Paris, J.-G. Dentu, 1813 2 vol. in-8, [4]-IV-310 pp. et [4]-293 pp., avec un portrait-frontispice, demi-veau gris, dos lisse orné (reliure moderne). Cachet. Qqs rousseurs éparses.
Première traduction française. Il s'agit des scandaleux déboires juridico-sentimentaux de la malheureuse Caroline de Brunswick-Wolfenbüttel (1768-1821), cousine et épouse du Prince-Régent d'Angleterre (le futur Georges IV), qui la traitait vraiment avec une désinvolture toute hanovrienne... Les dissentiments s'envenimèrent au point que la princesse, éloignée de la Cour et résidant ordinairement à Blackheath, dut essuyer deux procès successifs pour soupçons d'adultère et de grossesses, le premier où, encore sous la protection du vieux Georges III avant sa seconde crise, elle fut acquitée ; le second, après l'avènement de son mari au trône, où la Chambre des Lords la condamna ... Sa mort prématurée, en 1821, fut généralement attribuée à un empoisonnement. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT