P., J.-B. Baillière et fils, 1887, in-12, 246 pp, reliure demi-chagrin bleu-nuit, dos à 5 nerfs souliognés à froid, titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque), bon état
Honoraires, mariage, assurances sur la vie, déclaration de naissance, expertise, témoignage, etc., etc. — Par Paul Brouardel, médecin légiste (1837-1906). "Docteur (1865) et agrégé (1869) de médecine, Brouardel est nommé médecin du bureau central des hôpitaux (1869). Il devient tour à tour le suppléant de Bouillaud dans la chaire de clinique médicale (1872-1873) et de Tardieu en médecine légale (1876-1877). Double activité dans le prolongement de laquelle s'inscrit sa nomination en qualité de chef du service médical de la Pitié-Salpêtrière et de professeur de médecine légale, en remplacement de Tardieu (1879). En 1880, il entre à l'Académie de médecine (section hygiène et médecine légale). Nommé doyen de la Faculté de médecine (1887), en remplacement de J.-A. Béclard, décédé, il conservera ce poste jusqu'en 1901. L'inspiration réformatrice de l'enseignement de Brouardel se traduira notamment à travers son adhésion au comité consultatif d'hygiène publique en France (1879), puis au comité consultatif de l'enseignement public (1883). Commissaire du gouvernement, il présentera un projet de loi sur l'exercice de la médecine (1891) et sur la santé publique (1893). Dans “Le Secret médical”, Brouardel oppose la « règle d'intérêt général social » (le secret médical soumis aux exigences de l'ordre public) à la conscience du médecin, susceptible de subir la pression d'un intérêt propre ou particulier. Objectivité non moins requise dans le cadre de l'exercice de la médecine légale, où la démonstration (l'appui du raisonnement sur les lésions constatées) doit primer sur l'opinion du médecin. Enfin, l'inscription de la pratique médicale dans la loi infirme l'hypothèse d'un relativisme de la définition de la responsabilité médicale (ni absolue, ni absente). L'expertise médicale ayant à se prononcer sur des sujets aussi graves et variés que ceux de l'infanticide, de l'avortement provoqué, de la détermination de signes d'aliénation mentale, ou des causes d'une mort subite, sa déontologie doit se soumettre aux règles de la plus grande circonspection et de la plus stricte impartialité. Ainsi, la relativité des situations et des réactions doit-elle toujours être présente à l'esprit du médecin légiste. Conscience rendue d'autant plus nécessaire que l'intervention de ce dernier se trouve motivée tant par les désirs ou attentes quelquefois contradictoires de l'opinion publique et des instances judiciaires que par la divergence d'interprétation des législations de l'ordre civil et religieux..." (Eric Hamraoui)
Paris, Annales d'Hygiène publique et de médecine légale, août 1899. plaquette in-8, 30pp.-1f. Brochée.
Tiré à part. - Couverture endommagée.
[Librairie J.-B. Baillière et fils] - MARINESCO, Dr. G. ; GILBERT, A. (dir.) ; THOINOT, L. (dir.) ; BROUARDEL et GILBERT
Reference : 47858
(1910)
1 vol. in-8 cartonnage éditeur bleu, ill noir et blanc, Nouvau traité de médecine et de thérapeutique - Brouardel et Gilbert, Librairie J.-B. Baillière et fils, 1910, 172 pp. + 5 ff. de catalogue.
Bon état