Paris, Plon, 1943. 1 volume in-8 broche de 260 pages.
Excellent etat (non coupe). [CA31-5]
Plon, 1942-1947, 3 vol. in-8°, 306, 260 et 398 pp, 27 gravures hors texte, brochés, bon état
"Ces Mémoires, littérairement, valent en soi." (Emile Henriot) — "Joseph Caillaux a joué un rôle éminent entre 1900 et 1914, dirigeant une des négociations diplomatiques les plus délicates entre la France et l'Allemagne, transformant le système fiscal français, devenant le chef du parti radical et radical-socialiste, qui était alors le grand, le seul parti de gouvernement. Les épreuves qu'il a traversées depuis le drame du Figaro, en 1914, jusqu'à son arrestation en 1917 et sa condamnation par la Haute Cour, sa réhabilitation de 1924 et sa rentrée active dans la constellation politique en 1925 ont permis de dire que ce fils de l'ancien ministre du 16 mai, inspecteur des Finances, ministre de Waldeck-Rousseau, l'homme de la paix à l'époque d'Agadir, a connu, comme il se plaît à l'écrire lui-même, un « destin hors série ». Mais ses Mémoires ne dessinent pas clairement les aspects divers de sa carrière exceptionnelle et marquent mal ce qui fait la grandeur de l'homme et de son action. Cela tient sans doute au fait qu'elles ont été rédigées après coup, sur des notes, des dossiers, de la correspondance, et non sur un agenda où l'homme d'État, chaque jour, aurait consigné à grands traits les démarches de sa pensée et les faits principaux auxquels il aurait été mêlé..." (Jacques Kayser, Politique étrangère, 1947) — "... Le schéma est donc très simple : sitôt arrivé au pouvoir, Poincaré, de complicité avec Isvolsky, nous achemine à la guerre ; comme Caillaux risque de faire échouer cette politique, Poincaré, Barthou et Klotz lancent contre lui la campagne de Calmette. La guerre éclate ; en 1917, deux politiques : celle de Caillaux, qui est de hâter la paix afin de rendre possible une réconciliation continentale ; celle de la guerre jusqu'au bout, qui a pour effet de livrer la France à la tutelle des Anglo-Saxons ; pour battre Caillaux, Poincaré et Clemenceau se réconcilient, et le ministère Clemenceau est constitué. (...) Ce qui demeure intéressant, ce sont les professions de foi que fait Caillaux en matière de politique extérieure, et notamment l'exposé (p. 192-193) de ses projets en 1917 ; on voit clairement la filiation qui relie ses positions à celles des défenseurs de l'accord de Munich, d'un homme comme Georges Bonnet, peut-être même de certains des « collaborateurs » du régime de Vichy. Dans un curieux passage, Caillaux déclare d'ailleurs qu'il aurait admis, en 1917, d'être frappé d'une espèce d'ostracisme ; ce qu'il n'a pas admis, c'est un procès en haute trahison dépourvu de fondement. Reconnaissons que, autant ses jugements de politique générale sont critiquables, autant ses plaidoyers personnels paraissent solides. Ce dernier tome des Mémoires est suivi de divers appendices. Le plus important, « Comment j'ai donné le Maroc à la France », se compose essentiellement de lettres de Jules Cambon au président du Conseil au cours des négociations d'Agadir ; si ces lettres ne contredisent pas la thèse exposée par Caillaux dans le volume II des Mémoires, elles ne la confirment qu'avec une grande discrétion, compréhensible d'ailleurs sous la plume d'un diplomate. Puis viennent deux lettres de Poincaré à Clemenceau sur l'affaire Bolo, quelques pièces justificatives se rattachant au procès Caillaux, enfin le récit d'une conversation avec Briand, en 1932, sur la responsabilité de Poincaré dans le déclenchement de la guerre de 1914 ; Caillaux porte contre Poincaré des accusations si énormes qu'on aimerait en trouver des confirmations irréfutables..." (Jacques Néré, à propos du tome III, Revue Historique, 1948) — "Nous avons dans les Mémoires de Joseph Caillaux des morceaux d'histoire pleins de suc et qui feront naître dans le coeur des jeunes hommes de justes haines et un vigoureux mépris." (Pierre Cazenave, La Tribune des Nations)
P., Editions de la Sirène, 1920, in-12, v-350 pp, broché, qqs soulignures crayon, bon état
"Un livre plein de révélations sur la guerre, sur la paix, sur l'économie, sur les finances..." (Le Petit Parisien) — Par Joseph Caillaux (1863-1944). Il commence sa carrière politique parmi les républicains modérés, adhérant à l'Alliance républicaine démocratique à sa création en 1901, alors qu'il est ministre des Finances de Waldeck-Rousseau, avant de rejoindre le Parti radical dans les années 1910, dont il devient rapidement l'une des principales figures. Instigateur de l'impôt sur le revenu et partisan d'un pacifisme libre-échangiste, ses prises de positions et sa personnalité difficile suscitent une haine véhémente parmi ses anciens amis et la droite nationaliste, qui mènent contre lui de violentes campagnes de presse. L'une d'elle débouche sur le meurtre de Gaston Calmette, patron du “Figaro”, par son épouse Henriette Caillaux, événement qui, avec sa propre condamnation pour « intelligence avec l'ennemi » pendant la Première Guerre mondiale, mettra en suspens sa carrière politique... — "Il suffit de lire ce volume d'une haute tenue littéraire, pour comprendre que la politique préconisée par M. Caillaux fut, avant et pendant la guerre, une politique intelligente et clairvoyante. Intelligente, car elle écartait le conflit ; clairvoyante, car elle pouvait limiter le désastre. Il est permis de croire que la guerre aurait pu être évitée, si la France avait eu à sa tête M. Joseph Caillaux, dont la sage et prudente diplomatie avait fait ses preuves en sauvant la paix européenne, lors des incidents marocains. Dans son livre, “Mes Prisons”, M. Caillaux expose ses conceptions sur notre politique intérieure, puis réduit à néant les accusations aussi puériles qu'infâmes sous lesquelles la justice de M, Clemenceau tenta de l'étouffer. Après avoir montré qu'il tint à s'effacer le plus possible aux débuts des hostilités, et que l'« Union Sacrée », qui servit si bien les desseins de la Réaction ne joua point pour lui, M. Joseph Caillaux expose quelles furent ses premières angoisses, au début de 1915. Il lui parut que si les gouvernants commençaient à organiser la guerre, ils ne songeaient pas du tout à prévoir la paix. Or, ne fût-ce que par humanité, leur souci le plus impérieux aurait dû être de chercher à saisir l'occasion la plus favorable pour arrêter le cataclysme. Combien peu nombreux étaient ceux qui, en 1915, songeaient à entrevoir des possibilités de paix ?... Maintenant, nous comprenons que la véritable sagesse et le patriotisme éclairé eussent été, pour tous les peuples, de conclure une paix de transaction, en l'été de 1915, lorsqu'on s'aperçut, des deux côtés des tranchées, que la guerre allait s'immobiliser pendant de longues années. Cette paix, ainsi que M. Caillaux le montre, eût été tout à l'avantage de la France, car elle l'eût laissée plus riche et plus prospère que la paix de 1918. Que de milliers d'hommes seraient encore en vie !... Que de milliards économisés !... Que de ruines évitées !... « La paix qui serait intervenue en 1915, – écrit M. Caillaux – n'eût certes pas été la paix d'écrasement des empires centraux qui a pris place en 1918, mais, si l'on fait le bilan de l'hypothèse et de la réalité, si 'on étudie les choses ert excluant la passion, avec le souci des intérêts de notre pays, force est de constater que la paix après la Marne et l'Yser eût conféré l'hégémonie, l'hégémonie morale s'entend, à la seule nation qui fût victorieuse alors, à la France. En a-t-il été de même en 1918 ? Il me suffit de poser la question... » (page 35)..." (Armand Charpentier, Le Populaire, 2 janvier 1921)
1 billet à en-tête de 2 ff. (2 pages rédigées) format 13, 5 x 10,5 cm, 1892 : Lettre signée par Eugène Caillaux, président du P.L.M. et père de Joseph Caillaux. L.A.S. à en-tête des chemins de fer P.L.M. 88 rue Saint Lazare datée du 12 9bre 1892 [ Il répond à une recommandation d'un certain Léon Jouin, mais craint de ne pouvoir satisfaire à la sollicitation d'une place dans la compagnie, en raison de l'âge du demandeur ; mais il suggère de transmettre la demande à la Compagnie de l'Ouest ; il transmet ses salutations à son amie de Mamers ]
Bon état. Ingénieur des Ponts-et-Chaussées, Eugène Caillaux (1822-1896) mena une carrière politique dans les rangs royalistes (Sénateur de la Sarthe, puis ministre des Finances dans le ministère Broglie-Fourtou), mais également une carrière d'ingénieur qui le mena de la compagnie des chemins de fer de l'Ouest à la présidence du PLM. L'évocation de la commune de Mamers dans la Sarthe fait songer à la propriété de famille des Caillaux, qui sera d'ailleurs le lieu du décès de son fils Joseph en 1940.
Henriette Caillaux ne souhaite pas attendre demain pour remercier son correspondant pour les …merveilleuses roses, et aussi vous gronder un peu, jai fait si peu de chose pour vous !! Je suis très touchée de votre si délicate pensée…Epouse de lécrivain Léo Claretie, elle se sépare de lui en 1908 afin de se marier avec son amant, Joseph Caillaux. Il se lance, en 1914, dans une nouvelle campagne politique mais le directeur du Figaro, Gaston Calmette, publie plus de 130 articles dénigrant sa carrière et sa vie privée. Epuisée par cette campagne de dénigrement et décidé à défendre la réputation de son époux, elle se présente le 16 mars 1914 à la direction du Figaro et tire à bout portant à six reprises sur le directeur Calmette, qui meurt sur la table dopération. Henriette Caillaux se rend sans tenter de fuir. Son avocat, Fernand Laborie, plaide le crime passionnel. Elle sera acquittée.
1 document officiel pré-remplié complété par un secrétaire du Cabinet, 1 p. in-4, signée par Joseph Caillaux, contresigné par Georges Leygues avec 5 mots autographes, 29 avril 1900
On connaît la pratique de l'époque consistant à privilégier veuves et orphelins de fonctionnaires et militaires aux postes de débitants de tabac. Ce système prendra fin 6 ans plus tard, en 1906. Bon état
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1943 260 pages
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1943 260 pages
CAILLAUX (Joseph) homme politique français, dont le nom fût entaché par l’assassinat du directeur du Figaro Gaston Calmette, par Henriette Caillaux son épouse, en mars 1914 (1863-1944)
Reference : 33C23
Il lui demande d’aider « Le Cri du Jour, vous me ferez plaisir… »
1949 Paris, Plon, 1949, petit in 8° broché, 250 pages.
Joseph Caillaux, à l'origine de l'impot sur le revenu, et dont la femme assassinat le directeur du "Figaro". ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
P., Hachette, 1966, in-8, br. (SC59)
Mme Steinheil et Mme Caillaux.
Paris, Éditions de la Sirène, 1921 in-12, [2] ff. n. ch., V pp., 350 pp., [2] ff. n. ch., broché.
L'édition originale était parue en 1920. Il s'agit d'une première tentative de justification de Caillaux à la suite du procès et de la condamnation pour intelligence avec l'ennemi. L'exercice sera poursuivi avec plus d'ampleur dans les trois volumes de ses Mémoires, parus de 1942 à 1943. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
CAILLAUX (Joseph) - (Photo de la 2e collection Félix Potin) Photo Reutlinger.
Reference : 50388
(1900)
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Né au Mans en 1863. Photo Reutlinger. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
CAILLAUX (Joseph) - (Photo de la 2e collection Félix Potin) Photo Reutlinger.
Reference : 51242
(1900)
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Né au Mans en 1863. Photo Reutlinger. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
CAILLAUX (Joseph) - (Photo de la 2e collection Félix Potin) Photo Reutlinger.
Reference : 51239
(1900)
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Né au Mans en 1863. Photo Reutlinger. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
Paris, Plon, 1942-1947 3 vol. in-8, 306 pp., 260 pp. et 398 pp., ill. h-t., broché.
Président du Conseil et ministre de l'Intérieur (1911-1912), c'est pourtant comme ministre des Finances, poste qu'il occupa à plusieurs reprises, que Joseph Caillaux marqua de son action la IIIe République, contribuant notamment à l'instauration de l'impôt sur le revenu.Exemplaire de la bibliothèque du médiéviste Bernard Guenée (cachet avec n° d'inventaire) sur les premières pages. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1942-1947 3 vol. in-8, 306 pp., 260 pp. et 398 pp., plusieurs planches, demi-chagrin havane, dos à nerfs, premier plat de couv. cons. (reliure postérieure).
Président du Conseil et ministre de l'Intérieur (1911-1912), c'est pourtant comme ministre des Finances, poste qu'il occupa à plusieurs reprises, que Joseph Caillaux marqua de son action la IIIe République, contribuant notamment à l'instauration de l'impôt sur le revenu.Ses mémoires se répartissent comme suit :I. Ma jeunesse orgueilleuse (1863-1909). II. Mes audaces, Agadir... (1909-1912). III. Clairvoyance et force d'âme dans les épreuves (1912-1930). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Plon Broché D'occasion état correct 01/01/1942 150 pages
Plon Broché D'occasion bon état 01/01/1942 100 pages
1920 1920. Joseph Caillaux - Devant L'histoire. Mes Prisons 1920 Référence interne: LBA 5
Bon état
1 vol. in-12 reliure demi-basane verte, dos à 2 nerfs, Ernest Flammarion, Paris, s.d. [circa 1926 ], 282 pp.
Envoi autographe signé de Joseph Caillaux "A Madame Purifié, en témoignage de respectueux et très vif attachement". Bon état (dos un peu frotté)
AUX EDITIONS DE LA SIRENE -4° TIRAGE -42) mille Broché D'occasion bon état 01/01/1921 150 pages