[Bourgogne] Louis Gouget-Duval (1702-1782), conseiller à la chambre des comptes de Dijon.
Reference : 013957
[Bourgogne] Louis Gouget-Duval (1702-1782), conseiller à la chambre des comptes de Dijon. L.A.S., Dijon, 13 mars 1772, 3p in-4. Cette lettre est particulièrement difficile à déchiffrer, entre l'écriture assez particulière et l'orthographe parfois curieuses. Parmi les noms cités, à la fin , il est possible qu'il soit écrit Lorcy, de la famille « de la Follye de Lorcy » qui avait des attaches à Seurre à l'époque. Il y a aussi la famille de la Troche dont on trouve traces à Dijon et Labergement-les-Seurre. Le destinataire, non identifié, est vraisemblablement un vigneron de Seurre. « Monsieur, Je vous envoie ainsi que vous l'avez désiré le [?] de la requête qu'il convient présenter pour rectifier l'erreur qui s'était glissée dans l'énonciation de la qualité des dimes en vin de [?] comprises dans votre dénombrement. Je l'ai communique soit à M Baron soit à M de la Troche qui l'ont également trouvé conforme aux dîmes qui se levent à ce sujet. Nous n'avons été nullement étonnés de cette erreur que nous n'avons attribuée qu'aux personnes auxquelles vous vous êtes attaché, pour vous assurer de cette sotteté. L'expérience nous a appris à tous trois que la plus grande partie des forains(?), quoique instruits de ce qu'ils doivent de dîmes, ne peuvent expliquer nettement la façon dont elle se lève. Je suis cependant très persuadé que si vous consultés les annonciateurs(?) Actuels de cette dîme, ils vous diront que la nouvelle énonciation est conforme à la perception qui s'en fait. Mr de la Troche qui part demain par le messager m'a dit qu'il avait l'honneur de vous voir dimanche comptant aller à Seurre depuis Corgengoux [orthographe très approchante.]. Il vous renouvellera les assurances que je vous ait déjà données, que vous n'avez pas été à beaucoup qui est soupçonné de vouloir donner [] attention à vos [?] que votre [?] de pensées judicieuses est trop connue pour jeter sur vous de pareils soupçons. L'on débite ici que Mr de Lergé a abandonné toutes négociations avec Mr de Lamarche, lequel, à ce que l'on prétend, les renouvelle avec Mr de Clergny(?), d'autres prétendent avec Mr de Chateau Giron. Vous savez, Mr, le cas que l'on doit faire de toutes les sortes de bruits qui s'ils étaient réels pourraient trouver à ce que je présume quelques oppositions qu'il ne serait pas facile de surmonter. Ils pourraient même occasionner des évènements qui seraient funestes à la province. Au reste, [?] de La Monoye a répandu ici une grande perplexité, il n'y a pas plus de trois mois que l'on avait assuré ces officiers qu'ils ne procureraient aucuns changements. Malgré ces assurances, les voilà néanmoins supprimés. Que peuvent penser ceux qui sont encore intacts. Je n'ai vu personne qui ait pu me dire des nouvelles de la poste de ce jour. Toute ma famille vous assure, Monsieur, de ses respects. Je vous prie de les faire agréer à Mr et à Madame de [Lorcy?]. JE suis avec respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur Gouget-Duval ». On joint un brouillon de la réponse. [334]