Paris, Imprimerie de P. Didot l'aîné, 1807 in-4, 12 pp., dérelié.
Édition originale de cette pièce de vers.Jean-Joseph-Thomas Bruguière (1765-1834) est ce prêtre, secrétaire de l'archevêque de Toulouse Loménie de Brienne, que la rumeur publique avait accusé d'avoir aidé le prélat à se suicider en 1793. Après avoir abandonné le sacerdoce et s'être marié, Bruguière vint à Paris et tenta d'y vivre de sa plume : il devint secrétaire, puis administrateur général de l'Académie de Législation, qui remplaçait alors l'École de Droit. Mais elle fut supprimée cette même année 1807 où il rédigeait cette ode, et il se trouva sans emploi. D'où la nécessité de produire quelques bonnes pièces dégoulinantes d'adulation pour se placer auprès des puissants. Un seul exemplaire au CCF (BnF). Absent de Quérard comme de Davois (qui citent les autres compositions de l'auteur). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie des sciences et des arts, prairial an VIII (juin 1800) in-8, XVI-170 pp., demi-basane brune granitée, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre cerise, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Coiffes rognées.
Une des pièces politiques du Gardois Jean-Joseph-Thomas Bruguière (1765-1834), ancien protégé de Loménie de Brienne, qui, après avoir quitté le sacerdoce et s'être marié, dut gagner sa vie par ses productions de plume.Davois I, 126. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT