Editions Méditerranéennes Du Prado Marseille 1987 In-4 oblong "à l'italienne" ( 300 X 390 mm ) de 123 pages, en feuilles sous chemise imprimée et gaufrée au nom de l'artiste dans un coffret-emboîtage toilé havane. EDITION ORIGINALE et premier tirage des 22 lithographies en couleurs hors-texte d'Yves BRAYER. 1 des 185 exemplaires numérotés sur Rivoli blanc des papeteries Arjomari, bien complet de la LITHOGRAPHIE ORIGINALE signée et justifiée par Yves BRAYER sous portefeuille toilé décoré à l'identique du coffret-emboîtage toilé havane ( dans un format légèrement supérieur ) . Très bel exemplaire à l'état de neuf.- L'ouvrage comprend également une biographie d'Yves BRAYER ainsi qu'un feuillet intitulé "Principaux livres illustrés par Yves BRAYER". Cette liste reprend dans leur presque totalité, les informations contenues dans le catalogue de l'exposition Brayer Graveur, que la Bibliothèque Nationale a présenté en 1977 catalogue rédigé par M. Claude Bouret, conservateur au Cabinet des Estampes.
PARIS. FRANCONY. 1971. GRAND IN-PLANO A L’ITALIENNE EN FEUILLES (56 X 77,5 X 3 CENTIMETRES ENVIRON) DE (10 + 4) PAGES ET 12 LITHOGRAPHIES ORIGINALES SUR VELIN D’ARCHES, DONT 9 EN COULEURS (42 X 55 CENTIMETRES ENVIRON), SOUS EMBOITAGE TOILE BLEUE DE L'EDITEUR, TITRE DORE SUR LE PLAT SUPERIEUR. CHAQUE LITHOGRAPHIE SIGNEE ET JUSTIFIEE «EA» PAR YVES BRAYER. TEXTE DE ROMAN GHIRSCHMAN. PREMIER TIRAGE LIMITE A 200 EXEMPLAIRES NUMEROTES, DONT 165 SUR VELIN D’ARCHES, CELUI-CI «HC» (HORS COMMERCE), AVEC LA SIGNATURE AUTOGRAPHE DE L’ARTISTE ET DE L’EDITEUR SOUS LA JUSTIFICATION. PETITS DEFAUTS SANS GRAVITE SUR L’ETUI, SINON BEL ETAT POUR CET ENSEMBLE DEVENU RARE, DE NOMBREUX EXEMPLAIRES AYANT ETE VENDUS A LA PLANCHE.
PARIS. EDITIONS CERCLE D’ART. 1976. GRAND IN-PLANO EN FEUILLES (53 X 69 X 3,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE (8) PAGES ET 12 LITHOGRAPHIES EN COULEURS SUR VELIN D’ARCHES (50 X 65 CENTIMETRES ENVIRON), SOUS EMBOITAGE TOILE GREGE DE L'EDITEUR. CHAQUE LITHOGRAPHIE SIGNEE ET NUMEROTEE 69/185 PAR YVES BRAYER. PREMIER TIRAGE LIMITE A 185 EXEMPLAIRES NUMEROTES, UN DES 170 SUR VELIN D’ARCHES, CELUI-CI PORTANT LE NUMERO 69. BEL ETAT POUR CET ENSEMBLE DEVENU RARE, DE NOMBREUX EXEMPLAIRES AYANT ETE VENDUS A LA PLANCHE.
BIEVRES-EN-ESSONNE. PIERRE ET PHILIPPE DE TARTAS. 1987. GRAND IN-4 EN FEUILLES (30 X 40,5 X 5,5 CENTIMETRES ENVIRON) NON PAGINE, COUVERTURE ILLUSTREE EN COULEURS, SOUS EMBOITAGE PERCALINE NOIRE AVEC FENETRE SUR LE PLAT SUPERIEUR ORNEE D'UN PORTIQUE JAPONAIS DORE ESTAMPE EN RELIEF SUR FOND ROUGE. ILLUSTRE DE TRES NOMBREUSES LITHOGRAPHIES EN COULEURS, DONT LA COUVERTURE ET 12 PLANCHES DOUBLES HORS TEXTE. PREMIER TIRAGE LIMITE A 527 EXEMPLAIRES NUMEROTES. UN DES 350 SUR VELIN D’ARCHES, CELUI-CI PORTANT LE NUMERO 440 ET COMPORTANT L'ETAT DEFINITIF DES ILLUSTRATIONS, SIGNE PAR L'EDITEUR ET L'ARTISTE ET VISE PAR MINISTERE D'HUISSIER. PETITS DEFAUTS SANS GRAVITE SUR L’ETUI, SINON BEL EXEMPLAIRE.
BIEVRES-EN-ESSONNE. PIERRE ET PHILIPPE DE TARTAS. 1987. GRAND IN-4 EN FEUILLES (30 X 40,5 X 5,5 CENTIMETRES ENVIRON) NON PAGINE, COUVERTURE ILLUSTREE EN COULEURS, SOUS EMBOITAGE PERCALINE NOIRE AVEC FENETRE SUR LE PLAT SUPERIEUR ORNEE D'UN PORTIQUE JAPONAIS DORE ESTAMPE EN RELIEF SUR FOND ROUGE. ILLUSTRE DE TRES NOMBREUSES LITHOGRAPHIES EN COULEURS, DONT LA COUVERTURE ET 12 PLANCHES DOUBLES HORS TEXTE. PREMIER TIRAGE LIMITE A 527 EXEMPLAIRES NUMEROTES. UN DES 350 SUR VELIN D’ARCHES, CELUI-CI PORTANT LE NUMERO 500 ET COMPORTANT L'ETAT DEFINITIF DES ILLUSTRATIONS, SIGNE PAR L'EDITEUR ET L'ARTISTE ET VISE PAR MINISTERE D'HUISSIER. BEL EXEMPLAIRE AVEC ENVOI AUTOGRAPHE SIGNE PAR L’ARTISTE.
Dimensions: H. 305 x L. 235 mm.Aquarelle originale en couleurs, signée. Vendue encadrée.
Carte de correspondance recto-verso - En tête de la Rue Monsieur le Prince -
Il le remercie pour "l'article élogieux" qu'il a consacré "au Salon d'automne" et les "bonnes appréciations" écrites sur ses "oiseaux de Camargue" - Il y est trés sensible et espère le voir bientôt à son atelier -
Carte de correspondance recto-verso - En tête de la Rue Monsieur le Prince -
Il regrette de ne pas l'avoir rencontré dans le midi car ils étaient à St Rémy lors de son passage dans le midi - "Nous habitions dans un mas juste à côté des fouilles de Glanum"...-
Carte de correspondance recto-verso - En tête de la Rue Monsieur le Prince -
Il le remercie pour son mot aimable pour sa "toile du Salon d'automne" dans France Soir - Il rectifie la date de l'inauguration de son groupe "Poétique de la nature" au Musée Galliera: 9 décembre au lieu du 25 novembre -
Carte de correspondance recto-verso -
En rentrant de Camargue, il a eu "la surprise, en lisant France Soir, de voir la photo de [son] atelier de la grande Chaumière" - Il trouve excellente son enquête sur "la nouvelle vie de Bohème", lui qui connait bien ces milieux - Il attends le lendemain "avec impatience" pour lire "un père dominicain est l'ange gardien des jeunes peintres" -
1 page in4 - En tête de la Rue Monsieur le Prince -
"Cette année encore, je suis retourné en Italie pour retrouver de beaux oliviers puisqu'en Provence, ils sont en voie de disparition après le gel"...- Il a envoyé une toile de Fesole à l'Ecole de Paris, chez Charpentier et il lui envoie la photo - Ils sortent de la grippe - Ils préparent une importantes exposition à plusieurs et lui téléphonera -
1 page in4 - En tête de la Rue Monsieur le Prince -
Il lui envoie la carte de son exposition chez Pierre Cailles, rue de Seine - Il joint un extrait de texte et une photo -
1 page in8 - En tête de la Rue Monsieur le Prince -
Il lui envoie la photographie de sa toile aux "Peintres témoins" (de leur temps) - Salutations amicales -
1 page in4 - En tête "Les Baux de Provence" -
Il le remercie pour l'envoi d'un texte de préface qui lui plait: "Vous y défendez l'art réaliste avec intelligence et courage" - Il a fait un séjour à Aix pour une exposition - Il n'avait aucune inquiétude avec lui mais remercie de l'avoir envoyé avant "la galerie 65" - Il tachera de voir ses amis Davenport lorsqu'il ira faire un tour en Camargue - Il lui souhaite un trés bon séjour à Seillans -
BRAYER (Yves) peintre, graveur et illustrateur français (1907-1990)
Reference : 14C24
Superbe évocation du jeune peintre âgé seulement de 27 ans, décrivant avec beaucoup d’humour et de précision, son arrivée au palais du « Duce » et la réalisation de ce fameux tableau. Même si une nouvelle fois l’approche de Mussolini ne fut pas simple, il arriva enfin, à force de patience et de persévérance, dans la salle où Mussolini se trouvait. « Supposez une grande place, la salle est énorme avec des colonnes peintes dans le haut et dans le fond à droite tout au fond un bureau avec une lampe, un homme vêtu de blanc avec le visage éclairé par la fenêtre qui discute avec un de ses hommes impassible au garde à vous. Je reste près de la 7 porte très impressionné par le trajet à effectuer jusqu’au bureau, surtout que le Duce continue de parler et ne parait pas remarquer que je viens d’entrer. Tout à coup il lève la tête, regarde de mon côté et me fait signe d’approcher. J’arrive à gauche de son bureau et m’incline. Il me regarde et me dit en français impeccable vous n’avez pas besoin que je pose. Je réponds mon excellence, c’est parfait […] Je monte mon chevalet à toute vitesse et je brosse, je brosse malgré le jour qui devient noir. Le Duce allume la lumière de sa lampe, il est superbe avec son visage bronzé et son costume blanc… ». A la demande du Duce, la séance fut interrompue, celui-ci prétextant une visite de l’ambassadeur, remettant ainsi la pose au lendemain. De retour sur les lieux, le peintre se remit à l’ouvrage, accompagné des chants et des cris d’une foule qui s’était rassemblée sur la place devant le palais, acclamant le Duce. Le départ imprévu du « modèle » amena Brayer à traiter le décor du bureau. « Je me dis puisqu’il n’est plus en place, profitons-en pour faire ce qui est sur le bureau et me voilà en train de peindre le pot à crayons, le presse papier, le grattoir. Je me recule pour juger de l’effet de ma toile. Le Duce est derrière moi qui regarde … ».
BRAYER (Yves) peintre, graveur et illustrateur français (1907-1990)
Reference : 13C24
Superbe lettre relative à l'exécution du portrait de Mussolini. Bien qu'il n'éprouve aucune admiration pour le dirigeant fasciste, le jeune pensionnaire de la villa Médicis, approcha le "Duce" grâce à l'appui de Charles de Chambrun (1875-1952), alors ambassadeur à Rome. Cette approche ainsi que « l'audience » ne fut pas simple pour la réalisation de ce portrait. Des mois d’attentes et des nombreux allers-retours furent les témoins de cette aventure, sans oublier les heures de planton ajoutées aux moqueries de ses compagnons de l'Académie de France, « Tout le monde rigole ou se paye ma gueule en douce », avoua-t-il à sa mère. « J’ai eu mon audience hier » poursuit-il, « Tous les copains en bavaient ». A force de patience l'entrevue eut lieu dans la fameuse salle de la « Mappemonde » et face à lui Mussolini lui indiqua : « Vous n'avez pas besoin que je pose, je me mets au travail ». Puis, une heure plus tard, il ajouta « laissez tout cela là et revenez demain à 9 heures, vous pourrez travailler toute la matinée ... ! » Ce portrait qui fut une réussite, salué à cette époque par l'ambassadeur et la princesse Murat, appartient aujourd'hui au musée des Deux Guerres, aux Invalides.
Plaquette également dédicacée par le critique et historien d’art français Maximilien Gauthier (1893-1977), auteur de l’ouvrage biographique du peintre concerné.