Lyon.Thomas Amaulry.1696.In-12 relié.298 p.+ Tables.Nombreuses planches de blasons.Belle relire d'époque au dos orné.Qques mouillures in-texte en marge inférieure.
Lyon.Bruyset.1723.In-12 relié.298 p.+ Tables.Nombreuses planches de blasons.BE.Petites mouillures.
[Paris, J.-B. Nollin, 1698]. 1 vol. petit in-folio, veau brun, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches dorées. Reliure de l'époque usée, mors inf. fendu, coiffes réparées grossièrement, coins émoussés, taches sur les plats, dos fané. 63 planches gravées en taille-douce, folioté de 3 à 64. Il manque le titre-frontispice gravé.
Contrefaçon, probablement hollandaise, de ce bel ouvrage commémoratif, superbement illustré. La première section (les 43 premières planches) est consacrée aux médailles et jetons, les planches 44 à 51 reproduisent des devises et inscriptions, la grande planche repliée (52) représente la place des Victoires, les planches 53-54, des monuments, et les dernières représentent les armoiries des chevaliers et prélats de l'ordre du Saint-Esprit. Cette édition est célèbre pour les cinq planches scandaleuses ajoutées par rapport à l'édition originale de 1689, par l'éditeur qui souhaitait sans doute décrédibiliser le père Ménestrier. Ces planches (39 à 43) représentent des médailles violemment satiriques sur Louis XIV et sa politique : révocation de l'é&dit de Nantes, persécution des Vaudois, alliance avec les Turcs etc. Brunet III, 1622.
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Medales illustrées parues à Dijon chez Pierre Palliot en 1642. Frontispice gravé ,ouvrage dédié à Monseigneur Bouchy, 153 pages. Gravures in-texte. (restaurations aux pages 67 et 69).Discours académiques: à Paris chez Thomas Jolly en 1668. "Récité le XIX Aoust 1667, dans l'Assemblée qui se fait chez Monseigneur le Premier Président". 50 pages (manquent les pages 17 et18 , pas de déchirure).In-4 en velin d'époque avec auteur et titre inscrits au dos à l'encre.Bon exemplaire. Quelques rousseurs , moulliures et restaurations.
[chez François Coustelier] - MENESTRIER, P. ; Le LABOUREUR, M. ; JOLLAIN
Reference : 21554
(1683)
1 vol. in-folio relié , rel. d'époque pleine basane marron, dos à 6 nerfs ornés (fleurons) A Paris, chez François Coustelier, rue Saint-Jacques, à l'image Saint Hilaire, 1683, 10 ff. n. ch. (titre, tables, Introduction), 2 pl. dépliantes gravées par Iollain, 60 pp., 2 ff. n. ch. (quartiers du Duc de Chartres), 1 pl. dépliante (quartiers de Dame de Noyelle), 100 ff. (paginés 119)
Rare exemplaire bien complet des deux planches gravées et à toutes marges de Jollain et du tableau des quartiers de Magdeleine de Noyelle (non signalé par Paul Allut dans sa savante étude sur l'oeuvre du P. Menestrier) ; manquent seulement, comme souvent, les 2 ff. de la table des rois. On citera la longue analyse proposée par Paul Allut dans ses "Recherches sur la vie et sur les Oeuvres du P. Claude François Menestrier" : "Ce volume est divisé en deux parties, comme le titre l'indique : la première, De l'Origine et de l'Usage des quartiers pour les preuves de noblesse" est du P. Menestrier. 7 ff. non chiffrés pour la table alphabétique des tableaux généalogiques et pour l'extrait du privilège ; 2 ff. non chiffrés pour l'introduction à l'Origine des quartiers et des preuves de noblesse ; après "De l'Origine, de l'usage et de la pratique des quartiers et lignes pour establir la noblesse et la descendance des personnes", 60 pp. A la fin, 6 ff. non chiffrés pour les soixantes quartiers paternels et maternels de M. le duc de Chartres, et pour la table des rois, princes et seigneurs dont les quartiers généalogiques sont dans le volume. Signature A-P. ; écus armoriés dans le texte. Entre les pp. 6, 7, 8 et 9 [ avant la p. 1 dans notre exemplaire ] sont deux miniatures extraites par le P. Menestrier d'une ancien terrier du comte de Clermont en Beauvoisis La première représente l'hommage au roi Charles V environné des princes de sa maison et des seigneurs de sa Cour, par Louis II, duc de Bourbon, pour le Comte de Clermont ; l'autre est l'entrevue d'Isabeau de Valois, douairière de Bourbon, avec la reine Jeanne, sa fille, au milieu d'une forêt près du château de Clermont. Dans ces deux miniatures, les seigneurs et les dames de la cour sont distingués par leurs armoiries, que les uns et les autres portent sur leurs cottes d'armes et sur leurs robes. La description qui en été faite par le P. Menestrier donne le nom et la qualité de tous ces personnages, d'après leurs blasons. Ces miniatures, gravées sur les originaux par Jollain, sont curieuses à cause des costumes du quinzième sièle qu'elles nous ont conservés. ... La seconde partie, la première énoncée dans le titre, est l'oeuvre de Jean Le Laboureur, qui mourut pendant qu'elle étoit sous presse. Il n'ya a qu'un faux-titre et pas de frontispice. Le dernier f. est chiffré 119, mais il y a erreur dans la pagination ; cette partie n'a réellement que 100 ff. Le cahier S suit immédiatement le cahier I. Malgré cette interruption dans les signatures, et les erreurs dans la pagination que j'ai indiquées, le volume est complet". Allut précise que "tous les bibliographes, depuis le P. Nicéron, donnent au P. Menestrier La cour du roy Charles V surnommé le Sage, et celle de la reyne Jeanne de Bourbon, son épouse ; Paris, Jollain, 1683, in-folio ou in-12. Ils ont répété, sans examen peut-être, ce qu'a dit le Journal des Scavans en rendant compte de la découverte faite par le P. Menestrier. Je n'ai jamais vu l'édition in-folio, à moins qu'on n'ait voulu désigner les "Tableaux généalogiques" ; j'en dis autant de l'in-12, et je ne puis admettre l'existence de ces deux édition : je suis porté à croire qu'elles ne sont autre chose que les figures gravées in-fol. par Jollain, placées par le P. Menestrier, avec l'explication qu'il en a donnée, parmi les additions, qu'il a faites au livre de Le Laboureur, et qu'elles n'ont jamais été publiées à part". Bon état (mq. en coiffes, rel. frottée avec petit mq. en coupes, petites piqûres de vers en dos et queue sans atteinte au texte, sans les 2 ff. de la table des Rois, restauration au tableau de Dame Noyelle), pour ce rare exemplaire richement illustré de plus de 1600 blasons gravés sur bois. Allut, Recherches, 166-167 ; De Backer, VI, 89 ; Saffroy, I, 2215 ; Guigard, 1747
1700 Édition Nouvelle. Paris, J. B. Nolin, Lyon, Jean-Baptiste et Nicolas De Ville Père et fils, (Paris, de l'Imprimerie d'Antoine Lambin), 1700, in-folio, veau brun de l'époque, dos à six nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges
Au XVIIe siècle, l'histoire est perçue comme un miroir à travers lequel l'image du passé est destinée à mener le spectateur au-delà des apparences immédiates. Elle doit stimuler une réflexion propre à tirer des conclusions morales. En conséquence, l'histoire est le sujet privilégié de l'étude de l'honnête homme. Cette vision est inspirée d'Aristote et de St Thomas d'Aquin. Elle amène Menestrier et d'autres jésuites à prendre pour sujet d'étude les restes matériels du passé : les cartulaires et autres témoignages écrits, mais aussi les ruines antiques, les tombeaux médiévaux, les inscriptions, et surtout « l histoire métallique » (médailles et monnaies). Ces recherches seront stimulées dans le cas de Menestrier par des découvertes archéologiques lors de travaux de construction dans la ville de Lyon. Le résultat en sera l'édification d'une histoire « moderne » fondée sur une méthode critique. En réponse à la contrefaçon de 1691 qui le présentait comme hostile au roi, Menestrier réécrit son livre en soulignant sa fidélité à Louis XIV. Cet ouvrage montre comment Menestrier établit l'histoire à partir de preuves objectives et matérielles. Menestrier n'avait pas accès au cabinet des médailles du roi, il put cependant s'appuyer sur le médailler personnel de son ami François de la Chaize, confesseur du roi. Ce cabinet remarquable lorsqu'il était à Lyon, fut encore enrichi, lorsqu'il fut installé à Paris. De nombreuses gravures in-texte représentant des médailles, quelques bandeaux historiés et culs-de-lampe ainsi que des let trines historiées. portrait-frontispice. Selon Brunet et Graesse, l'édition de 1700 serait en réalité celle de 1693 parue sous un titre nouveau mais Sommervogel contredit cet avis en soulignant les différences entre les deux.Ménestrier (1631- 1646), entra dans la Compagnie de Jésus en 1646, professeur des Humanités et de rhétorique, il fut chargé de la prédication dans les principales chaires du royaume pendant 25 ans. Il s'occupa de l'organisation de fêtes lors du passage de Louis XIV à Lyon en 1685. [Brunet III-1623] - [Graesse IV-487] - [Sommervogel V-905-933] - [Biogr. univ. XXVII-634 636]. Bon état, manques les coiffes, reliure frottée, coins émoussés, mors inférieur fendu, intérieur frais.
Paris Robert Pepie, Jacques Le Fevre et I. B. Nolin 1693 In-folio (h. 38 cm.) pdt, portrait frontispice de l'auteur gravé par Nolin d'après P. Simon, dédicace, introduction, 80 pp. 8 pp. n. ch. et 87 planches hors-texte (dont une planche double et une planche repliée).
Exemplaire complet de ses planches. Reliure frottée avec manque en bas du dos, quelques salissures légères mais bon exemplaire dont les pages intérieures et les planches sont propres. Claude-François Menestrier naît à Lyon, rue Lanterne, le 9 mars 1631, d'une famille originaire de Franche-Comté.A seize ans, il est admis dans la communauté des jésuites et passe son noviciat à Avignon. Comme tous les jeunes jésuites, il enseigne dans le cycle de réthorique (grammaire, humanités et réthorique) dans les collèges de la Compagnie de Jésus, à Chambéry, à Grenoble, à Vienne, puis au collège de la Trinité, à Lyon. En tant que professeur d'humanités et de rhétorique, il devient responsable des ballets et des tragédies présentées par ses écoliers lors des fêtes de fin d'année.Partout où il passe, il se distingue par sa mémoire que l'on dit prodigieuse, ainsi que par une maîtrise rigoureuse des langues anciennes et modernes.De retour à Lyon, il se consacre à la théologie, à l'étude des textes sacrés et à la langue hébraïque.En 1658, lors d'une visite de Louis XIV à Lyon, les jésuites organisent une fête dans leur collège et en confient la direction et la réalisation à Menestrier. C'est ainsi qu'il commence à s'intéresser aux images, à la peinture, aux emblèmes et aux devises propres à embellir les fêtes, les palais ou les lieux publics. L'année suivante, paraît son premier traité sur les blasons : Le véritable art des blasons, complété de nombreuses fois par la suite.En 1669, il quitte Lyon, voyage en Italie et en Allemagne, étudie les monuments de l'Antiquité, enrichit ses connaissances sur les plus illustres familles d'Europe. De retour en France vers 1670, il s'installe à Paris, prêche dans les églises et les cathédrales, se consacre à l'écriture et à la théorisation de l'art des images, poursuit ses compositions et mises en scène. Dans les années 1690, suite à la révocation de l'Edit de Nantes, les jésuites installés à Paris sont contraints de quitter la ville. Menestrier rentre brièvement à Lyon et commence à rédiger son vaste projet d'une Histoire civile ou consulaire de la ville de Lyon, qui restera inachevé.Il meurt le 21 janvier 1705 à Paris.A la fois, philosophe des images, historien, prédicateur, metteur en scène et honnête homme, Menestrier est également l’auteur d’environ 150 ouvrages sur l’art héraldique, les fêtes, les ballets, l’histoire et la rhétorique. (source https://www.bm-lyon.fr) Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Chez Claude Guyot, A Dijon 1627, Pet. in-4 (16,7x22,2cm), relié.
Edition originale rare, illustrée de 100 figures in-texte de médailles, chacune contenant l'avers et le revers. Des trois parties qui devaient paraître successivement, il ne fut publié que celle-ci, la mort de Le Menestrier ayant mis un terme à ce travail. L'ouvrage ne fut même pas mis en vente, l'auteur en distribua seulement quelques exemplaires autour de lui. Il est donc fort rare de tomber sur cette édition. L'édition de 1642 intituléeMedales illustrées des anciens Empereurs et Impératrices de Rome est le même ouvrage auquel l'éditeur Paillot a ajouté les Médailles des impératrices dont il avait acheté un manuscrit chez les héritiers. Jean-Baptiste Le Menestrier, antiquaire, ne doit pas être confondu avec l'heraldiste Claude François Menestrier, mort en 1704. Reliure en demi veau blond ca 1820. Dos lisse orné d'un fleuron et d'un fer en long, filets et roulettes. Pièce de titre de veau bleu marine. Epidermures et un petit manque le long du mors supérieur. Ex-libris manuscrit en page de titre : Mgr. de Beauveau, archevêque de Narbonne. Le livre recense les Médailles des empereurs de Rome. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Roanne, Horvath, 1975, pt in-4°, (14), (14) et 399 pp, précédé d'une notice sur Claude François Ménestrier, 5 pl. dans le texte (à pleine page), bandeaux, lettrines, vignettes, broché, dos passé, bon état. Réimpression de l'édition Muguet de Lyon, 1669.
Ouvrage agrémenté de planches hors-texte et larges ornements typographiques. Il renferme 21 chapitres, parmi lesquels : les carrousels, la pompe, le cirque, la décoration, les quadrilles, les machines, l'harmonie, les comparses, les prix, etc. ''Avec Louis XIV, le cheval fait partie intégrante de la vie de la cour du roi et il est présent aussi bien dans les batailles, les guerres, les voyages que dans les tournois, les chasses ou les défilés. Le cheval devient un emblème symbolique signe de richesse et de puissance. C'est pourquoi, Ménestrier publie un Traité des tournois en 1669 où il décrit les images et les figures qui entourent le monde du cheval et en particulier celui des tournois ; il étudie la signification des blasons, des devises ou encore des emblèmes''. (EnVA). ''Cet ouvrage contient la description détaillée de diverses sortes de jeux et de spectacles publics, mais une partie importante est consacrée aux carrousels et fêtes hippiques et un chapitre spécial traite des chevaux qui peuvent servir aux carrousels''. (Ménessier de la Lance II, Essai de bibliographie hippique). A la fin du livre, se trouvent joints deux textes du père Menestrier : - La Disputes des lys au couronnement de la reine des Alpes,- Le Triomphe des vertus de Saint-François de Sales, représenté en forme de carrousel, dans la ville de Grenoble.(Brunet, III, 1624 ; Saffroy, I, 2217).
A Lyon, Chez les Freres Bruyset, ruë Merciere, au Soleil, & à la Croix d'or, 1784, 1 volume in-12 de 170x95x25 mm environ, 1 frontispice, 4ff. (titre,epitre, avertissement), 298 pages, 15 ff. (table, privilège), plein veau marbré brun, dos à nerfs portant titres dorés, orné de caissons à fleurons dorés, gardes marbrées, tranches rouges. Coins dénudés, une coiffe arasée, frottements d'usage et auréoles sur le cuir, taches sur la tranche et sur quelques pages, rousseurs éparses. Avec 32 planches (y compris le frontispice), en taille douce hors-texte et des figures dans le texte.
Claude-François Ménestrier, né à Lyon le 9 mars 1631 et mort à Paris le 21 janvier 1705, est un jésuite, historien et héraldiste français. Chorégraphe, héraldiste, théoricien de la musique, historien de la musique. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Lyon, Hilaire Baritel, Lyon, Hilaire Baritel1694 ; in-12, veau brun, dos orné, tr. jaspées. (Reliure de l’époque) 12 ff. (Épitre dédicatoire, préface, table, approbation), 491 pp., 3 pp. (privil.)ÉDITION ORIGINALE. “Le Père Ménestrier, dans ce livre curieux, prend à partie le Liber Mirabilis et les Centuries de Nostradamus, qui de nos jours, où l’on ne pèche guère pourtant par l’excès de la crédulité, jouissent encore d’un grand crédit auprès de certains esprits.” dit Paul Allut qui consacre une longue notice à cet ouvage pp. 184-185 des Recherches sur la vie et sur les œuvres du P. Ménestrier. Voir aussi Renard. Cat. des œuvres de C. F. Ménestrier pp. 104-105, ainsi que Caillet III n° 7376 : “L’auteur explique les diverses espèces d’énigmes et en établit les caractères, les règles et les usages. Il divise ces énigmes en trois classes distinctes, licites ou permises, suspectes et condamnées. On trouvera dans ce livre les prophéties attribuées à St. Malachie pour la succession des papes...”Le portrait du P. de Bussières à qui l’ouvrage est dédié manque. La planche de talismans de la p. 264 manque également.
A Lyon, Chez Jean-Baptiste & Nicolas de Ville, 1696, 1 volume in-folio de 385x255 mm environ, 1 feuillet blanc, (13) ff. (faux-titre, titre en rouge et noir avec large vignette, epistre, preface, sommaire), 42-578-XLIV-136 pages, (4) ff. (table, errata), plein veau brun, dos à 6 nerfs portant titres dorés, orné de caissons à riches motifs dorés, gardes marbrées, tranches mouchetées de rouge. Complet de planches, notamment celle de l'Horloge de Saint-Jean (restaurées), nombreuses figures dans le texte, des belles lettrines, grands bandeaux et maginifiques culs-de-lampes. Rousseurs mouillures quelques taches et petits défauts de marge, erreur de pagination (739 au lieu de 439), reliure et certaines planches restaurées, petit trou dans la marge interne au niveau du nerf (sans atteinte au texte). En français et en latin.
Claude-François Ménestrier, né à Lyon le 9 mars 1631 et mort à Paris le 21 janvier 1705, est un jésuite, historien et héraldiste français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Estienne Michallet, 1681.
Seule édition. Barbier attribue cette brochure à Claude-François Ménestrier. Il y réfute l'astrologie et toutes les prédictions que l'on peut faire à l'occasion de l'arrivée d'une comète ou d'un signe céleste. Cet érudit les énumére de l'an 400 jusqu'à la comète de 1665. L'astrologie "est réfutée par tous les plus grands hommes, tant anciens que modernes, comme une science vaine & trompeuse & qu'à l'égard de la nature des comètes les différentes opinions sont toutes incertaines." Il cite les théories pour les expliquer de Descartes, Kepler, Petit, Gassendi, etc... Des annotations de l'époque dans les marges. Rare. /// In-4 de (2), 21 pp. Cartonnage moderne. //// Only edition. Barbier attributes this brochure to Claude-François Ménestrier. In it, he refutes astrology and all the predictions that can be made on the occasion of the arrival of a comet or celestial sign. This scholar lists them from the year 400 to the comet of 1665. Astrology "is refuted by all the greatest men, both ancient and modern, as a vain & deceptive science & that with regard to the nature of comets the various opinions are all uncertain." He cites the explanatory theories of Descartes, Kepler, Petit, Gassendi, etc... Contemporary annotations in the margins. Rare. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
A Lyon, Thomas Amaulry, 1696, (8) 298 (tables : 13ff) In-8 en plein veau brun, dos à cinq nerfs orné de fleurons, pièce de titre en maroquin rouge. Page de titre bicolore, rouge et noire. Ouvrage copieusement illustré de planches gravées hors-texte et nombreux blasons sur bois dans in-texte.
Agréable édition complète de ses illustrations, du plus célèbre des ouvrages consacré à l'apprentissage de l'héraldique imaginé par le père Menestrier, sous forme de catéchisme. Qui donne un livre aussi amusant qu'instructif. Raison probable de son grand succès en librairie. Agréable exemplaire dans sa reliure d'époque, Le père Ménestrier (1631-1705) était considéré comme l'un des hommes les plus savants et comme le "philosophe des images".Son travail sur les blasons lui vaut d'être cité au titre d'écrivain remarquable par Voltaire dans Le Siècle de Louis XIV.
Paris, Guignard, 1681 In-12 de (12) ff., 333 pp., (1) f., maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, coupes filetées or, bordures finement décorées, tranches dorées sur marbrure, étui bordé de maroquin (Auguste Petit, relieur et Wampflug, doreur).
"Edition originale rare. Spectacles de cour et représentations musicales officielles. Le père Ménestrier (1631-1705) fit triompher le spectacle dans les entrées solennelles et les décorations funèbres que le roi Louis XIV devait lui confier. Il brosse ici un vaste tableau historique des spectacles musicaux jusqu'à la période moderne. On remarquera particulièrement : ""Musique et peinture des Chinois"", ""Comparaison de la peinture et de la musique"", ""Baïf tente le premier ces actions en musique"", ""Les Débuts de l'opéra en France"" et ""Les Ballets comique de la reine Catherine de Médicis"". On trouvera à la fin de l'ouvrage une longue liste des fêtes organisées depuis le début du XVIIe siècle à la Cour de Savoie où Menestrier avait travaillé quelques années. Très bel exemplaire. De la collection Joseph Nouvellet, avec son timbre humide, qui a fait relier en tête une note autographe ventant l'intérêt et la rareté de l'ouvrage et précisant que l'exemplaire a été relié par Petit, doré par Wampflug et lavé et encollé par Madame Vigna. Sommervogel, V, 922. - Graesse, Trésor des livres rares et précieux, IV, 487. - Brunet, Manuel de l'amateur, III, 1622 : ""Ouvrage fort curieux qui a souvent été mis à contribution""."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Chez I.B. Nolin Graveur du Roy sur le Quay de l'Horloge du Palais, proche de la Rue de Harlay, a l'Enseigne de la Place des Victoires. Avec Privilege du Roy, 1693.Un volume relié (20 x 32 cm) de un titre gravé, avertissement, extrait du privilege du Roy, une planche gravée du portrait du Roy, 48 pages de texte avec en regard 50 planches gravées sur cuivre, dont deux dépliantes, représentant des portraits, des monuments, et des médailles et 10 planches de blasons in fine. Exemplaire complet de toutes les planches.Reliure plein papier modeste et très fatiguée mais encore solide (voir photos) quelques rousseurs et quelques trous de vers marginaux. Mais bel état intérieur général. Cette édition est célèbre pour les cinq planches "scandaleuses" ajoutées par rapport à l'édition originale de 1689. Ces planches (39 à 43) représentent des médailles violemment satiriques sur Louis XIV et sa politique : révocation de l'édit de Nantes, persécution des Vaudois, alliance avec les Turcs...
Cest en 1689, que le célèbre jésuite lyonnais Claude-François Ménestrier fait paraître un ouvrage intitulé Histoire du règne de Louis Le Grand par les médailles, emblèmes, devises, jettons, inscriptions, armoiries et autres monumens publics recueillis et expliqués. Louvrage se veut un véritable panégyrique de Louis XIV comme en témoigne sa préface en forme de louange au roi de France. Ce livre compile 61 gravures de monuments érigés à la gloire du Roi-Soleil, dont une superbe planche montrant plus de 35 manières de représenter la devise royale. Deux ans plus tard, louvrage est réimprimé à Amsterdam. Cette version est augmentée de planches de médailles dites « scandaleuses » qui représentent le roi dans des postures inconfortables notamment déféquant dans une bassine au nez du Pape qui lui administre un lavement et vomissant dans une autre tenue par le Dey dAlger. La contrefaçon est imprimée aux Provinces-Unies ; cest là également que les médailles scandaleuses sont frappées. LAcadémie des Inscriptions, en sa qualité dinstitution royale, se voit dans lobligation de répondre à ce qui apparaît comme une véritable provocation et une insulte par limage. Une provocation qui laffecte doublement, non seulement parce quelle attaque son mécène mais également parce quelle pastiche leur travail. En effet, les thèmes retenus par les Provinces-Unies pour critiquer Louis XIV sont le pendant de ceux utilisés par lAcadémie pour louer le roi.Lire : Quand les Provinces-Unies attaquent le roi très chrétien. Les médailles « scandaleuses » au cur des relations entre la France de Louis XIV et les Provinces-Unies. De Fabrice Charton, in Entre calvinistes et catholiques Les relations religieuses entre la France et les Pays-Bas du Nord (XVIe-XVIIIe siècle) publié par les Presses Universitaires de Rennes.
A Lyon, chez J.Bapt. & Nicolas de Ville, ruë Merciere à la Science, 1694, 1 volume in-16 de 165x90 mm, 7ff. (titre avec large vignette, épître, préface), 559 pages, 1f. (errata), pleine basane marbrée havane, dos à nerfs portant titres dorés, orné de caissons à fleurons et motifs dorés, gards marbrées, tranches rouges. Coiffe de tête manquante, coiffe de queue fendue, coins dénudés, épidermures et frottements sur le cuir, notes manuscrites au dos de la première garde de couleurs, tache d'encre sur la page de titre et la première page de l'épître, intérieur bien conservé. Edition originale, avec 2 planches dépliantes, (tables d'airan), des vignettes et des figures dans le texte.
Claude-François Ménestrier, né à Lyon le 9 mars 1631 et mort à Paris le 21 janvier 1705, est un jésuite, historien et héraldiste français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Lyon : Antoine Molin, 1663 In-8, (16)-182-(10) pages. Basane mouchetée de l'époque, dos à nerfs orné.
Reliure frottée, charnière du premier plat fendue, coiffes accidentées, coins émoussés ; rousseurs. Première édition. Dans cet ouvrage, le père Ménestrier donne la description des peintures qui ornaient la cour du collège jésuite de la Trinité à Lyon, et en explicite la signification. Réalisé entre juin et décembre 1662 sous la conduite du peintre Pierre-Paul Sevin d'après le programme iconographique élaboré par Ménestrier, ce décor était fortement dégradé dès le XVIIIe siècle et fut définitivement effacé en 1860 lors de travaux de réfection de la cour.
Apud Io. Iacobum de Rubeis & Ioannem Baptistam Bussottum, Romae 1688, Pet. in-Folio (22,5x33cm), relié.
Nouvelle édition, après la première, parue également à Rome en 1657. Le second texte est également à la date de 1688, mais pas à la même adresse. Une page de titre pour la dernière partie : Io. Petro Bellori notae in numistata tum Ephesia, tum aliarum urbium apibus insignata, sans adresse et sans lieu, avec une abeille en vignette de titre. Dans les trois parties, les planches sont prises dans la pagination. Les deux parties qui suivent la première ne faisaient pas partie de la première édition, elles sont jointes au texte de Mnestrier pour la première fois. L'illustration contient 24 planches : 12 planches pour la première partie, certaines avec 2 figures. 10 planches, la plupart de médailles pour la seconde partie. 2 planches pour la troisième partie. Superbement gravées sur cuivre, ces planches ne sont pas signées. Reliure moderne à la bradel en demi vélin crème, dos lisse, pièce de titre de chagrin noir, plats de papier ancien, reliure signée Goy & Vilaine. Claude-François Ménestrier était bibliothècaire du cardinal Barberin lorsqu'il écrivit ce livre sur la célèbre statue antique de Diane d'Ephèse (ou Artemis). Il cherchait en fait à répondre aux interrogations suscitées par les multiples symboles de la sculpture et au mystère du culte de Diane. A travers les différentes représentations de cette Diane d'Ephèse, l'auteur émet plusieurs hypothèses sur la signification des animaux qui peuplent la statue, sur les multiples seins, et tente de définir l'origine de ces symboles... Montfaucon, citant la statue dans son grand ouvrage :L'Antiquité expliquée et représentée en figures, renverra à la lecture du livre de Ménestrier dont il fait l'éloge, affirmant que l'auteur donne la signification de tous les symboles, jusqu'aux plus petits, même si selon lui, les connaissances parcellaires dont nous disposons ne permettent pas de comprendre parfaitement les mystères de la Diane d'Ephèse. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1669 1669 Lyon. Jacques Muguet. 1669. 1 volume in-4, maroquin bordeaux janséniste, dos à nerfs, tranches dorées, dentelle intérieure dorée. Reliure signée Allô.(6) ff., 399 pp. ; (1) p.
Edition originale de ce beau livre illustré sur les spectacles équestres et le symbolisme des fêtes par le savant jésuite Ménestrier, versé dans l’héraldique. L’illustration, gravée en taille-douce, comprend 1 vignette sur le titre représentant le grand chiffre du libraire Jacques Muguet surmonté d’une couronne de fleurs, 21 belles vignettes en-tête à l’eau-forte, gravées entre autres par Auroux et Derbage, et 21lettrines ornées (certaines répétées). Selon Jusserand, c’est «une sorte d'art poétique et de Gradus ad Parnassum pour les adeptes de ces nobles passe-temps».L’ouvrage règle le cérémonial, les devises, les inventions ingénieuses, notamment pour les entrées royales. Un chapitre relate les festivités équestres organisées à Chambéry, en 1663, pour le mariage du duc de Savoie, sous le titre de Dispute des Lys au couronnement de la Reine des Alpes. Un autre décrit le carrousel par lequel la ville de Grenoble, en 1667, rendit un hommage à saint François de Sales. Il fut peut-être écrit comme un ouvrage concurrent de L’Idée des spectacles anciens et nouveaux (1668) de l’abbé de Pure qui avait reçu un mauvais accueil. De la bibliothèque du baron de Marescot, avec son ex-libris héraldique (vente 1879, n°100).Bel exemplaire, à l’impression très contrastée, relié dans un maroquin parfaitement établi par Allô.Infime tache en pied du f. (2) et ex-libris ancien gratté en tête du feuillet de titre.Brunet III, 1624. Saffroy, I, 2217. Menessier de la Lance, Essai de bibliographie hippique, II, 186f. Jusserand, Les sports et jeux d'exercice dans l'ancienne France, 1901, p. 385-386. Sommervogel V, 917.
Paris [Bruxelles] Chez Etiene Michallet [Foppens] 1691 1 vol. relié in-12, veau moucheté, dos à nerfs, avec caissons ornés de petits fers et fleurons dorés, tranches mouchetées, [9] ff. (épître, préface) + 204 pp. + [8] ff. (table). Édition bruxelloise reprenant l'édition de 1688 publiée à Lyon et Paris de La Méthode du Blason. Elle est ornée d'un frontispice et de 10 planches de blasons gravées au burin. « Par les modifications apportées à l'ouvrage de Ménestrier, ce livre est véritablement un ouvrage nouveau » (Saffroy, I, 2212). Bon exemplaire en reliure d'époque (mors frottés).
Lyon, J. Bapt. et Nicolas De Ville, 1694 ; in-12 ; plein veau havane moucheté, dos à nerfs décoré et doré, pièce de titre grenat, roulette sur les coupes (reliure de l'époque) ; (14), 559, (3) pp., et 2 vignettes gravées dont 1 au titre, 2 planches gravées dépliantes (tables d'airain) et quelques figures dans le texte.
EDITION ORIGINALE de cet ouvrage très érudit du père Menestrier qui passe en revue tous les ouvrages anciens consacrés à Lyon et en corrige les multiples erreurs ; dans une secoinde partie, il traite de la fondation de la ville de Lyon. Cet ouvrage constitue l'introduction indispensable à "L'Histoire civile et consulaire de Lyon" parue en 1696.Bel exemplaire, avec juste une petite usure à deux coins.
Phone number : 06 60 22 21 35
Lyon Chez Benoist Coral 1661
In-12 illustré, 4f. (titre, epistre a monsieur le vicomte de S. Mauris), 12f. (epistre a messieurs Claude Joseph de Chevriers, vicomte du Til, et Leonard François de Chevriers, seigneur de Salagny), 9f. (préface), 371p. et 5f. (table et privilege); (suivi de) Methode abbregée... Lyon, Chez B. Coral et A. du Perier, 1661. 1f. (titre illustré), 111p. et 4f. (table et privilege). :: Edition originale illustré de 16 planches hors-texte et d'une vignette; l'Abbregé est illustré de vignettes. :: Réplique à l'ouvrage de Claude Le Laboureur, "Épitre apolegetique pour le discours ..." Lyon 1660, qui répondait au précédent ouvrage de Menestrier, "Discours de l'origine des armes...", Lyon 1658. :: Reliure de l'époque fatiguée, veau, dos restauré (muet). Coins très frottés, coiffes limées, charnières ouvertes. Défaut de papier au centre de la page 265 avec petite perte. Peu re rousseurs. :: Ex-libris manuscrit au titre : Tho Macgie, 1699 ; et ex-dono sur une garde (1942).
Phone number : 1 514 820 2324
FAC-SIMILE [Idégraf 1979]
*****Relié, pleine basane, nombreuses illustrations, très bon état. FAC-SIMILE [Idégraf 1979]!!!!
P., 1693, in-fol., demi-toile noire, dos muet, 96 pl. d'ill. gravées (rel. post.) (CN44)
Trois suites de planches de médailles, jetons, armoiries, emblèmes, etc., paginées séparément, sans texte : page de titre gravée, frontispice, la première suite (24 planches), la deuxième suite ("Suite des médailles", 34 planches, avec sonnet de Menestrier, pl. 1 ; 165 médailles et 5 non numérotées), et la troisième suite (30 planches et 6 ff. de légendes et d'explications des devises).Recueil de planches extraites de l'édition de 1693, avec une numérotation et une mise en page différentes, peut-être issues de placards d'imprimerie ou d'un tiré à part. Ainsi, les légendes des devises (troisième suite) sont-elles imprimées par colonnes sur des feuilles séparées alors qu'elles figurent deux par deux sur les pages de l'édition de 1693.Une curiosité peu commune.