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‎D'Après Paris. Lithographies de Jean-Louis Boussingault.‎

‎Paris, Les Amis de l'Amour de l'Art, Librairie de France, 1931 ; in-folio, broché ; (48) ff. non chiffrés, le premier et le dernier blancs, et 16 lithographies dont 15 hors-texte et une vignette de titre.‎

‎Edition originale des poèmes et premier tirage des lithographies de Jean-Louis Boussingault ; tirage à 170 exemplaires, tous sur fort vélin d'Arches ; les lithographies ont été tirées à la presse à bras par Edmond Desjobert. Né à Paris (1883-1943), Boussingault fut l'ami de Desnoyer de Segonzac avec qui il fit son service militaire puis dont il partagea l'atelier, et de Luc-Albert Moreau qu'il retrouva à l'Académie Julian. Sa première expposition fut pour le Salon des Indépendants de 1909 ; il travailla pour Paul Poiret, le couturier, à un décor d'amazones et de mannequins, etc. Après la Grande Guerre, il voyagea et chercha à se défaire de toutes les influences. Sorti enrichi de cette solitude, il se fit un nom en peignant des nus, des portraits, natures mortes, et, bien-sûr, Paris, ses monuments et ses habitants qui, mêlés, forment des ambiances qu'il a magistralement réussi à rendre dans ses gravures et ses lithographies tout à fait originales. Petite trace d'insolation en pied du dos avec un minuscule manque de papier et petites traces poussiéreuses sur les bords extérieurs, sans gravité aucune ; bon exemplaire et bon tirage des lithographies. ‎

‎"Les Truites". ‎

‎ 1926 1 Huile sur toile signée en bas à droite, datée, 1941, 24.5 x 40.5 cm., encadrée. ‎

‎Jean-Louis BOUSSINGAULT (1883-1943) peintre et lithographe français fréquenta l'Académie Julian et était membre du Salon d'Automne et de l'Araignée. Il était l'ami de Dunoyer de Segonzac, de Luc-Albert Moreau et travailla pour Paul Poiret il collabora à la Gazette du Bon Ton. Il était un familier des courses et aimait les thèmes élégants (BenezitII, 245 Osterwalder Dictionnaires des Illustrateurs 1890-1945, 165). Jean-Louis BOUSSINGAULT représente dans cette nature morte deux truites dans un plat dans l'esprit de l'Ecole des Peintres de la Réalité Poétique. Au dos mention manuscrite: "Exposition Musée des Arts Décoratifs-Paris-Du 18 mars au 25 avril 1944- Les Truites n°94-16.500 francs". Petites usures et marques, usures et accrocs au cadre Montparnasse. ‎

‎Robes de Paul Poiret selon Boussingault (pl.56, La Gazette du Bon ton, 1914 n°6)‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris Juin 1914, 36,5x24cm, une feuille.‎

‎Estampe double originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Une des rares planches d'inspiration cubiste. La collaboration de Boussingault à la Gazetteinterpelle Poiret qui lui commande un important ensemble décoratif pour ses boutiques. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Tableau de la vénerie.‎

‎ Gallimard 1923 1 Illustré de 21 lithographies en noir et en couleurs par J.L. Boussingault (et non 14 comme indiqué sur la page de titre). Paris, Editions de La Nouvelle Revue Française, Tableaux Contemporains N°3, 1923, grand in-8, broché, dos plat, couverture imprimée, suite à part, in-4, 130 pages. ‎

5 Images

‎Vingt et une illustrations, par BOUSSINGAULT, dont dix-neuf en noir (4 hors-texte et à pleine page, 15 bandeaux et culs de lampe) et 2 planches en couleurs (dont le frontispice) ornent cet ouvrage sur la chasse à courre formant le troisième volume de la collection Tableaux Contemporains. Duplan, dans cet ouvrage, examine "point par point dans quelles conditions se trouvent, après les cinq années d'interruption occasionnée par la Grande Guerre, les équipages de chasse français et quelles sont les chances qu'on a de voir revivre dans notre pays cette manière traditionelle et strictement française de chasser les animaux sauvages" (in préface de l'auteur). In-fine la liste des équipages de chasse remontés en 1921. (Th. 321-322 ; Monod 4116). Tirage limité à 356 exemplaires. Un des quinze exemplaires sur Japon Impérial. Très légères usures à la couverture, infimes taches interne, petits accidents, taches et reports à la chemise de la suiteÉDITION ORIGINALE ‎

‎Amants, heureux amants...‎

‎Gallimard, Paris 1933, 16,5x22cm, broché sous étui.‎

‎Première édition illustrée imprimée à 99 exemplaires numérotés sur papier fabriqué à la main par J. Barcham Green & Son. Ouvrage illustré de 8 eaux-fortes gravées sur cuivre par Jean-Louis Boussingault. Petits accrocs sur l'étui au niveau des coins. Rare et agréable exemplaire édité par A.A.M. Stols à Maastricht. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Champs-Elysées. Suite de 16 eaux-fortes originales.‎

‎Paris aux dépens des Cinq- 1934 Grand in-4, en feuilles, couverture imprimée (emboîtage de l'éditeur).Rare suite tirée à 26 exemplaires, comportant 16 eaux-fortes originales de Boussingault, chacune montée sous marie-louise, justifiée et signée par l'artiste.‎

‎Visages. Suite de 14 eaux-fortes originales.‎

‎Paris aux dépens des Cinq- 1935 Grand in-4, en feuilles, couverture imprimée (emboîtage de l'éditeur).Rare suite tirée à 26 exemplaires, comportant 14 eaux-fortes originales de Boussingault, chacune montée sous marie-louise, justifiée et signée par l'artiste.‎

‎D’Après Paris de Léon-Paul Fargue.‎

‎Ensemble de lithographies de format divers certaines pour illustrer D’Après Paris de Fargue (1931). Parfois quelques rousseurs.‎

‎LA TABLE RONDE. Cahiers 1 à 6. Paris, Les éditions du centre / La table ronde, décembre 1944 à juin 1946. Six forts volumes in-4, brochés, fac-similés, couvertures rempliées.‎

‎Tirage limité. Beaux exemplaires sur vélin crèvecœur du Marais, numérotés. [8130]‎

‎D'APRÈS PARIS.‎

‎ 1931 Paris, Les amis de l'Amour del'Art, 1931, 36x46cm. Broché, sous couverture rempliée. Illustré de 16 lithographies de Boussingault. Tirage à 170 exemplaires, tous sur vélin d'Arches (celui-ci l'un des 50 numéroté en chiffres romains). Léger brunissement de la couverture, sinon très bel exemplaire. Envoi de photographies sur demande.‎

‎D'APRÈS PARIS.‎

‎ 1931 Paris, Librairie de France - Les amis de l'amour de l'art, 1931. En feuilles, dans un double emboîtage cartonné. Illustré de lithographies originales de Boussingault. Tirage limité à 170 exemplaires sur papier vélin d'Arches, celui-ci l'un des 120 exemplaire mis dans le commerce (83). Très bel ouvrage, très bel exemplaire. Envoi de photographies sur demande.‎