Paris, Victor Masson et Fils, Place de l'Ecole de Médecine, 1865, 1 volume in-8 de 215x140x20 mm environ, 1f.blanc, 3ff. (faux-titre, titre, introduction), 229 pages, 32 pages de catalogue de l'éditeur, 1f.blanc, demi-chagrin bleu nuit, plats d'origine conservés, mouillures importantes sur les premières et les dernières pages.
Charles-Édouard Brown-Séquard, né le 8 avril 1817 à Port-Louis (île Maurice) et mort le 2 avril 1894 à Sceaux (France), est un physiologiste et neurologue français, né sujet de l'Empire britannique. Médecin de l'hôpital des Paralytiques et des Epileptiques à Londres ; Membre de la Société Royale, du Collège des Médecins de la même ville, Membre honoraire de la Faculté de Médecine et de Chirurgie de Glasgow, Lauréat de l'Institut de France (Académie des Sciences), etc. etc. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
12 juillet 1890, 11,2x17,9cm, une feuille.
Lettre autographe signée du physiologiste et neurologue Charles Edouard Brown-Séquard, datée du 12 juillet 1890, sur un feuillet remplié. Il expose un moyen scientifique de prolonger la vie humaine, tout en développant une série de réflexions philosophiques et épistémologiques sur la mortalité. Le successeur de Claude Bernard au Collège de France tente dans cette lettre de repousser les limites du vieillissement et de prolonger l'action nerveuse du cerveau : "Ne pas vieillir avant le temps et vieillir aussi tard que possible, voilà [...] ce qui doit préoccuper ceux qui aiment la vie ou ceux qui, sans l'aimer, ont besoin qu'elle dure". Brown-Séquard venait de publier une étude sur le sujet et affirmait apporter une stimulation nerveuse sans danger grâce à l'injection de sucs provenant de testicules animales. Citant l'exemple du flamboyant duc de Morny, fls d'Hortense de Beauharnais, mort à 53 ans, le professeur expose une théorie plus large que le simple remède neurologique : "Il dépend des hommes, que «la roue de la vie» tourne plus ou moins vite. Que certains hommes abusent de quelques-unes ou (comme M. de Morny) de toutes leurs puissances, la fassent tourner très rapidement, c'est là un fait certain [...]Tout le problème de l'augmentation de la longévité individuelle consiste, conséquemment, pour les Physiologistes et les Médecins, à trouver ce qu'il faut éviter et ce qu'il faut faire pour ne pas augmenter et, tout au contraire, pour retarder le mouvement vers la mort naturelle." Soutenant les effets bénéfiques des sucs testiculaires animaux, Brown-Séquard les compare avec une substance stimulante plus néfaste, la strychnine, découverte quelques décennies auparavant : "Je crois avoir réussi à augmenter les diverses puissances d'action des centres nerveux, sans les stimuler, les exciter, les mettre en jeu, c'est-à-dire sans les faire diminuer par la dépense de leurs actions. Le liquide testiculaire agit comme la strychnine qui ne détermine pas d'action et qui seulement augmente la puissance réflexe de la moelle épinière. Mais la différence entre la strychnine et l'autre dynamogéniant est que celle-ci rend l'excitabilité morbidement exagérée de sorte que les moindres excitations causent des décharges de force nerveuse". - Photos sur www.Edition-originale.com -
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BROWN-SEQUARD (Charles-Édouard), BENI-BARDE (Joseph-Marie-Alfred, traducteur)
Reference : 64567
(1872)
Paris, Masson, 1872, in-8, X, 211 pp, broché, couverture imprimée, PREMIERE EDITION française de cet ouvrage de Brown-Séquard (1817-1894), physiologiste et neurologue, qui travailla sur le système nerveux, notamment sur la moelle épinière, dont il détermina la composition en faisceau de nerfs. À la suite de ses travaux, on « syndrome de Brown-Séquard » (1851) le syndrome neurologique correspondant à une hémisection de la moelle épinière. Professeur de physiologie et de neuropathologie à Harvard, Brown-Séquard devint professeur à la faculté de médecine de Paris en 1869. Ensemble des leçons sur les nerfs vaso-moteurs, filets nerveux qui se distribuent sur la paroi musculaire des vaisseaux et qui déterminent leur contraction ou leur relâchement, et leur rapport à l'épilepsie. La traduction de cet ouvrage est de Joseph-Marie-Alfred Beni-Barde (1834-1919), docteur en médecine, secrétaire du "Journal des connaissances médicales" et père de l'hydrothérapie. Ex-libris docteur carrier. Étiquette JP Mégret, Lyon. DSB II pp. 524-526. Couverture rigide
Bon X, 211 pp.