Dijon et Semur s.d. [1790-1791] 3 pièces en un ensemble in-4 dérelié
Très rare recueil de pièces juridiques concernant le fils unique du naturaliste, Georges-Marie-Louis Leclerc de Buffon (1764-1794), en conflit avec ses voisins de Montbard et du Jardin du Roi à Paris.I. Mémoire pour les habitans et communauté de la ville de Montbard, demandeurs, contre M. Georges-Marie-Louis Leclerc de Buffon,major en second du Régiment d'Angoumois, défendeur (Dijon, Imprimerie de P. Causse, 12 mars 1791, 48 pp.). Aucun exemplaire au CCF.II. Mémoire pour Georges-Louis-Marie Leclerc (Buffon), major en second du Régiment d'Angoumois, demeurant à Montbard ; sur la demande en désistance qui lui est formée, & sur laquelle il est appelé au bureau de paix du district de Semur, de la part des habitans de Montbard, des bois appelés ci-devant de la mairie, faisant partie du ci-devant comté de Buffon (Semur-en-Auxois, Imprimerie de Defay, 12 mars 1791, 32 pp.). Aucun exemplaire au CCF.III. Dénonciation contre M. le baron de Breteuil, ex-ministre (...) ; contre M. Leclerc, comte de Buffon, ancien intendant du jardin royal des plantes de Paris ; & contre le sieur Verniquet, architecte du même jardin. Contre M. Leclerc, comte de Buffon fils, seul héritier de M. son père. Sur l'expoliation des voisins du jardin royal des plantes de Paris ; & sur les déprédations des deniers du roi lors de l'agrandissement de ce jardin (24 mai 1790, 8 pp.). Au CCF, exemplaires seulement à la BnF. Ce petit mémoire est signé par Verdier, instituteur de la jeunesse, docteur en médecine, Delaune, marchand de vin traiteur, et la veuve Picquenard, ancienne marchande de vin.Comme toujours en province, le litige bourguignon, au demeurant mineur, porte sur une contestation de propriété foncière : "C'est avec tous les égards possibles pour le fils du célèbre historien de la nature, que la communauté de la ville de Montbard s'est déterminée à réclamer la possession d'un canton de bois de deux mille arpens, d'un terrein vague d'une grande étendue, et d'une censive, qui furent engagés à un seigneur de Buffon, pour acquitter une dette qui n'avoit pas de proportion avec la valeur de ces biens"