Mâcon, Protat frères, 1941 ; in-16 (194 mm), broché ; XIV, 182, [2] pp., couverture crème imprimée en rouge et noir.
Edition originale d'un des tout premier bilan de la situation économique de la France après la déroute, non seulement militaire, mais aussi économique, administrative et organisationnelle. On y apprend que l'Allemagne, puissance occupante, avait commencé à diffuser sa monnaie à la place du franc.Centralien, haut-fonctionnaire, Yves Bouthillier sera condamné à trois ans de prison à la Libération ; en 1944 il avait été déporté en Allemagne par la Gestapo. Après la guerre, il sera le maire de Saint Martin de Ré, ville de sa naissance. Passages soulignés au crayon à papier, bel exemplaire bien frais.
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Plon, 1950, in-8°, 320 pp, 12 documents en annexe, broché, morceaux de scotch en haut et bas du dos, papier jauni, C. de bibl., état correct, ex. du SP
Tome 1 seul (sur 2) — L'auteur était secrétaire d'Etat aux Finances du gouvernement de Vichy de juin 1940 à avril 1942, arrêté par la Gestapo en 1944 et déporté en Allemagne jusqu'en 1945. En 1947, la Haute Cour de Justice le condamne pour collaboration à trois ans de Prison. — "Ministre des Finances et du Commerce depuis le 5 juin 1940, Yves Bouthillier fait partie de ceux qui prônent l'armistice et soutiennent le projet d'un gouvernement sous l'autorité du maréchal Pétain. Ses mémoires entendent ainsi minimiser son rôle et justifier l'action politique menée par le Maréchal durant les premiers mois de l'armistice tout en décriant Pierre Laval, son principal rival." (Manuel Valls-Vicente, « Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 1939-1945)
BOUTHILLIER (Yves) homme politique français, ministre des finances sous Vichy (1901-1977).
Reference : 25C23
10 avril 1949. Il a bien reçu les « très intéressants documents » qu’Ivan Martin lui a adressés. « Je les ai joints au texte que vous m’avez lu vous-même sur la tombe de notre si cher ami. Vous aviez dit l’essentiel, ces autres notes plus fragmentaires sont également touchantes. Vous savez que tout ce qui le touche est pour moi du plus haut prix… ». Août et septembre 1952. A propos d’une demande de documentation relative à un ancien employé ayant occupé un poste de sous directeur, dans deux agences de l’ile de Ré, et « ayant quitté son service en 1948 », atteignant l’âge de 65 ans pour lequel « nous n’avons jamais affilié cet agent à aucune caisse de retraites… ». Il lui demande de bien vouloir l’éclairer sur les droits de cet agent, « et sur nos obligations en la matière. ».