CUOCO (Vincenzo) / RAO (Anna Maria), BOUYSSY (Maïté)
Reference : 17040
(2001)
ISBN : 88-85239-52-8
Napoli, Vivarium, "Dalla rivoluzione francese al risorgimento italiano", 2001 1 volume 14,6 x 20,6cm Broché sous couverture à rabats au 1er plat orné d'un portrait. 113p., 2 feuillets, XXVIp., 1feuillet, 416p., 1feuillet. Bon état (dos insolé).
"Ristampa anastatica della traduzione di Bertrand Barère (1807) - A cura di Anna Maria RAO e Maïté BOUYSSY": fac-similé de "Histoire de la révolution de Naples, par l'auteur du voyage de Platon, en Italie", traduction française, par l'avocat et homme politique Bertrand BARERE DE VIEUZAC (1755-1841), de la seconde édition de "Saggio storico sulla rivoluzione di Napoli" de l'historien et homme politique italien Vincenzo CUOCO (1770-1823) publiée en 1807 chez Léopold Collin (Paris); précédé de 2 études: "Bertrand Barère e Vincenzo Cuoco - Come uscire dalla rivoluzione", par l'historienne et philosophe Anna Maria RAO (en italien) et "Vincenzo Cuoco et Bertrand Barère - Regards croisés pour révolutions perdues" par Maïté BOUYSSY (en français); index; notes bibliographiques. Ouvrage publié par l'Istituto italiano per gli studi filosofici, dans la collection dirigée par Anna Maria Rao.
Publications de la Sorbonne, 2012, gr. in-8°, 322 pp, biblio, broché, couv. illustrée, manque la page de faux-titre, bon état
Ce livre tente d'identifier, par les mots et les images du temps (lithographie ou grands genres), un "moment politique frénétique" français (1824-1834). A l'instar du "drame frénétique" lorsque, boulevard du Crime (notre boulevard du Temple), chacun allait pleurer, et plus encore se livrer aux délices de l'angoisse vécue en commun, de sept heures à dix heures du soir. Maïté Bouyssy interroge aussi bien l'usage des larmes et de la compassion, que la mise en scène de l'horreur. Autour de figures charnières – tel Louis XII, le roi malchanceux qui a accompagné la mode troubadour, avant et après la Révolution – et de l'expression de "flots de sang" qui circule dans les lettres et les arts, des images furent reçues comme politiques. Des Réjouissances publiques de Boilly (1826 pour la gravure de Villain) à La Grèce sur les ruines de Missolonghi de Delacroix (1826), en passant par la célèbre lithographie Rue Transnonain, le 15 avril de Daumier (1834), l'incessante circulation des mots à l'image montre un dispositif rhétorique qui mène au son. Car le cri donne le lieu social des émotions présentées et redéfinit les raisons du succès de ces auteurs, qui gèrent la dénonciation telle des fables mises en image. Il ne s'agit ici ni d'éluder les périls de la surinterprétation ni de donner un métasystème de clés, mais de rendre compte des vraies raisons du succès de la réception de ces oeuvres. Sous diverses formes, cet ouvrage traite donc du citoyen et du genre, des foules et de l'ailleurs, du juste et de l'injuste ou de l'ordinaire ordre policier. Quand se trame un ordre prédémocratique s'accroît l'inquiétude de la "montée du cadavre" qu'ont notée d'autres historiens. Cette inquiétude semble avoir partie liée avec le processus d'acceptation de l'égalité symbolique réalisée dans le suffrage universel de 1848.
Paris, Publ. de la Sorbonne, 2012. In-8 broché, couv. ill. en coul., 322 pp., qq. ill. en n/b. in-t., annexe, bibliographie sommaire.
Comme neuf. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)