[Paris], Imprimerie de Quillau, 22 août 1765 in-8, un feuillet imprimé au recto, en feuille.
Plaisante pièce de vers, signée de la "Muse limonadière, du Caffé allemand, d'où elle célèbre la valeur militaire", ce qui correspond à la fameuse Charlotte Reynier, dame Bourette (1714-1784), tenancière de l'établissement littéraire appelé Cafe allemand, rue Croix-des-Petits-Champs, où se réunissaient écrivains et philosophes. Ses vers n'étaient guère goûtés de l'élite littéraire, mais il est à parier que leur facilité leur offrit un succès populaire. Leur sujet de prédilection était tout ce qui touchait aux membres de la famille royale.Cioranescu, XVIII, 13 596. Un seul exemplaire au CCF (BnF). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Charlotte Reynier dite madame Bourette (1714-1784), poète, surnommée la Muse limonardière.
Reference : 010854
Charlotte Reynier dite madame Bourette (1714-1784), poète, surnommée la Muse limonardière. Poème A.S., signée « la muse limonardière », 5 mai 1767, 1p in-4 oblong. A François-Thomas-Marie de Baculard d'Arnaud (1718-1805), titré « Réflexion sur Fanny ». Arnaud publia en 1764 son ouvrage Fanni, ou l'Heureux repentir, histoire anglaise. Le poème contient 9 vers : Avec quel art vous nous peignez d'Arnaud De toutes les vertus la séduisante image, L'esprit tout seul n'a point fait cet ouvrage. C'est votre cour qui forma ce tableau, On ne peut trop louer ce bon père qui l'aime Belle Fanny dans ton aveu charmant. Quel embarras, quel trouble extrême, L'on anoblit le sentiment Quand on le fait parler de même. [188-2]