Londres, pour R. Edwards, & T. Spilsbury, 1794 in-8, [2]-75-224 pp., demi-veau à coins, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées de bleu (reliure de l'époque). Dos refait. Bon exemplaire.
Il s'agit d'une impression londonienne faite à l'usage d'un public anglais cultivé et reproduisant les principaux textes bellicistes de Brissot, déjà imprimés en France : le député girondin avait poussé à la guerre comme tous ceux de son parti, mais était déjà monté sur l'échafaud (31 octobre 1793) quand parut cette édition.Inconnu de Martin et Walter ainsi que de Monglond. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Paris], 1789 in-8, 59 pp., demi-veau Bradel blond, couverture d'attente de papier gris conservée (reliure moderne).
Texte d'une grande importance dans le processus de constitution de la première Commune de Paris (1789-1795), portant surtout sur l'organisation des pouvoirs dans la capitale. Le texte des motifs est de Brissot de Warville.Le 20 juillet 1789, soit quelques jours seulement après l'événement de la Bastille, chaque district de Paris avait élu deux représentants, formant une assemblée municipale de 120 élus. Cette assemblée était alors à l'image des députés du tiers état, majoritairement formée de bourgeois aisés, de juristes, de marchands et de négociants, de médecins, avec aussi quelques artisans et nobles. Du 25 juillet au 8 octobre 1789, se constitua ainsi une Assemblée générale des représentants de la Commune provisoire, responsable de l'élaboration de notre projet, et le 8 octobre 1789, une Assemblée générale des Représentants de la Commune définitive. Tourneux II, 5324 (édition à l'adresse des Lottin et comprenant 52 pp.). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Belin, Desenne, Bailly, 1791 in-8, XXXVI-22 pp., dérelié. Petit travail de ver sans gravité.
"Brissot accuse le duc d'Orléans d'avoir doté sa fille aux dépens du trésor d'Etat. Puis, à cette occasion, il critique l'administration des finances : son désordre a favorisé et camouflé les pires malhonnêtetés". INED, 812.Martin & Walter, I, 5230. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Paris, Imp. du Patriote François, 1790 in-8, 52 pp. Angle supérieur gauche légt rongé sans atteinte au texte.
Martin et Walter, 5221. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. in-8, 19 pp., dérelié.
Brissot fait une remarquable synthèse en écartant "la multitude de demandes dont les autres sont surchargés" en organisant quatre grands articles : 1°. L'organisation des Etats-Généraux & la manière d'y délibérer. 2°. La Déclaration des droits. 3°. La Constitution. 4°. La consolidation de la dette, & les secours provisoires pour la payer.On voit ainsi qu'il va bien au delà des cahiers de doléances classiques et propose un vrai programme de réformes "révolutionnaires".M. & W., 5243. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, EDHIS, 1966 in-8, xij pp., 116 pp., broché.
Réimpression anastatique de l'édition originale (S.l. [Chartres], 1780), laquelle avait été tirée à petit nombre (on parle d'une vingtaine d'exemplaires) et peut être considérée comme quasi-introuvable. Une réimpression se trouve cependant dans la Bibliothèque du législateur.L'ouvrage s'interroge sur les origines du droit de propriété et sur les limites de la répression du vol, dans un esprit très "philosophique", c'est-à-dire atténuant les responsabilités civiles.Les éditions EDHIS s'étaient faits une spécialité de réimprimer des ouvrages importants et rares dans le domaine de l'histoire des idées.INED 823. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie Nationale, s.d. in-8, 7 pp. broché, sous couv. papier bleu.
Martin et Walter, 5286. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, De l'Imprimerie du Patriote François, s.d. (1790) in-8, 30 pp., dérelié.
Tourneux, II, 7909. Martin et Walter, 5227. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. in-8, 15 pp., dérelié.
Tourneux, I, 832. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie Nationale, (1792) in-8, 28 pp., cousu, non coupé.
Martin & Walter, 5277. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie Nationale, s.d. in-8, 27 pp., dérelié.
Martin et Walter, 5262. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Paris, Au Bureau du Courrier de Provence, 10 août 1791 in-8, 48 pp., sous ficelle.
M. & W., 5254. "Je vais... prouver que jamais je ne me suis rendu indigne ni de moi ni de la considération publique... j'ouvre à mes adversaires le livre de ma vie et je les presse d'en parcourir toutes les pages avec moi..." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Paris, De l'Imprimerie du Patriote François, 8 octobre 1790 in-8, 59 pp., sous ficelle.
M. & W., 5253. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Paris, De l'Imprimerie du Patriote François, 20 sept. 1790 in-8, 21 pp.
M. & W., 5252. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Carcassonne, De l'Imprimerie Polere, Teissié & Chartrand, (1793) in-8, 12 pp.
Martin et Walter, 5296. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Paris, De l'Imprimerie du Patriote François, 30 août 1791 in-8, 31 pp., dérelié.
Sur les accusations d'escroquerie de Théveneau de Morande.M. & W., 5252. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Paris, De l'Imprimerie du Patriote François, 20 sept. 1790 in-8, 21 pp. dérelié.
La brochure contient cette sage formule, imprimée sur la page de titre « Laissez subsister une seule atteinte à la liberté de la presse, et ces atteintes se multiplieront avec rapidité ». M. & W., 5252. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie du Patriote françois, s.d. (1791) in-8, 23 pp., dérelié.
"Une conspiration paroît être formée contre les sociétés patriotiques et populaires. On entend crier par-tout que ces sociétés sont dangereuses ; que, voulant délibérer, elles usurpent les pouvoirs politiques, qu'elles entravent l'administration dans sa marche, qu'il est nécessaire de leur ôter cette faculté de délibérer, et de les réduire à l'état de ces sociétés où le plaisir et la curiosité rassemblent les individus". C'était, m foi, bien poser le problème ..Martin & Walter, 5266. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ladvocat, 1830-1832 4 vol. in-8, toile bleue, tranches marbrées (reliure postérieure). Rousseurs.
Edition originale.Très importants mémoires dont l'authenticité a pu cependant être mise en doute, notamment par Claude Perroud qui publia une édition critique en 1911.Fierro, 236. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
BONNEVILLE [Nicolas de]; CLAVIERE [Etienne]; CONCORDET [Jean-Antoine-Nicolas de Caritat]; MERCIER [Louis-Sébastien]; AUGER [Antoine Augustin]; BRISSOT [DE WARVILLE Jacques Pierre] et al.:
Reference : 12719
A Paris, de l'Imprimerie du Cercle social, 1791 à 1793. 20 numéros (novembre 1791 à juin 1793) en 5 volumes in-8, demi-veau blond à coins, dos orné de roulettes et filets dorés, pièce de titre beige, de tomaison noires, tranches jaunes.
Illlustré de 17 portraits gravés (2+4+4+3+4), la plupart dessinés par François Bonneville. Nicolas de Bonneville "recruta treize autres rédacteurs : Condorcet, Brissot, T. Paine, Clavière, Collot d'Herbois (pour un temps limité), etc. Aucun autre journal révolutionnaire n'employait autant de leaders politiques comme auteurs réguliers. Ils écrivaient pour la nouvelle bourgeoisie sur des thèmes différents : le droit à la propriété, la circulation libre des grains, laissez-faire, protectionnisme dans le commerce étranger ; ils étaient abolitionnistes (mais modérés) au sujet de l'esclavage. En automne 1791 quelques membres du Cercle social furent élus à l'Assemblée législative ; ils y formèrent une minorité radicale et collaborèrent avec les Jacobins modérés (Girondins). Ce groupe eut un grand rayonnement en France et à l'étranger. Il y eut aussi des articles sur le «courage national», sur César, Choiseul, la Ligue" [Dictionnaire des journalistes]. Rarissime ensemble de 20 numéros (sans le dernier, de juillet 1793), bien complet des suppléments pour les n° de novembre et décembre 1792 et février 1793. En plus on a relié en ouverture du premier n°: " Pétition faite à l’Assemblée Nationale par M.Clavière, député suppléant de Paris. Sur le remboursement des créances publiques non vérifiées et sur le paiement des domaines nationaux, en assignats et en espèces effectives, le 5 novembre 1791." avec six correction manuscrites (de l'auteur?); " Nécéssité et moyens d'établir la force publique [...]" de F. Lanthenas; "Instruction sur l'exercice du droit de souveraineté" par Condorcet; " Acte du corps législatif sur la formation de la convention sociale" par Delacroix; "Exposition des motifs d'après lesquels l'Assemblée nationale a proclamé la convocation d'une Convention nationale, et prononcé la suspention du pouvoir exécutif dans les mains du roi." de M.-E. Guadet; "Discours prononcé à la barre de l'Assemblée nationale le premier septembre 1792 [...]" de Goujon; " Adresse de l'Assemblée nationale aux français [18 août 1792], signé Delacroix; " Procès-verbal de l'asemblée nationale [10 août 1792], signé Merlet. Hatin, Biblio. historique et critique de la presse périodique française, 203. De toute raretée. Dos un peu tachés.
GOLDSMITH (O.)Marie Catherine Brissot Jean-Pierre Brissot de Warville
Reference : 22806
(1786)
1786 Londres, 1786, 2 vol. in-8°, rel. pl. bas., mors fendus, coiffes émoussées, petits manques et épidermures sur les plats,texte bon. Le tome 2 contient des propos relatifs au règne de George III et la Révolution Américaine, description des colonies anglaises avant la révolution, guerre des colonies, constitution de l'Amérique
Première édition de cette traduction due à Marie Catherine Brissot et accompagnée de notes originales du conventionnel Jean-Pierre Brissot de Warville (1754-1793). Le tome II de cet ouvrage contient de nombreuses données sur l'Amérique (Canada) et particulièrement sur la guerre d'indépendance et l'organisation politique des nouveaux Etats-Unis. Olivier Goldschmidt (1728-1774), littérateur et historien anglais, est l'auteur du célèbre Vicaire de Wakefield.Cet ouvrage est intimement lié à Brissot de Warville (1754-1793), célèbre révolutionnaire. En effet, c’est lui qui en assura la diffusion. À la différence de nombreux autres révolutionnaires, la vie de Brissot (qui rajouta Warville à son patronyme, du nom du village – Ouarville – en Beauce, dans lequel il était né : Soboul, p. 153) n’a pas commencé avec la révolution : « emporté dans un tourbillon d’aventures médiocres, écrivain à gages, emprisonné pour dettes puis embastillé pour des pamphlets contre la reine publiés à Londres, compromis dans un complot organisé au Palais-Royal, il passe souvent la Manche (…) » (Tulard, p. 602). Sa rencontre avec le banquier Clavière aura une influence déterminante sur lui. On connaît ensuite le Révolutionnaire, fondateur de la Société des Amis des Noirs, membre de la Législative puis de la Convention, proche des Girondins, ce qui lui valut de monter sur l’échafaud. Intellectuellement, sans doute en raison de ses voyages, Brissot s’intéressa beaucoup au monde anglo-saxon. En témoignent diverses publications, dont cet ouvrage, paru une première fois en 1786, puis en 1790. Un double doute est né à propos de ce texte : sur son auteur, comme sur son traducteur. Paru en Angleterre sous le nom de Lord Lyttleton (v. par ex., en ce sens, Barbier, t. 3, p. 1284 ; Biographie Universelle, t. 5, p. 571 ; même Brissot y participe puisqu’il les attribue à « un pair d’Angleterre qui se distinguait par son éloquence dans la Parlement », v. préface, p. XXI), il est aujourd’hui communément admis que le livre est de Goldsmith (Chassang, Dictionnaire universel, p. 1145 ; Quérard, t. 1, p. 519 ; Michaud, t. 23, p. 34 ; Encyclopédie moderne, 2nde éd., p. 61). L’on s’est aussi interrogé quant au point de savoir si la traduction n’était pas de l’épouse de Brissot qui avait elle-même déjà traduit certains ouvrages (not. Quérard, t. 1, p. 521). Cependant, Brissot lui-même, dans ses mémoires, reconnaît avoir traduit l’ouvrage .L’ouvrage prend la forme de 74 lettres d’un père à son fils dont Brissot qu’il considère « comme le tableau le plus philosophique des révolutions qui ont agité l’Angleterre » (préface, p. XX). Elles retracent toute l’histoire de l’Angleterre, selon un plan chronologique après une première lettre fort intéressante sur « l’étude de l’histoire en général » (v. égal. la 3e sur l’origine des anglais). Ce recueil épistolaire est une véritable galerie de portraits : Guillaume le Conquérant, Richard Cœur de Lion, Richard III, Jean Sans Terre, Elisabeth, Charles Ier. L’on note également les très intéressants développements sur « les colonies anglaises avant la révolution » (t. 2, p. 332) et sur la guerre qui s’ensuivit. Etude très complète de l’Angleterre – et des colonies – traduit par un célèbre révolutionnaire : Brissot de Warville.
1851 Lithographie originale en noir et bistre - Format 18,5 x 12 cm environ sur une feuille de papier fort de 25,5 x 16 cm - Paris vers 1850 -
D'après A. Lacauchie - Avec une notice biographique de quelques pages - Galerie Historique de la Révolution Française -