Basle, Ludovic König, 1620. 4to. In contemporary limp vellum with yapp edges and title in contemporary hand to spine. Small paper-label pasted on to top of spine. Light soiling and wear to extremities. Previous owner name (Petrus Jacobi Holmius) to title-page. Neat marginal annotations in contemporary hand throughout, otherwise nice and clean. (16), 324 pp.
The uncommon first edition of Buxtorf’s work on the tradition of the Masoretes of Tiberias. Here Buxtorf discusses various aspects of Tiberias, including its geographical, historical, and cultural significance. Intended as the supplement to his famous Biblia Rabbinica the present work gained fame and acknowledgment in its own right.The work is structured into three sections: Commentary on the Masorah, Key of the Masorah, and Critical Commentary. While Buxtorf maintains the belief that the Masoretic text represents the authentic version of the Bible, he embraces Levita's groundbreaking theory asserting that the masoretic vocalization and cantillation marks originated with Ezra and the Men of the Great Assembly. ""Tiberias was the first Latin language introduction to biblical scholarship, and its paratextual elements, and the Masoretic apparatus"" (The Oxford Handbook of Early Modern Theology, 1600-1800, edited by U.L. Lehner et al., 2016). ""Tiberias is Buxtorf’s fullest and most impressive work on the history of the biblical text. He conceived it as the first of four proposed guides to the four parts of the Basel rabbinical Bible edition: Hebrew text, Targums, rabbinical Bible commentaries and Masora."" (Burnett). Tiberias holds importance in Jewish history, particularly during the period of the Talmudic and post-Talmudic eras. The city is located on the western shore of the Sea of Galilee and is associated with the development of Jewish traditions and scholarship. While Buxtorf is perhaps more famous for his Hebrew lexicons and grammatical works, ""Tiberias, sive Commentarius"" reflects his broader interest in Jewish history and culture, specifically focusing on a city that played a notable role in the development of Jewish learning and tradition. Johann Buxtorf (1564-1629), the ""Master of the Rabbis,"" despite being a Protestant, was a Hebrew professor at the University of Basel for thirty-nine years. Upon his death, his position passed to his son Johann, known as Buxtorf the Younger (1599-1664), and then to his grandson, Johann Jakob (1645-1704). Throughout his life, he worked on the Masoretic text of the Old Testament, largely established by the Tiberian School in the 9th century. This text defined the authoritative biblical canon within Judaism and served as a reference for most Protestant and Catholic translations of the Old Testament. Buxtorf's work was enlarged and expanded by his son Johannes Buxtorf the Younger, in a second edition printed in 1665.
1710 Basileae [Bâle], Joh. Philippi Richteri, 1710. Fort volume grand in-12 (110 X 173 mm) veau granité, encadrement de double filet noir sur les plats, dos cinq nerfs richement orné, pièce de titre maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque) ; (8) ff., 1 portrait gravé, 976 pages, (38) ff. d'Index.
NOUVELLE ÉDITION, revue et considérablement augmentée de ce LEXIQUE HÉBREU imprimé en hébreu et latin, du célèbre hébraïsant allemand Jean BUXTORF (1599-1664), surnommé le «Maître des rabbins ». L'ouvrage contient dans sa dernière partie un "Lexicon breve rabbinico-philosophicum" qui constitue l'un des premiers dictionnaires en yiddish. BEL EXEMPLAIRE conservé dans sa fraîche reliure d'époque. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
Pour le premier ouvrage [56]-312 pages.Pour le second 26-151 pagesUn volume petit 4° en plein veau brun postérieur, dos lisse (traces d'usure).Johannes Gerardi Terentius (1628?-1677) est un professeur hollandais d'hébreu à l'Université de Franeker en Frise.Pour la première oeuvre : texte araméen avec la ponctuation de Johann Buxtorf et traduction latine de Benito Arias Montano sur 2 colonnes. Aux pages 125-312, notes et remarques de Johannes Gerhardi Terentius.Pour la seconde oeuvre : Texte grec repris de l'édition donnée par Patrick Young à la suite de : « Catena graecorum patrum in beatum Job, collectore Niceta Heracleae... », London, 1637, et suivi aux pages 125-151 des « variantes lectiones ». Édition par Johannes Gerhardi Terentius.Rare ensemble.
HALEVI Rabbi Juda (Yehouda) ben Shmouel ibn Alhassan BUXTORF FILS Johannes
Reference : 66808
(1660)
Sumptibus authoris, typis Georgi Deckeri, Basileae [Bâle] 1660, in-4 (16x20,5cm), (50 p.) 455 pp. (29 p.), relié.
Édition originale de la traduction latine de Johannes Buxtorf Fils établie d'après la première traduction en hébreu de Juda ibn Tibbon, le texte arabe de Juda Halevi ne sera retrouvé qu'en 1887 et est aujourd'hui conservé à la Bodleian Library. Reliure moderne en plein vélin à rabats, dos lisse muet. Habile restauration de papier en marge intérieure du dernier tiers de l'ouvrage, sans perte de texte. Quelques petits travaux de vers comblés en marges basses des contreplats ainsi que des premiers et derniers feuillets de garde. Quelques mouillures en partie basse du volumes et certaines pages brunies. Tampon de la bibliothèque universitaire de Leyde («?Acad. Lugd.?») sur les tranches et la page de titre. Tampon du conservateur Willem Nicolaas du Rieu («?Ex auct. Curatt. vendidi W. N. du Rieu?») indiquant la sortie du fonds. Rarissime exemplaire de ce classique de la philosophie juive médiévale, traduisant les préoccupations du peuple Juif espagnol confronté aux deux puissantes religions chrétiennes et musulmanes. Achevé en 1140 et rédigé en arabe, le Kuzari se présente sous la forme d'un dialogue se déroulant sur cinq livres. Charles Touati, dans sa préface au texte publiée en 1994, expose ainsi la trame narrative de l'ouvrage?: «?Le roi des Khazars ou Kuzari, tourmenté par le problème religieux, interroge tour à tour un philosophe, un théologien chrétien et un théologien musulman. Déçu par leurs réponses, il se voit obligé de faire appel à un docteur de la minorité bafouée et vilipendée, un rabbin, qui finit par le convaincre ; sur quoi le monarque se convertit au judaïsme et en approfondit la connaissance avec l'aide de ce maître.?» Cet apologue permet à Juda Halevi de critiquer l'attrait de ses contemporains pour la philosophie, l'islam et le christianisme. Il estime que «?la philosophie nie toute possibilité de dialogue entre l'homme et Dieu [, qu'] elle ne comprend pas le phénomène religieux?» (ibid.). Il estime dès lors que le point de départ de la démonstration de l'existence de Dieu est à chercher du côté de l'Histoire et de la théophanie sur le mont Sinaï, qui eut lieu en présence de milliers de témoins. Le christianisme et l'islam ne sont pour lui rien d'autre que des contrefaçons du judaïsme?: «?Ils raillent l'humiliation et les souffrances des Juifs sans se rendre compte qu'ils exaltent, chez le fondateur de leur propre religion, précisément ses humiliations et ses souffrances?» (ibid.). Enfin, le Kuzari est un texte emblématique dans le sens où il prône le retour à Sion du peuple en exil plutôt que la soumission?: «?il est préférable de tout quitter pour retourner à Sion et y regagner la grâce divine, au lieu de s'épuiser à se gagner les faveurs des Gentils que de toute façon on n'obtiendra jamais?!?» (ibid.). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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