Le comte de Bourmont confirme la re?ception de la lettre de son correspondant et pre?cise : ...je ne prendrai que les deux poinc?ons de vin Rouge et celui de Blanc, puisque celui que vous ave?s trouve? depuis est d'une qualite? infe?rieure et qu'au surplus je n'en ai pas un besoin pressant... Il lui annonce la visite, dans le courant du mois, d'un ...voiturier de Caude? (...) avec une lettre de Mr. Hardou et il lui sera recommande? de vous pre?venir aussito?t son arrive?e a? Angers afin que vous aye?s le temps de prendre le conge? dont vous me parle?s... Il le prie de remettre ...ces trois poinc?ons au susdit messager de Caude? lorsqu'il se pre?sentera...
Louis de Ghaisne, comte de Bourmont (1773-1846), commandant des troupes royalistes dans le Maine lors de la troisième chouannerie, général d'empire, maréchal.
Reference : 015768
Louis de Ghaisne, comte de Bourmont (1773-1846), commandant des troupes royalistes dans le Maine lors de la troisième chouannerie, général d'empire, maréchal. Manuscrit, 28 novembre 1799, 3p 1/2 in-folio. Copie d'époque de la lettre envoyée à Ménard [i.e. François-Marie, Marquis de Mesnard ou Menars, chouan chef de la 8e légion de la Mayenne, canton de Saint-Ouen-des-Toits (Mayenne)] contenant les « Conditions de la suspension d'hostilités » (1p 1/2) puis la correspondance de Bourmont à ce sujet (2p) annonçant la trêve conclue et les conditions jointes. Il lui demande la « stricte exécution » de celles-ci et le rapport « sur le champ des infractions qui pourraient avoir lieu de part ou d'autre ». Il annonce aussi que se réuniront le 6 décembre les différents chefs chouans - Autichamp, Châtillon, Frotté, le général Georges [Cadoudal], La Prévalaye, Mercier et lui-même - pour entendre les conditions des républicains. Ce document est très intéressant puisque Hédouville, qui prend le commandement le 15 novembre, change d'attitude [ce que dit d'ailleurs Bourmont dans sa lettre] et entame les négociations. La réunion eut finalement lieu le 9 décembre et certains chef signèrent la trêve et d'autres continuèrent la guerre. Toutefois, la paix s'impose assez rapidement et en février 1800, ils signent la paix. Cachet de la société de statistique des Deux-Sèvres (dissoute). Très intéressant document. [93]