<span data-mce-fragment="1">À la fin de la Première Guerre mondiale, les avant-gardes européennes sont porteuses d’une volonté de changement et d’un espoir d’avenir meilleur. Plus que tout autre, Theo van Doesburg (1883–1931) participe àcet effort de reconstruction en élargissant l’esthétique néo-plastique de Piet Mondrian à toutes les disciplines : peinture, sculpture, architecture et arts appliqués.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Theo van Doesburg propose une véritable révolution, qui vise à transformer le monde de chaque individu, à créer une nouvelle expression de l’art, qui soit en interaction avec la complexité de la vie et avec l’évolution des sciences et des techniques. Sa démarche en constante évolution convoque des mouvances a priori incompatibles comme le dadaïsmeet le néoplasticisme et tend à promouvoir l’innovation, ce qu’atteste son évolution vers l’élémentarisme, puis vers l’Art Concret.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Pour défendre son projet à un niveau international, Van Doesburg, également fondateur du mouvement et de la revue De Stijl, a su fédérer tousles artistes qui comptent. Il est reconnu autant pour ses réalisations plastiques que pour sa façon d’accomplir un idéal philosophique, artistique et collectif. La notoriété internationale de nombreux artistes, dont celle de Mondrian, lui en sera grandement redevable.</span> Bruxelles, 2024 BOZAR books, Fond Mercator 272 p., nombreuses photographies et ill. couleur et N/B. Relié. Cartonnage éditeur. 24,5 X 31,5
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