La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 4 avril 1833 (Planche 261)La caricature, no. 126, plate 261 ( 4,avril 1833).LE FESTIN DE BALTHASAR. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°126. », en ht à dte : « Pl. 261. »Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]
Dans la salle d’un palais, un festin est donné. Celui-ci rassemble autour d’une grande table le roi et les membres du gouvernement. C’est le coq gaulois qui est le plat principal de ce repas. Une grosse poire est également posée à proximité. Louis-Philippe, au centre de la table, vu de dos, se penche en arrière, ébloui par ce qu’il voit apparaître en hauteur, à gche. Les autres convives, effrayés, quittent leur place et se précipitent hors de la pièce. Les chaises sont renversées. Le tumulte règne. Parmi les invités, sont identifiables Soult, au premier plan, tombé à la renverse, d’Argout, juste derrière, tombant d’une chaise et protégeant son grand nez. Dupin semble pousser les convives vers l’extérieur en agitant ses souliers en l’air. A côté de lui se trouve Barthe. Enfin, Thiers est à plat ventre et se fait enjamber par les fuyards. Ce qui effraie les convives, c’est une inscription lumineuse qui apparaît dans le coin gche de la composition : « 27. 28. 29. », qui sont les dates des Trois Glorieuses de la révolution de juillet 1830. L’idée de l’apparition d’une inscription en lettres lumineuses sur un mur lors d’un repas est une référence au festin de Balthazar (narré dans Le Livre de Daniel), lors duquel une « inscription sur le mur » apparut, présage de destin malheureux pour le roi Balthazar puni de balsphèmes. C’est donc un avenir douloureux que semble prédire "La Caricature" au gouvernement de Juillet. Rappelant aux ministres les dates de la révolution de juillet, elle leur annonce un funeste destin, pour les punir du bafouement des valeurs de la république. Personnage représenté:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Barthe, Félix; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baronAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Pierre Seghers Cartonné 1957 In-12 (14,4 x 18,8 cm) cartonné toilé avec bandeau, 93 pages ; dos et bords des plats insolés, brunissure à la coiffe supérieure, rousseurs aux tranches et gardes, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Barreyre Jean-Yves,Bouquet Brigitte,Chantreau André,Lassus Pierre
Reference : lu2086
(2002)
Bayard Travail social Dos carré collé 2002 In-8 (14,5 x 21,5 cm), dos carré collé, 436 pages ; pliures au dos, par ailleurs très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris, Librairie de Madame Veuve Bouchard-Huzard Relié 1861 In-12 (12,3 x 18 cm), reliure demi-basane, 270 pages ; dos insolé, quelques épidermures sur le cuir, coupes frottées, quelques rousseurs aux tranches et à l'intérieur, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
S.U.D.E.L. Cartonné 1951 In-8, (19.5x15.5 cm), cartonné, dos toilé, 287 pages, cours moyen de 8e et 7e des lycées et collèges, illustré en noir et blanc, ouvrage specimen (tampon sur la couverture) ; plats légèrement défraîchis, bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
1998 14x21. 1998. Broché. 44 pages. Bon Etat intérieur propre plat de couverture très légèrement salie
Sudel 1967 18x23. 1967. reliure editeur. 96 pages. Très bon état
Pandora/Domaine nordique 1980 in8. 1980. Broché. 163 pages. Bon Etat intérieur propre
Pandora 1980 in8. 1980. Broché+jaquette. 275 pages. Bon Etat de l'ensemble intérieur propre
Barre-dayez 1982 in8. 1982. Broché. 95 pages. Bon Etat
Shimony Abner Shimony Jonathan Bouquet Alain
Reference : 171348
(2006)
ISBN : 2746502747
Editions le Pommier 2006 in8. 2006. Broché. 167 pages. envois en suivi pour la france et l'etranger Bon Etat intérieur propre
Jacques vautrain 1947 in12. 1947. Broché. 154 pages. veuillez lire la description complète de nos annonces avec leur état . Envois en suivi pour la France et l'étranger Bon Etat
Union générale d'éditions Les maîtres de l'étrange et de la peur... Broché 1980 in-8, (24x15.5 cm), broché, couverture illustrée, 237 pages, préface de Francis Lacassin, collection 'Les Maîtres de l'étrange & de la peur...' ; plats jaunis avec petites usures, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
1929 Paris,Jonquières,1929 ; in-4°, plein box rouge, dos lisse, auteur,titre, illustrateur et date dorés, bordure intérieure de box rouge orné d'un large filet doré, couverture illustrée et coloriée conservée, étui (Pourrieux relieur); 5ff.nch., CXXXVpp., 2ff.nch.; illustré dans et hors le texte de 37 bois gravés par le peintre Louis Bouquet coloriés par Keller.dos un peu passé, mais bel exemplaire. Tirage total à 400 exemplaires sur papier vergé à la cuve de Tallende, imprimé par Marius Audin à Lyon. Bel ouvrage très bien illustré.(Cf. Carteret TV.)
Louis Bouquet est né et mort à Lyon (1885-1952 ). Elève de Cormon, collaborateur de Maurice Denis pour le plafond du théatre des Champs Elysées et l'église de Genève, fut l'ami de Joseph Bernard et de Marcel Lenoir (cf.Bénézit). "Louis Bouquet est un des meilleurs graveurs français sur bois …Il use volontiers du bois de fil... Bouquet a décoré Les Amours de Frène et Galeran. Les bois sont traités largement, dans un esprit décoratif et à la façon des xylographies hollandaises de la fin du XVéme ". ( cf. Dictionnaire des Illustrateurs). ( Reu-CO1)
Bouquet, Auguste (Abbeville, 13–09–1810 - Lucques (Lucca), 21–12–1846), graveur
Reference : 26062
Gravure d'Auguste Bouquet, d'après un tableau d'Ary Scheffer : Eberhard, comte de Wurtemberg, dit Le Larmoyeur pleurant la mort de son fils, conservé au musée du Louvre.Hauteur: 19.9cmx Largeur: 26.5cm- Inscription concernant l'auteur - b.g "AUGUSTE BOUQUET"Le comte Eberhard de Wurtemberg pleure sur le corps de son fils, le comte Ulrich, mort à la bataille de Döffingen. Fidèle, un chien attend auprès de ses maîtres. A l'arrière-plan, les soldats fête la victoire. Ary Scheffer s'inspire d'un poème de Friedrich Schiller, Eberhard der Greiner.
historique:Le tableau original d'Ary Scheffer obtint un vif succès au Salon de 1834. Il est acheté le 10 mai 1834 par Louis-Philippe pour le musée du Luxembourg, mais il s'altérera rapidement à cause de l'emploi de substances bitumineuses par Scheffer. Une seconde version a été peinte par Scheffer en 1853, aujourd'hui conservée au musée de Boston. Il existe différentes études relatives à cette oeuvre (esquisses, aquarelle, lavis). [catalogue d'exposition, Le Lamoyeur d'Ary Scheffer].Auguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 4 juillet 1833 (Planche n°290) Hauteur : 51.5 cm- Largeur : 35.8 cm Dimensions - Image : Hauteur : 36 cm x Largeur : 30 cm- Titre en bas au centre : « La Poire et ses Pépins. » ; indications : en ht à gauche : « La Caricature (Journal) N° [numéro manquant] [290] » Dans la lettre : « L. de Becquet r. Furstemberg N°6. » [imprimeur], « chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, au-dessus du plat, à gche, signature : AB. [Auguste Bouquet, dessinateur]
A l’intérieur d’une poire gigantesque coupée en deux, à la place des pépins se trouvent rassemblés autour de la réserve du « BUDJET [BUDGET] » les membres de la famille royale. Il ne semble pas que Louis-Philippe s’y trouve, mais sans doute peut-on reconnaître le duc d’Orléans, la reine Marie-Amélie et Adélaïde. D’autres personnages sont présents, mais difficilement identifiables. Tous sont occupés à manger et à boire aux frais du budget, censé être un bien commun à tous les citoyens français et non pas réservé à alimenter la famille royale. La mouche posée sur la poire annonce le pourrissement imminent du fruit. Selon Margadant, il s’agit d’ « une poire géante en train de pourrir, coupée en tranches pour révéler la famille royale blottie autour d’un trésor là où auraient dû se trouver les pépins, en une allégorie parfaite de la culture familiale que l’avarice même du Roi Poire avait forgée ». Dans cette pl., le motif de la poire, inventé par Charles Philipon afin de caricaturer le visage de Louis-Philippe, et devenu par la suite un véritable attribut satirique désignant le roi des Français, est utilisé à grande échelle, comme un habitat protecteur au cœur duquel viendrait se nicher la famille royale tout entière. Au-delà de la personne de Louis-Philippe, la poire sert donc à désigner le régime dans son entier : un fruit pourrissant, dont les pépins, c'est-à-dire les membres du gouvernement, sont profiteurs et néfastes.Personne / Personnage représenté: Louis-Philippe Ier, roi des FrançaisAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Lithographie - Planche parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 2 janvier 1834 (Planche n°347 - Œuvre : Hauteur: 35.5cmx Largeur: 26.5cm - Image : Hauteur: 17cmx Largeur: 22cm - Titre en ht au centre : « Ouverture d’une séance Dindonnelle. » ; légende en bas au centre : « Mes amis, mes succulens [succulents] amis, // Je vous ai assemblé [assemblés] pour vous demander à quelle sauce vous voulez que je vous mange », « Les députés dindons. // vous nous ferez, Saigneur, // en nous croquant beaucoup d’honneur. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°165. », en ht à dte : « Pl. 347. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]
iconographie:Louis-Philippe, vu de dos (mais reconnaissable aux favoris qu’on aperçoit), est déguisé en cuisinier. Il porte un bonnet blanc (fréquemment symbole de folie dans le langage satirique de "La Caricature"), une chemise à rayures et un tablier blanc. Il cache un grand couteau dans son dos et s’adresse à un groupe de dindons très nombreux. Tandis que le roi leur propose de les manger, les dindons sont enthousiastes et prononcent en chœur : « Vive le roâ » ou « Vive le rot-ah ! ». Ce sont en réalité des députés qui sont heureux à la perspective d’être dévorés. La pl. met ainsi en lumière la bêtise des députés, qui ne se rendent pas compte du danger qu’ils encourrent. Ainsi la chambre des députés est assimilée à une basse-cour remplie de dindons tournés en ridicule. Jeu de mots dans la légende assimilant « seigneur » et « saigneur », ce qui fait apparaître le roi des Français comme un personnage sanguinaire.Personnage représenté: Louis-Philippe Ier, roi des FrançaisAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Bouquet, Auguste (Abbeville, 13–09–1810 - Lucques (Lucca), 21–12–1846), dessinateur Imprimerie Becquet (28–02–1796), imprimeur-lithographe AB Inconnu, dessinateur-lithographe
Reference : 26359
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 13 décembre 1833 (Planche n°339)Pl. 339. / La caricature (journal) n°162. - Titre en bas au centre : « A quelle sauce la voulez-vous ? » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°162. », en ht à dte : « Pl. 339. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie véro Dodat. » [imprimeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]Inscription - Sur le mur de gche, un graffiti représentant une poire à face humaine couronnée. Sur la tranche de l’étagère au mur, inscription « POIRES POUR LA SOIF… ». A gche au premier plan, une marmite de « MARMELA […] [MARMELADE] » de
Auguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Bouquet, Auguste (Abbeville, 13–09–1810 - Lucques (Lucca), 21–12–1846), dessinateur
Reference : 25207
La Caricature politique, morale, littéraire Hauteur: 35.8cmx Largeur: 27.3cm - Image :Hauteur: 19.8cmx Largeur: 18cm- Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 14 mars 1833 (Planche n°255) - Titre en bas au centre : « Le chianli crotté de toutes les manières. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°223. [123] », en ht à dte : « Pl. 255. » Inscription - Dans la lettre : en bas à gche : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]
Au premier plan, Louis-Philippe est déguisé: il porte une robe bleue souillée en bas, une ceinture verte à pompons, un loup rose en guise de masque lui cachant le visage, et un bonnet phrygien rouge décoré de la cocarde tricolore. Il est « costumé en espèce de Liberté », c'est-à-dire en allégorie de la liberté ou de la république. Il est reconnaissable à son toupet et à ses favoris. Il se fait poursuivre par trois enfants que l’on distingue à l’arrière-plan. Celui de gche s’apprête à lui jeter quelque chose, sans doute une pierre. L’un des deux enfants de dte brandit une batte portant en partie sup. une craie en forme de poire, afin de marquer le vêtement du roi de ce motif (au lieu du traditionnel rat que l’on trouve sur les battes lors du carnaval). L’explication précise que les enfants crient « C’est Chose !... », l’interpelant par un de ses surnoms. Le roi court pour leur échapper. Il s’agit d’une scène se déroulant lors du carnaval. La chianlit.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des FrançaisAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 8 août 1833 (Planche n°301) - Œuvre : Hauteur: 35.8cmx Largeur: 27.3cm - Image :Hauteur: 22.5cm x Largeur: 12cm - Titre en bas au centre : « Mr. THIERS. » ; légende plus bas au centre : « Ainsi appellé [appelé] parcequ’il [parce qu’il] ne fait pas la moitié d’un grand homme. » ; indications : en ht à gche : « Caricature (Journal) N°144. », en ht à dte : « Pl. 301. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6 » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]Inscription - Sur le socle : « 1/3 » (un tiers)
iconographie:Le titre est un jeu de mot entre le nom « Thiers » et le substantif « tiers », en référence à la petite taille du ministre du commerce et des travaux publics. La pl. représente Thiers en statue de bronze, vêtu à la manière de Napoléon (tricorne, grandes bottes, longue vue) et adoptant l’attitude de l’empereur (il insère la main gche sur le devant de son veston). La pl. évoque la récente installation de la statue de Napoléon sur la colonne Vendôme (représenté en petit caporal, la statue fut exécutée par Charles Émile Seurre, et fut placée au sommet de la colonne le 28 juillet 1833, en présence de Louis-Philippe. Elle avait été enlevée précédemment sous la Restauration) et plaisante sur l’idée que ce n’est pas une statue de Napoléon mais une statue de Thiers qui se trouve au sommet de la colonne. Seulement, l’explication de la pl. précise que les accessoires dont est pourvu Thiers ne sont pas les vrais attributs de Napoléon : il ne s’agit pas des bottes de Marengo mais des bottes de gendarme, le tricorne n’est pas celui d’Austerlitz mais un chapeau de garde municipal. La redingote n’est pas celle de Wagram mais celle d’un agent de police. Il ne s’agit pas de l’épée des Pyramides mais d’une épée de sergent de ville. Enfin, « la lunette qu’il tient à la main n’est pas celle qui se posa sur les clochers de Moscou, c’est la lorgnette dont se sert M. Thiers pour rapprocher de lui les tibias des danseuses de l’Opéra ; enfin les projectiles qui sont groupés à ses pieds, ne sont pas des boulets de Montereau ni de Champaubert, ce sont de simples poires de Saint-Cloud. » (in explication).Personnage représenté: Thiers, AdolpheAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique Pl. 302 / La caricature (journal) n°144. / Lithographie - Œuvre : Hauteur: 22.3cm x Largeur: 29.8cm - Montage : Hauteur: 32.5cmx Largeur: 50cm
Auguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.