philae, Absimbolli (Abou Simbel), Semma, Sesce Ils inventorient les temples et étudient la faune, des termites aux hippopotames et girafes, et retrouvant le fameux scarabée d'Egypte. La flore aride suscite aussi leur intérêt : thalas (Acacia raddiana), nerprun ou jujubier (Ziziphus spinachristi), palmier-doum (Hyphaene thebaïca), roustonnier (Calotropis procera), héglys (Balanites aegyptiaca). Le 27 mai, l'expédition atteint le confluent du Nil Bleu avec le Nil Blanc dit « Ras (pointe) el Gartoum » qui deviendra Khartoum, future capitale du Soudan. Remontant la vallée du Nil Bleu en pleine saison des pluies, l'expédition est décimée par la maladie : dysenterie, malaria, fièvre jaune, gangrène. Continuant vers le sud, ils atteignent les basses collines dAbyssinie ; la végétation change avec les bambous (Oxytenanthera abyssinicaï ; ils trouvent enfin quelques sables aurifères mais les mines d'or du Fazoql ne sont pas l'eldorado espéré. Ils ont atteint le point le plus méridional de lexpédition : Singué, entre celle de Djibouti et d'Addis Abeba. L'expédition, décimée par la maladie et l'hostilité des indigènes, ne peut poursuivre. Letorzec est très affaibli par le paludisme et les deux Nantais prennent, le Il févier 1822, le chemin du retour en barque ou à dos de dromadaire. Près de Méroé, ils croisent l'explorateur lorientais Linant de Bellefonds, en mission pour l'Angleterre. Cailliaud prend le temps de dessiner les temples de Naga et de Messourat, y signant son passage par un graffiti (retrouvé par l ethnobotaniste Michel Chauvet en 1980). Plus loin, dans la boucle du Nil, il fera encore, pour son atlas, 26 dessins des ruines pyramidales de la butte-témoin gréseuse du Djebel Barka ! .Il n'hésite pas à faire un détour de 200 kilomètres dans le désert (à l'ouest de la deuxième cataracte) pour visiter l'oasis de Selimeh (Selima). Avant Assouan, il visite Abou-Simbel. Au retour de ce périple de trois ans, Cailliaud a la conviction que la religion des Egyptiens dont les dieux sont identifiés à des animaux, a été fortement influencée par l'Ethiopie qui possède une faune et une flore très riches. A Thèbes, il complète sa collection de dessins des arts et métiers. Son témoignage est essentiel car depuis cette expédition, certaines tombes ont été perdues et beaucoup de fresques ont été altérées par l'affluence des touristes. De même à Abydos, il prend soin de reproduire un important bas-relief portant les noms des rois d'Egypte inscrits dans leur cartouche. Ce relevé permettra à J.F. Champollion d'établir la généalogie des pharaons de la XVIIIème dynastie. Le 30 octobre 1822, Cailliaud et Letorzec embarquent avec leurs collections pour débarquer, le 11 décembre, à Marseille. A Paris, Jomard découvre enfin l'impressionnante collection d'antiquités rapportées: 950 pièces dont dix momies humaines ainsi que des momies de chiens, chats, crocodiles, poissons, des objets funéraires, des statues en bois, granite, bronze, ivoire, des bijoux: colliers, bracelets, scarabées, des sarcophages parfois richement décorés, tel celui de Pétéménon, renfermant la momie du défunt, sans oublier les armes, insectes, coquillages, oiseaux empaillés et plantes qui seront étudiées par Raffeneau-Delile (1826). S'y ajoutent les descriptions de régions traversées, des habitants, de leurs us et coutumes, la fameuse collection des Arts et Métiers, les relevés et cartes géographiques De retour à Nantes, le 24 février 1823, Cailliaud est accueilli en héros local. Son « Voyage à Méroé et au Fleuve Blanc » en quatre volumes et deux atlas paraît de 1823 et 1827, avec le concours de Jomard pour les deux atlas totalisant 150 planches et cartes établies d'après les observations astronomiques de Letorzec. Sur proposition de F. de Chateaubriand, ministre des Affaires étrangères, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Cailliaud accède au poste de Conservateur du Muséum d'histoire naturelle de Nantes en 1836. Outre le récit de son voyage, louvrage contient des descriptions géographiques précises, le résultat des observations astronomiques et météorologiques (nombreux tableaux dans le volume IV), des vocabulaires de la langue de Syouah », « de la langue des nègres Qamâmyl à Bertât » et de « langue parlé à Dongolah", la liste de villages oasis de basse Egypte et du nord du Soudan, transcriptions d'épigraphes grecques trouvées à Thèbes, des remarques sur les moeurs et les usages ainsi que des observations sur la faune et la flore. Les deux atlas totalisent 149 planches et cartes remarquablement exécutées. La plupart sont lithographiées daprès les dessins de lauteur. Elles figurent des monuments, des paysages, plans, vues, inscriptions, costumes, faune, flore... Provenance : exemplaire offert par lauteur « à Mme Libaudière » (inscription à lencre noire sur le faux-titre du vol. 1). Nous navons pas localisé dautre exemplaire dans son état dorigine, à toutes marges, conservé dans ses cartonnages éditeurs. Cette condition des planches, non reliées, présente un grand intérêt dans le cadre dune exposition. 4 vol. 8vo (223 x 136 mm) and 2 atlas vol. in-plano untrimmed and unbound (540 x 375 mm) of: I. [2] ff. (false title, title) ; XV (privilege, preface), 429 pp (including table), plates; II. [2] ff. (false title, title), 442 pp (including table), 4 colored plates; III. [2] ff. (false title, title), 429 pp (including table), 4 colored plates and 2 plates in black; IV. [2] ff. (false title, title), 416 pp (including table) ; 1 plate in black, making a total of 15 numbered hors texte plates, 12 of which are watercolored and gummed; and of: Atlas I. [2] ff. (false title, title in 2 copies), [15] ff. (dedication, explanation of plates), 75 plates numbered 1 to 75; Atlas II. [10] ff. (false title, title, explanation of plates); 74 plates numbered 1 to 75 (the large double-page map of Nubia is numbered 54 and 55°, for a total of 149 plates. Signed ex-dono from the author to Mme Libaudière in black ink on the false title of vol. 1 (text volumes in full uncut margins, spines preserved, stains, foxing, traces of wetness in margins, restored tears to upper corner of 2 plates). Text volumes preserved in their publisher's paperback binding with printed covers, title on cover and spine framed, unbound atlas plates housed in boards covered with printed covers, with retaining laces. (stains, wear and tear, small tears). A rare, full-margin copy of the first edition of this monumental work on the Egyptian antiquities of Upper Egypt by Frédéric Cailliaud, alias Mourad Effendi, naturalist, explorer and pioneer of Egyptology. Fréderic Cailliaud (1787-1869) came from Nantes, where he was a neighbor of Jean-Jacques Audubon (1785-1851), considered the first ornithologist of the New World. In 1809, attracted by minerals, collections and the Orient, he left for Paris, where he worked as a jeweler and took mineralogy courses at the Muséum. In 1811, he travelled to Italy. In August 1814, the fall of Napoleon forced him to flee to Greece, Istanbul and Egypt. In Alexandria, Cailliaud stayed with Chevalier B. Drovetti, the French consul. A collector, Drovetti spotted the young man's skills in minerals and stonework and took him into his service. In March 1816, Frédéric Cailliaud was dazzled by the ascent of the Nile, struck by the sheer wealth of archaeological treasures. Already his notes on rural life in Egypt bear witness to his gift for observation, and his descriptions are precise and detailed. The sovereign Mehemet Ali Pacha appointed him official mineralogist in a firman dated August 7, 1816, and sent him in search of the emerald mines of Zaharah, forgotten for twenty centuries. Criss-crossing the desert between the Nile and the Red Sea in November 1816, he found the remains of buildings and, near a vein of micaceous schist, abandoned underground tunnels. He went down alone and discovered his first emerald. Two pounds of emeralds would later be extracted from these abandoned mines. In February 1817, he sailed up the Nile to Upper Egypt. In May, at Syout (Assioût), he witnessed the arrival of a huge caravan of sixteen thousand head of cattle from Darfur. In November 1817, he rediscovered Sekket (Bandar-el-Kebir), a mining town that had also been abandoned for twenty centuries, and, shortly afterwards, the site of the ancient port of Berenice. In 1818, he was the first to explore the Kharga (Khargeh) oases west of Thebes. He had covered 7,500 kilometers by camel and felucca, and understood Arabic when he returned to Paris in February 1815 with his collections, descriptions and drawings. There, he won the admiration and protection of the great geographer and Egyptologist Edme François Jomard (1777-1862). Frédéric Cailliaud left in an official capacity, with funding. Jomard wanted to draw up a map of Egypt with the precise location of ancient cities and monuments. He was joined by a specialist in astronomical surveys, the midshipman Pierre-Constant Letorzec. From November 1815 to February 1820, they carried out a 1,800-kilometer meharée west of the Nile via the Fayoum, the Siouah oases where buildings are made of sand and salt. They continued on to the oases of Bahariya (El Haïz), Farafra (Qasr el-Farâfra), Dâkhla (El Qasr Dakhel), Teneydeh (Teneida) and Kharga, before returning to Assiout having spotted ruins of temples, Coptic churches, hot springs, fossil deposits... Back in Cairo, Cailliaud and Letorzec were appointed to accompany a large mission led by Ismaël Pacha, son of Mehemet Ali. They saw an opportunity to reach the far south. They bought a felucca and left Cairo on April 22, 1820. At the port of Thebes, Cailliaud resumed his excavations. On October 3, 1820, they set off again: Philae, Absimbolli (Abu Simbel), Semma, Sesce... They inventoried the temples and studied the fauna, from termites to hippopotamuses and giraffes, and found the famous Egyptian beetle. The arid flora also aroused their interest: thalas (Acacia raddiana), buckthorn or jujube (Ziziphus spinachristi), doum palm (Hyphaene thebaïca), roustonnier (Calotropis procera), heglys (Balanites aegyptiaca). On May 27, the expedition reached the confluence of the Blue Nile with the White Nile, known as Ras (point) el Gartoum, which was to become Khartoum, the future capital of Sudan. Moving up the Blue Nile valley in the middle of the rainy season, the expedition was decimated by disease: dysentery, malaria, yellow fever and gangrene. Continuing southwards, they reach the low hills of Abyssinia; the vegetation changes with bamboo (Oxytenanthera abyssinicaï); they finally find some gold-bearing sands, but the gold mines of Fazoql are not the Eldorado they had hoped for. They reached the southernmost point of the expedition: Singué, between Djibouti and Addis Ababa. The expedition, decimated by disease and the hostility of the natives, was unable to continue. Letorzec was weakened by malaria, and on February 2nd 1822, the two men from Nantes set off on their return journey by boat or camel. Near Meroe, they came across Linant de Bellefonds, an explorer from Lorient, on a mission to England. Cailliaud took the time to draw the temples of Naga and Messourat, signing his passage with graffiti (found by ethnobotanist Michel Chauvet in 1980). Further afield, in the loop of the Nile, he made a further 26 drawings of the pyramidal ruins of the sandstone butte-témoin of Djebel Barka for his atlas, not hesitating to make a 200-kilometre detour into the desert (west of the second cataract) to visit the oasis of Selimeh (Selima). Before Aswan, he visited Abou-Simbel. On his return from this three-year journey, Cailliaud was convinced that the religion of the Egyptians, whose gods were identified with animals, had been strongly influenced by Ethiopia, which boasted a wealth of flora and fauna. In Thebes, he completed his collection of drawings of arts and crafts. His testimony is essential, as since this expedition, some tombs have been lost and many frescoes have been altered by the influx of tourists. Similarly, at Abydos, he took care to reproduce an important bas-relief bearing the names of the kings of Egypt inscribed in their cartouches. This will enable J.F. Champollion to establish the genealogy of the pharaohs of the 18th dynasty. On October 30, 1822, Cailliaud and Letorzec embarked with their collections, disembarking in Marseille on December 11. In Paris, Jomard finally discovered the impressive collection of antiquities brought back: 950 pieces, including ten human mummies as well as mummies of dogs, cats, crocodiles and fish, funerary objects, statues in wood, granite, bronze and ivory, jewelry: necklaces, bracelets, scarabs, sarcophagi sometimes richly decorated, such as the one at Pétéménon, enclosing the mummy of the deceased, not forgetting weapons, insects, shells, stuffed birds and plants that will be studied by Raffeneau-Delile (1826). Added to this are descriptions of the regions crossed, their inhabitants and their habits and customs, the famous Arts et Métiers collection, surveys and maps Back in Nantes on February 24, 1823, Cailliaud was welcomed as a local hero. His Voyage à Méroé et au Fleuve Blanc in four volumes and two atlases was published between 1823 and 1827, with Jomard contributing the two atlases totalling 150 plates and maps based on Letorzec's astronomical observations. At the suggestion of F. de Chateaubriand, Minister of Foreign Affairs, he is made a Knight of the Legion of Honor. Cailliaud was appointed Curator of the Nantes Natural History Museum in 1836. In addition to the account of his journey, the work contains precise geographical descriptions, the results of astronomical and meteorological observations (numerous tables in volume IV), vocabularies of the language of Syouah, of the language of the Qamâmyl negroes at Bertât and of the language spoken at Dongolah, a list of oasis villages in lower Egypt and northern Sudan, transcriptions of Greek epigraphs found at Thèbes, remarks on customs and habits, as well as observations on flora and fauna. The two atlases total 149 remarkably executed plates and maps. Most are lithographed from the author's own drawings. They feature monuments, landscapes, plans, views, inscriptions, costumes, fauna, flora... Provenance: copy given by the author to Mme Libaudière (inscription in black ink on the false title of vol. 1). We have not located another copy in its original condition, with full margins, preserved in its publisher's boards. This condition of the unbound plates is of great interest for exhibition purposes.
Phone number : 06 81 35 73 35
Paris, Imprimerie Royale et Imprimerie de L. Toinon et C ,1821-1862, 2 volumes in-folio. 1ére Partie, relié demi toile, reliure apparente, vieille mouillure, papier gondolé, quelques rousseurs. 2nde Partie, sous coffret moderne, rousseurs sur les planches en noir et blanc, mouillure angulaire au début et marginale en fin, petites déchirures en marge sur quelques feuillets, coin manquant faux-titre. XVII-120pp., 24 planches sous serpentes dont 2 cartes et une planche en couleur d’époque et 2ff. (faux-titre, titre)-V (avant-propos) -27pp. (explication , appendice) -20 planches (21) dont 4 en double pages et 9 en couleurs d’époque .
RARISSIME ensemble comprenant la deuxième partie de l’ouvrage de Frédéric Cailliaud, imprimé 40 ans après par les soins de E. Fr. Jomard, président de la Commission chargée de la rédaction et de la publication de la Description de l'Égypte, qui considérait l’œuvre de Cailliaud comme une suite de la Description d’Égypte, il s’agit là de l’explication des objets composant la collection rapportée par l’auteur dont certains aidèrent Champollion à confirmer ses hypothèses sur les hiéroglyphes … Né à Nantes en 1787, Frédéric Cailliaud parti pour l’’Orient en 1815. Il atteignit Constantinople où il mit ses talents de bijoutier au service du sultan Mahmoud II, puis décida de poursuivre sa route Jusqu’en Égypte. Ou il fit la connaissance de Bernardino Drovetti, vice-consul de France en Égypte, Après un voyage en Nubie (janvier-avril 1816) en sa compagnie, Drovetti le présenta au vice- Roi d’Égypte Méhémet Ali. Ce dernier nomma Frédéric Cailliaud minéralogiste officiel et lui Confia pour mission de retrouver les mines d’émeraudes du Gebel Zubarah, situé dans le désert Oriental, durant cette expédition, Cailliaud découvrit le temple de Redessieh, les ruines de Sekket, L’antique route de Coptos à Bérénice et rapporta des mines dix livres d’émeraudes au Pacha. Au cours de l’été 1818, il entreprit un voyage dans le désert de l’Ouest et fut l’un des premiers Européens à atteindre l’oasis de Kharga. Cailliaud constitua ainsi une première collection d’antiquités, des objets d’un intérêt majeur, ainsi que les pièces disposant d’une valeur anthropologique pour la connaissance de la vie quotidienne. FIRST EDITION. 2 vol. in-folio, xvii (with title and half-title), 120 pp; title, half-title, v, 27 pp and 44 engraved plates (45), 10 in colour and 4 double-page. Waterstain in fist part and some foxing and spotting especially in the second part. The French traveller and mineralogist Cailliaud first visited Egypt in 1815. Between then and 1818 he was employed by Mehmet Ali to find the emerald mines of Mount Zabarah. He visited Upper Egypt and Nubia as far as Wadi Halfa with Drovetti and explored the routes to the Red Sea, discovering the quarries and ruins of Coptos. The second volume contains a description of selected objects from the collection which Cailliaud brought back to Paris with him in 1822 with THE SECOND VOLUME, published 40 years after the first and present here, is PARTICULARLY RARE. Ref.: Brunet I, 1465; Gay 1967
Frédéric Cailliaud, lettre autographe signée à Monsieur [Émile] Blanchard, entomologiste, au Muséum de Paris, au jardin des Plantes, expédiée de Nantes le 31 mai 1845, depuis le cabinet d'Histoire Naturelle de Nantes, 1 double f., 2 p. Provenance : cachet ancienne collection Château Montfleury. Splendide et rare lettre du grand explorateur, naturaliste et précurseur de l'Égyptologie Frédéric Cailliaud (1787-1869), alors conservateur du Museum d'histoire naturelle de Nantes à son confrère entomologiste Émile Blanchard (1819-1900), à propos de la publication et de la réception de son célèbre mémoire de conchyliologie sur les mollusques perforants : "Vous savez que Messieurs [Alphonse] Milne-Edwards et [Armand] de Quatrefages principalement ce dernier (mon rapporteur) m'ont beaucoup engagé à envoyer mon travail à la Société Hollandaise des Sciences d'Harlem, attendu que cette année elle mettait ce sujet au concours. J'ai donc envoyé mon travail, et j'apprends qu'il a été parfaitement accueilli, couronné, et que l'on m'envoie la médaille d'or grand module du prix de 150 florins qui est le prix ordinaire auquel on ajoute 150 florins que l'on donne très rarement. Je suis bien redevable à ces Messieurs de Quatrefages car je vous assure que de mon chef, j'aurais pas eu le toupet de me présenter au concours, et Mr Milne Edwards qui m'a communiqué les auteurs et jusqu'au traducteur pour compléter mon travail et y ajouter beaucoup plus d'intérêt. Mon mémoire est sur tous les mollusques perforants en général, on m'écrit de Hollande qu'il sera bientôt publié dans les mémoires de la Société Hollandaise des Sciences d'Harlem, il formera la seconde partie du volume XI (nouvelle série)." Passionnant document. Les autographes de Frédéric Cailliaud sont assez rares et peu communs.
Frédéric Cailliaud, lettre autographe signée à Monsieur Bonnet fils négociant, Rue du Gros Chenais n°7, Paris, expédiée depuis Rome le 8 avril 1840, 1 double f., 3 p. Splendide et rare lettre du grand explorateur, naturaliste et précurseur de l'Égyptologie Frédéric Cailliaud (1787-1869), alors en séjour en Italie, Naples puis Rome. Son voyage s'acheva à la fin du mois d'avril 1840 et il fit étape à Marseille avant de reprendre la route pour Nantes où il occupe les fonctions de conservateur du Museum depuis 1836. La lettre contient un magnifique sur Saint-Pierre de Rome et le Colisée : "Souvent nous visitons Saint-Pierre sans contredit la plus magnifique église qu'il y ait au monde, nous avons monté jusque dans la boule en cuivre qui est au-dessous de la croix, d'en bas elle semble grosse comme une bombe et elle contient cependant 16 personnes. On ne peut se faire une idée de la richesse intérieure de cette église, du grandiose de son ensemble ; tout est mosaïque ou marbres, tombeaux et groupes de statues des premiers maîtres. On peut se faire une idée de sa richesse, du choix de ses marbres , de l'élégance de son baldaquin en colonnes torses, que l'on pense une église qui couta 48 millions d'écus romains (pièces de 5 francs). En antiquités les plus considérables ruines de l'ancienne Rome où nous allons promener sont celles du Colisée. À peu près un tiers en a été détruit. Il plut à je ne sais quel Pape d'en prendre les pierres pour en bâtir un pont, une église et quatre palais. Il a 16421 pieds de circonférence et 157 d'hauteur élevé de quatre étages formant deux cent quarante arcades ornées d'autant de colonnes d'ordre dorique, ionique et corinthien. Cet immense édifice avait soixante-dix entrées et contenait cent mille spectateurs. Lors de son inauguration par Titus durant cent jours consécutifs il y eut des combats où furent sacrifiés dit-on deux mille gladiateurs et cinq mille bêtes féroces. On ne peut se faire une idée du grandiose de ces ruines comme elles sont encore belles et imposantes. En ce moment les étrangers abondent à Rome pour les cérémonies de la Semaine Sainte, les coupoles de St Pierre et la colonnade doivent être illuminés par 4400 pots de feux et 780 torches." Passionnant document. Les autographes de Frédéric Cailliaud sont assez rares et peu communs.
PARIS. A L’IMPRIMERIE ROYALE. 1826. 2/4 VOLUMES IN-8 (13 X 21,5 X 6,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE (4) + XV + 429 ET (4) + 442 PAGES, RELIURE D’EPOQUE 1/2 VEAU VERT, DOS LISSE ORNE DE FILETS DORES ET A FROID, TITRE DORE. ILLUSTRE DE 8 PLANCHES DE COSTUMES HORS TEXTE. LES 2 PREMIERS VOLUMES DE TEXTE SEULS, SUR 4. EDITION ORIGINALE. PEU COURANT. QUELQUES PETITS DEFAUTS EXTERIEURS ET PETITES TRACES DE FROTTEMENT AU DOS, SINON BEL EXEMPLAIRE.
Imp. Royale. 1826. In-8. Relié cuir dos-coins. Etat d'usage, Coins frottés, Manque en coiffe de tête, Quelques rousseurs. 431 pages - 6 planches d'illustrations en couleurs (collationnées) hors texte, sous serpente. Plats et contreplats jaspés. Dos à 4 nerfs, titre et tomaison dorés. Mors frottés.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle