Paris, Les Editions Nationales, 1936. 2 forts vol. In-folio, rel. éd. pleine-percaline verte, dos lisse orné d'un décor doré d'abeilles, titre doré, décors dorés aux armes impériales sur les 1ers plats, dentelles dorées en encadrement, illustrations en coul. contrecollées en tête des ouvrages, XIV-410, II-392 pp, très nb. ill. en n/b et en coul. in et h.-t. (reprod. photogr., portraits, gravures, reprod. de fac-similé d'autographies contrecollées...), index iconographique.
Ouvrage recherché pour sa très importante iconographie et les nombreux fac-similés de documents. Perca. fendue sur qq. centimètres au mors inférieur du 1er tome, dorure un peu frottée, 4 coins émoussés, intérieur frais, bel ex. au demeurant. - Frais de port : -France 12,8 € -U.E. 15 € -Monde (z B : 36 €) (z C : 76 €)
1928. 1,19 x 0,98 m ; repliée.
Très rare carte gastronomique et vinicole de la France imprimée en couleurs, dressée par Albert Bourguignon. Elle a été dessinée par l'ingénieur géographe Maurice Thiébaut, et éditée par Émile Girard à Paris en 1928. La carte gastronomique de Bourguignon est la carte la plus complète jamais réalisée jusqu'à cette date. La France est divisée non pas en départements mais en provinces historiques, et sa capitale, Paris, est nommée le Centre gastronomique du monde. À la différence des premières cartes gastronomiques de la France, telles la première carte dressée par Jean-François de Tourcaty en 1809, ou la carte de Charles V. Monin de 1830, qui représentaient les productions régionales en utilisant de simples symboles, Bourguignon donne le nom de chaque production, par région et par ville, et signale de nombreuses spécialités locales connues ou méconnues. Il recense ainsi des centaines de spécialités, productions et recettes traditionnelles (viandes, gibiers, charcuteries, fromages, poissons sauvages ou d’élevage, légumes, fruits, etc). Dans la région Provence notamment, l'une des régions gastronomiques les plus denses, Bourguignon a mis en lumière plus de 200 spécialités culinaires, comme les fruits confits à Carpentras ou la brandade de morue entre Aubagne et Cassis. La carte met également en avant les vignobles français, avec trois légendes pour les crus des eaux-de-vie de Cognac (légende de sept couleurs), les crus du Bordelais (légende de six couleurs), les vins rouges (soulignés de rouge), les vins blancs (soulignés de jaune), et la bière (soulignée de vert), sept ans avant le décret-loi de 1935 instituant les AOC. Les produits de la mer ne sont pas oubliés, avec les noms de toutes les espèces de poissons et crustacés positionnés le long des côtes. La Corse n'est pas représentée, mais un encart lui est consacré, contenant le nom de ses spécialités. L'auteur fait aussi quelques remarques historiques. C'est ainsi que l'on apprend que la sauce béarnaise n'a jamais vu le jour dans le Béarn, mais au restaurant le Pavillon Henri IV près de Saint-Germain-en-Laye (elle fut inventée au XIXe siècle par le chef Jean-François Collinet) ; et que le homard à l'armoricaine, et non à l'américaine comme on le nomme souvent, a été confectionné pour la première fois en Bretagne. Les parties haute et basse sont occupées par des encarts publicitaires pour des hôtels, restaurants, boucheries, alcools, ou matériel de cuisine. En décembre 1928, au moment où il publie sa carte, Albert Bourguignon est ex-chef de cuisine et directeur du restaurant l'Écu de France, situé au 6, rue de Strasbourg à Paris. Quelques mois plus tôt, le journal Comœdia du 1er juillet 1928 le cite comme nouveau directeur de la Rôtisserie du Tournebroche au 60 rue Lafayette à Paris. Le journal La Toque blanche du 31 août 1929, page 2, consacre un large article à la carte gastronomique et vinicole de leur "ami et collègue Bourguignon, naguère encore chef de cuisine, et actuellement directeur de l'Écu de France" : "Dressée avec un soin jaloux de n'oublier aucun des centres du bien manger, cette carte est aussi des plus utiles aux fervents de la bonne table, lesquels sont, grand merci ! très nombreux dans notre pays. [...] Nos spécialités locales et régionales, on ne aurait les citer ici : elles sont trop. Qu'on sache, pourtant, que Bourguignon sur sa "Carte gastronomique", les y a fait figurer toutes. [...] Ne pas posséder la carte de Bourguignon, c'est pour les connaisseurs, professionnels, touristes et restaurateurs, se priver d'un document non seulement utile, mais indispensable". La carte est reproduite dans cet article. Elle est annoncée en vente par le même journal dès le 28 décembre 1928. Elle fut également recommandée par la Revue culinaire comme un modèle du genre, et valut à son auteur le titre de "Grand Cartographe de la Principauté" par le célèbre gastronome et critique culinaire Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, élu Prince des Gastronomes en 1927. L'original de la carte – 4 mètres sur 4 – fut exposé en 1928, lors des journées gastronomiques, dans l'un des salons de Ledoyen (La Toque blanche. Organe professionnel hebdomadaire des chefs de cuisine de France et de l'Étranger, 15 avril 1929, p. 1). Il existe deux autres éditions de cette carte, sans les publicités, et avec quelques variantes sur les spécialités, dans un format plus petit que la nôtre, de 740 x 760 mm, datées de 1951 et de 1962, et publiées par Girard, Barrère et Thomas à Paris. Bourguignon a également réalisé une Carte gastronomique et vinicole de la France, sur le modèle de la Carte gastronomique de la France, également sans les publicités, ainsi qu'un Atlas gastronomique des provinces françaises et Les Recettes régionales de la Rôtisserie de l'Écu de France. Très rare. Nous n'avons localisé qu'un seul exemplaire dans les collections publiques, se trouvant à la Bibliothèque nationale de France. Cette dernière donne le prénom d'Alain, et non Albert, mais les deux seuls documents de l'époque que nous ayons trouvés donnant le nom complet, sont deux articles du journal La Toque blanche du 21 mars 1935 et du 29 février 1936. Le premier est une longue nécrologie de l'auteur, mort un mois plus tôt. L'article, signé par le chef de cuisine J.M.A. Martin, est intitulé Albert Bourguignon, et l'auteur, qui connaissait vraisemblablement très bien Bourguignon, parle de lui comme "notre cher Bourguignon". Martin cite à nouveau le nom complet d'Albert Bourguignon dans le second article du 29 février 1936. Bel exemplaire, replié. Petites déchirures aux pliures restaurées, quelques infimes manques aux pliures. La Toque blanche. Organe professionnel hebdomadaire des chefs de cuisine de France et de l'Étranger, 28 décembre 1928, p. 2 (annonce de la vente de la carte gastronomique) ; La Toque blanche. Organe professionnel hebdomadaire des chefs de cuisine de France et de l'Étranger, 21 mars 1935 (nécrologie de l'auteur) ; Pawlowski, journal Comœdia, 1erjuillet 1928, p. 6 (article intitulé Gastronomie parlementaire citant Albert Bourguignon comme nouveau directeur de la Rôtisserie du Tournebroche, 60 rue Lafayette) ; Lonely Planet, Food lover's guide to the world. Experience the great global cuisines, 2014, p. 39 ; The Library of Congress Catalogs. The National Union Catalogue, 1963-1967, Volume 7, BOEH-BRIF, 1969, p. 354 (édition de 1962, de dimensions plus petites, 740 x 760mm).
S.l., Les Poètes de la Tour, 1991, pet. in-4 carré, br., 51 pp., 28 illustrations en couleurs. (GH42A)
Les peintures et les textes de Fred Bourguignon ont été choisis et réunis par Bernadette Bourguignon en février 1991. Tirage : 299 ex. numérotés. Envoi de l'artiste : "à Madame Solange de Clozel quand le temps reste fidèle..."
Montréal Atelier Bourguignon + 1975
in-plano, 72 x 56 cm, n.p. 13 feuillets dont 7 planches couleurs. :: Tirage sur vélin fort Lucerne limité à 65 exemplaires. Un des 50 commerce numérotés (no 30). Les 7 sérigraphies en couleurs sont signées, datées, numérotées et titrées au plomb. Le tirage réalisé par Guy Ruel. :: En feuilles sous portefeuilles à rabats de toile rouge titré : Bourguignon 74.
Phone number : 1 514 820 2324
Paris, chez l'auteur, 1746. En deux feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 825 x 860 mm.
Belle et grande carte de l'Amérique du Nord en deux feuilles, dressée par Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville, gravée par Guillaume-Nicolas Delahaye, et publiée sous les auspices de Louis d'Orléans, duc de Chartres puis duc d'Orléans en 1723. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre dessiné par Hubert-François Gravelot ou Hubert-François Bourguignon d'Anville, frère de l'auteur, et gravé par Thomas Major. Ce cartouche est illustré d'une Amérindienne et de deux angelots. Après avoir lu de nombreux récits de voyageurs et étudié les cartes de ses prédécesseurs, d'Anville réalisa qu'il y avait encore de vastes zones du continent restées inconnues. Avec cette carte de l'Amérique du Nord, il a corrigé une grande partie des exagérations et des distorsions trouvées sur les cartes antérieures de Guillaume de l'Isle, en ajoutant des informations plus récentes et plus précises sur la forme des Grands Lacs et la configuration du bassin du Mississippi, y compris le bas Missouri, l'Arkansas et la rivière Rouge du Sud. Sur les bords du fleuve Missouri, par exemple, il a représenté le fort d'Orléans (fort français et premier fort européen, construit en 1723), après avoir soigneusement étudié les récits de son fondateur, Étienne de Veniard, sieur de Bourgmont (1679-1734), revenu en France en 1725 avec un certain nombre de représentants tribaux amérindiens. Pour les côtes du Golfe du Mexique, d'Anville a récolté d'importantes informations dans les cartes topographiques manuscrites de l'ingénieur français Valentin Devin, arrivé en Louisiane en 1719 comme dessinateur. En haut à gauche en carton, carte des régions au nord du Canada. L'éminent cartographe français Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville fut nommé géographe du roi en 1718. Réputé pour sa minutie et son exactitude, il collectait et comparait autant de sources d'informations géographiques que possible, puis corrigeait et republiait les cartes au fur et à mesure que de nouvelles données étaient disponibles. Il a produit plus de 200 cartes considérées comme les meilleures de son époque. Leur précision révolutionna la cartographie. Bel exemplaire, contours aquarellées à l'époque.
Montréal Editions Bourguignon 1975
petit in-folio, 34 cm, n.p. 32 feuillets dont 10 planches. :: Tirage sur Japon limité à 93 exemplaires. Un des 75 commerce (no 17) signés par l'auteure et l'artiste. Les 10 sérigraphies en noir et rouge sont signées et numérotées. :: Sans le boîtier.
Phone number : 1 514 820 2324
[Paris], Imprimerie de Demonville, s.d. (1818) in-4, 39 pp., dérelié.
Sur le procès célèbre qui opposa l'acquéreur des salles du Théâtre Français au duc d'Orléans rentré d'émigration et qui cherchait à reconstituer son patrimoine immobilier parisien, dont toutes les dépendances du Palais-Royal. Cette acuse étonna l'opinion, car les procédés du Prince, supposé libéral, ressemblaient aux réclamations des émigrés ultra cherchant à faire annuler les acquisitions de biens nationaux. Un début de campagne de presse, joint à une position juridique incertaine, amena le duc d'Orléans à proposer une compensation financière qui termina le litige.Un seul exemplaire au CCF (BnF, qui attribue le texte à Bourguignon-Dumolard, alors que les autres factums en faveur de Julien reçoivent, dans le même CG, l'attribution de Henri-Frédéric Bourguignon). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Léopold Collin, 1807 in-8, [4]-202 pp., demi-basane, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, tranches citron mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Unique édition. Le jurisconsulte dauphinois Claude-Sébastien Bourguignon, dit Bourguignon-Dumolard (1760-1829) avait joué un grand rôle au Comité de Sûreté général après thermidor, puis fit une carrière au ministère de l'Intérieur. Il fut même le prédécesseur immédiat de Fouché comme ministre de la police. Ayant ouvert après la Restauration un cabinet d'avocat, il composa alors de nombreux manuels de jurisprudence qui ont établi sa réputation. Dupin (1832), 2022. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Générique Relié D'occasion état correct 01/01/1937 61 pages
Août 1727. 644 x 415 mm.
Rare carte figurant les côtes orientales de l'Afrique, dressée par Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville, et publiée en août 1727. Cette carte illustre la traduction française de la relation de voyage du père jésuite portugais Jerónimo Lobo, publiée à Paris en 1728. La carte montre tous les anciens royaumes et tribus de cette partie du continent, dénommée Éthiopie orientale. Elle s'étend au nord jusqu'à la Corne de l'Afrique et le Cap Gardafouin, actuel Cap Guardafui en Somalie, et jusqu'aux anciens royaumes d'Adel ou Adal, actuelle Somalie, et d'Abyssinie, actuelle Éthiopie, au sud jusqu'au Cap des Aiguilles et au Cap de Bonne Espérance, en Afrique du Sud, et à l'ouest jusqu'aux royaumes du Macôco ou d'Anzico (Congo), de Nimeamai ou Monoemugi (Congo), et de Butua, dans l'actuel Zimbabwe. La carte montre également les Comores, Maurice, La Réunion, et Madagascar. Sur cette dernière sont indiquées les anciennes tribus malgaches des Machicores, Lahefonti, Manghabei, Antsianactes, etc. Chacun des royaumes africains est accompagné d'une note. Ainsi on apprend qu'au royaume d'Enaria, il y a des mines d'or ; au royaume d'Adel, le prince et les sujets sont de zélés mahométans ; le royaume des Machidas est une nation puissante, dont le roi se dit issu des empereurs de l'Abyssinie, avec laquelle cette nation est souvent en guerre ; au pays des Mumbos, on trouve des anthropophages ; le royaume de Manica abonde en or, que les Portugais vont chercher ; le Pays des Hottentots (Afrique du Sud), où se trouvent des peuples errants et très barbares, etc. Au sud-est de Madagascar figure l'île fantôme dénommée Isla dos Romeiros dos Castilhanos ou de Jean de Lisbone. Bien qu'elle ait été reportée sur bon nombre de cartes au XVIIe et au XVIIIe siècles, l'île Juan de Lisboa ou Saint-Jean de Lisbonne n'a jamais existé. Dans sa carte de la mer des Indes publiée en 1638, le navigateur hollandais Linschoten marque deux îles, l'une au sud des Mascareignes appelée Juan de Lisboa, et l'autre au sud-est de Rodrigues, qu'il nomme dos Romeiros. D'Anville les a ici réunies en une seule île. Il la supprimera en 1749. Plus au sud figure une Isle nouvellement découverte par les Hollandois. Nous n'avons pas pu identifier cette île. Il ne s'agit pas de l'île Amsterdam, découverte au siècle précédent, et située beaucoup plus au sud. Missionnaire jésuite portugais, le père Lobo arriva en 1625 en Éthiopie, où le prêtre jésuite espagnol Pedro Páez avait récemment converti Susneyos, empereur d'Éthiopie, au catholicisme romain. Lobo demeura en Éthiopie, principalement au nord et aux environs de la source du Nil, jusqu'en 1634, date à laquelle les Jésuites furent expulsés par l'empereur Fasiladas, successeur de Susneyos. Capturé par les Turcs, il put finalement rejoindre Goa puis le Portugal. Dernier survivant de la mission éthiopienne, il mourut en 1678. Ce n'est qu'en 1728 que l'Itinerário, le manuscrit de sa relation de voyage, fut imprimé, et uniquement en langue française, sous le titre Voyage historique d'Abissinie. L'éminent cartographe français Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville fut nommé géographe du roi en 1718. Réputé pour sa minutie et son exactitude, il collectait et comparait autant de sources d'informations géographiques que possible, puis corrigeait et republiait les cartes au fur et à mesure que de nouvelles données étaient disponibles. Il a produit plus de 200 cartes considérées comme les meilleures de son époque. Leur précision révolutionna la cartographie. Bel exemplaire. Petite déchirure restaurée au niveau du trait d'encadrement, petites décharges d'encre par endroits. Notice des ouvrages de M. d'Anville, premier géographe du roi ... Précédée de son éloge, 1802, p. 93, 187 ; Marion & Tissot, Catalogue de la Bibliothèque communale de Brest, Histoire, Première partie, 1889, p. 23, 140.
Paris, chez l'auteur, 1751. En deux feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 740 x 784 mm.
Belle et grande carte figurant la péninsule arabique, la Turquie, la Perse et l'Inde, dressée par Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville, gravée par Guillaume-Nicolas Delahaye, et publiée sous les auspices de Louis d'Orléans, duc de Chartres puis duc d'Orléans en 1723. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre décoré en tête d'une allégorie de la Foi, et de trois personnages issus du continent, dont un bouddhiste. Les frontières sont aquarellées en vert, rose et jaune. La péninsule Arabique est divisée en trois Arabies : l'Arabie Pétrée (Jordanie), l'Arabie Déserte (Arabie Saoudite) et l'Arabie Heureuse (Yémen). De courtes annotations décrivent certaines régions de la péninsule comme très arides, stériles ou couvertes de sable. L'éminent cartographe français Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville fut nommé géographe du roi en 1718. Réputé pour sa minutie et son exactitude, il collectait et comparait autant de sources d'informations géographiques que possible, puis corrigeait et republiait les cartes au fur et à mesure que de nouvelles données étaient disponibles. Il a produit plus de 200 cartes considérées comme les meilleures de son époque. Leur précision révolutionna la cartographie. Bel exemplaire, contours aquarellées à l'époque.
Montpellier, le quinzième may 1755. 1755 1 vol. in-4° (229 x 159 mm) entièrement manuscrit à l'encre noire de : [3] ff. (dont titre) ; 924 pages (erreurs de pagination sans incidence) ; [10] ff. (table). Cartonnage d'époque, plats recouverts de papier à la colle bleu, dos lisse, étiquette titrée à l'encre. (Défauts d'usage à la reliure).
Manuscrit contemporain dun cours sur les matières médicales donné par de Lamure durant ses premières années d'enseignement. Né en Martinique d'une famille originaire de Provence, François-Bourguignon de Bussières de Lamure (1717-1787) étudie la médecine à Montpellier dans la plus ancienne faculté de médecine au monde fondée en 1220. Il entre à la Société royale des Sciences de Montpellier en 1742 et est nommé professeur en 1750. Il devient ensuite doyen des professeurs royaux de médecine de la faculté de Montpellier en 1767. De part son éloquence et son savoir, ses cours connaissent un grand succès et circulent en copie, comme c'était l'usage à l'époque. Ils seront publiés par ses élèves en 1784 sous le nom: Nouveaux éléments de matière médicale, extraits des leçons publiques de M. de Lamure,... avec des réflexions judicieuses... pour la connaissance des maladies, et l'application des médicaments... recueillis et mis en ordre par M***, docteur en médecine au LudoviceŽe de Montpellier." dont on ne trouve aucun exemplaire passé en vente. Le manuscrit traite de pharmacologie et spécifie les actions thérapeutiques de différents médicaments ainsi que de la façon de les employer: émétiques, purgatifs, persil, borax, sabine, fleurs de violette, tabac, coloquinte, cloportes, chardon, fenouil, asperges, euphorbe, etc. Son cours contient une partie très intéressante sur le scorbut (pp.905-915), époque durant laquelle aucun remède efficace na été trouvé. Lauteur expose les symptômes de cette maladie et propose des façons de la traiter grâce à différentes plantes (le cresson, la roquette, le raifort, la véronique des ruisseaux et le trèfle deau). Précieux document pour lhistoire de la médecine et de la prestigieuse faculté de Montpellier. 1 vol. 4to manuscript in black ink of : [3] ff. ; 924 pages ; [10] ff. Contemp. cardboard. Contemporary manuscript of a course on medical subjects given by de Lamure during his early years of teaching. Born in Martinique to a family from Provence, François-Bourguignon de Bussières de Lamure (1717-1787) studied medicine in Montpellier at the oldest medical school in the world founded in 1220. He entered the Royal Society of Sciences of Montpellier in 1742 and was appointed professor in 1750. He then became dean of the royal professors of medicine at the faculty of Montpellier in 1767. Because of his eloquence and knowledge, his lectures were very successful and circulated in copies, as was the custom at the time. They will be published by his students in 1784 under the name: Nouveaux éléments de matière médicale, extraits des leçons publiques de M. de Lamure,... avec des réflexions judicieuses... pour la connaissance des maladies, et l'application des médicaments... recueillis et mis en ordre par M***, docteur en médecine au LudoviceŽe de Montpellier" of which one does not find any copy passed on sale. The manuscript deals with pharmacology and specifies the therapeutic actions of various drugs and how to use them: emetics, purgative, parsley, borax, sabine, violet flowers, tobacco, coloquint, sowbugs, thistle, fennel, asparagus, euphorbia, etc.. His course contains a very interesting section on scurvy (pp.905-915), a time when no effective remedy has been found. The author explains the symptoms of this disease and suggests ways to treat it with different plants (watercress, rocket, horseradish, stream speedwell and water clover). Precious document for the history of medicine and the prestigious faculty of Montpellier.
Phone number : 06 81 35 73 35
1985 1985. 2 André Bourguignon: La Martinique / Éditions Minerva S.A. 1985
Comme neuf
JOUBERT / THOREL G.. 1846. In-4. Relié demi-cuir. Bon état, Coins frottés, Mors fendus, Intérieur frais. XVIII + Environ 400 pages - Tampon sur la page de faux titre - Coins émoussés - Mors fendus - Dos frotté - Plats et contre-plats jaspés - Etiquette collée en coiffe en pied - Auteur, titre, filets et année dorés au dos - Dos à 5 nerfs.. . . . Classification Dewey : 340-Droit
NOUVELLE EDITION ENTIEREMENT REFONDUE. / conformes aux textes officiels, avec la conférence des articles entre eux par M. C. Bourguignon. Édition entièrement refondue, contenant spécialement tous les textes donnés comme matières de thèses, les lois de la presse, les tarifs en matière civile et criminelle, les lois qui expliquent, modifient, abrogent, complètent les codes et la Charte, par M. P. [Albert-Paul] Royer-Collard. Classification Dewey : 340-Droit
Botega 2000 Editions Botega, Coll. Aventures Personnelles Contemporaines, 2000, 193 p., broché, bon état.
Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
[Paris, 1735]. 457 x 585 mm.
Très belle carte figurant le Tibet, considérée comme la première carte européenne donnant une représentation précise et détaillée de ce pays. Elle a été dressée par Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville pour la Description de l'empire de la Chine et de la Tartarie chinoise de Jean-Baptiste du Halde, publiée en 1735, puis il la reprendra en 1737 dans son Nouvel Atlas de la Chine, de la Tartarie chinoise, et du Thibet. Dressée d'après les récits de moines jésuites que lui fournissait du Halde, la carte couvre également le désert de Gobi et parties du Boutan, de la Mongolie, du Népal et du Pakistan, avec à l'extrême gauche de la carte la ville de Lahor. Le cartouche de titre est orné d'un portrait non identifié pouvant être celui du Dalaï Lama ou de l'un des moines jésuites à l'origine de la carte. A Lhassa, orthographiée Lasa, figure le palais du Potala, avec l'inscription "Pagode où réside le Dalaï Lama". Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville fut nommé géographe du roi en 1718. Il a produit plus de 200 cartes considérées comme les meilleures de son époque. Leur précision, basée sur les découvertes les plus récentes, révolutionna la cartographie. Bel exemplaire.
[Paris, 1735]. 421 x 529 mm.
Très belle carte figurant la province de Canton et l'île d'Hainan, avec Macao et la future Hong-Kong, dressée par Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville pour la Description de l'empire de la Chine et de la Tartarie chinoise de Jean-Baptiste du Halde, publiée en 1735, puis en 1737, pour son Nouvel Atlas de la Chine, de la Tartarie chinoise, et du Thibet. Les villes principales sont nommées, la ville de Canton est appelée Quang Tcheou Fou, la mer de Chine est appelée Nan Hai ou mer du Sud. La carte est ornée d'un très beau cartouche de titre figurant des Chinois faisant du commerce avec un Européen. L'échelle est en lys ou stades chinois. Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville fut nommé géographe du roi en 1718. Il a produit plus de 200 cartes considérées comme les meilleures de son époque. Leur précision, basée sur les découvertes les plus récentes, révolutionna la cartographie. Légère trace de pliure en haut à droite de la carte. Bel exemplaire.
Paris, Patris, 1804, Collin, 1808, 1 br., sans couverture. in-8, titre, 96 pp., titre, II-120 pp., premier feuillet en partie détachée ;
Claude-Sébastien Bourguignon, né à Vif (Isère). Juge au tribunal criminel de Paris, pendant la Révolution, c'est lui qui fit mettre les scellés sur les papiers de Robespierre.
Phone number : 06 80 15 77 01
- Trois pages 19 x 27 cm.
Vieux papier. Vin Mariani, 1908.
Broché couverture à rabats, 22X13 cm, 1995, 320 pages, le fil rouge P.U.F. Très bon état.
Paris et Leipzig, Bossange frères, avril 1825 in-8, 30-88 pp., bradel papier marbré (reliure moderne).
Nommé censeur à Lille sous le ministère du duc de Richelieu, Pierre-François Bourguignon d'Herbigny, de tendance libérale, se retrouve dans l'opposition avec l'avènement du ministère Villèle. Sa Revue de l'Europe, non signée, fait sensation. Il publie par la suite les Nouvelles lettres provinciales qui l'obligent à se réfugier en Belgique pour éviter les poursuites. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Caen, Imp. Adeline, G. Poisson et Cie, 1916 in-8, 482 pp., portr. en front., ill. h. t., toile brique, couv. cons. (reliure moderne).
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ambroise Dupont [Félix Locquin, imprimeur], 1836 in-8, [2] ff. n. ch., 389 pp., un f. n. ch. d'errata, broché sous couverture imprimée. Dos bruni, rousseurs.
Unique édition. Royaliste dans la ligne du duc de Richelieu, Bourguignon d'Herbigny (1772-1846) entra en conflit avec le ministère Villèle au moment du remplacement d'Auguste-Laurent de Rémusat à la préfecture du Nord (il en était alors le secrétaire général). Destitué à son tour, il se tourna vers l'opposition libérale, et y demeura, même sous la Monarchie de Juillet, multipliant les écrits politiques. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Chez la Veuve Estienne & Fils] - ANVILLE, Sieur d' ; [ D'ANVILLE, Jean-Baptiste Bourguignon ; DANVILLE ]
Reference : 65687
(1744)
1 vol. in-4 reliure début XIXe demi-basane rose, dos lisse orné, Chez la Veuve Estienne & Fils, Paris, 1744, XL-288 pp. et 1 f. n. ch., avec 2 cartes dépliantes ("Position des points discutés dans l'analyse géographique" et "Parallèle du contour de l'Italie").
La Notice des Ouvrages de M. d'Anville précise que cet ouvrage est un compte rendu de la manière il a composé sa carte d'Italie, parue en 1743. Il est rare de disposer d'un ouvrage aussi détaillé à propos de l'élaboration d'une seule carte géographique, et il manifeste le soin extrême de l'auteur et les mille questions, insoupçonnées par le profane, posées par un tel travail. Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville (1697-1782) est le plus grand cartographe de son temps. "Ses cartes, au nombre de plus de deux cents, ont fait faire de grands progrès aux sciences géographiques ; elles sont, pour l'époque, des modèles d'exactitude [ ... ]" (Larousse, GDU, I, 464). Bon état (petits frott. en dos et plats, petite piq. de vers à un mors, accroc sans mq. à un f., bon exemplaire par ailleurs).