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‎Cabet ( Etienne )‎

Reference : 16909

‎Voyage en Icarie, Roman Philosophique et social.‎

‎ J. Mallet, Paris, 1842. Etat : . In-12, demi toile rubis sur cartonnage caillouté de même tons, dos et étiquette de titre brune, (2) f., vii, (5), 566, (1) p. Deuxième édition, la première avec ce titre et augmentée d'une nouvelle préface de l'auteur en date de 1842. Modeste reliure certes insolée en tranche, mais remarquable fraîcheur de la pagination. ‎


‎L'aventure de l'ouvrage fondamental d'Étienne Cabet est une des plus intéressantes du XIXe siècle. Ce dijonnais, fils d'un maître-tonnelier, né en 1788 et mort à Saint-Louis (Missouri, USA) en 1856, était un théoricien politique français, classé parmi les socialistes utopiques par Karl Marx et Friedrich Engels, qui lui opposent un socialisme scientifique. C'est en 1840, à Londres, qu'il écrivit ce Voyage en Icarie (publié pour la première fois sous ce titre en 1842 et sous son véritable nom), description d'une cité idéale ; et fonda en 1848 une communauté utopique du même nom, Icarie, sur les bords de la rivière Rouge, au Texas. Son Voyage en Icarie est le plan détaillé d'une utopie communiste. Dans sa préface, Cabet le présente comme « un véritable traité de morale, de philosophie, d'économie sociale et politique », qu'il invite ses lecteurs à « relire souvent et étudier ». Les malheurs de l'humanité sont selon Cabet dus à la « mauvaise organisation de la Société », résultant dans son « vice principal », l'« Inégalité ». La première partie de Voyage en Icarie décrit un jeune aristocrate anglais découvrant sur l'île Icaria une « grande Nation organisée en Communauté », une république mais Cabet précise dans sa préface qu'il s'agit là d'une res publica au sens large : « Une Monarchie réellement représentative, démocratique, populaire, peut être mille fois préférable à une République artistocratique », explique-t-il. La deuxième partie de l'ouvrage, plus didactique, explique comment la transition s'est effectuée, d'une « grande et vieille Nation » en une « Communauté », grâce à un « Régime transitoire » démocratique. Cabet expose les théories et les doctrines du régime communautaire. Selon Cabet, les communistes sont les disciples, les imitateurs et les continuateurs de Jésus-Christ et des premiers Chrétiens, qui avaient eux-mêmes renoncé à la propriété individuelle. Cabet propose de revenir à ce communisme primitif en éliminant d abord ce qu'il voit comme la principale cause de la décadence actuelle, l'« Inégalité ». "( ) L'inégalité de fortune, la propriété et la monnaie, enfantent les privilèges et l'aristocratie, puis l'opulence et la misère, puis la mauvaise éducation, puis la cupidité et l'ambition, puis tous les vices et tous les crimes, puis tous les désordres et le chaos, puis toutes les calamités et toutes les catastrophes. Oui, examinez, réfléchissez, remontez, dans toutes les sociétés, à l'établissement de la propriété et de la monnaie, et surtout de l'illégalité illimitée de fortune, remontez de faits en faits, d'événements en événements, d'institutions en institutions, de législateurs en législateurs, de causes secondes en causes premières, de conséquences en principes, de nécessités en nécessités, de jour en jour et de siècle en siècle : vous trouverez toujours et partout, pour cause unique du mal, opulence et misère !" (Extrait) "Et par conséquent le remède, l'unique remède du mal, c'est la suppression de l'opulence et de la misère, c'est-à-dire l'établissement de l'égalité, de la communauté de biens et d'une bonne éducation. ( )" (Extrait) "Avec la communauté, plus de pauvres ni d'oisifs ; plus de crimes ni de supplices, plus d'impôts ni de police, plus de contestations ni de procès, plus d'inquiétudes ni de soucis ; tous les citoyens amis et frères ; tous non seulement heureux, mais également heureux !" (Extrait) L'histoire de la colonie d'Icarie aux États-Unis d'Amérique : Le 10 octobre 1847, environ 150 personnes réunies dans les locaux du journal Le Populaire votent l Acte de Constitution d Icarie , élisent comme président Étienne Cabet et établissent le bureau de l immigration Icarienne dans ces locaux. En décembre, Charles Sully est envoyé comme éclaireur pour préparer le terrain situé sur les rives de la Red River vers la ville de Cross Timber au Texas. Le 3 février 1848, 69 colons dirigés par Gouhenart, un peintre et marchand de tableaux, en l absence de Cabet qui purge une peine de prison embarquent au port du Havre. Ils n arrivent sur leur terrain qu en juin 1848 après une longue et pénible marche parce que la Red River n est pas praticable jusqu'à Cross Timber. Là, ils tentent d organiser leur communauté mais sont vite découragés par le climat malsain : plusieurs colons y meurent à cause de la fièvre paludéenne. Ils décident donc de se rendre en Nouvelle Orléans où, après avoir rencontré d autres colons Icariens embarqués le 15 octobre, le 2 et le 12 novembre à Bordeaux qui sont dans une situation identique à la leur, ils votent la dissolution de la communauté Icarienne. Cabet, dès son arrivée en Nouvelle Orléans le 19 janvier 1849, tente de reprendre les choses en main ; il convoque une assemblée générale grâce à laquelle il arrive à convaincre 280 hommes, 74 femmes et 64 enfants sur un total de 485 colons à poursuivre l aventure Icarienne. C est ainsi que le premier mai 1849 les colons arrivent dans l Illinois à la ville de Nauvoo fondée en 1840 par les Mormons qu'ils abandonnèrent par la suite. Le climat est sain et les terres son fertiles. Pendant l assemblée générale du 21 février 1850, les colons votent la constitution définitive de la communauté Icarienne. La communauté prospère et les colons, français comme américains affluent jusqu en décembre 1855. En effet, une crise interne due à l insurrection de plusieurs colons qui jugent Cabet trop autoritaire et le système qu il a mis en place trop liberticide, se résout par son départ, en octobre 1856, accompagné de 75 hommes, 47 femmes et 50 enfants, pour Saint Louis dans le New Bremen. C est là, peu après leur installation, que Cabet meurt d une attaque cérébrale. /////// The adventure of Étienne Cabet's fundamental work is one of the most interesting of the nineteenth century. This dijonnais, son of a master-cooper, born in 1788 and died in Saint-Louis (Missouri, USA) in 1856, was a French political theorist, classified among the utopian socialists by Karl Marx and Friedrich Engels, who oppose him a scientific socialism. It is in 1840, in London, that he wrote this Voyage en Icarie (published for the first time under this title in 1842 and under his real name), description of an ideal city; and founded in 1848 a utopian community of the same name, Icaria, on the banks of the Red River, Texas. His Journey to Icaria is the detailed plan of a communist utopia. In his preface, Cabet presents it as "a veritable treatise on morality, philosophy, social and political economy," which he invites his readers to "re-read often and study." The misfortunes of humanity are, according to Cabet, due to the "bad organization of the Society", resulting in "principal vice", "Inequality". The first part of Voyage en Icarie describes a young English aristocrat discovering on Icaria Island a "great Nation organized in Community", a republic but Cabet specifies in his preface that this is a res publica in the broad sense "A truly representative, democratic, popular Monarchy can be a thousand times better than an Artistocratic Republic," he says. The second part of the book, more didactic, explains how the transition was made, from a "big old nation" into a "community", thanks to a democratic "transitional regime". Cabet exposes the theories and doctrines of the community system. Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse. ‎

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‎CABET (Étienne).‎

Reference : 1133

(1843)

‎Collection de 17 publications icariennes.‎

‎, , 1843-1848. L'ensemble relié en 1 vol. in-8, demi-veau blond, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque). ‎


‎CABET (Etienne). Douze Lettres d'un Communiste à un réformiste sur la Communauté. Paris, Imp. de E. B. Delanchy, 1845. In-8 de 166 pp. Troisième édition. Lettres écrites du 26 mai 1841 au 18 février 1842. Portrait. Prudhommeaux, A47.CABET (Etienne). Bombardement de Barcelone ou Voila les Bastilles ! Histoire de l'insurrection et du bombardement. Documents historiques. Opinion des Journaux espagnols, anglais et français. Appréciation des faits. Paris, Au Bureau du Populaire, 1843. In-8 de (4)-124 pp. Deuxième édition. Prudhommeaux, A67. CABET (Etienne). Les Masques arrachés. Paris, Imp. de E. B. Delanchy, 1844. In-8 de 144 pp. Édition originale. Prudhommeaux, A78. CABET (Etienne). Le Cataclysme social ou Conjurons la Tempête. Paris, Au Bureau du Populaire, 1845. In-8 de 21-(3) pp. Edition originale. Prudhommeaux, A80. CABET (Etienne). Le Salut est dans l'Union ; La Concurrence est dans la Ruine. Paris, Imp. de E. B. Delanchy, 1845. In-8 de 56 pp. Édition originale. Inconnu de Prudhommeaux qui cite un titre différent mais approchant (A82). CABET (Etienne). Réfutation ou Examen de tous les écrits ou Journaux contre ou sur la Communaué. Réfutation des trois ouvrages de L'abbé Constant. Paris Chez Prévot, 1841. In-8 de (2)-33-(1) pp. Édition originale. Prudhommeaux, A55. CABET (Etienne). Réfutation de l'Humanitaire, (Demandant l'abolition du Mariage et de la Famille). Paris Chez Prévot, 1841. In-8 de 12 pp. Édition originale. Prudhommeaux, A54. CABET (Etienne). Réfutation des Doctrines de l'Atelier. Paris Chez Prévot, 1842. In-8 de (2)-32-(2) pp. Édition originale. Prudhommeaux, A57. CABET (Etienne). Le Gant jeté au Communisme par un un riche Jésuite, Académicien à Lyon, Ramassé Par M. Cabet. Paris, Au Bureau du Populaire, 1844. In-8 de 21-(3) pp. Édition originale. Prudhommeaux, A74.CABET (Etienne). Aux Membres du Gouvernement Provisoire. Typographie Félix Maltesse et Comp. 1848. In-8 de 4 pp. Prudhommeaux, B6 (pour l'originale in-plano).CABET (Etienne). Petit Dialogues populaires sur la Communauté. Premier Dialogue. - Ne toumentez pas pour convertir. Paris, Imp. de E. B. Delanchy, 1844. In-8 de 4 pp. Deuxième édition. Prudhommeaux, A58.CABET (Etienne). A Bas les Communistes !. Typographie Félix Maltesse et Ce, 1848. In-8 de 4 pp. Édition originale. Dialogue. Prudhommeaux, B5.CABET (Etienne). A Ceux qui menacent d'assassinat. (Extrait du Populaire du 22 avril 1848). Paris, Au Bureau du Populaire, 1848. In-8 de 16 pp. Prudhommeaux, B8.Règlement pour la Société fraternelle. Typographie Félix Maltesse et Ce, 1848. In-8 de 7 pp. Inconnu de Prudhommeaux.HARDIER. Choeur des Icaries. Paris, Typ. Soupé, sd. [1848]. 1 p. in-8 contrecollé au verso d'un feuillet blanc. Inconnu de Prudhommeaux.Société fraternelle centrale. Discours du citoyen Cabet. Paris, Au Bureau du Populaire, 1848. 11 discours en 10 livraisons in-8, du 6 mars 1848 au 8 mai 1848. Edition originale. Prudhommeaux, B2.Ier Discours, 6 mars 1848 : La garde Nationale, la Liberté de la Presse, le Droit d'association, de réunion, et de discussion, les Élections et le travail. In-8 de 15-(1) pp.2e Discours, 13 mars 1848 : La Nécessité d'éloigner les troupes et d'ajourner les élections. In-8 de 16 pp.3e Discours, 17 mars 1848 : La Manifestation du 17 mars et la nécessité d'ajourner les élections. In-8 de 14 pp.4e Discours, 22 mars 1848 : Sur ce qu'il fallait faire et sur l'ajournement des élections. In-8 de 14-(2) pp.5e Discours, 24 mars 1848 : Sur la Profession de foi à exiger des candidats à l'Assemblée Nationale. In-8 de 14-(2) pp.6e Discours, 29 mars 1848 : Sur les élections. In-8 de 14-(2) pp.7e et 8e Discours, 3 et 10 avril 1848 : Sur les élections. Réception et discours de Robert Owen. In-8 de 15-(1) pp.9e Discours, 24 avril 1848 : Sur la proscription contre les communistes et sur l'esprit du communiste. In-8 de 15-(1) pp.10e Discours, 1er mai 1848 : Exposé rapide sur la doctrine et la marche du communisme icarien. In-8 de 14-(2) pp.11e Discours, 8 mai 1848. Persécution contre le communisme et, Émigration, Arrivée de la 1re avant-garde. In-8 de 14-(2) pp.CABET (Etienne). Insurrection du 23 juin. Paris, Au Bureau du Populaire,1848. In-8 de 59-(3) pp. Édition originale. Prudhommeaux, B14. La page de titre manque.Voyage en Eldorado. S.l.n.d. {1848]. In-8 de 3 pp. Inconnu de Prudhommeaux. ‎

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‎Beluze (Jean-Pierre), CABET (Étienne).‎

Reference : 41094

(1856)

‎[Communauté icarienne]. ‎

‎Paris, l'Auteur, Imprimerie Félix Malteste et Cie, 1856-1858. 21 pièces et 1 feuillet de table manuscrit reliés en 1 vol. in-12, demi-chagrin noir, dos à nerfs (reliure de l'époque). ‎


‎Exceptionnelle réunion de 21 brochures sur la communauté icarienne fondée par Etienne Cabet (1788-1856) « l'un des mouvements communisants les plus marquants du XIXe siècle [qui] conduisit plusieurs centaines de socialistes à La Nouvelle-Orléans en 1848-1849 : [Cabet] y racheta l'ancienne colonie mormone de Nauvoo (dans l'Illinois) qui, sous sa direction, devait compter jusqu'à mille huit cents personnes avant d'éclater en 1856 sous l'effet de graves dissensions internes » (BnF, Utopie, 2000, p. 226).Jean-Pierre Béluze ou Beluze (1821-1908), gendre posthume de Cabet et son successeur, anima le mouvement de coopération sous le Second Empire. « Pendant douze années, Béluze assura ainsi la direction du " Bureau icarien de Paris ", chargé de propager la doctrine et de venir en aide aux colonies de Nauvoo et de Cheltenham, en même temps que de trouver de nouveaux adhérents et de les mettre en route pour Icarie. Cette activité le conduisit à de nombreux voyages en province. En février 1856, par exemple, il était signalé dans la région de Poligny, dans celle de Montbéliard, à Dôle, à Arbois. Il était dénoncé à de nombreux parquets, fut plusieurs fois poursuivi, et deux fois emprisonné (ainsi lors d’une condamnation à quinze jours de prison prononcée pour distribution d’écrits et colportage, le 12 avril 1856, par le tribunal correctionnel de Besançon). De janvier 1852 à décembre 1855, il put collecter 150 000 F environ, sur lesquels 115 000 furent envoyés à Nauvoo. Les frais de bureau ne s’étaient pas, durant le même temps, élevés à 20 000 F, sur lesquels il avait payé une pension alimentaire annuelle de 3 000 F à la femme et à la fille de Cabet, Céline, femme de Firmin Favard* et sa future femme, et assuré le fonctionnement du bureau : cela faisait à peine 1 750 F par an pour la rétribution du gérant, le loyer et les fournitures de bureau. Après la scission dans la colonie, et après la mort de Cabet, survenue le 8 novembre 1856, Béluze continua à recevoir son traitement, porté à 3 000 F, à charge pour lui de subvenir à toutes les dépenses de fonctionnement. La veuve de Cabet et sa fille Céline, elle-même devenue veuve, étaient, avec Béluze, les seuls employés du bureau et les mandataires de la colonie de Saint-Louis. Béluze s’efforça d’entraver le déclin de l’école icarienne. Il maintint un minimum de liaison avec les groupes de province, notamment avec celui de Lyon. Toutefois, en présence des difficultés et des déboires, devant le zèle fléchissant des disciples d’Icarie, il commença à éprouver des doutes sur la portée et la valeur de l’expérience communiste tentée par Cabet. Sa pensée évolua et s’éloigna peu à peu des idées qu’il avait professées jusque-là. Le 6 janvier 1863, alors que depuis deux ans il avait dû, pour alléger les charges du " Bureau icarien ", ouvrir un cabinet d’affaires à son nom et épouser Céline Favard (le 20 mars 1862), pour sauver la fille et la femme de Cabet d’une misère prochaine, il donna sa démission de gérant du bureau » (Maitron). Cachet répété "Timbre impérial" ; quelques pâles mouillures et salissures. Contient : 1. [CABET (Étienne)]. Opinions et sentiments publiquement exprimés concernant le fondateur d'Icarie. Paris, l'auteur, mars 1856. 36 pp., premier plat couverture conservé. Prudhommeaux, B.592. [CABET (Étienne)]. Le fondateur d'Icarie aux Icariens. Paris, l'auteur, avril 1856. 11 pp., premier plat de couverture conservé. Prudhommeaux, B.613. [CABET (Étienne)]. Guerre de l'opposition contre le citoyen Cabet, fondateur d'Icarie. Paris, l'auteur, août 1856. 72 pp. Prudhommeaux, B.684. [Beluze (Jean-Pierre)]. Lettre sur la colonie icarienne, par un Icarien. Paris, l'auteur, 1856. 46 pp. Prudhommeaux, B.695. [CABET (Étienne)]. Manifestes de l'opposition et réponse du citoyen Cabet. Paris, l'auteur, 1856. 24 pp. premier plat couverture conservée. Prudhommeaux, B.716. [CABET (Étienne)]. Départ de Nauvoo du fondateur d'Icarie avec les vrais Icariens. Paris, l'auteur, 1856. 23 pp. couverture conservée. Prudhommeaux, B.727. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Mort du fondateur d'Icarie. Paris, l'auteur, 1856. 12 pp., premier plat de couverture conservé. Prudhommeaux, C.028. [BELUZE (Jean-Pierre)].La Colonie icarienne à Saint-Louis. Paris, l'auteur, 1857. 24 pp. premier plat de couverture conservé. Prudhommeaux, C.039. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Célébration du premier anniversaire de la naissance du fondateur d'Icarie. Paris, l'auteur, mars 1857. 23 pp., couverture conservée. Prudhommeaux, C.0410. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Célébration à Saint-Louis du neuvième anniversaire de la fondation d'Icarie. Paris, l'auteur, avril 1857. 24 pp. Prudhommeaux, C.0611. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Compte-rendu de la Gérance de la Communauté icarienne, à Saint-Louis, sur la situation morale et matérielle de la Communauté pendant les mois de novembre et décembre 1856 et les mois de janvier et février 1857. Paris, l'auteur, mai 1857. 24 pp. Prudhommeaux, C.0812. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Organisation du travail dans la communauté icarienne. Paris, l'auteur, 1857. 23 pp. couverture conservée. Prudhommeaux, C.0713. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Emprunt icarien de un million de francs. Paris, l'auteur, juillet 1857. 21 pp. couverture conservée. Prudhommeaux, C.1014. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Contrat social ou Acte de société de la communauté icarienne. Lois sur l'admission. Paris, l'auteur, août 1857. 46 pp. Prudhommeaux, C.1115. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Notre Situation à Saint-Louis. Paris, l'auteur, octobre 1857. 23 pp. couverture conservée. Prudhommeaux, C.1216. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Lettre à Maximilien. Paris, l'auteur, 1858. 45 pp. Prudhommeaux, C.14 17. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Deuxième lettre à Maximilien. Paris, l'auteur, mars 1858. Paginé 52-70. Prudhommeaux, C.14 18. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Compte-rendu de la situation morale et matérielle de la communauté, du mois d'août 1857 au mois de février 1858. 26 pp. Prudhommeaux, C.1319.[BELUZE (Jean-Pierre)]. Cheltenham. Paris, l'auteur, 1858. 22 pp. Prudhommeaux, C.1520. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Inauguration du cours icarien. Paris, l'auteur, 1858. Prudhommeaux, C.1621. Blanc (Louis). Le Socialisme. Droit au travail. Troisième édition Paris, Au bureau du "Nouveau-Monde", 1849. 72 pp. ‎

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‎Étienne CABET‎

Reference : AMO-3279

(1848)

‎Voyage en Icarie‎

‎Paris, Au Bureau du Populaire, 1848. Typographie Félix Malteste et Cie. 1 volume in-12 (18,5 x 12 cm) de (4)-VIII-600 pages. Broché. Exemplaire resté non coupé (jamais lu). Extérieur et intérieur très frais, sans rousseurs, couvertures propres avec quelques légères salissures et marques (dos intact). Cinquième édition. L'aventure de l'ouvrage fondamental d'Étienne Cabet est une des plus intéressantes du XIXe siècle. Ce dijonnais, fils d'un maître-tonnelier, né en 1788 et mort à Saint-Louis (Missouri, USA) en 1856, était un théoricien politique français, classé parmi les socialistes utopiques par Karl Marx et Friedrich Engels, qui lui opposent un socialisme scientifique. C'est en 1840, à Londres, qu'il écrivit ce Voyage en Icarie (publié pour la première fois sous ce titre en 1842 et sous son véritable nom), description d'une cité idéale ; et fonda en 1848 une communauté utopique du même nom, Icarie, sur les bords de la rivière Rouge, au Texas. Son Voyage en Icarie est le plan détaillé d'une utopie communiste. Dans sa préface, Cabet le présente comme « un véritable traité de morale, de philosophie, d'économie sociale et politique », qu'il invite ses lecteurs à « relire souvent et étudier ». Les malheurs de l'humanité sont selon Cabet dus à la « mauvaise organisation de la Société », résultant dans son « vice principal », l'« Inégalité ». La première partie de Voyage en Icarie décrit un jeune aristocrate anglais découvrant sur l'île Icaria une « grande Nation organisée en Communauté », une république — mais Cabet précise dans sa préface qu'il s'agit là d'une res publica au sens large : « Une Monarchie réellement représentative, démocratique, populaire, peut être mille fois préférable à une République artistocratique », explique-t-il. La deuxième partie de l'ouvrage, plus didactique, explique comment la transition s'est effectuée, d'une « grande et vieille Nation » en une « Communauté », grâce à un « Régime transitoire » démocratique. Cabet expose les théories et les doctrines du régime communautaire. Selon Cabet, les communistes sont les disciples, les imitateurs et les continuateurs de Jésus-Christ et des premiers Chrétiens, qui avaient eux-mêmes renoncé à la propriété individuelle. Cabet propose de revenir à ce communisme primitif en éliminant d’abord ce qu'il voit comme la principale cause de la décadence actuelle, l'« Inégalité ». "(…) L'inégalité de fortune, la propriété et la monnaie, enfantent les privilèges et l'aristocratie, puis l'opulence et la misère, puis la mauvaise éducation, puis la cupidité et l'ambition, puis tous les vices et tous les crimes, puis tous les désordres et le chaos, puis toutes les calamités et toutes les catastrophes. Oui, examinez, réfléchissez, remontez, dans toutes les sociétés, à l'établissement de la propriété et de la monnaie, et surtout de l'illégalité illimitée de fortune, remontez de faits en faits, d'événements en événements, d'institutions en institutions, de législateurs en législateurs, de causes secondes en causes premières, de conséquences en principes, de nécessités en nécessités, de jour en jour et de siècle en siècle : vous trouverez toujours et partout, pour cause unique du mal, opulence et misère !" (Extrait) "Et par conséquent le remède, l'unique remède du mal, c'est la suppression de l'opulence et de la misère, c'est-à-dire l'établissement de l'égalité, de la communauté de biens et d'une bonne éducation. (…)" (Extrait) "Avec la communauté, plus de pauvres ni d'oisifs ; plus de crimes ni de supplices, plus d'impôts ni de police, plus de contestations ni de procès, plus d'inquiétudes ni de soucis ; tous les citoyens amis et frères ; tous non seulement heureux, mais également heureux !" (Extrait) ‎


‎L'histoire de la colonie d'Icarie aux États-Unis d'Amérique : Le 10 octobre 1847, environ 150 personnes réunies dans les locaux du journal “ Le Populaire ” votent l’“ Acte de Constitution d’Icarie ”, élisent comme président Étienne Cabet et établissent le “ bureau de l’immigration Icarienne ” dans ces locaux. En décembre, Charles Sully est envoyé comme éclaireur pour préparer le terrain situé sur les rives de la Red River vers la ville de Cross Timber au Texas. Le 3 février 1848, 69 colons dirigés par Gouhenart, un peintre et marchand de tableaux, en l’absence de Cabet qui purge une peine de prison embarquent au port du Havre. Ils n’arrivent sur leur terrain qu’en juin 1848 après une longue et pénible marche parce que la Red River n’est pas praticable jusqu’à Cross Timber. Là, ils tentent d’organiser leur communauté mais sont vite découragés par le climat malsain : plusieurs colons y meurent à cause de la fièvre paludique. Ils décident donc de se rendre en Nouvelle Orléans où, après avoir rencontré d’autres colons Icariens embarqués le 15 octobre, le 2 et le 12 novembre à Bordeaux qui sont dans une situation identique à la leur, ils votent la dissolution de la communauté Icarienne. Cabet, dès son arrivée en Nouvelle Orléans le 19 janvier 1849, tente de reprendre les choses en main ; il convoque une assemblée générale grâce à laquelle il arrive à convaincre 280 hommes, 74 femmes et 64 enfants sur un total de 485 colons à poursuivre l’aventure Icarienne. C’est ainsi que le premier mai 1849 les colons arrivent dans l’Illinois à la ville de Nauvoo fondée en 1840 par les Mormons qu’ils abandonnèrent par la suite. Le climat est sain et les terres son fertiles. Pendant l’assemblée générale du 21 février 1850, les colons votent la constitution définitive de la communauté Icarienne. La communauté prospère et les colons, français comme américains affluent jusqu’en décembre 1855. En effet, une crise interne due à l’insurrection de plusieurs colons qui jugent Cabet trop autoritaire et le système qu’il a mis en place trop liberticide, se résout par son départ, en octobre 1856, accompagné de 75 hommes, 47 femmes et 50 enfants, pour Saint Louis dans le New Bremen. C’est là, peu après leur installation, que Cabet meurt d’une attaque cérébrale. Mercadier qui est élu président afin de lui succéder décide de quitter Saint Louis en mai 1858 pour installer la communauté à Cheltenham. La communauté prospère jusqu’en 1863 quand les colons doivent prononcer sa dissolution, ruinés par la Guerre de Sécession. J.-B. Gérard, qui avait succédé à Cabet dans la ville de Nauvoo décide en 1857, alors à la tête de 240 colons, d’installer la communauté à Corning dans l’Iowa sur les rives de la Nodaway. Certains décident alors de retourner en France, d’autre de rester à Nauvoo en abandonnant la communauté et d’autres encore suivent Gérard. En 1863, la communauté Icarienne de Corning n’est plus composée que de soixante personnes mais sa prospérité et sa bonne productivité attirent de nombreux nouveaux et anciens colons. En 1876, un nouveau conflit interne éclate : le parti des Jeunes Icariens, progressistes et révolutionnaires, accuse ce qu’il appelle la “ Vieille Icarie ” d’être trop conservatrice et routinière. En 1878, c’est la Circuit court du comté qui règle cette affaire en prononçant la dissolution de la communauté. En janvier 1883, le parti de la Jeune Icarie fonde en Californie la communauté Icaria Speranza qui est dissoute le 3 août 1886 par la Cour. La “ Vieillie Icarie ”, quant à elle, reste sur le même terrain en rebaptisant la communauté “ Icaria ”. Elle existe jusqu’au 16 février 1895 lorsqu’elle doit prononcer sa dissolution, faute de nouveaux colons pour assurer la production. "Voyage en Icarie sera plusieurs fois critiqué pour son totalitarisme, certains tenteront cependant de mettre en place des communautés respectant au moins partiellement ces principes. Cabet part en 1849 pour le Texas rejoindre des Icariens avant de mourir à Saint-Louis l’année suivante, et la dernière communauté disparaîtra à la fin du XIXe siècle." (Exposition BNF, Cabinets de lecture, l'utopie). Références : Jules Prudhommeaux, Etienne Cabet et les Origines du Communisme Icarien., Nîmes : Imprimerie coopérative La Laborieuse, 1907. 218 pages ; Jules Prudhommeaux, Histoire de la Communauté Icarienne., Nîmes : Imprimerie coopérative La Laborieuse, 1906. 481 pages. Référence électronique : http://le-bibliomane.blogspot.com/2009/11/le-reve-americain-detienne-cabet-ou.html [En ligne], consulté le 26/05/10. Kress C.6555 ; Negley 175 ; Sabin 9787 ; Streeter VII, 4245. Cet ouvrage se trouve difficilement en belle condition d'époque. Il existe une édition identique du point de vue de la pagination à la date de 1845, à la même adresse. Cette édition de 1848 doit être un retirage de l'édition de 1845 avec une nouvelle date sur le titre. C'est ici l'édition la plus complète. Bel exemplaire resté tel que paru. Rare dans cette condition fragile par essence. ‎

Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

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‎Étienne CABET‎

Reference : AMO-3996

(1848)

‎Voyage en Icarie ‎

‎Paris, Au Bureau du Populaire, 1848. Typographie Félix Malteste et Cie. 1 volume in-12 (18 x 12 cm) de (4)-VIII-600 pages. Reliure strictement de l'époque demi-chagrin marron/prune. Reliure très fraîche. Intérieur très frais, sans rousseurs. Infimes traces d'usage sur les coupes. Reliure solide et décorative. Cinquième édition. L'aventure de l'ouvrage fondamental d'Étienne Cabet est une des plus intéressantes du XIXe siècle. Ce dijonnais, fils d'un maître-tonnelier, né en 1788 et mort à Saint-Louis (Missouri, USA) en 1856, était un théoricien politique français, classé parmi les socialistes utopiques par Karl Marx et Friedrich Engels, qui lui opposent un socialisme scientifique. C'est en 1840, à Londres, qu'il écrivit ce Voyage en Icarie (publié pour la première fois sous ce titre en 1842 et sous son véritable nom), description d'une cité idéale ; et fonda en 1848 une communauté utopique du même nom, Icarie, sur les bords de la rivière Rouge, au Texas. Son Voyage en Icarie est le plan détaillé d'une utopie communiste. Dans sa préface, Cabet le présente comme « un véritable traité de morale, de philosophie, d'économie sociale et politique », qu'il invite ses lecteurs à « relire souvent et étudier ». Les malheurs de l'humanité sont selon Cabet dus à la « mauvaise organisation de la Société », résultant dans son « vice principal », l'« Inégalité ». La première partie de Voyage en Icarie décrit un jeune aristocrate anglais découvrant sur l'île Icaria une « grande Nation organisée en Communauté », une république — mais Cabet précise dans sa préface qu'il s'agit là d'une res publica au sens large : « Une Monarchie réellement représentative, démocratique, populaire, peut être mille fois préférable à une République artistocratique », explique-t-il. La deuxième partie de l'ouvrage, plus didactique, explique comment la transition s'est effectuée, d'une « grande et vieille Nation » en une « Communauté », grâce à un « Régime transitoire » démocratique. Cabet expose les théories et les doctrines du régime communautaire. Selon Cabet, les communistes sont les disciples, les imitateurs et les continuateurs de Jésus-Christ et des premiers Chrétiens, qui avaient eux-mêmes renoncé à la propriété individuelle. Cabet propose de revenir à ce communisme primitif en éliminant d’abord ce qu'il voit comme la principale cause de la décadence actuelle, l'« Inégalité ». "(…) L'inégalité de fortune, la propriété et la monnaie, enfantent les privilèges et l'aristocratie, puis l'opulence et la misère, puis la mauvaise éducation, puis la cupidité et l'ambition, puis tous les vices et tous les crimes, puis tous les désordres et le chaos, puis toutes les calamités et toutes les catastrophes. Oui, examinez, réfléchissez, remontez, dans toutes les sociétés, à l'établissement de la propriété et de la monnaie, et surtout de l'illégalité illimitée de fortune, remontez de faits en faits, d'événements en événements, d'institutions en institutions, de législateurs en législateurs, de causes secondes en causes premières, de conséquences en principes, de nécessités en nécessités, de jour en jour et de siècle en siècle : vous trouverez toujours et partout, pour cause unique du mal, opulence et misère !" (Extrait) "Et par conséquent le remède, l'unique remède du mal, c'est la suppression de l'opulence et de la misère, c'est-à-dire l'établissement de l'égalité, de la communauté de biens et d'une bonne éducation. (…)" (Extrait) "Avec la communauté, plus de pauvres ni d'oisifs ; plus de crimes ni de supplices, plus d'impôts ni de police, plus de contestations ni de procès, plus d'inquiétudes ni de soucis ; tous les citoyens amis et frères ; tous non seulement heureux, mais également heureux !" (Extrait) L'histoire de la colonie d'Icarie aux États-Unis d'Amérique : Le 10 octobre 1847, environ 150 personnes réunies dans les locaux du journal “ Le Populaire ” votent l’“ Acte de Constitution d’Icarie ”, élisent comme président Étienne Cabet et établissent le “ bureau de l’immigration Icarienne ” dans ces locaux. En décembre, Charles Sully est envoyé comme éclaireur pour préparer le terrain situé sur les rives de la Red River vers la ville de Cross Timber au Texas. Le 3 février 1848, 69 colons dirigés par Gouhenart, un peintre et marchand de tableaux, en l’absence de Cabet qui purge une peine de prison embarquent au port du Havre. Ils n’arrivent sur leur terrain qu’en juin 1848 après une longue et pénible marche parce que la Red River n’est pas praticable jusqu’à Cross Timber. Là, ils tentent d’organiser leur communauté mais sont vite découragés par le climat malsain : plusieurs colons y meurent à cause de la fièvre paludique. Ils décident donc de se rendre en Nouvelle Orléans où, après avoir rencontré d’autres colons Icariens embarqués le 15 octobre, le 2 et le 12 novembre à Bordeaux qui sont dans une situation identique à la leur, ils votent la dissolution de la communauté Icarienne. Cabet, dès son arrivée en Nouvelle Orléans le 19 janvier 1849, tente de reprendre les choses en main ; il convoque une assemblée générale grâce à laquelle il arrive à convaincre 280 hommes, 74 femmes et 64 enfants sur un total de 485 colons à poursuivre l’aventure Icarienne. C’est ainsi que le premier mai 1849 les colons arrivent dans l’Illinois à la ville de Nauvoo fondée en 1840 par les Mormons qu’ils abandonnèrent par la suite. Le climat est sain et les terres son fertiles. Pendant l’assemblée générale du 21 février 1850, les colons votent la constitution définitive de la communauté Icarienne. La communauté prospère et les colons, français comme américains affluent jusqu’en décembre 1855. En effet, une crise interne due à l’insurrection de plusieurs colons qui jugent Cabet trop autoritaire et le système qu’il a mis en place trop liberticide, se résout par son départ, en octobre 1856, accompagné de 75 hommes, 47 femmes et 50 enfants, pour Saint Louis dans le New Bremen. C’est là, peu après leur installation, que Cabet meurt d’une attaque cérébrale. Mercadier qui est élu président afin de lui succéder décide de quitter Saint Louis en mai 1858 pour installer la communauté à Cheltenham. La communauté prospère jusqu’en 1863 quand les colons doivent prononcer sa dissolution, ruinés par la Guerre de Sécession. J.-B. Gérard, qui avait succédé à Cabet dans la ville de Nauvoo décide en 1857, alors à la tête de 240 colons, d’installer la communauté à Corning dans l’Iowa sur les rives de la Nodaway. Certains décident alors de retourner en France, d’autre de rester à Nauvoo en abandonnant la communauté et d’autres encore suivent Gérard. En 1863, la communauté Icarienne de Corning n’est plus composée que de soixante personnes mais sa prospérité et sa bonne productivité attirent de nombreux nouveaux et anciens colons. En 1876, un nouveau conflit interne éclate : le parti des Jeunes Icariens, progressistes et révolutionnaires, accuse ce qu’il appelle la “ Vieille Icarie ” d’être trop conservatrice et routinière. En 1878, c’est la Circuit court du comté qui règle cette affaire en prononçant la dissolution de la communauté. En janvier 1883, le parti de la Jeune Icarie fonde en Californie la communauté Icaria Speranza qui est dissoute le 3 août 1886 par la Cour. La “ Vieillie Icarie ”, quant à elle, reste sur le même terrain en rebaptisant la communauté “ Icaria ”. Elle existe jusqu’au 16 février 1895 lorsqu’elle doit prononcer sa dissolution, faute de nouveaux colons pour assurer la production. "Voyage en Icarie sera plusieurs fois critiqué pour son totalitarisme, certains tenteront cependant de mettre en place des communautés respectant au moins partiellement ces principes. Cabet part en 1849 pour le Texas rejoindre des Icariens avant de mourir à Saint-Louis l’année suivante, et la dernière communauté disparaîtra à la fin du XIXe siècle." (Exposition BNF, Cabinets de lecture, l'utopie). Références : Jules Prudhommeaux, Etienne Cabet et les Origines du Communisme Icarien., Nîmes : Imprimerie coopérative La Laborieuse, 1907. 218 pages ; Jules Prudhommeaux, Histoire de la Communauté Icarienne., Nîmes : Imprimerie coopérative La Laborieuse, 1906. 481 pages. Kress C.6555 ; Negley 175 ; Sabin 9787 ; Streeter VII, 4245. Cet ouvrage se trouve difficilement en belle condition d'époque. Il existe une édition identique du point de vue de la pagination à la date de 1845, à la même adresse. Cette édition de 1848 doit être un retirage de l'édition de 1845 avec une nouvelle date sur le titre. C'est ici l'édition la plus complète. Bel exemplaire bien relié à l'époque. ‎


Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

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‎CABET (Etienne).‎

Reference : 231439

‎Révolution de 1830. et situation présente (septembre 1832), expliquées et éclairées par les révolutions de 1789, 1792, 1799 et 1804, et par la Restauration‎

‎Paris, Auguste Mie, et chez tous les marchands de nouveautés, 1832 in-8, faux-titre, xiiij pp., 389 pp., un f. n. ch. d'errata, demi-veau cerise, dos à nerfs orné de filets et doubles caissons dorés, motif de casque, flèche et épée entrelacés dans les entre-nerfs, coins en vélin vert (reliure de l'époque). Coiffes frottées, abondantes rousseurs.‎


‎Deuxième édition (la première portant la date de juillet 1832). Cet ouvrage assez confus valut au socialiste Cabet, futur fondateur de l'"Icarisme", une condamnation en correctionnelle. En 1830, Étienne Cabet (1788-1857) avait naturellement joué un rôle dans l'état-major dirigeant l'action révolutionnaire en 1830, et avait été élu dès le 29 juillet membre de la première municipalité insurrectionnelle dans le quartier du Luxembourg. Comme beaucoup d'amis républicains, il accepta la monarchie constitutionnelle présentée par les partisans du duc d'Orléans.RELIÉES À LA SUITE les six parties du procès de Cabet, publiées par ses soins, ainsi que deux pièces supplémentaires du même Cabet : I. Correspondance de Louis-Philippe, Dupont de l'Eure, Barthe, etc., sur la marche du gouvernement depuis le 1er août 1830. Paris, Rouanet, 1833, titre, ij pp., 52 pp. II. Persécution à l'occasion des 5 et 6 juin. Deuxième partie. Paris, Rouanet, 1833, [2] ff. n. ch., 28 pp. III. Réquisitoire, arrêt par défaut, autorisation de la Chambre. 3e partie. Paris, Rouanet, 1833, titre, 34 pp. IV. Faits préliminaires au procès devant la Cour d'assises contre M. Cabet, député de la Côte-d'Or. 4me partie. Conférence du 6 juin 1832, entre S. M. Louis-Philippe et MM. Laffitte, Odilon-Barrot et Arago. Paris, Rouanet [Imprimerie de Demonville], 1833, 24 pp. V. Procès devant la Cour d'assises de Paris contre M. Cabet, ex-procureur-général en Corse, député de la Côte-d'Or. Cinquième partie. Paris, Rouanet [Imprimerie de Auguste Mie], 1833, 52 pp. VI. M. Cabet défendu et justifié par S. M. Louis-Philippe, MM. de Broglie, Thiers, Soult, et autres ministres, MM. Persil, Madier-Montjau, Viennet, et autres députés. Sixième partie. Paris, Rouanet, 1833, 35 pp.Ce procès lui avait été intenté pour ses violents articles dirigés contre Louis-Philippe dans le Populaire.VII. Péril de la situation présente. 14 octobre 1831. Compte à mes commettans. Paris, Auguste Mie, 1831, 64 pp. VIII. Opinion de M. Cabet, député de la Côte-d'Or, sur l'abrogation de la loi concernant le 21 janvier 1793, jour de l'exécution de Louis XVI. [Paris], Imprimerie de Auguste Mie, s.d. [1833], 15 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎CABET - BONHOMME (Jacques)‎

Reference : 31142

‎Cabet dévoilé et les Communistes enfoncés.‎

‎ In-8, broché, 8 p., marges effrangées, papier bruni. Paris, Imprimerie de Schneider, [1848].‎


‎Edition originale. Violente critique contre Cabet, par un ancien de la "secte". Titres des paragraphes: "Où est l'Icarie ? - Cabet au Club - De quelle manière Cabet impose sa candidature - Le factum : A bas les Communistes ! - Lisez mon Voyage en Icarie - Comment les communistes pratiquent la fraternité - Emigrés du Texas - Nul n'est chrétien s'il n'est communiste icarien - En Quoi Cabet ressemble à Jésus-Christ - La loi agraire par indivis - Ce qui appartient à Cabet dans son système". ‎

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‎DEGEORGE, Frédéric à CABET, Etienne‎

Reference : 3020

‎[Correspondance] Etienne Cabet en exil‎

‎ 24 juin 1833, Arras ‎


‎DEGEORGE, Frédéric membre de l’académie des sciences d’Arras, il adhère à la Charbonnerie qui lui vaut une condamnation à mort en 1823. Exilé à Londres, gracié, il revient en France et fonde le journal « Le Progrès » de tendance républicaine. Apres une carrière politique chaotique et avoir été battu aux législatives de 1852, Degeorges quittera définitivement la scène politique. Intéressante lettre autographe signée adressé à Cabet alors exilé à Londres, il est question de vente d’actions des sociétés montées par Cabet, il lui demande un article de lui au sujet de l’élection de la reine d’Angleterre afin d’avoir une relation débarrassée de « tout ce fatras de cérémonies monarchiques dans les journaux anglais, et que vous m’en disiez quelques mots ». Il compte également sur un article qui apparaîtra dans son almanach. Sur la belle adresse surchargée de tampons français et anglais, Cabet a couvert les marges de rêveries énigmatiques « trop tard, solitaire, bibliothèque, fatigue physique et morale (…) »Étienne Cabet, condamné à deux ans de prison pour délie de presse c’était réfugié à Londres. Son amitié avec Degeorges date probablement de son activité à la tête de la Charbonnerie, société d’entraide secrète dont Degeorges était membre. ‎


(CNE)

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‎CABET (Etienne.)‎

Reference : 46402031

(1833)

‎La République du Populaire.‎

‎Paris, Au bureau du Populaire, Paris, Au bureau du Populaire1833 ; in-8, broché. 20 pp.ÉDITION ORIGINALE. C’est la quatrième publication du Populaire fondé en 1833 par E. Cabet, le célèbre théoricien du communisme icarien, réformiste et expérimental (Dijon 1788 - St. Louis USA 1856.)“A côté du journal Le Populaire, Cabet a publié une collection tirée à part, intitulée Les publications du populaire, qui, plus que le journal, atteignaient la clientèle prolétarienne. Le but proclamé du Populaire était, en effet, de “relever le sort matériel du peuple, de l’élever en dignité et de lui permettre de reconquérir ses droits.” Cabet et Le Populaire furent condamnés en mars 1834, mais Cabet usa d’une disposition légale relative aux peines pour délit de presse : au lieu de gagner la prison, il s’exila pour 5 ans en Belgique, d’où il fut expulsé par Louis-Philippe, puis à Londres.” - Maitron I, 333-334 - Prudhommeaux. Bibl. Cabet n°11.‎


Librairie du Manoir de Pron - Montigny sur Canne

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‎CABET (Etienne)‎

Reference : 168505

‎Le National traduit devant le tribunal de l'opinion publique par M. Cabet. et M. Cabet accusé par le National‎

‎Paris, Prévot, Rouannet et Chamerot, 1841 in-8, 112 pp., broché. Qqs mouillures et rousseurs.‎


‎La controverse entre Cabet et le périodique portait sur la nécessité et l'utilité des fortifications de Paris, qui venaient d'être décidées : Cabet s'y opposant, le journal y étant favorable. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎CABET (Etienne).‎

Reference : 43258

‎Voyage en Icarie.‎

‎ Paris : Au Bureau du populaire, 1845. Un volume 11,5x18,5cm demi basane, dos lisse orné du titre, de filets et de fers rocailles dorés (reliure de l’époque), 600 pages. Rousseurs éparses. Le récit se présente sous la forme d'une relation du voyage d'un certain lord William Carisdale. Il parut à petit nombre en 1839 (Voyage et aventures de Lord Villiam [sic] Carisdall en Icarie), et connut ensuite sous le titre de Voyage en Icarie cinq éditions jusqu'en 1848 (Versins, p. 140). Ici, il s’agit de la troisième édition. Belle reliure romantique. ‎


‎C’est le livre le plus célèbre de cabet. Le Voyage en Icarie auquel Etienne Cabet (1788-1856) convie ses lecteurs en 1840 « donna naissance en France à l'un des mouvements communisants les plus marquants du XIXe siècle [et] conduisit plusieurs centaines de socialistes à La Nouvelle-Orléans en 1848-1849: [Cabet] y racheta l'ancienne colonie mormone de Nauvoo (dans l'Illinois) qui, sous sa direction, devait compter jusqu'à mille huit cents personnes avant d'éclater en 1856 sous l'effet de graves dissensions internes » (BNF, Utopie, 2000, p. 226). ‎

Le Livre à Venir - Chantelle

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‎CABET (Etienne).‎

Reference : 90738

(1848)

‎Voyage en Icarie.‎

‎Paris Au bureau du Populaire 1848 1 vol. relié in-12, demi-basane noire, dos lisse orné de filets dorés, VIII + 600 pp. Nouvelle édition publiée à l'occasion de la révolution de 1848. Cette utopie à succès, basée sur un communisme chrétien influencé par Thomas More et Rousseau, va susciter quelques vocations... En effet, en octobre 1847, 150 personnes réunies dans les locaux du journal Le Populaire votent l’acte de constitution d’Icarie et élisent Étienne Cabet comme président d'une première communauté icarienne au Texas, puis dans l'Illinois. L'entreprise ne fut pas aisée, mais en dépit de la mort prématurée de Cabet en 1856, la communauté d'Icarie perdurera jusqu'en 1895. Coiffes un peu frottées, sinon bon exemplaire.‎


Vignes Online - Eymoutiers
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‎Anonyme. [CABET Etienne].‎

Reference : 3240

‎Voyage et Aventures de Lord William Carisdall en Icarie. Traduits de l'anglais de Francis Adams par Th. Dufruit. ‎

‎Paris. Hippolyte Souverain, éditeur. 1840 [en réalité : 1839]. 2 tomes en un volume grand in-8°. Reliure romantique du temps, demi-veau blond, dos à fleurons et filets noirs et dorés, titre doré. 402 & 510 pages [la dernière page du tome I est par erreur numérotée 378 ; caractéristique commune à tous les exemplaires]. E.O. Exemplaire relié à l'époque sans ses pages de titre et de faux-titre. Quelques rousseurs peu méchantes, surtout aux premiers cahiers. Dorures du dos un peu passées. Antique notice d'un catalogue de libraire conservée et collée sur la page de garde (décrivant cet exemplaire). Agréable exemplaire, très sain, bien relié.‎


‎E.O. anonyme. Le livre reparaîtra en 1842 sous son titre définitif de "Voyage en Icarie", avec le nom de son auteur. Cette édition originale, non mise dans le commerce, fut seulement distribuée par Cabet dans son entourage. Très rare et recherché.‎

Phone number : 06.10.17.78.84

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‎CABET (E.)‎

Reference : 10619

(1833)

‎Révolution de 1830 et situation présente (Mai 1833) expliquées et éclairées par les Révolutions de 1789, 1792, 1789 (1799) et 1804 et par la Restauration par Cabet député de la Cote-d'Or. 2e édition.‎

‎ 1833 demi-rel. dos plat, (coins émoussés). 2 tomes en 1 vol. in-12, (2ff.), 247pp. et 276pp., P. Deville-Cavelin 1833,‎


‎Ecrit pendant le printemps et l'été 1832, c'est le premier ouvrage important de Cabet " qui lui valut pour offenses diverses au Roi et au gouvernement , 5 ans de prison " (Maitron). "Il faut regagner le terrain perdu pour les réformes sociales, .., revenir à la Convention, reconquérir les libertés de presse, d'association, la gratuité de l'enseignement, le suffrage universel et supprimer le budget des cultes ". ‎

Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03

EUR165.00 (€165.00 )

‎CABET (E.)‎

Reference : 11209

(1833)

‎Révolution de 1830 et situation présente (Mai 1833) expliquées et éclairées par les Révolutions de 1789, 1792, 1789 (1799) et 1804 et par la Restauration par Cabet député de la Cote-d'Or. 2e édition.‎

‎ 1833 demi-rel. dos plat, (manque à la coiffe sup.) 2 tomes en 1 vol. in-12, (2ff.), 247pp. et 276pp., P. Deville-Cavelin 1833,‎


‎Ecrit pendant le printemps et l'été 1832, c'est le premier ouvrage important de Cabet " qui lui valut pour offenses diverses au Roi et au gouvernement , 5 ans de prison " (Maitron). "Il faut regagner le terrain perdu pour les réformes sociales, .., revenir à la Convention, reconquérir les libertés de presse, d'association, la gratuité de l'enseignement, le suffrage universel et supprimer le budget des cultes ". ‎

Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03

EUR165.00 (€165.00 )

‎CABET (Etienne)‎

Reference : 120495

‎Révolution de 1830. et situation présente (juillet 1832) expliquées et éclairées par les révolutions de 1789, 1792, 1799 et 1804, et par la Restauration‎

‎Paris, Auguste Mie, 1832 in-8, xiiij-389 pp., un feuillet non chiffré d'errata, demi-basane verte, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, coins en vélin vert, tranches marbrées (rel. de l'époque). Bon exemplaire.‎


‎Edition originale, en un seul volume. Cet ouvrage assez confus valut au socialiste Cabet, futur fondateur de l'"Icarisme", une condamnation en correctionnelle. En 1830, Etienne Cabet (1788-1857) avait naturellement joué un rôle dans l'état-major dirigeant l'action révolutionnaire en 1830, et avait été élu dès le 29 juillet membre de la première municipalité insurrectionnelle dans le quartier du Luxembourg. Comme beaucoup d'amis républicains, il accepta la monarchie constitutionnelle présentée par les partisans du duc d'Orléans. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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Phone number : 06 46 54 64 48

EUR500.00 (€500.00 )

‎CABET (Etienne)‎

Reference : 178651

‎Révolution de 1830. et situation présente (juillet 1832) expliquées et éclairées par les révolutions de 1789, 1792, 1799 et 1804, et par la Restauration‎

‎Paris, Auguste Mie, 1832 in-8, xiiij-389 pp., un feuillet non chiffré d'errata, demi-basane brune, dos lisse orné (rel. de l'époque). Epid. au dos, mors usés, manque au faux-titre. Ex-libris (cachet) Charles Henneguier.‎


‎Edition originale.Cet ouvrage assez confus valut au socialiste Cabet, futur fondateur de l'"Icarisme", une condamnation en correctionnelle. En 1830, Etienne Cabet (1788-1857) avait naturellement joué un rôle dans l'état-major dirigeant l'action révolutionnaire en 1830, et avait été élu dès le 29 juillet membre de la première municipalité insurrectionnelle dans le quartier du Luxembourg. Comme beaucoup d'amis républicains, il accepta la monarchie constitutionnelle présentée par les partisans du duc d'Orléans. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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Phone number : 06 46 54 64 48

EUR150.00 (€150.00 )

‎[CABET (Etienne)]‎

Reference : 206446

‎Publication du Populaire. Poursuites du gouvernement contre M. Cabet,. député de la Côte-d'Or, directeur du Populaire.‎

‎Paris, au bureau du Populaire, 1834; in-8, 56 pp., en feuilles. ‎


‎Sur le procès que s'était attiré le périodique ultra-démocratique fondé en septembre 1833 par le socialiste utopique Etienne Cabet (1788-1856), et finira par être interdit en 1835. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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Phone number : 06 46 54 64 48

EUR150.00 (€150.00 )

‎"CABET, Étienne;"‎

Reference : CLL-786

(1848)

‎Voyage en Icarie.‎

‎Paris, Au bureau du Populaire, 1848 In-12 de (2) ff., VIII, 600 pp., demi-chevrette rouge, dos lisse orné de filets à froid et dorés, pièce de titre de maroquin noir, tranches paille (reliure de l'époque).‎


‎"Cinquième édition. D'abord avocat, puis magistrat et membre important de la Charbonnerie, Étienne Cabet (1788-1856) radicalisa peu à peu sa pensée en observant les premiers effets de la révolution industrielle et de ses conséquences sociales. Écrit en exil à Londres - influencé par les idées de Robert Owen -, et publié d'abord en 1840 sous le titre de Voyages et aventures de lord William Carisdall en Icarie, ce Voyage est marqué par de fortes réminiscences de l'Utopia de More : même égalitarisme fondateur, même uniformité, même souci de la réglementation de détail. ""Le comité a tout prévu"", telle pourrait être l'inquiétante devise de cette société qui entend échapper à l'histoire, et assurer son bien-être par le progrès des sciences. Unique fantaisie dans cette austérité, la page de titre, où, à partir de la quatrième édition (1846), les épigraphes résumant sous formes de slogans les buts et les moyens de la société icarienne sont disposés en plusieurs losanges de typographies variées"" (Bnf, 2000, n° 202). ""Allons en Icarie"" ! À la suite du succès du livre, en mai 1847, Cabet propose à ses partisans de concrétiser son utopie, en créant une communauté autogestionnaire aux États-Unis. Après une première tentative avortée au Texas, les Icariens s'installent à Nauvoo, sur le Mississippi, dans l'Illinois. Ils expérimentent les règles communautaires strictes : réveil à cinq heures, couvre-feu à dix, horaires fixes des repas, travail obligatoire, interdiction du célibat, du jeu, de la consommation de tabac, etc. Entre scissions, mort du ""père"" contesté, ""désertions"" et déplacements, l'expérience ""icarienne"" perdurera jusqu'en 1895. Bel exemplaire. Utopie La quête de la société idéale en Occident, BnF, 2000, n° 200-203. - C. Blum, ""Allons en Icarie !"", Gallica, le blog, 2012."‎

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(CNE)

Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59

EUR130.00 (€130.00 )

‎CABET Étienne‎

Reference : 34721

(1848)

‎Voyage en Icarie ‎

‎Paris au bureau du Populaire 1848 in-12 broché sous couverture imprimée ‎


‎2 ff.n.ch., VIII pp., 600 pp. Cinquième édition. L'aventure de l'ouvrage fondamental d'Étienne Cabet est une des plus intéressantes du XIXe siècle. Ce dijonnais, fils d'un maître-tonnelier, né en 1788 et mort à Saint-Louis (Missouri, USA) en 1856, était un théoricien politique français, classé parmi les socialistes utopiques par Karl Marx et Friedrich Engels, qui lui opposèrent la conception d'un socialisme scientifique. C'est en 1840, à Londres, qu'il écrivit ce Voyage en Icarie (publié pour la première fois sous ce titre en 1842 et sous son véritable nom), description d'une cité idéale. Il devait fonder en 1847-1848 une communauté utopique du même nom, Icarie, sur les bords de la rivière Rouge, au Texas, qui connaîtra un échec retentissant dès 1856. Son Voyage en Icarie forme le plan détaillé d'une utopie communiste. Dans sa préface, Cabet le présente comme "un véritable traité de morale, de philosophie, d'économie sociale et politique" ‎

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Phone number : 01 47 70 84 87

EUR350.00 (€350.00 )

‎CABET, M.‎

Reference : 12519

(1848)

‎Voyage en Icarie. Cinquième édition.‎

‎Paris : Au bureau du populaire, 1848 In-8, VIII-600 pages. Demi-toile noire de l'époque.‎


‎Un cachet du Stalag VI D et une photographie d'un officier français, signée et portant le cachet du Stalag X B. Dernière édition, la plus complète. Fraternité. Bonheur commun. Tous pour chacun : solidarité, égalité, liberté, éligibilité, unité, paix. Chacun pour tous : éducation, intelligence, raison, moralité, ordre, union. Premier droit, vivre. Premier devoir, travailler. A chacun suivant ses besoins. De chacun suivant ses forces. Amour, justice, secours mutuel, assurance universelle, organisation du travail, machines au profit de tous, augmentation de la production, répartition équitable des produits, suppression de la misère, améliorations croissantes, mariage et famille, progrès continuel, abondance, arts."Se présente comme un roman au cours duquel un certain lord Carisdall se rend en Icarie, pays parfaitement organisé et heureux, où "tout le monde est ouvrier national et travaille pour la république", où "les avantages de l'uniformité" se concilient avec "les agréments de la variété", où l'"on donne à l'enfant les habitudes les plus pudiques" - et ce dans l'harmonie de tous les cultes, dont une religion républicaine. Travail et famille dans une patrie bien ordonnée. Cette utopie engendre de nombreux disciples, puis c'est l'aventure des "icariens" au Texas, leur échec, une nouvelle tentative en Illinois, la mort de Cabet... La faillite des "icariens" est sans doute celle d'un communisme évangélique, non-violent, mais qui cependant, envisage une société à la fois étatique et autogestionnaire, véritable carrefour prophétique des problèmes du socialisme. Cabet occupe donc une place non négligeable entre Babeuf et Marx, entre Saint-Simon et Fourier." (Beaumarchais, Rey et Couty p. 358). ‎

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Phone number : +33 (0)1 46 34 64 53

EUR150.00 (€150.00 )

‎CABET Etienne‎

Reference : 2671

‎VOYAGE EN ICARIE, Roman philosophique et social, par M. CABET, ex-député, ex-Procureur-général, Avocat à la cour royale (2ème édition)‎

‎J. Mallet et Cie, éditeurs, Paris, 1842‎


‎Un volume fort in-12°, demi-reliure cuir rouge, dos orné d’élégants motifs dorés, plats marbrés et tranches ornées. L’ouvrage compte 566 pages.Etienne CABET (1788-1856) fut probablement le premier écrivain à se proclamer communiste. Chrétien, il fut considéré par MARX et ENGELS comme un communiste utopique. Utopiste, peut-être, mais à la suite de son roman qui fut réédité plusieurs fois en France dés sa publication, il créa une communauté aux Etats-Unis, dans le TEXAS, dans les années 1848, une communauté qu’il baptisa ICARIE. Il avait élaboré son roman principalement en Angleterre où il s’était réfugié après avoir été condamné à la prison en France pour délit de presse. En Angleterre il avait beaucoup fréquenté Martin NADAUD (le “Maçon creusois”) et Robert OWEN. La Préface de son roman contient les mots suivants: “Tous, et Jésus-Christ en tête, reconnaissent et proclament que la Communauté, basée sur l’éducation et l’intérêt public ou commun, constituant une assurance générale et mutuelle contre tous les accidents et tous les malheurs, garantissant à chacun la nourriture, le vêtement, le logement, la faculté de se marier et d’élever une famille, à la seule condition d’un travail modéré, est le seul système d’organisation sociale qui puisse réaliser l’Egalité et la Fraternité, prévenir la cupidité et l’ambition, supprimer les rivalités et l’antagonisme, détruire les jalousies et les haines, rendre le vice et le crime presque impossible, assurer la concorde et la paix, donner enfin le bonheur à l’Humanité régénérée”. Notre exemplaire est en TRES BON ETAT.‎

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Phone number : 33 01 43 47 01 20

EUR300.00 (€300.00 )

‎CABET (Étienne).‎

Reference : 1268

(1848)

‎Le Vrai christianisme suivant Jésus-Christ.‎

‎Paris, au bureau du Populaire, 1848. In-16 de (2)-XII-636 pp., demi-basane verte, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale. « Le christianisme de Cabet est aussi simple que son déisme. Jean-Baptiste a été le prophète précurseur de Jésus, écrit quelque part Fourier ; j'en suis le prophète post-curseur annoncé par lui et complétant son oeuvre dans la réhabilitation des hommes. Avec une vanité presque aussi candide, Cabet enrégimente Jésus de gré ou de force parmi les apôtres du communisme ». Prudhommeaux, A86. Très bon exemplaire. ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR600.00 (€600.00 )

‎CABET (Étienne).‎

Reference : 15669

(1848)

‎Le Vrai christianisme suivant Jésus-Christ.‎

‎Paris, au bureau du Populaire, 1848. In-16 de (2)-XII-636 pp., demi-chagrin vert, dos orné à nerfs (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale. « Le christianisme de Cabet est aussi simple que son déisme. « Jean-Baptiste a été le prophète précurseur de Jésus, écrit quelque part Fourier ; j'en suis le prophète post-curseur annoncé par lui et complétant son oeuvre dans la réhabilitation des hommes. Avec une vanité presque aussi candide, Cabet enrégimente Jésus de gré ou de force parmi les apôtres du communisme ». Prudhommeaux, A86. Bel exemplaire. ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR600.00 (€600.00 )

‎Etienne CABET‎

Reference : AMO-2344

(1832)

‎Révolution de 1830, et situation présente (juillet 1832) expliquées et éclaircies par les Révolutions de 1789, 1792, 1799 et 1804, et par la Restauration, par M. Cabet, député de la Côte d'Or.‎

‎Paris, Aguste Mie, 1832 1 volume in-8 (21 x 13,5 cm) de (1)-XIV-389-(1) pages. Reliure de l'époque demi-basane maroquinée caramel, dos lisse à faux-nerfs ornés dorés et à froid, fleurons à froid, plats de papier raciné, tranches marbrées. Quelques légers frottements à la reliure, en bel état. Intérieur avec quelques rousseurs habituelles, la deuxième moitié du volume en est quasi exempte. Beau papier chiffon. Édition originale. "Ce que je prévoyais est arrivé : la colère du pouvoir m'a forcé de comparaître devant les tribunaux ; mais les juges du pays ont condamné mon accusateur. Cependant, mon but ayant été d'être utile en éclairant la masse du peuple, ma tâche n'est point encore accomplie : il me reste à donner à mon ouvrage la plus grande publicité. J'en fais donc une seconde édition à 10.000 exemplaires, au plus bas prix possible, afin que les citoyens les plus pauvres puissent en faire l'acquisition. [...]"(extrait). Cette première édition, qui valut un procès à son auteur, est bien complète des débats parlementaires sur l'Italie, la Pologne et la Belgique. Ce dijonnais, fils d'un maître-tonnelier, né en 1788 et mort à Saint-Louis (Missouri, USA) en 1856, était un théoricien politique français, classé parmi les socialistes utopiques par Karl Marx et Friedrich Engels, qui lui opposent un socialisme scientifique. Il se définissait lui-même comme "communiste". Il participe activement à l'insurrection de juillet 1830. Élu député de la Côte-d'Or en juillet 1831, il fonde en septembre 1833, Le Populaire, un journal ultra-démocratique dans lequel il attaque avec violence le gouvernement de Louis-Philippe. Interdite deux ans plus tard, la publication reparaît en mars 1841, encore plus virulente que dans la première version. Condamné en 1834 à deux ans de prison pour délit de presse, il préfère se réfugier en Angleterre, où il fréquente notamment Martin Nadaud (1815-1898)4, le maçon de la Creuse en passe de devenir député. Grâce à l’apport de ce dernier et de réformistes anglais, dont Robert Owen (1771-1858), philanthrope communisant, il poursuit sa formation politique. Lors de ce séjour, il découvre également les conditions déplorables dans lesquelles travaillent les ouvriers dans les usines britanniques. C'est en 1840, à Londres, qu'il écrivit l'ouvrage pour lequel il est le plus connu, Voyage en Icarie (publié pour la première fois sous ce titre en 1842 et sous son véritable nom), description d'une cité idéale. Il fonda en 1848 une communauté utopique du même nom, Icarie, sur les bords de la rivière Rouge, au Texas. Elle sera active jusqu'en février 1895 (dissoute par défaut de colons suffisants pour assurer la production). La société idéale de Cabet est basée sur cet axiome : « La passion aveugle pour la liberté est une erreur, un vice, un mal grave. » Pour Cabet c’est l’intérêt supérieur de la communauté auquel doivent se soumettre toutes les volontés et toutes les actions. Agréable exemplaire en reliure de l'époque décorative de l'édition originale peu commune.‎


Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

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