CAILLOIS (Roger). BREMOND (André). LEMAITRE (Henri).VINCENT (Raymonde). ESCHYLE. CHEVALIER (E.-J.).
Reference : 42977
Neuchâtel: Editions de La Baconnière (Collection des Cahiers du Rhône, série bleu n°10), octobre 1943. Un volume broché (14,3x19,3 cm) sous couverture à rabats, 200 pages non coupées. Très bon état.
Paris, Imprimerie D. Dumoulin, 1899 ; plaquette in-8, brochée - 42pp. Bon état.
Rare étude sur cet écrivain un peu oubliée, extraite de la revue "Etudes". On connaît encore Julie Lavergne pour ces contes et nouvelles : "Les neiges d'Antan" ou "Les légendes de Trianon, Versailles et Saint-Germain".
Paris, Librairie Bloud et Gay 1930 In-8 pleine toile bordeaux 24,5 cm sur 16,8. 615 pages. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
Plon-Nourrit Et Cie, Imprimeurs-Editeurs Paris 1925 In-12 ( 190 X 120 mm ) de 263 pages, broché sous couverture imprimée. EDITION ORIGINALE sur papier d'alfa. Très bel exemplaire.
Bernard Grasset Paris 1930 In-12 ( 190 X 120 mm ) de 267 pages, broché sous couverture imprimée. EDITION ORIGINALE, 1 des 110 exemplaires numérotés sur alfa satiné Outhenin Chalandre. Très bel exemplaire, non rogné.
Bloud Et Gay, Editeurs Paris 1916-1936 12 volumes in-8 ( 240 X 160 mm ), brochés sous couvertures imprimées. EDITION ORIGINALE peu fréquente bien complète en 12 volumes avec l'index. Rousseurs passim, bel exemplaire.
Société Des Médecins Bibliophiles Paris 1924 In-8 carré ( 195 X 135 mm ) de IX-51 pages, broché sous couverture rempliée. Très bel exemplaire non coupé, numéro 77 des 120 tirés sur Vélin Blanc des Manufactures de Rives pour la "Société des Médecins Bibliophiles".
Société Des Médecins Bibliophiles Paris 1924 In-8 carré ( 195 X 135 mm ) de IX-51 pages, broché sous couverture rempliée. Très bel exemplaire non coupé, numéro 25 des 145 tirés sur Vélin teinté des Manufactures de Rives.
Bernard Grasset Paris 1926 In-12 ( 185 X 120 mm ) de 321 pages, broché sous couverture imprimée. EDITION ORIGINALE, 1 des 99 exemplaires numérotés sur papier de Hollande. Très bel exemplaire.
ENVOI MANUSCRIT DE JEAN BREMOND à Henri Ripert et Mme Ripert en rappel de leurs souvenirs du front... Librairie Bloud et Gay: Paris, 1925. In - 8 ( 20 X 13 cm ) broché. 311pp. Notes 1 des 25 exemplaires sur vélin pur fil non numéroté.
Essais contenus : HENRI BREMOND : Le Charme d’Athènes. Les batailles d’idées de M. Le Chanoine A. Bouyssonie. Sur la voie sacrée. Sainte Catherine d’Alexandrie. Le Pappe de Trévern et la Restauration de l’Eglise gallicane. JEAN BREMOND : Pélerinage au Ouadi-Natroun , une oasis du désert monastique. Les Pèlerins de Cantorbéry. ANDRE BREMOND : La religion de Pindare. Le réalisme d’Euripide. La Légende de Shakespeare. Un Socrate chrétien : le Docteur Johnson. Quelques petites rousseurs sur le 2nd plat mais bon état général.
Marseille, Laurent Brémond, 1718. En deux feuilles jointes formant une carte de 46,5 x 136,5 cm.
Belle et très grande carte marine figurant l'ensemble des côtes méditerranéennes de la France, dressée par Henri Michelot et Laurent Brémond, hydrographes du roi, gravée par Pierre Starckman, et publiée par Laurent Brémond en 1718. Elle figure également le nord de la Catalogne jusqu'à St Filliou ou Sant Feliu de Guíxols, au sud de Palamós, les côtes italiennes jusqu'à Torre St Laurenso ou Tor San Lorenzo, au sud de Fiumicino, ainsi que l'île d'Elbe et une bonne moitié nord de la Corse jusqu'à La Hiace ou Ajaccio. Elle est ornée d'un très beau cartouche de titre décoré en tête des armoiries du dédicataire de la carte, Jean Philippe d'Orléans dit le chevalier d'Orléans, nommé général des galères de France en juin 1716, d'un globe, d'une sphère armillaire et d'un Neptune sonnant la conque marine. La Méditerranée est ornée de trois belles roses des vents et d'un cartouche contenant l'échelle en lieues françaises et anglaises, et en milles de Provence et d'Italie. En carton figurent six cartes et plans : plan de Cadequie ou Cadaqués, en Catalogne, plan du port de Cette ou Sète, plans des ports italiens de Livourne, Civitavecchia, Nettuno, et carte des côtes de l'Italie entre Fiumicino et le lac de Fondi. Originaire de Saint-Malo, Henri Michelot servit à partir de 1670 sur les galères du Roi, en qualité de pilote hauturier. Il fut également professeur d'hydrographie à Marseille, tout comme son associé Laurent Brémond. Très bon exemplaire. Marges gauche et droite coupées au trait d'encadrement, brunissure légère à la jonction des deux feuilles.
Aix-en- Provence, Editions Ophrys, 1967, gr. in-8°, 168 pp, 6 pl. de photos hors texte, broché, bon état (Publications des Annales de la Faculté des Lettres)
Important colloque sur l'abbé Henri Bremond, personnage controversé et auteur de la monumentale 'Histoire littéraire du sentiment religieux en France', une œuvre qui n'a pas été, sur bien des points, dépassée, et qui demeure la base de tout travail sur l'histoire de la spiritualité, et sur l'importance décisive pour la pensée religieuse contemporaine, de la période qui couvre les dernières années du XIXe et les premières années du XXe siècle. Il est impossible de rendre compte ici de la richesse de toutes les communications de ce colloque, et nous n'en retiendrons que quelques-unes : dans son roman 'L'Imposture' paru en 1927. Bernanos a-t-il pris comme modèle Bremond pour créer son héros, l'abbé Cénabre ? (Daniel Pézeril) ; Marc Venard replace l'œuvre de Brémond dans le cadre de l'historiographie contemporaine ; Jean Mesnard souligne quelques intuitions de l'auteur qui lui paraissent divinatrices : les rapprochements nombreux entre Saint-Cyran et le fondateur du méthodisme Wesley, l'origine biblique du cri « Feu » prononcé par Pascal dans son célèbre Mémorial, etc.
Armand Colin, 1967-1972, 13 vol. in-8°, xxiii-552, 615, 253, 352, iii-604, 411, vi-529, 422, 442, iii-395, 353, 438 et 256 pp, préface de la nouvelle édition par René Taveneaux, 32 pl. de gravures hors texte, reliures simili-cuir bordeaux de l'éditeur, titres dorés aux 1er plats et aux dos, bon état
Complet. Onze tomes en douze volumes + un volume d'Index. – Tome I : L'Humanisme dévôt, 1580-1660. Tome II : L'Invasion mystique, 1590-1620. Tome III : La Conquête mystique. L'École française (2 volumes). Tome IV : La Conquête mystique. L'École de Port-Royal. Tome V : La Conquête mystique. L'École du Père Lallemant et la tradition mystique dans la Compagnie de Jésus. Tome VI : La Conquête mystique. Marie de l'incarnation – Turba Magna. Tomes VII et VIII : La Métaphysique des saints. Tome IX : La Vie chrétienne sous l'Ancien Régime. Tome X : La Prière et les prières de l'Ancien Régime. Tome XI : Le Procès des mystiques. (XII) : Index alphabétique et analytique. — "Henri Bremond revient au premier plan de l'actualité historique. La librairie Armand Colin a entrepris la réédition de sa monumentale “Histoire littéraire du sentiment religieux en France” (publiée entre 1916 et 1933) : onze tomes en douze volumes reliés. Les bremondiens fervents comme les spécialistes de l'histoire religieuse ne peuvent que se réjouir de cette initiative qui leur offre, à un prix enfin abordable, une œuvre qui, il faut bien l'avouer, n'a pas été, sur bien des points, dépassée, et qui demeure la base de tout travail sur l'histoire de la spiritualité. (...) Bremond a su nous restituer l'esprit de la première moitié du XVIIe siècle religieux. L'essentiel de son apport est bien là, dans le changement radical de paysage historique qu'il a opéré. En gros, avant Bremond, l'histoire du XVIIe siècle religieux était comme dominée par l'admirable “Port-Royal” de Sainte-Beuve : le XVIIe siècle religieux sortait de la fameuse « journée du guichet ». Bremond renverse les perspectives et montre que le mouvement religieux en France est bien antérieur à la réforme de Port-Royal qui n'est qu'un cas particulier de la « réforme catholique »..." (Dominique Julia, Revue d'histoire de l'Église de France, 1969) — En entreprenant cette Histoire littéraire du sentiment religieux en France, l’abbé Bremond (1865-1933) pensait la conduire depuis la fin des guerres de Religion jusqu’à nos jours. Il la laissera inachevée, et sans parvenir tout à fait au terme du XVIIe siècle. Il n’en a pas moins renouvelé de fond en comble la vision de l’histoire religieuse de ce siècle, la centrant non plus sur Port-Royal, comme la tradition académique depuis Sainte-Beuve, mais sur « l’humanisme dévot » et « l’École française » de spiritualité : François de Sales et Pierre de Bérulle, puis la question de l’amour pur. Il ouvrait ainsi un domaine de recherches, lesquelles d’ailleurs n’allaient pas manquer de nuancer et parfois de contester son entreprise. Cette dernière n’en demeure pas moins sans équivalent, par l’ampleur du panorama, l’originalité de l’écriture, la quantité d’auteurs oubliés ou méconnus qu’elle a invité à découvrir.
1 volume in-quarto, demi-maroquin vert à coins, dos à nerfs insolé.Manuscrit de 26 feuillets montés sur onglet, écrits à l’encre noir au recto seul.
Henri Brémond (1865-1933), prêtre catholique et historien, prononce le discours d’hommage à Monseigneur Duchesne devant l’Académie Française, à qui il succède.Ce premier jet manuscrit sera ensuite modifié avec de nombreuses suppressions et quelques ajouts dans sa version définitive. Nombreux passages sont biffés au crayon ou à l’encre.Brémond commence par rendre hommage à Maurice Barrès qui l’avait présenté à l’Académie, puis se tourne vers Monseigneur Duchesne, éminent historien de l’église catholique, érudit, travailleur acharné, il le qualifie de génie simplificateur... dont la mémoire ne retient rien d’inutile.Duchesne aurait voulu qu’il n’y eût plus deux sciences, l’une alerte et franche, réservée aux esprits qui se disent libres, l’autre peureuse, honteuse, à l’usage des croyants. L’homme d’Eglise tente de réconcilier les deux, bouscule, critique, dérange de son ton parfois ironique ou mordant mais garde une foi solide, et un amour de son pays inébranlable : Il aimait l’Eglise et sa Bretagne natale d’un amour solide : de même que la splendeur du palais Farnèse n’aurait pu lui faire oublier son humble maison de Saint-Servan, de même la liberté de sa critique n’aurait jamais ébranlé sa docilité d’enfant aux décisions infaillibles du Saint-Siège. Que si, par impossible, il se fût trouvé dans la nécessité de choisir entre le dogme et la science, nul doute qu’il n’eût sacrifié celle-ci à celui-là. Brémond s’attarde également à décrire un homme attachant et humain : Malgré mon sourire et mon attirail d’érudition, je vis plus du cœur que de l’esprit.
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1930 267 pages
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1936 150 pages
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1925 253 pages
Paris Firmin-Didot 1924 1 vol. broché in-4, broché, couverture verte, 64 pp., portrait-frontispice. Edition originale de cet hommage à Mgr Duchesne, suivi de la réponse de Henry Bordeaux. Coupure de presse du "Temps" jointe. Excellent état.
1905 Paris, Bloud, 1905. Un fort volume broché de format in 8° de 364 pp.
Dos bruni, sinon bon état. Peu commun.
Paris, Plon, 1924, petit in 12 broché, 83 pages ; couvetrure rempliée imprimée.
Avec le texte intégral du discours prononcé à l'Académie Française le 22 mai 1924 en réponse au discours de réception de M. l'Abbé Henri Brémond. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Henri Bremond (1865-1933), prêtre, historien, critique littéraire, membre de l'Académie française.
Reference : 014424
Henri Bremond (1865-1933), prêtre, historien, critique littéraire, membre de l'Académie française. L.A.S., sd [av.1925], 4p in-12. Probablement à l'éditeur Emile-Paul. Sympathique lettre mentionnant que Francis Jammes souhaite publié son Mariage basque avec des illustrations de Ramiro Arrue (ce sera fait en 1926 au Divan). Il est aussi question d'une collection chez Bloud et Gay qui va se créer dans laquelle La Ville enchantée de Margaret Oliphant (et traduit par Bremond) pourrait paraître à nouveau, avec l'autorisation de son correspondant. Belle lettre. [346]
Vallas (Jean-Louis), Vallas (Louis), Leclercq (Fernand-Paul), Noailles (Anna, Comtesse de), Maurras (Charles), Brémond (Henri), Plessis (Frédéric), Cloudesley Brereton, Evans (Dilys), Dimnet (Ernest), Looten (C.), Derocquigny (Jules), Bocquet (Léon), Valéry (Paul), Delattre (Floris), Potez (Henri), Mercier (Louis), Le Gouis (Emile), Exideuil (Pierre), Allard (Roger), Angellier (Auguste)
Reference : 4082
Albert Messein, Paris, n.d. Grand in-8 broché, tirage à 1500 exemplaires numérotés, 354 pages et 8 planches hors-texte. Large envoi de Jean-Louis Vallas. Dos fragile, néanmoins bon exemplaire.
L'ouvrage comporte notamment deux textes inédits d'Auguste Angellier (Giotto et Zola) ainsi que 6 poèmes. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Bloud et Gay, 1920-1921, 2 vol. gr. in-8°, 698 et iii-604 pp, 20 gravures et portraits hors texte, index, reliures pleine toile écrue, dos lisses, pièces de titre basane vermillon (rel. de l'époque), bon état
"L'invasion triomphante des mystiques sur notre terre de France, de 1690 à 1620, peut bien se représenter sous la forme d'une « vague » qui entraîna tout ; elle ne fut pas cependant tumultueuse. Aussi l'œil avisé de M. Bremond a su discerner dans la conquête mystique qui s'organisa de toutes parts de véritables écoles, susceptibles de fournir une contribution fructueuse à ses diligentes enquêtes. Il en signale trois principales, qui ont retenu particulièrement son attention : l'école française, l'école de Port-Royal, l'école du Père Lallemant. A mon avis, l'étude sur l'école française, par la plénitude et la profondeur des analyses qu'elle renferme, par l'étendue et le sérieux de ses investigations, par la sympathie vraiment religieuse qu'elle manifeste à l'égard de personnages graves et respectables, qui ont contribué à former dans l'Eglise de France tant de dignes ecclésiastiques et de saintes âmes, restera celle qui fera le plus d'honneur à son auteur, comme historien du sentiment religieux. Cette école a quelquefois été appelée l'école oratorienne. Son chef est Pierre de Bérulle. Il a opéré dans le monde spirituel de son temps une sorte de révolution, analogue à celle de Nicolas Copernic dans l'astronomie. (...) Malgré de louables efforts, il semble que l'auteur ait éprouvé quelque répugnance à se métamorphoser en janséniste, même provisoirement, pour mieux juger l'école de Port-Royal. Il ne s'explique pas la naissance du jansénisme et n'est pas loin de croire « à une sorte de génération spontanée ». « Le jansénisme historique, dit-il, est pour moi un véritable monstre. » Pourtant, sans vouloir refaire après lui l'histoire extérieure, littéraire, morale ou politique de Port-Royal, sans vouloir même s'arrêter aux aspects proprement théologiques du sujet, M. Bremond a été amené par sa curiosité mystique à étudier « la vie intérieure », « la prière », des dévots jansénistes de la première génération..." (Louis Delaunay, Revue d'histoire de l'Église de France, 1923)
Hachette, 1929, in-8°, 249 pp, un portrait en frontispice, biblio, broché, bon état (Coll. Figures du passé)
"Dans l'entourage de son ami, l'évêque de Châlons, Vialart, on l'avait surnommé l'abbé Tempête. Ce sobriquet n'est pas seulement pittoresque, il est encore vrai. Toute la vie de l'illustre abbé, en réalité, a été tempétueuse. Or, c'est justement ce que s'est proposé de montrer M. l'abbé Bremond. Et il le fait non seulement avec autant de profonde érudition que de fine psychologie, mais encore — ce qui ne gâte jamais rien ! — avec infiniment d'esprit, et du meilleur. A part les deux premiers chapitres, où nous est racontée la jeunesse de l'abbé de Rancé et sa liaison (sur la nature de laquelle, en définitive, on ne sait rien d'absolument certain) avec Mme de Montbazon, tous les autres ont le même titre, un titre batailleur et essentiellement belliqueux : A l'assaut. L'abbé de la Trappe nous y apparaît marchant, montant constamment à l'assaut : à l'assaut contre les Cisterciens mitigés (qui, sans être, pour cela, des relâchés, n'acceptaient pas les austérités exagérées de la Trappe et auxquels, finalement, Rome a donné raison) ; à l'assaut contre les Jésuites (qu'il n'a jamais aimés, qu'il ne connaissait guère que par les Provinciales, et auxquels il ne pouvait pardonner d'être des casuistes) ; à l'assaut contre les Jansénistes (avec lesquels il flirta durant de longues années, dont il reçut souvent des visites et des cadeaux, et qu'il finit, tout de même, par désavouer) ; à l'assaut contre les Bénédictins de Saint-Maur (qu'il blâmait de faire une trop grande part à l'étude dans leur vie, ce qui fut l'occasion entre Mabillon et lui d'un duel de plume mémorable, d'où il ne sortit pas précisément vainqueur) ; à l'assaut contre les Chartreux (qu'il accusait d'être infidèles à leur règle primitive, mais qui le réfutèrent, de bonne plume et de bonne encre, par l'intermédiaire de leur général, Dom Le Masson) ; à l'assaut de Fénelon (dont il qualifia plus que durement les Maximes, et auquel il infligea des notes infamantes, sans songer que, tout abbé qu'il fût, il n'était, tout de même qu'un simple moine et que ni son "expérience personnelle", ni ses lectures, ne l'autorisaient à prendre si bruyamment position dans une querelle théologique, d'ordre particulièrement délicat, et où le dernier mot, somme toute, ne pouvait être dit que par l'Eglise enseignante) ; à l'assaut... On n'en finirait pas s'il fallait énumérer toutes les luttes qu'a subies ou qu'a provoquées cet extrémiste qui, nécessairement, était aussi un combatif et qui, comme s'il eut été atteint d'une sorte de manie de la persécution, s'est cru, toute sa vie, entouré de jaloux, d'adversaires et même d'ennemis. Tel est, en abrégé, le portrait de l'abbé de la Trappe tel qu'il se dégage, pour nous, du remarquable travail de M. l'abbé Bremond. (...) L'esprit abonde à chacune des pages de ce livre. D'aucuns même peut-être — ce n'est pas un reproche que l'on peut faire à tous les livres ! — trouveront qu'il y surabonde et ils auraient mieux aimé que certaines questions y fussent traitées sur un ton plus grave. Nous nous permettons de n'être pas de leur avis. Nous estimons même que l'humour perpétuel qui court à travers les pages du volume est, dans la circonstance, tout à fait couleur locale. La gaieté, en effet, quoi qu'en ait pensé l'abbé de Rancé, n'est pas du tout opposée à la règle de Cîteaux, même à celle du Cîteaux réformé et dans les Trappes, aujourd'hui, on professe, théoriquement et pratiquement, que les saints tristes sont souvent de tristes saints." (Louis Marcel, Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1929).
Paris Bloud et Gay 1923-1933 11 vol. reliés 11 vol. in-8, demi-chagrin gris-bleu, dos à nerfs ornés fleurons et motifs dorés, pièces de titre et de tomaison de chagrin rouge, têtes dorées, couvertures conservées, pagination multiple. Réunion des 11 tomes de cette suite érudite, qui sera complétée par un index général constituant le tome 12 et dernier (qui manque ici). I. L'Humanisme dévot, 1580-1660 ; II. L'Invasion mystique, 1590-1620 ; III. La Conquête mystique, 1 - L'École française ; IV. La Conquête mystique, 2 - L'École de Port Royal ; V. La Conquête mystique, 3 - L'École du père Lallemant et la tradition mystique dans la Compagnie de Jésus ; VI. La Conquête mystique, 4 - Marie de l'Incarnation. Turba magna ; VII et VIII. La Métaphysique des saints ; IX. La Vie chrétienne sous l'Ancien régime ; X. La Prière et les prières de l'ancien régime ; XI. Le Procès des mystiques. 4 feuillets restaurés en fin du vol. 11. Dos passé. Bon exemplaire, bien relié.