GOLDSMITH (O.)Marie Catherine Brissot Jean-Pierre Brissot de Warville
Reference : 22806
(1786)
1786 Londres, 1786, 2 vol. in-8°, rel. pl. bas., mors fendus, coiffes émoussées, petits manques et épidermures sur les plats,texte bon. Le tome 2 contient des propos relatifs au règne de George III et la Révolution Américaine, description des colonies anglaises avant la révolution, guerre des colonies, constitution de l'Amérique
Première édition de cette traduction due à Marie Catherine Brissot et accompagnée de notes originales du conventionnel Jean-Pierre Brissot de Warville (1754-1793). Le tome II de cet ouvrage contient de nombreuses données sur l'Amérique (Canada) et particulièrement sur la guerre d'indépendance et l'organisation politique des nouveaux Etats-Unis. Olivier Goldschmidt (1728-1774), littérateur et historien anglais, est l'auteur du célèbre Vicaire de Wakefield.Cet ouvrage est intimement lié à Brissot de Warville (1754-1793), célèbre révolutionnaire. En effet, c’est lui qui en assura la diffusion. À la différence de nombreux autres révolutionnaires, la vie de Brissot (qui rajouta Warville à son patronyme, du nom du village – Ouarville – en Beauce, dans lequel il était né : Soboul, p. 153) n’a pas commencé avec la révolution : « emporté dans un tourbillon d’aventures médiocres, écrivain à gages, emprisonné pour dettes puis embastillé pour des pamphlets contre la reine publiés à Londres, compromis dans un complot organisé au Palais-Royal, il passe souvent la Manche (…) » (Tulard, p. 602). Sa rencontre avec le banquier Clavière aura une influence déterminante sur lui. On connaît ensuite le Révolutionnaire, fondateur de la Société des Amis des Noirs, membre de la Législative puis de la Convention, proche des Girondins, ce qui lui valut de monter sur l’échafaud. Intellectuellement, sans doute en raison de ses voyages, Brissot s’intéressa beaucoup au monde anglo-saxon. En témoignent diverses publications, dont cet ouvrage, paru une première fois en 1786, puis en 1790. Un double doute est né à propos de ce texte : sur son auteur, comme sur son traducteur. Paru en Angleterre sous le nom de Lord Lyttleton (v. par ex., en ce sens, Barbier, t. 3, p. 1284 ; Biographie Universelle, t. 5, p. 571 ; même Brissot y participe puisqu’il les attribue à « un pair d’Angleterre qui se distinguait par son éloquence dans la Parlement », v. préface, p. XXI), il est aujourd’hui communément admis que le livre est de Goldsmith (Chassang, Dictionnaire universel, p. 1145 ; Quérard, t. 1, p. 519 ; Michaud, t. 23, p. 34 ; Encyclopédie moderne, 2nde éd., p. 61). L’on s’est aussi interrogé quant au point de savoir si la traduction n’était pas de l’épouse de Brissot qui avait elle-même déjà traduit certains ouvrages (not. Quérard, t. 1, p. 521). Cependant, Brissot lui-même, dans ses mémoires, reconnaît avoir traduit l’ouvrage .L’ouvrage prend la forme de 74 lettres d’un père à son fils dont Brissot qu’il considère « comme le tableau le plus philosophique des révolutions qui ont agité l’Angleterre » (préface, p. XX). Elles retracent toute l’histoire de l’Angleterre, selon un plan chronologique après une première lettre fort intéressante sur « l’étude de l’histoire en général » (v. égal. la 3e sur l’origine des anglais). Ce recueil épistolaire est une véritable galerie de portraits : Guillaume le Conquérant, Richard Cœur de Lion, Richard III, Jean Sans Terre, Elisabeth, Charles Ier. L’on note également les très intéressants développements sur « les colonies anglaises avant la révolution » (t. 2, p. 332) et sur la guerre qui s’ensuivit. Etude très complète de l’Angleterre – et des colonies – traduit par un célèbre révolutionnaire : Brissot de Warville.
De l'imprimerie de L. Potier de Lille, Paris 1790, in-8 (12x19,3cm), 22 pp., relié.
Édition originale d'une des plus importantes publications révolutionnaires contre la traite des esclaves africains et premier manifeste de la Société des amis des Noirs, fondée en février 1788 par Jacques-Pierre Brissot, Étienne Clavière et Mirabeau, neuf mois à peine après la London Society for Effecting the Abolition of the Slave Trade qui leur servit de modèle. C'est à Londres que Brissot, exilé et sous la menace d'une lettre de cachet pour ses écrits antimonarchiques, rencontre Thomas Clarkson, à l'origine de cette première association politique pour le droit des Noirs, née du scandale provoqué par le massacre de 142 esclaves sur le navire négrier Zong. Avant même le succès de la Révolution française et la proclamation des droits de l'Homme, Brissot décide donc de mener ce nécessaire mais très controversé combat pour l'universalité des droits humains. Inaugurée par Bartolomé de Las Casas et La Boétie, puis porté par les quakers anglosaxons et les philosophes français des Lumières, cette lutte pour la reconnaissance des droits fondamentaux de l'être humain se confronta dès l'origine à la logique économique d'un Occident qui bâtit sa puissance et sa richesse sur le commerce triangulaire. La Société des amis des Noirs, à l'instar de son alter ego anglais, décide donc de mener le combat en deux temps dont le premier doit être l'abolition de la traite des Noirs. C'est le propos avoué de cette exhortation à l'Assemblée Nationale qui, écrit Brissot, vient de «?grav[er] sur un monument immortel que tous les hommes naissent & demeurent libres & égaux en droits?». Cependant, bien que Brissot de Warville se défende de toute velléité d'abolition de l'esclavage («?l'affranchissement immédiat des Noirs serait [...] une opération fatale pour les Colonies?»), son discours est un des plus beaux plaidoyers humanistes du temps. Grâce à une rhétorique oratoire digne des plus grands révolutionnaires, le Girondin transforme sa démonstration pragmatique de l'inutilité économique de la traite des Noirs en un manifeste éthique et philosophique des principes fondateurs de la Révolution française?: «?Vous les avez rendus ces droits au peuple Français que le despotisme en avait si longtemps dépouillés; vous venez de les rendre à ces braves insulaires aux Corses, jetés dans l'esclavage sous le voile de la bienfaisance vous avez brisé les liens de la féodalité qui dégradaient encore une partie de nos concitoyens; vous avez annoncé la destruction de toutes les distinctions flétrissantes que les préjugés religieux ou politiques avaient introduites dans la grande famille du genre humain. Les hommes dont nous défendons la cause n'ont pas des prétentions aussi élevées, quoique, citoyens du même Empire et hommes comme nous, ils aient les mêmes droits que nous. Nous ne demandons point que vous restituiez aux Noirs Français ces droits politiques, qui seuls cependant, attestent & maintiennent la dignité de l'homme; nous ne demandons pas même leur liberté. Non [...] jamais une pareille idée n'est entrée dans nos esprits. [...] Nous demandons seulement qu'on cesse d'égorger régulièrement tous les ans des milliers de Noirs, pour faire des centaines de captifs; nous demandons que désormais on cesse de prostituer, de profaner le nom Français, pour autoriser ces vols, ces assassinats atroces; nous demandons en un mot l'abolition de la Traite, & nous vous supplions de prendre promptement en considération ce sujet important.?» Tout en récusant les soupçons d'intelligence avec l'ennemi anglais pour ruiner la France - et l'on sait ce qui lui en coûtera d'être accusé de royalisme par Robespierre - Brissot expose la condition des esclaves, de leur capture à leur exploitation, offrant une puissante analyse des causes et conséquences de ce traitement inhumain et de son irréductible logique?: «?Ainsi ceux-là même qui sollicitent la continuation de cet exécrable trafic ont déclaré qu'en dernière analyse, pour le rendre profitable, il fallait conserver tout ce qu'il a d'atroce; que tout y est combiné; que la Traite des Noirs devient un commerce ruineux si l'on ne peut pas, à tous risques en entasser un grand nombre, dans l'espace calculé rigoureusement pour un nombre beaucoup moindre si l'on ne peut enfin contenir leur désespoir par la Terreur.?» En établissant un parallèle constant entre l'abolition des privilèges et celle de l'esclavage, Brissot opère bien plus qu'une simple dénonciation de l'inhumanité des bourreaux, il affirme, à l'aube de la Révolution française, l'universalité des droits de l'Homme et l'égalité en droits de la population noire, mais aussi en intelligence et en maturité. Il adopte ainsi une position intellectuelle très éloignée de la bienveillance paternaliste et condescendante qui polluera longtemps encore les relations entre les occidentaux et les Africains?: «?Enfin l'on vous dira [...] qu'abolir la Traite, [...] c'est allumer la révolte parmi les Noirs. Tel était aussi le langage qu'on tenait autrefois, pour empêcher la réforme des abus parmi nous. Est-ce donc avec des actes de bienfaisance qu'on irrite les hommes?? [...] Ne serait-ce pas la persévérance à les charger de chaînes, lorsqu'on consacre partout cet axiome éternel que tous les hommes sont nés libres & égaux en droits. Eh quoi donc?! Il n'y aurait pour les Noirs que des fers & des gibets, lorsque le bonheur luirait pour les seuls blancs???» Le fleuron choisi pour la page de titre est la reproduction du célèbre sceau, créé par William Hackwood ou Henry Webber pour la Society for Effecting the Abolition of the Slave Trade, originellement surmonté de la devise?: «?Am I Not a Man and a Brother???» Cette image demeure aujourd'hui encore la plus iconique représentation du mouvement international anti-esclavagiste. Cependant, les Français décident de modifier légèrement le message en?: «?Ne suis-je pas ton frère???», témoignant ainsi d'une évolution signifiante de la reconnaissance de l'humanité des Noirs à la nécessité d'une fraternité entre les peuples. L'Adresse de Brissot à l'Assemblée nationale n'aura pas d'effet immédiat, malgré deux autres tentatives en 1791 et 1792. La Société obtiendra toutefois, le 24 mars 1792, le vote d'un décret accordant l'égalité civique aux hommes libres de couleur. L'abolition de l'esclavage ne sera votée que le 4 février 1794, puis abrogée en 1802 par Napoléon. Après une succession de décrets et de lois intermédiaires, ce crime contre l'humanité ne sera définitivement aboli en France que le 27 avril 1848, près de soixante ans après le discours de Brissot. «?Eh ne vous laissez pas écarter du devoir que vous impose ici l'humanité, par la crainte de quelque interruption dans les travaux peu nombreux qu'occasionne en France la Traite des Noirs! Avez-vous écouté cette crainte, lorsque d'une main hardie vous avez renversé tous les abus qui contrariaient une Constitution libre?? Ces abus alimentaient cependant des milliers d'individus; la commotion causée par cette révolution a jeté toutes les fortunes dans l'incertitude, fait resserrer les capitaux, suspendu presque tous les travaux. Quel mauvais citoyen ose cependant se plaindre de cette suspension nécessaire?? Ce n'était pourtant pas votre sang que versaient vos tyrans; ils ne violaient pas à chaque instant l'asile de votre maison; ils ne vous condamnaient pas injustement pour avoir le droit de vous vendre; ils ne vous arrachaient pas à vos foyers pour vous plonger dans une éternelle captivité, & sur une terre étrangère. Or si, pour recouvrer la liberté, à laquelle sans doute on doit sacrifier la vie même, vous n'avez pas balancé à suspendre le mouvement d'une immense Société, pourriez-vous balancer, lorsqu'il s'agit du sang de milliers d'hommes à suspendre le commerce de quelques individus par la crainte de compromettre leur fortune?? Ils sont pères de famille?! Eh quoi?! ces Nègres ne sont-ils pas pères aussi?? N'ont-ils pas aussi une famille à entretenir?? [...] Hâtez-vous [...] de déclarer vos principes sur cette question, de déclarer à l'univers que vous ne prétendez pas les écarter, lorsqu'il s'agit de l'intérêt d'une autre Nation. L'honneur du nom François l'exige. Les peuples libres d'autres fois ont déshonoré la liberté en consacrant l'esclavage qui leur était profitable. Il est digne de la première Assemblée libre de la France, de consacrer le principe de philanthropie qui ne fait du genre humain qu'une seule famille, de déclarer qu'elle a en horreur ce carnage annuel qui se fait sur les côtes d'Afrique.?» A l'heure de la remise en question de certains droits fondamentaux que l'on croyait définitivement acquis, la déclaration de Brissot, fruit d'un combat humaniste de deux cents ans et qui nécessitera encore un demi siècle pour être mené à bien, constitue une étape essentielle du long combat, toujours inachevé, pour la défense et la préservation de la dignité humaine. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Avril 1789 In-8 de (2) ff., XIX pp., (6) ff. de tables, 268, 39 pp., demi-cuir de Russie rouge, dos lisse orné de fleurons à froid et de filets dorés, titre doré, tranches marbrées (reliure vers 1840).
"Édition originale d'une des publications issues de la fièvre des États-Généraux, par un des futurs acteurs majeurs de la Révolution. Après de brillantes études, Brissot - il ajoutera ""de Warville"" anglicisant Ouarville, lieu où il avait été élevé -, journaliste et avocat, multiplie les écrits, dans la veine des Lumières, sur des sujets juridiques. Accusé à tort d'être l'auteur d'un pamphlet contre Marie-Antoinette, il est embastillé quatre mois. Il ne lui manque que quelques voix pour être élu aux États-Généraux, dont l'organisation constitue le sujet de ce livre. Il y détaille ses propositions sur le mode de vote, et propose une ""Déclaration des Droits du Peuple François"" qui préfigure celle des Droits de l'Homme. Brissot se prononce en faveur du contrôle de l'impôt par le Peuple ; il invite enfin à donner une Constitution à la Nation. On remarque par ailleurs, à la fin de l'ouvrage, une ""Note sur l'admission des Planteurs"" qui rappelle qu'un an plus tôt, Brissot avait été un des fondateurs de la Société des amis des noirs : ""Les Planteurs veulent-ils être admis aux États-Généraux. […] Que ces Planteurs reconnoissent publiquement : que tous les hommes sont nés libres & égaux en droits ; que les Noirs sont les frères des Blancs ; qu'ils ont les mêmes droits ; […] que nul contrat ne peut aliéner, transférer la liberté d'un homme à un autre homme ; qu'ils reconnoissent l'iniquité de la traite, l'iniquité de l'esclavage, la nécessité de les abolir l'un & l'autre"". Élu à l'Assemblée nationale, puis à la Convention, favorable à la guerre, Brissot s'oppose à Robespierre ; considéré comme le chef des Girondins ou Brissotins, il est guillotiné avec ses amis en octobre 1793. Très bel exemplaire. De la bibliothèque La Rochefoucauld duc de Bisaccia avec ex-libris. Mémo manuscrit à l'encre brune concernant la reliure, collé sur la première page de l'introduction : ""Rouge Brissot- conduite des Deputés"" I.N.E.D., 820. - Manque à Kress."
Chesterfield, Philip Dormer Stanhope (1694-1773 ; comte de). Auteur présumé du texte; Hill, John (1716?-1775). Auteur présumé du texte; Brissot de Warville, Félicité (1759-1818).Traducteur; Dodsley, Robert (1704-1764)
Reference : 23811
(1782)
1782 A Londres et se trouve à Paris, chez Belin, Libraire, rue S. Jacques.1782, XXIV-200 p. ; in-8,plein veau granité,plats ornés d'une frise dorée,dos lisse muet orné,charniéres fendues et recollées sommairement,restaurable,texte frais,édition originale trés rare,dans aucune bibliothéque ?
ouvrage de morale et d'éducation traduit en français par Félicité Dupont (1759-1818), aide-préceptrice des enfants de Louis-Philippe d'Orléans dit Philippe Egalité (1747-1793). Félicité Dupont fut attachée en 1782, sous les ordres de Madame de Genlis (1746-1830), à l'éducation des enfants du duc de Chartres, et habita avec eux et la comtesse-gouverneur le pavillon de Bellechasse qui dépendait du couvent du même nom. Elle dut démissionner de ses fonctions l'année suivante pour suivre à Londres Jacques Pierre Brissot de Warville (1754-1793) qu'elle venait d'épouser.
s.l., 1789, 1 br., sans couverture, exemplaire à relier. in-8 de 13 pp. ;
Elections des représentants du peuple aux Etats-Généraux.
Phone number : 06 80 15 77 01
Paris Arthus Bertrand, Editeur 1837 in 8 (21x13,5) 1 volume reliure demi chagrin rouge, dos à nerfs orné de caissons dorés, IV et 390 pages, avec une gravure hors-texte, rousseurs éparses. La carte manque. Anacharsis Brissot de Warville, 1791-1854. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Reliure
Paris Ladvocat, Libraire 1832 in 8 (21,5x13,5) 1 volume broché, couverture imprimée, XII et 428 pages, rousseurs, non rogné. Jacques Pierre Brissot de Warville. Edition originale. Tome 3 seul (sur 4). Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Broché Ed. originale
Dublin [probablement Paris], 1785 In-8 de (1) f. de titre, 51 pp. (verso bl.), broché sous couverture d'attente de papier bleu.
"Édition originale de cette défense du libéralisme des Lumières. Les lois et les règlements ne pourront jamais empêcher l'émigration, car ce qui retient les hommes dans leur pays, c'est la liberté et l'aisance : ""Les Princes ne sont que par les impôts qu'ils tirent de leurs sujets. Ces impôts ne sont nombreux, abondans qu'en proportion de la population et de la richesse du peuple, et cette population, cette richesse sont en raison de la bonté de l'Administration. Les Princes qui veulent conserver leurs sujets, doivent donc s'attacher à les bien gouverner ; ils doivent s'accuser eux-mêmes s'ils ne les conservent pas"" (page 13). Après de brillantes études, Brissot - il ajoutera ""de Warville"" anglicisant Ouarville, lieu où il avait été élevé -, journaliste et avocat, multiplie les écrits, dans la veine des Lumières, sur des sujets juridiques. Accusé à tort d'être l'auteur d'un pamphlet contre Marie-Antoinette, il est embastillé quatre mois. Élu à l'Assemblée nationale, puis à la Convention, favorable à la guerre, Brissot s'oppose à Robespierre ; considéré comme le chef des Girondins ou Brissotins, il est guillotiné avec ses amis en octobre 1793. Il est l'auteur de la formule : ""La Propriété exclusive est un crime véritable dans la nature"" que Proudhon s'appropriera et transformera en ""La propriété, c'est le vol!"" Bel exemplaire broché. On déplore un petit trou de vers aux quatre premiers feuillets (sans atteinte au texte). I.N.E.D., 799."
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DEVERITE Louis Alexandre, J. P****, BRISSOT DE WARVILLE J.-P., SILVESTRE A. F., Joseph-Jean-Baprtiste ALBOUY dit DAZINCOURT
Reference : 2632
(1781)
1781 Recueil factice de plusieurs notices du XVIIIe siècle, reliées en 1 volume in-8 demi basane brune de l'époque, titre doré noté "litterature", très bon état
3 VOL. IN-8°, UN TABLEAU DÉPLIANT, QUELQUES MARGES SALIES, MOUILL. MARG. DANS LES 3 VOL., TROU DE VERS MARG. DANS LA 2° MOITIÉ DU VOL. I ET AU VOL. II, PERFORATION DANS LES FAUX TITRE ET TITRE DU VOL II, RARES PETITES ROUSSEURS MARG., RARES PIQÛRES, RARES DÉCHIRURES., QUELQUES PAGES LÉGÈREMENT BRUNIES. EDITION ORIGINALE DES DEUX PREMIERS VOLUMES, TROISIÈME EDITION DU 3°. BRISSOT (1754-1793), PRÉSENTÉ COMME LE CHEF DE FILE DES GIRONDINS, SECRÉTAIRE DE LOUIS-PHILIPPE D'ORLÉANS SE RENDIT EN 1788, AU NOM DE LA SOCIÉTÉ DES AMIS DES NOIRS CRÉÉE PAR LUI, AUX ÉTATS-UNIS AVEC LE FINANCIER ÉTIENNE CLAVIÈRE POUR ETUDIER LES MOYENS D'ÉMANCIPER LES POPULATIONS OPPRIMÉES. OUVRAGE PRÉSENTÉ SOUS FORME DE LETTRES TRAITANT DU SOL, DE RELIGION, DU COMMERCE, DES QUAKERS, DES FINANCES ET DETTES DES USA, DES MŒURS DES HABITANTS, D'UNE VISITE À JOHN ADAMS, DES FENCES OU BARRIÈRES SÉPARANT LES PROPRIÉTÉS, DE LA NÉCESSITÉ POUR LES AMÉRICAINS DE RAPPROCHER LEUR LANGUE DU FRANÇAIS NOTAMMENT, D'UNE COMPARAISON ENTRE NEW YORK ET PHILADELPHIE, ETC. MAIS ÉVOQUANT AUSSI LA SITUATION DES NOIRS (TENTATIVES D'ABOLITION DE LEUR TRAITE, AUTEURS QUI ONT ÉCRIT EN LEUR FAVEUR, PROJET DE "RÉMIGRATION" OU DE "RETRANSPORTATION" DES NOIRS EN AFRIQUE...) ET L'AFFRANCHISSEMENT DES ESCLAVES. AVEC 1 TABLEAU COMPARATIF DES PROBABILITÉS DE VIE DANS LA NOUVELLE-ANGLETERRE ET EN EUROPE. LE TROISIÈME VOLUME, RÉDIGÉ AVEC CLAVIÈRE, PORTE SUR L'IMPORTANCE POUR LES ÉTATS-UNIS ET LA FRANCE DE DÉVELOPPER DES RELATIONS COMMERCIALES (EDITION ORIGINALE: LONDRES, 1787) 3 volume set. First edition. Original red dyed wrappers. An unsophisticated copy. Covers worn, chipped at spine edge. Folding table on blue paper. Front wrap of vol. 2 nearly detached. Clean, unmarked pages. Volume 3 has the title: "De la France et des Etats-Unis, ou, De l'importance de la Revolution de l'Amerique pour le bonheur de la France". Vol. 3 is an account of the American Revolution's importance to the French Revoltion. Jacques Pierre Brissot de Warville (1754-1793) was a Girondin French revolutionary and author. Brissot visited America as part of the Gallo-American Society and to gather information about investments and land sales. In 1788 Brissot toured the newly independent United States "to study men who had just acquired their liberty." He spent 6 months traveling from Boston to Virginia, dined with James Madison, and spent three days with the Washingtons at Mt. Vernon. In his study of America, Brissot sought to overcome France's shortcomings by shuffling off the enormous negative economic weight of feudalistic practices. Brissot strongly advocated reshaping France in the American model, combining commercial freedom with republican values. Brissot payed the Quakers special compliment in his writings, appreciative of their simple and egalitarian customs. He believed increased trade with the new country would open his countrymen's minds to American republicanism. (REF: P2-6B)
Châlons-sur-Marne, Seneuze, Paris, Desauges, 1781 4 parties en un volume in-8 de (3) ff., XVI, 112, 218, XVI, 43, (1) pp., (49), (1) ff., 38 pp., veau marbré, dos lisse orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, filet doré sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l'époque).
"Édition originale de cette réunion de quatre réponses proposées à la question académique : Quelles pourroient être en France les loix pénales les moins sévères, & cependant les plus efficaces pour contenir & réprimer le crime par des châtimens prompts & exemplaires, en ménageant l'honneur & la liberté des citoyens ? Attribué en 1780, le prix de l'Académie royale des sciences & belles-lettres de Châlons en Champagne est partagé entre le Discours de Brissot, alors avocat au Parlement de Paris et Bernardi, avocat au Parlement d'Aix. Jacques-Pierre Brissot (1754-1793), futur chef des Girondins, s'y prononce entre autres réformes, en faveur de la suppression de la peine de mort. Lors du vote sur la mort du roi, il tentera de défendre Louis XVI, avant de se rallier à la peine capitale avec sursis jusqu'à une décision du peuple. ""Malgré les efforts des détracteurs de Beccaria, dans les années 1780, le concert de protestations qui s’élevait contre la torture devint assourdissant. […] À cette époque des sociétés savantes en France, dans les états italiens et les cantons suisses offraient des prix aux meilleurs essais sur la réforme pénale. Le gouvernement français prit tellement ombrage du ton pris par la critique qu’il ordonna à l’Académie de Châlons-sur-Marne de cesser d’imprimer les exemplaires de l’essai de Jacques-Pierre Brissot, le lauréat du concours de 1780 (Jacobson, The Politics of Criminal Law Reform, p. 316). Brissot suivait Beccaria en plaidant pour l’abolition de la peine de mort mais c’est le ton enflammé de son discours qui alarmait le gouvernement. […] et il affirmait avec insistance qu’ ""il est inconcevable qu’une nation douce, vivant sous un climat tempéré, sous un Gouvernement modéré, puisse allier avec un caractère aimable & des mœurs paisibles, toute l’atrocité des Cannibales. Car, nos peines judiciaires ne respirent que sang, que mort, ne tendent à inspirer que rage, que désespoir dans le cœur de l’accusé?"". Le gouvernement français n’apprécia pas de se voir ainsi comparé à des cannibales"", (Lynn Hunt, ""Le corps au XVIIIe siècle. Les origines des droits de l'homme"", Diogène 3/2003 (n° 203) , p. 49-67). Très bel exemplaire en reliure de l'époque."
S.l. [Paris], 1789 in-8, 59 pp., demi-veau Bradel blond, couverture d'attente de papier gris conservée (reliure moderne).
Texte d'une grande importance dans le processus de constitution de la première Commune de Paris (1789-1795), portant surtout sur l'organisation des pouvoirs dans la capitale. Le texte des motifs est de Brissot de Warville.Le 20 juillet 1789, soit quelques jours seulement après l'événement de la Bastille, chaque district de Paris avait élu deux représentants, formant une assemblée municipale de 120 élus. Cette assemblée était alors à l'image des députés du tiers état, majoritairement formée de bourgeois aisés, de juristes, de marchands et de négociants, de médecins, avec aussi quelques artisans et nobles. Du 25 juillet au 8 octobre 1789, se constitua ainsi une Assemblée générale des représentants de la Commune provisoire, responsable de l'élaboration de notre projet, et le 8 octobre 1789, une Assemblée générale des Représentants de la Commune définitive. Tourneux II, 5324 (édition à l'adresse des Lottin et comprenant 52 pp.). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
MAKINTOSH, William - BRISSOT DE WARVILLE, Jacques-Pierre - CARPER, J.
Reference : 91681
A Paris, chez Regnault, Libraire, 1793, 2 volumes in-8 de 200x130 mm environ, xxv-486 et viij-414 pages, pleine basane racinée fauve, dos lisses portant titres et tomaisons dorés sur pièces rouges, ornés de frises et fers dorés, gardes et tranches dorées. Avec 2 cartes dépliantes (1 carte par volume). Petits défauts de marge dans les 2 volumes, il manque un feuillet de préface de l'auteur qui débute p.3 (dans le tome I), frottements sur les coins coupes et coiffes, restauration sur la coiffe inférieure du tome II, sinon bon état,
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Londres, s.n., 1787. 1 plaquette in-8, (23 x 14,5 cm) ; 40 pp. Non relié, cahiers tenus par une ficelle, sans couvertures. Non rogné. Mouillures.
La première de quatre lettres publiées anonymement par Jacques-Pierre Brissot de Warville (1754-1793), dont le nom a été écrit au stylo bleu à la dernière page.
1851 Lithographie originale en noir et bistre - Format 18,5 x 12 cm environ sur une feuille de papier fort de 25,5 x 16 cm - Paris vers 1850 -
D'après A. Lacauchie - Avec une notice biographique de quelques pages - Galerie Historique de la Révolution Française - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
A Paris, De l'Imprimerie de P. Provost, Réimprimé à Londres, pour R. Edwards, & T. Spilsbury, 1794 in-8, [2]-75-224 pp., veau blond marbré, dos lisse orné, décor de grecque en encadrement sur les plats, roulette intérieur, tranches rouges (reliure de l'époque).
Il s'agit d'une impression londonienne faite à l'usage d'un public anglais cultivé et reproduisant les principaux textes bellicistes de Brissot, déjà imprimés en France : le député girondin avait poussé à la guerre comme tous ceux de son parti, mais était déjà monté sur l'échafaud (31 octobre 1793) quand parut cette édition.Inconnu de Martin et Walter ainsi que de Monglond.Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Londres, pour R. Edwards, & T. Spilsbury, 1794 in-8, [2]-75-224 pp., demi-veau à coins, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées de bleu (reliure de l'époque). Dos refait. Bon exemplaire.
Il s'agit d'une impression londonienne faite à l'usage d'un public anglais cultivé et reproduisant les principaux textes bellicistes de Brissot, déjà imprimés en France : le député girondin avait poussé à la guerre comme tous ceux de son parti, mais était déjà monté sur l'échafaud (31 octobre 1793) quand parut cette édition.Inconnu de Martin et Walter ainsi que de Monglond. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Belin, Desenne, Bailly, 1791 in-8, XXXVI-22 pp., dérelié. Petit travail de ver sans gravité.
"Brissot accuse le duc d'Orléans d'avoir doté sa fille aux dépens du trésor d'Etat. Puis, à cette occasion, il critique l'administration des finances : son désordre a favorisé et camouflé les pires malhonnêtetés". INED, 812.Martin & Walter, I, 5230. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1830 Paris, Ladvocat, 1830, 4 tomes en 4 volumes in-8 de (4)-XXVII-(1)-405 pp. ; (4)-492 pp. ; (4)-428 pp. ; (4)-436 pp., rel. XIXe de demi-chagrin vieux rouge, dos à nerfs ornés de fleurons, rousseurs, bon ex.
Ed. orig. de ces importants mémoires sur la Révolution, illustrés d'une figure gravée en frontispice de chaque volume, et d'un portrait de Brissot d'après F. Bonneville gravé à l'eau-forte par N. F. Maviez.
A Londres et se trouve à Paris, Chez Buisson, juin 1789. 2 works bound in 1 volume. xxiv, xlviii, 344 pp.; (4), 69, (1), (8), 151 pp. 8vo. Contemporary half calf, spine gilt in compartments, gilt lettering, green paper covered boards, a bit shaved. First work: Sabin 13516; Fay 23; JFBL B542 (under Brissot); Echeverria & Wilkie 787/3; Monaghan, 303; not in Muller; not in Leclerc; Kress B.1169; Goldsmiths 13307; Einaudi 1121; INED 809 & 1123. First edition, quite scarce. Probably printed in Paris. In January 1787 Brissot, St. Jean de Crèvecoeur, Clavière and Bergasse founded in Paris the Société Gallo-Américaine with the purpose of advancing mutual understanding and trade between France and the U.S. This survey of the actual situation in the United States deals with: De la guerre contre les sauvages. - Des troubles de l'État de Massasuchets. - etc. At the end: 'pièces justificatives'.'Économique et démographique. Principes généraux qui doivent diriger le commerce extérieur des nations, et des rapports commerciaux pouvant unir la France et les États-Unis .... (INED).Dedicated to the American Congress, this work is a systematical treatise on the mutual advantages that the new American republic and France will gain from their commercial relations. It further contains an argument in favour of the American political system where there is anarchy nor slavery.Second work: Stourm 183; Kress B.1564; Goldsmiths 13874; Einaudi 1119; INED 1126.In this work Clavière refutes the opinions of the day concerning the French finances and suggests measures to improve the situation. The first 69 pages contain 'réflexions préliminaires'.
Phone number : 31 20 698 13 75
Londres, 1787. xxiv, xlviii, 344 pp. 8vo. Contemporary half calf, red label with gilt lettering, marbled boards, corners, a bit rubbed & scuffed. Sabin 13516; Howes C.464; JFBL B542 (under Brissot); Monaghan 303; Fay 23; Echeverria & Wilkie 787/3; not in Leclerc; not in Muller; Kress B.1169; Goldsmiths 13307; Einaudi 1121; INED 809 & 1123. First edition. 'Principes généraux sur le commerce exterieur; application de ces principes au commerce réciproque de la France et les Etats-Unis; tableau des importations que doivent faire les deux nations, ....' (INED).Dedicated to the American Congress, this work is a systematical treatise on the mutual advantages the new American republic and France will gain from their commercial relations. It further contains an argument in favour of the American political system where there is anarchy nor slavery.Probably printed in Paris. In January 1787 Brissot, St. Jean de Crèvecoeur, Clavière and Bergasse founded in Paris the Société Gallo-Américaine with the purpose of advancing mutual understanding and trade between France and the U.S. The survey of the actual situation in the United States deals with: De la guerre contre les sauvages. - Des troubles de l'Etat de Massasuchet. - etc. At the end: 'pièces justificatives'.
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Londres, sans nom, 1787. In-8 de XLVIII-344 pages, demi-basane brune à coins, dos lisse avec filet et titre dorés, tranches rouges. Coiffes et coins un peu frottés. Nom de possesseur à la plume au titre.
Edition originale. “Principes généraux sur le commerce extérieur; application de ces principes au commerce réciproque de la France et des Etats Unis; tableau des importations que doivent faire les deux nations...” INED. L'introduction est entièrement de Brissot. Le tableau des importations et des exportations traite: des vins (convient-il à l'Amérique libre de cultiver la vigne et de faire le vin ?); des eaux-de-vie, des huiles, des toiles, des soieries, des cuirs, des verreries, des bijoux, des tabacs, des pêches, des fourrures, etc... Avec des considérations sur la “guerre contre les sauvages”, sur les troubles de l'état de Massasuchet (sic). Sabin, 13516; INED 809 & 1123.First edition. "General Principles on Foreign Trade; application of these principles to the reciprocal trade of France and the United States; table of imports that both nations must make... " INED. The introduction is entirely from Brissot. The table of imports and exports deals with wines (is it appropriate for America to grow grapes and make wine?); eaux-de-vie, oils, canvases, silks, hides, glass, jewels, tobacco, peaches, furs, etc... With considerations on the "war against the savages", on the disorders of the state of Massasuchet (sic). Sabin, 13516; INED 809 & 1123.
Paris, A. Bertrand, 1837. In-8, [2] f., IV-390 p., pl., demi-chagrin vert bronze d’époque, dos à 4 nerfs, titre et auteur dorés, fleuron doré au centre des caissons, coins et coupes frottés, coiffe de tête arasée, rousseurs, petits défauts marginaux.
Ouvrage illustré de 2 planches et d’une carte dépliante de Tehuantepec et ses environs. Récit d’un voyage fait en bateau et à pied dans le but de s'établir dans les colonies antillaises, Ce livre est un récit de voyage qui explore les régions du Guazacoalcos au Mexique, les Antilles, et les États-Unis. L'auteur, Anacharsis Brissot de Warville, fils de Jacques Pierre Brissot, partage ses observations sur les cultures, les paysages, et les sociétés qu'il a rencontrées lors de ses voyages, il part de Paris, puis le Havre et traverse Saint-Domingue - Baratitlan - Minatitlan (exc. à la Concession) - Tabasco - Campêche - Jamaïque - Haïti - New-York - Le Havre – Paris « Le Français ne possède pas le secret de la colonisation. Presque tous les émigrants s'imaginent qu'il n'y a qu'à poser le pied sur la terre d'Amérique, pour être riche : fatale erreur, source de grands désappointements ! Celui qui a le courage de s'expatrier doit se pénétrer d'une grande vérité, c'est que ce n'est qu'à force de travail, de persévérance et d'union, qu'une colonie peut prospérer, et qu'un pays vierge à explorer doit mettre l'âme et le corps des colons à de grandes épreuves » (Page 366). M1-Et2
S.l., avril 1789 in-8, [4]-XIX-[12]-268 pp.-39 pp., demi-basane rouge, dos à nerfs (reliure moderne).
Édition originale rare.Publié avant les États Généraux, l'ouvrage de Brissot affirme quelques grands principes qui porteront la Révolution. Le premier est que "tous les hommes sont nés libres, et égaux en droits" (page V). Ensuite une "Constitution libre... répartira plus également les moyens qui employés à secourir l'indigent, ne serviront plus à soutenir le luxe et la corruption" (page V et VI). Le corps du livre concerne le déroulement des États Généraux dont le but doit être de parvenir à la réalisation de ces grands principes.Bien complet des notes qui manquent à de nombreux exemplaires qui font l'objet d'une pagination séparée (39 pages, signalées par Martin et Walter).Martin et Walter, 5242. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Paris, De l'Imprimerie du Patriote François, 30 août 1791 in-8, 31 pp., dérelié.
Sur les accusations d'escroquerie de Théveneau de Morande.M. & W., 5252.Suivi de : Réplique de Charles Theveneau Morande à Jacques-Pierre Brissot. Sur les erreurs, les oublis, les infidélités, et les calomnies de sa réponse. A Paris, chez Froullé, 1791, 109 pp.Très rare réunion des deux textes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT