Pierre Seghers Cartonné 1957 In-12 (14,4 x 18,8 cm) cartonné toilé avec bandeau, 93 pages ; dos et bords des plats insolés, brunissure à la coiffe supérieure, rousseurs aux tranches et gardes, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Barreyre Jean-Yves,Bouquet Brigitte,Chantreau André,Lassus Pierre
Reference : lu2086
(2002)
Bayard Travail social Dos carré collé 2002 In-8 (14,5 x 21,5 cm), dos carré collé, 436 pages ; pliures au dos, par ailleurs très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris, Librairie de Madame Veuve Bouchard-Huzard Relié 1861 In-12 (12,3 x 18 cm), reliure demi-basane, 270 pages ; dos insolé, quelques épidermures sur le cuir, coupes frottées, quelques rousseurs aux tranches et à l'intérieur, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
S.U.D.E.L. Cartonné 1951 In-8, (19.5x15.5 cm), cartonné, dos toilé, 287 pages, cours moyen de 8e et 7e des lycées et collèges, illustré en noir et blanc, ouvrage specimen (tampon sur la couverture) ; plats légèrement défraîchis, bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Union générale d'éditions Les maîtres de l'étrange et de la peur... Broché 1980 in-8, (24x15.5 cm), broché, couverture illustrée, 237 pages, préface de Francis Lacassin, collection 'Les Maîtres de l'étrange & de la peur...' ; plats jaunis avec petites usures, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 4 avril 1833 (Planche 261)La caricature, no. 126, plate 261 ( 4,avril 1833).LE FESTIN DE BALTHASAR. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°126. », en ht à dte : « Pl. 261. »Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]
Dans la salle d’un palais, un festin est donné. Celui-ci rassemble autour d’une grande table le roi et les membres du gouvernement. C’est le coq gaulois qui est le plat principal de ce repas. Une grosse poire est également posée à proximité. Louis-Philippe, au centre de la table, vu de dos, se penche en arrière, ébloui par ce qu’il voit apparaître en hauteur, à gche. Les autres convives, effrayés, quittent leur place et se précipitent hors de la pièce. Les chaises sont renversées. Le tumulte règne. Parmi les invités, sont identifiables Soult, au premier plan, tombé à la renverse, d’Argout, juste derrière, tombant d’une chaise et protégeant son grand nez. Dupin semble pousser les convives vers l’extérieur en agitant ses souliers en l’air. A côté de lui se trouve Barthe. Enfin, Thiers est à plat ventre et se fait enjamber par les fuyards. Ce qui effraie les convives, c’est une inscription lumineuse qui apparaît dans le coin gche de la composition : « 27. 28. 29. », qui sont les dates des Trois Glorieuses de la révolution de juillet 1830. L’idée de l’apparition d’une inscription en lettres lumineuses sur un mur lors d’un repas est une référence au festin de Balthazar (narré dans Le Livre de Daniel), lors duquel une « inscription sur le mur » apparut, présage de destin malheureux pour le roi Balthazar puni de balsphèmes. C’est donc un avenir douloureux que semble prédire "La Caricature" au gouvernement de Juillet. Rappelant aux ministres les dates de la révolution de juillet, elle leur annonce un funeste destin, pour les punir du bafouement des valeurs de la république. Personnage représenté:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Barthe, Félix; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baronAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
1929 Paris,Jonquières,1929 ; in-4°, plein box rouge, dos lisse, auteur,titre, illustrateur et date dorés, bordure intérieure de box rouge orné d'un large filet doré, couverture illustrée et coloriée conservée, étui (Pourrieux relieur); 5ff.nch., CXXXVpp., 2ff.nch.; illustré dans et hors le texte de 37 bois gravés par le peintre Louis Bouquet coloriés par Keller.dos un peu passé, mais bel exemplaire. Tirage total à 400 exemplaires sur papier vergé à la cuve de Tallende, imprimé par Marius Audin à Lyon. Bel ouvrage très bien illustré.(Cf. Carteret TV.)
Louis Bouquet est né et mort à Lyon (1885-1952 ). Elève de Cormon, collaborateur de Maurice Denis pour le plafond du théatre des Champs Elysées et l'église de Genève, fut l'ami de Joseph Bernard et de Marcel Lenoir (cf.Bénézit). "Louis Bouquet est un des meilleurs graveurs français sur bois …Il use volontiers du bois de fil... Bouquet a décoré Les Amours de Frène et Galeran. Les bois sont traités largement, dans un esprit décoratif et à la façon des xylographies hollandaises de la fin du XVéme ". ( cf. Dictionnaire des Illustrateurs). ( Reu-CO1)
Bouquet, Auguste (Abbeville, 13–09–1810 - Lucques (Lucca), 21–12–1846), graveur
Reference : 26062
Gravure d'Auguste Bouquet, d'après un tableau d'Ary Scheffer : Eberhard, comte de Wurtemberg, dit Le Larmoyeur pleurant la mort de son fils, conservé au musée du Louvre.Hauteur: 19.9cmx Largeur: 26.5cm- Inscription concernant l'auteur - b.g "AUGUSTE BOUQUET"Le comte Eberhard de Wurtemberg pleure sur le corps de son fils, le comte Ulrich, mort à la bataille de Döffingen. Fidèle, un chien attend auprès de ses maîtres. A l'arrière-plan, les soldats fête la victoire. Ary Scheffer s'inspire d'un poème de Friedrich Schiller, Eberhard der Greiner.
historique:Le tableau original d'Ary Scheffer obtint un vif succès au Salon de 1834. Il est acheté le 10 mai 1834 par Louis-Philippe pour le musée du Luxembourg, mais il s'altérera rapidement à cause de l'emploi de substances bitumineuses par Scheffer. Une seconde version a été peinte par Scheffer en 1853, aujourd'hui conservée au musée de Boston. Il existe différentes études relatives à cette oeuvre (esquisses, aquarelle, lavis). [catalogue d'exposition, Le Lamoyeur d'Ary Scheffer].Auguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 4 juillet 1833 (Planche n°290) Hauteur : 51.5 cm- Largeur : 35.8 cm Dimensions - Image : Hauteur : 36 cm x Largeur : 30 cm- Titre en bas au centre : « La Poire et ses Pépins. » ; indications : en ht à gauche : « La Caricature (Journal) N° [numéro manquant] [290] » Dans la lettre : « L. de Becquet r. Furstemberg N°6. » [imprimeur], « chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, au-dessus du plat, à gche, signature : AB. [Auguste Bouquet, dessinateur]
A l’intérieur d’une poire gigantesque coupée en deux, à la place des pépins se trouvent rassemblés autour de la réserve du « BUDJET [BUDGET] » les membres de la famille royale. Il ne semble pas que Louis-Philippe s’y trouve, mais sans doute peut-on reconnaître le duc d’Orléans, la reine Marie-Amélie et Adélaïde. D’autres personnages sont présents, mais difficilement identifiables. Tous sont occupés à manger et à boire aux frais du budget, censé être un bien commun à tous les citoyens français et non pas réservé à alimenter la famille royale. La mouche posée sur la poire annonce le pourrissement imminent du fruit. Selon Margadant, il s’agit d’ « une poire géante en train de pourrir, coupée en tranches pour révéler la famille royale blottie autour d’un trésor là où auraient dû se trouver les pépins, en une allégorie parfaite de la culture familiale que l’avarice même du Roi Poire avait forgée ». Dans cette pl., le motif de la poire, inventé par Charles Philipon afin de caricaturer le visage de Louis-Philippe, et devenu par la suite un véritable attribut satirique désignant le roi des Français, est utilisé à grande échelle, comme un habitat protecteur au cœur duquel viendrait se nicher la famille royale tout entière. Au-delà de la personne de Louis-Philippe, la poire sert donc à désigner le régime dans son entier : un fruit pourrissant, dont les pépins, c'est-à-dire les membres du gouvernement, sont profiteurs et néfastes.Personne / Personnage représenté: Louis-Philippe Ier, roi des FrançaisAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Lithographie - Planche parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 2 janvier 1834 (Planche n°347 - Œuvre : Hauteur: 35.5cmx Largeur: 26.5cm - Image : Hauteur: 17cmx Largeur: 22cm - Titre en ht au centre : « Ouverture d’une séance Dindonnelle. » ; légende en bas au centre : « Mes amis, mes succulens [succulents] amis, // Je vous ai assemblé [assemblés] pour vous demander à quelle sauce vous voulez que je vous mange », « Les députés dindons. // vous nous ferez, Saigneur, // en nous croquant beaucoup d’honneur. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°165. », en ht à dte : « Pl. 347. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]
iconographie:Louis-Philippe, vu de dos (mais reconnaissable aux favoris qu’on aperçoit), est déguisé en cuisinier. Il porte un bonnet blanc (fréquemment symbole de folie dans le langage satirique de "La Caricature"), une chemise à rayures et un tablier blanc. Il cache un grand couteau dans son dos et s’adresse à un groupe de dindons très nombreux. Tandis que le roi leur propose de les manger, les dindons sont enthousiastes et prononcent en chœur : « Vive le roâ » ou « Vive le rot-ah ! ». Ce sont en réalité des députés qui sont heureux à la perspective d’être dévorés. La pl. met ainsi en lumière la bêtise des députés, qui ne se rendent pas compte du danger qu’ils encourrent. Ainsi la chambre des députés est assimilée à une basse-cour remplie de dindons tournés en ridicule. Jeu de mots dans la légende assimilant « seigneur » et « saigneur », ce qui fait apparaître le roi des Français comme un personnage sanguinaire.Personnage représenté: Louis-Philippe Ier, roi des FrançaisAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Bouquet, Auguste (Abbeville, 13–09–1810 - Lucques (Lucca), 21–12–1846), dessinateur Imprimerie Becquet (28–02–1796), imprimeur-lithographe AB Inconnu, dessinateur-lithographe
Reference : 26359
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 13 décembre 1833 (Planche n°339)Pl. 339. / La caricature (journal) n°162. - Titre en bas au centre : « A quelle sauce la voulez-vous ? » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°162. », en ht à dte : « Pl. 339. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie véro Dodat. » [imprimeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]Inscription - Sur le mur de gche, un graffiti représentant une poire à face humaine couronnée. Sur la tranche de l’étagère au mur, inscription « POIRES POUR LA SOIF… ». A gche au premier plan, une marmite de « MARMELA […] [MARMELADE] » de
Auguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Bouquet, Auguste (Abbeville, 13–09–1810 - Lucques (Lucca), 21–12–1846), dessinateur
Reference : 25207
La Caricature politique, morale, littéraire Hauteur: 35.8cmx Largeur: 27.3cm - Image :Hauteur: 19.8cmx Largeur: 18cm- Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 14 mars 1833 (Planche n°255) - Titre en bas au centre : « Le chianli crotté de toutes les manières. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°223. [123] », en ht à dte : « Pl. 255. » Inscription - Dans la lettre : en bas à gche : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]
Au premier plan, Louis-Philippe est déguisé: il porte une robe bleue souillée en bas, une ceinture verte à pompons, un loup rose en guise de masque lui cachant le visage, et un bonnet phrygien rouge décoré de la cocarde tricolore. Il est « costumé en espèce de Liberté », c'est-à-dire en allégorie de la liberté ou de la république. Il est reconnaissable à son toupet et à ses favoris. Il se fait poursuivre par trois enfants que l’on distingue à l’arrière-plan. Celui de gche s’apprête à lui jeter quelque chose, sans doute une pierre. L’un des deux enfants de dte brandit une batte portant en partie sup. une craie en forme de poire, afin de marquer le vêtement du roi de ce motif (au lieu du traditionnel rat que l’on trouve sur les battes lors du carnaval). L’explication précise que les enfants crient « C’est Chose !... », l’interpelant par un de ses surnoms. Le roi court pour leur échapper. Il s’agit d’une scène se déroulant lors du carnaval. La chianlit.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des FrançaisAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 8 août 1833 (Planche n°301) - Œuvre : Hauteur: 35.8cmx Largeur: 27.3cm - Image :Hauteur: 22.5cm x Largeur: 12cm - Titre en bas au centre : « Mr. THIERS. » ; légende plus bas au centre : « Ainsi appellé [appelé] parcequ’il [parce qu’il] ne fait pas la moitié d’un grand homme. » ; indications : en ht à gche : « Caricature (Journal) N°144. », en ht à dte : « Pl. 301. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6 » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]Inscription - Sur le socle : « 1/3 » (un tiers)
iconographie:Le titre est un jeu de mot entre le nom « Thiers » et le substantif « tiers », en référence à la petite taille du ministre du commerce et des travaux publics. La pl. représente Thiers en statue de bronze, vêtu à la manière de Napoléon (tricorne, grandes bottes, longue vue) et adoptant l’attitude de l’empereur (il insère la main gche sur le devant de son veston). La pl. évoque la récente installation de la statue de Napoléon sur la colonne Vendôme (représenté en petit caporal, la statue fut exécutée par Charles Émile Seurre, et fut placée au sommet de la colonne le 28 juillet 1833, en présence de Louis-Philippe. Elle avait été enlevée précédemment sous la Restauration) et plaisante sur l’idée que ce n’est pas une statue de Napoléon mais une statue de Thiers qui se trouve au sommet de la colonne. Seulement, l’explication de la pl. précise que les accessoires dont est pourvu Thiers ne sont pas les vrais attributs de Napoléon : il ne s’agit pas des bottes de Marengo mais des bottes de gendarme, le tricorne n’est pas celui d’Austerlitz mais un chapeau de garde municipal. La redingote n’est pas celle de Wagram mais celle d’un agent de police. Il ne s’agit pas de l’épée des Pyramides mais d’une épée de sergent de ville. Enfin, « la lunette qu’il tient à la main n’est pas celle qui se posa sur les clochers de Moscou, c’est la lorgnette dont se sert M. Thiers pour rapprocher de lui les tibias des danseuses de l’Opéra ; enfin les projectiles qui sont groupés à ses pieds, ne sont pas des boulets de Montereau ni de Champaubert, ce sont de simples poires de Saint-Cloud. » (in explication).Personnage représenté: Thiers, AdolpheAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique Pl. 302 / La caricature (journal) n°144. / Lithographie - Œuvre : Hauteur: 22.3cm x Largeur: 29.8cm - Montage : Hauteur: 32.5cmx Largeur: 50cm
Auguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 28 novembre 183 (Planche n°336) - Œuvre : Hauteur: 35.8cm x Largeur: 27.2cm - Image: Hauteur: 23cm x Largeur: 18.5cm - Titre en bas au centre : « Mes bons amis, je ne veux que votre bien, je veux tout votre bien, je veux tout votre bien……. » ; légende plus bas à dte : « (Pensée immuable) » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°159 [160]. », en ht à dte : « Pl. 134 . » [erreur de numérotation, planche 336] - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur],épreuve jaunie.
iconographie:Il s’agit d’une représentation de la « PENSEE IMMUABLE » de la monarchie de Juillet. Représentée sous la forme d’une pensée (la variété de fleur. La pl. joue ainsi de la polysémie du mot « pensée ») poussant dans un terreau fait de pièces de cent sous contenues dans un sac, elle a les traits du visage du roi Louis-Philippe. La « pensée immuable » fait partie des surnoms donnés au roi par La Caricature. Deux autres tiges ont donné naissance à des bourgeons en forme de mains ouvertes, aux griffes acérées, avides de piocher dans le tas de pièces. La pl. dénonce la cupidité du roi. L’explication précise que « ceci représente la Pensée immuable, pensée qui préside maintenant à toutes les décisions de nos hommes d’Etat ». Le titre de la pl. est composé des mots censés avoir été prononcés par le roi, s’adressant au peuple. Le dessin met ainsi en lumière le décalage entre ses promesses pleines de générosité et ses actes véritables. Cette recherche avide d’argent au détriment du peuple est, d’après l’explication, pratiquée par le gouvernement dans son entier, voire devient un principe de fonctionnement (« comme incrustée ». Et cette pensée « ne saurait croître au soleil de Juillet et [qui] ne vient bien que dans un fumage de pièces de cent sous » : le régime contemporain ne saurait s’accomoder des principes républicains tels qu’ils furent défendus lors de la révolution de juillet 1830.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des FrançaisAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 12 juin 1834 (Planche n°394)Dimensions : Hauteur: 27cmx Largeur: 35.5cm - Image :Hauteur: 21.4cm xLargeur: 25cm - Titre en bas au centre : « EXÉCUTION // de Désirée Françoise Liberté. » ; légende en bas à dte : « (Parodie de la Jane Gray de Mr. Delaroche). » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°188. », « Pl. 394. »Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]Description iconographique:Parodie du tableau "Le supplice de Jane Grey" réalisé par Paul Delaroche (1833, Londres, National Gallery). A la place de Jane Grey se trouve la figure de la liberté, représentée exactement dans la même position. Elle est vêtue sensiblement de la même manière, et a les yeux bandés aussi. Seul le bonnet phrygien a été ajouté dans la pl. Au lieu d’être soutenue par Sir John Brydges, premier baron Chandos, lieutenant de la tour au moment où Jane a été exécutée, la liberté est soutenue par le roi Louis-Philippe. Ce dernier porte également un grand manteau. Ses attributs ont été ajoutés, à ses pieds (parapluie et chapeau à cocarde tricolore). A dte de la composition se tient le bourreau, qui n’est autre, dans la pl., que Persil. Représenté dans la même attitude que le bourreau de Jane Grey, il s’appuie sur la hache qui va servir à sa décapitation. Il porte une petite scie en forme de poignard à la ceinture. Il est vêtu de l’habit de magistrat, sa toque est surmontée d’un crâne humain. A gche de la composition, on trouve, à la place des dames d’honneur de Jane, l’incarnation de la révolution de juillet 1830 (le col de sa robe porte les dates des Trois Glorieuses « 27. 28. 29 »), vue de dos et s’appuyant contre le pilier de la pièce en signe d’affliction, ainsi que l’incarnation du journal La « TRIBUN […] [TRIBUNE] », assise, évanouie et fermant les yeux. Ces deux figures féminines portent un bonnet phrygien. Le décor de palais au fond est sensiblement identique à celui du tableau de Delaroche.Personne / Personnage représenté:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français
iconographie: Parodie du tableau "Le supplice de Jane Grey" réalisé par Paul Delaroche (1833, Londres, National Gallery). A la place de Jane Grey se trouve la figure de la liberté, représentée exactement dans la même position. Elle est vêtue sensiblement de la même manière, et a les yeux bandés aussi. Seul le bonnet phrygien a été ajouté dans la pl. Au lieu d’être soutenue par Sir John Brydges, premier baron Chandos, lieutenant de la tour au moment où Jane a été exécutée, la liberté est soutenue par le roi Louis-Philippe. Ce dernier porte également un grand manteau. Ses attributs ont été ajoutés, à ses pieds (parapluie et chapeau à cocarde tricolore). A dte de la composition se tient le bourreau, qui n’est autre, dans la pl., que Persil. Représenté dans la même attitude que le bourreau de Jane Grey, il s’appuie sur la hache qui va servir à sa décapitation. Il porte une petite scie en forme de poignard à la ceinture. Il est vêtu de l’habit de magistrat, sa toque est surmontée d’un crâne humain. A gche de la composition, on trouve, à la place des dames d’honneur de Jane, l’incarnation de la révolution de juillet 1830 (le col de sa robe porte les dates des Trois Glorieuses « 27. 28. 29 »), vue de dos et s’appuyant contre le pilier de la pièce en signe d’affliction, ainsi que l’incarnation du journal La « TRIBUN […] [TRIBUNE] », assise, évanouie et fermant les yeux. Ces deux figures féminines portent un bonnet phrygien. Le décor de palais au fond est sensiblement identique à celui du tableau de Delaroche.Personnage représenté: Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des FrançaisAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Bouquet, Auguste (Abbeville, 13–09–1810 - Lucques (Lucca), 21–12–1846), dessinateur
Reference : 25206
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 21 mars 1833 (Planche n°257)- Hauteur: 35.8cmx Largeur: 27.3cm -- Image :Hauteur: 15cm - Largeur: 18.5cm- Titre en bas au centre : « LES FAVORIS DE LA POIRE. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°124. », en ht à dte : « Pl. 257. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie vero dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]Inscription - D’Argout cache derrière son dos une paire de ciseaux, évocatrice de « la censure » conduite par ce ministre. Sous le genou de Barthe dépasse une feuille de papier portant l’inscription « Etat // de // Sie […] e [Siège] » : allusion à l’état de siège qui fut décidé pour Paris par le Conseil des ministres le 6 juin 1832, à la suite de la grande insurrection républicaine (qui se déroula à Paris au début du mois de juin 1832), violemment réprimée par le gouvernement
Description:Sur un tapis coloré présentant des motifs géométriques, une poire énorme (de la taille d’un homme) est posée. Une esquisse d’yeux, de bouche et de nez humains est dessinée. Cette poire à face humaine est une représentation caricaturale du roi Louis-Philippe. La tige à laquelle sont accrochées deux feuilles fait office de toupet, attribut récurrent dans la représentation du roi des Français. La pl. joue ensuite sur le double sens des « favoris ». En effet, les favoris, touffes de barbe situées entre l’oreille et le menton, constituent, au même titre que le toupet, un des éléments privilégiés par les caricaturistes pour représenter Louis-Philippe. Mais le favori d’un roi est également la personne qui reçoit ses bonnes grâces, qui est préféré à tout autre. Souvent à force de flatterie, un homme devient le favori d’un roi. C’est cette courtisanerie qui est ici dénoncée par la pl. Elle s’attaque à deux ministre : celui des « Beaux-arts », d’Argout, représenté avec un nez hypertrophié, et celui de la « justice », le garde des « sceau […] [sceaux] », Barthe, tous deux représentés en train de cajoler la poire et de se frotter contre elle : tout en l’entourant de leurs soiins, ils souhaitent également se trouver protégés par elle. Leur positionnement au niveau de la partie inf. de cette poire à face humaine leur fait prendre la place des favoris comme les moustaches sur un visage d’homme ; mots-clé : piriforme, flatter, flatterie, courtisanerie, métaphorePersonnages représentés:Barthe, Félix; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des FrançaisAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Chevaleresque & galante, drolatique & dolente, chroniques du XIIIe par Maurice Bouquet. Maurice Bouquet, "La Provence amoureuse. Le Sire de Chantegrillet" est une œuvre littéraire qui plonge le lecteur dans un univers de romance et de poésie, ancrée dans le décor pittoresque de la Provence. L'histoire suit le personnage du Sire de Chantegrillet, un noble dont les aventures sentimentales révèlent les passions et les intrigues de la vie provençale. L'écriture de Bouquet se distingue par sa richesse descriptive, évoquant avec finesse les paysages ensoleillés, les senteurs des champs de lavande et l'atmosphère chaleureuse des villages. À travers des dialogues vivants et des portraits colorés, l'auteur explore les thèmes de l'amour, du désir et des conventions sociales de l'époque. L'œuvre mêle romantisme et réalisme, offrant une critique subtile des relations humaines tout en célébrant la beauté des sentiments. Avec "La Provence amoureuse", Bouquet invite les lecteurs à découvrir une Provence vibrante et pleine de charme, où l'amour se heurte aux traditions et aux attentes sociales. vol, in-8, 180x120, relié demi cuir, qq rousseurs, bon état intérieur, 442pp. Peu courant. Paris, Lacroix 1869 ref/108
BOUQUET, Simon / RONSARD, Pierre de / DORAT, Jean / PASQUIER, Étienne.
Reference : LCS-18448
Il renferme des poèmes de Ronsard, Baïf, Jamyn, Dorat et Pasquier en édition originale. Paris, Denis du Pré pour Olivier Codoré, 1572. 54 ff. dont 8 planches à pleine page, 1 planche hors texte à pleine page et 1 planche dépliante hors texte. C’est l’ordre et forme qui a este tenu au sacre & couronnement de tres-haute, tres-excellente, & très-puissante princesse Madame Elizabet d’Autriche Roine de France: faict en l’Eglise de l’Abbaie sainct Denis en France le vingt cinquiesme iour de Mars, 1571. A Paris, de l’imprimerie de Denis du Pré, pour Olivier Codoré, 1571. Avec privilège du roy. 10 ff. Entrée de la Reine. 26 ff., (1) f., (1) f.bl., 6 planches. Soit 3 parties en 1 volume in-4. Veau fauve, double filet or encadrant les plats avec armes au centre, dos à nerfs orné. Reliure début XVIIe siècle.
Édition originale et tout premier tirage de l’un des plus beaux livres de fêtes français de la Renaissance. Mortimer, French, 205; Rothschild, IV, 501-503; Tchemerzine, III, 747; Firmin Didot, Histoire de la gravure sur bois, p. 187; Vinet. Bibliographie des Beaux-Arts, n° 44; Fairfax-Murray, French, 152; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, 181. Premier tirage (bandeau du f. 12 recto, dévoré et non vouloir dévorer au verso, I 3 mq. B de Bouquet mais signature L corrigée en I en cours de tirage, M2) Cette entrée cérémoniale de Charles IX à Paris en mars 1571 intervenait après la paix de Saint-Germain d’Août 1570 et la fin de la guerre civile. Le mariage du Roi avec Élisabeth d'Autriche réaffirmait le désir de tolérance religieuse apaisant les conflits entre catholiques et protestants pour lesquels la liberté de culte était reconnue. Le Roi entra sans sa ville de Paris le 6 mars mais, souffrante, la reine ne put l'accompagner. Elle fit son entrée à Paris le 29 mars après avoir été couronnée à l'abbaye de Saint Denis le 25 mars. Pour l'entrée de Charles furent érigées des arches monumentales ornées de statues allégoriques. Ces arches furent reprises pour l'entrée de la Reine, mais ornées de statues différentes, plus appropriées et plus féminines. Simon Bouquet, magistrat parisien, fut chargé par ses collègues de l'Hôtel de ville de Paris de l'ordonnancement entier de la fête et de la confection des décors. Il en confia la mise en scène et le thème à Pierre de Ronsard et Jean Dorat qui firent appel aux artistes de la première école de Fontainebleau; Germain Pilon pour les sculptures, le conte pour les travaux de charpente et Nicolo Dell’Abbate et Pierre d’Angers pour les perspectives et les peintures. Le thème central était évidemment consacré à la paix et au mariage de la France et de la Germanie, Élisabeth d'Autriche étant la fille de l'empereur Maximilien. Le texte fut rédigé par Simon Bouquet et par les grands poètes français de la Pléiade. Pierre de Ronsard composa ainsi pour cette cérémonie 9 poèmes, signés R pour la plupart dans le Recueil. BI « Comme une fille en toute diligence Voyant un pré émaillé de couleurs Entre dedans et choisissant les fleurs Un beau bouquet pour son sein elle agence…» Antoine de Baïf, Jean Dorat, Amadis Jamyn, Guy de Faur de Pibrac et Etienne Pasquier rivalisèrent également pour célébrer poétiquement cet évènement. L’iconographie de cet ouvrage remarquable comprend 16 grandes estampes à pleine page, 10 pour l’Entrée du roi dont une dépliante, 6 (répétition partielle des précédents complétée par de nouveaux bois) pour celle de la Reine Élisabeth d’Autriche, gravées sur bois sous la direction d’Olivier Codoré, « tailleur et graveur en pierres précieuses ». Il s'agit, suivant Manette, du nom abrégé de Coldoré, surnom donné à Fontenay, futur valet de chambre et graveur en pierres fines de Henri IV, en raison des nombreux colliers d'or qu'il portait. Firmin Didot suggère que les bois ont été réalisés sur les dessins de Jean Cousin. Ces planches fort belles illustrant les arcs de triomphe éphémères dressés à la Porte Saint Denis, à la porte au Peintre, au bout-du Pont Notre-Dame, les fontaines et les statues érigées pour cette grande circonstance, évoquent la facture des illustrations de l'entrée à Paris de Henri II en 1549. L’illustration présente en outre l’intérêt d’être, elle-même, «à transformations». L’ouvrage présente en outre un très beau colophon en calligramme en forme de hanap couvert. Exemplaire remarquable relié pour Louis-Alphonse du Plessis de Richelieu (1582-1653), frère de Richelieu, Archevêque d’Aix puis de Lyon, avec ses armes argentées sur les plats. Les exemplaires en reliure ancienne sont extrêmement rares, la plupart ayant été reliés à nouveau – et lavés par la même occasion – à la fin du XIXe siècle. Mortimer décrit un exemplaire avec la 4ème partie (9 pp., sans illustration) mais indique «the work was also issued without the 9 leaves of Pasquier verses at the end». Parmi les exemplaires en trois parties: Fairfax-Murray, Ruggieri… Cela s’explique par le contexte politique. En effet, le texte de Pasquier fait l'apologie de la Paix de Saint-Germain (août 1570) voulue par Charles IX. Signée avec l’Amiral de Coligny, elle accordait d’importantes libertés aux protestants, prônait la tolérance et l'égalité de traitement entre tous les sujets, quelle que soit leur religion. Après la St Barthelemy et l'assassinat de Coligny (août 1572), cette apologie de Charles IX pacificateur pouvait difficilement subsister. Superbe exemplaire, plus grand de marges que l’exemplaire H. P. Kraus et Friedlander en reliure ancienne non armoriée adjugé 38 300 € (23 avril 2001).
Bouquet, Auguste (Abbeville, 13–09–1810 - Lucques (Lucca), 21–12–1846), dessinateur-lithographe
Reference : 25616
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 7 mars 1833 (Planche n°253)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 28cmx Largeur: 36.8cm
Auguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 23 octobre 1834 (Planche n°432) -Hauteur : 35.5 cm Largeur : 27 cm - Image :Hauteur : 29 cm xLargeur : 23.7 cm -Inscription - Titre en bas au centre : « Navet d’Honneur, offert au Prince Rosolin par la Caricature. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°207. », en ht à dte : « Pl. 432. »Inscription - Dans la lettre : « Au Bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith : Delaunois, r. du Bouloi, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]Description iconographique: La planche présente en pleine page un navet décoré de part et d'autre d'une croix accrochée à un ruban (à gauche on reconnaît la Légion d'honneur et à droite il s'agit peut-être de l'ordre de Léopold, créé par le roi des Belges en 1832, à la suite du siège d'Anvers auquel participe Ferdinand-Philippe d'Orléans). Sur la racine sont plantés six petits drapeaux tricolores. Selon l'explication, "La Caricature" rend ainsi hommage au "grand combat singulier du prince Rosolin contre l'un des plus beaux navets de Compiègne". La rencontre entre le duc d'Orléans, désigné ici comme le prince Rosolin, et un navet compiégnois, si elle n'est pas entrée dans les annales, a dû faire suffisamment de bruit à l'époque pour attirer l'attention ironique du journal de Philipon et du dessinateur Auguste Bouquet. Les bosses et les ombres du navet semblent dessiner un profil d'homme, dans lequel on pourrait reconnaître la charge du duc d'Orléans, cible de plusieurs autres planches. L'explication affirme d'ailleurs : "Ce portrait extrêmement ressemblant du reste, n'est qu'un faible hommage de notre admiration". Notons que le mot "navet" est employé dès le Moyen Age (v. 1278) pour exprimer "une valeur figuré de "nullité, valeur minime""et que le mot désigne au cours du XIXe siècle "un très mauvais tableau" (Dictionnaire historique de la langue française, dir. Alain Rey). Entre la nature morte, l'héraldique et le portrait, ce navet désigne le prince comme l'incarnation de la nullité vaniteuse et à travers lui stigmatise la Monarchie de Juillet comme le règne des fausses valeurs et le triomphe des héros sans héroisme.Personne / Personnage représenté: Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc
La planche présente en pleine page un navet décoré de part et d'autre d'une croix accrochée à un ruban (à gauche on reconnaît la Légion d'honneur et à droite il s'agit peut-être de l'ordre de Léopold, créé par le roi des Belges en 1832, à la suite du siège d'Anvers auquel participe Ferdinand-Philippe d'Orléans). Sur la racine sont plantés six petits drapeaux tricolores. Selon l'explication, "La Caricature" rend ainsi hommage au "grand combat singulier du prince Rosolin contre l'un des plus beaux navets de Compiègne". La rencontre entre le duc d'Orléans, désigné ici comme le prince Rosolin, et un navet compiégnois, si elle n'est pas entrée dans les annales, a dû faire suffisamment de bruit à l'époque pour attirer l'attention ironique du journal de Philipon et du dessinateur Auguste Bouquet. Les bosses et les ombres du navet semblent dessiner un profil d'homme, dans lequel on pourrait reconnaître la charge du duc d'Orléans, cible de plusieurs autres planches. L'explication affirme d'ailleurs : "Ce portrait extrêmement ressemblant du reste, n'est qu'un faible hommage de notre admiration". Notons que le mot "navet" est employé dès le Moyen Age (v. 1278) pour exprimer "une valeur figuré de "nullité, valeur minime""et que le mot désigne au cours du XIXe siècle "un très mauvais tableau" (Dictionnaire historique de la langue française, dir. Alain Rey). Entre la nature morte, l'héraldique et le portrait, ce navet désigne le prince comme l'incarnation de la nullité vaniteuse et à travers lui stigmatise la Monarchie de Juillet comme le règne des fausses valeurs et le triomphe des héros sans héroisme.Personnage représenté: Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc
Planche coloriée n° 317 du journal La Caricature n°152 du 3 octobre 1833,pli vertical central,Lithographie. 220 x 275. . bon état,plis en coins
Auguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
La Cène. Lithographie parue dans le N° 81 du journal la Caricature du 17 mai 1832. Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 17 mai 1832 (Planche n°163)
Titre en bas au centre : « En vérité, en vérité, je vous le dis, il en est un parmi vous qui me trahira……….. » ; légende plus bas à dte : « Dernier soupé [souper] de la liberté avec ses apôtres // Le 29 Juillet 1830. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal.) // (N°81) », en ht à dte : « Pl. 163. » Dans la lettre : « Raphaël pinxit », « A.B. délineavit. » [Auguste Bouquet, dessinateur], « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « chez Aubert Eeur du Jal la caricature, galerie véro dodat. » [éditeur]Parodie de la Cène de Léonard de Vinci à l’église Santa Maria delle Grazie (1494-1498 ; Milan). Au centre, à la place de Jésus se trouve la figure de la liberté coiffée du bonnet phrygien. Les ministres remplacent les apôtres : de gche à dte, on peut y reconnaître Lameth ou Royer-Collard (1er), Lobau (3ème), d’Argout (4ème), Thiers (5ème)… Louis-Philippe, incarnant Judas, se trouve de l’autre côté de la table, au premier plan à dte. Détournement de la dernière cène pour mettre en lumière la trahison de la République par Louis-Philippe. Le titre est tiré de l’Evangile selon saint Jean. Sur un thème similaire, cf. pl. 185 (numéro 91) et pl. 198 (numéro 97).Personnage représenté:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Mouton, Georges, comte de Lobau; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baronAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
P., Gauthier-Villars, 1875, un volume grand in 4 relié en demi-basane noire, dos orné de filets dorés (reliure de l'époque), (petite épidermure sur un plat, quelques rousseurs), (2), 4pp., 700pp.
---- Seconde éditon TRES AUGMENTEE. La première édition parue sous le titre "Théorie des fonctions doublement périodiques et particulier des fonctions elliptiques" ne comportait que 342 pages ---- "UNE OEUVRE CONSIDERABLE". (Rouse Ball) ---- "BRIOT devoted himself to teaching, first as a professor at the Orleans Lycée and afterward at the University of Lyons, where he reencountered his friend Claude BOUQUET. In 1851 he moved to Paris where he taught the course in mathematiques speciales (préparation for the Ecole Normale Supérieure and the Ecole Polytechnique) at the Lycée Saint-Louis, as well as acting as substitute at both the Ecole Polytechnique and the Faculté des Sciences for the courses in mechanical engineering and surveying, calculus and mechanics and astronomy. From 1864 on, he was a professor at the Sorbonne and at the Ecole Normale Supérieure... A large part of BRIOT's activity was devoted to the writing of textbooks for students, so that he and Bouquet could provide them with a library of basic books on arithmetic, algebra, calculus, geometry, analytical geometry and mechanics. These books were published in numerous editions and for many years contributed to establishing the level of mathematics teaching in France. BRIOT also published, with BOUQUET, AN IMPORTANT WORK ON ELLIPTIC FUNCTIONS (1875). The Academie des Sciences awarded BRIOT the Poncelet Prize in 1882 for his work in mathematics". (DSB II pp. 470)471) ---- "En collaboration avec A. BRIOT, J.C. BOUCQUET résolut de mettre de l'ordre et de la précision dans l'oeuvre immense de CAUCHY ; ils surent en tirer une oeuvre originale, concernant la nature des fonctions aux points singuliers. Fuchs a donné postérieurement le développement en séries des intégrales des équations linéaires. M. Poincaré a fait de même pour le cas d'équations non linéaires. Cauchy et Mme De Kowalevski avaient résolu le problème pour les points ordinaires. Bientôt suivit le Traité des fonctions elliptiques de BRIOT et BOUQUET, fondé sur la théorie des imaginaires, OEUVRE CONSIDERABLE, qui eut le plus légitime succès". (Rouse Ball "Histoire des mathématiques" II pp. 184/185)**N1
Editions de la Sirène, Paris 1918, 26x33,5cm, en feuilles sous chemise.
Edition illustrée de 17 bois originaux de Louis Bouquet, un des 15 exemplaires lettrés sur vieux Japon à la cuve, le nôtre non lettré, tirage de tête. Signature de Louis Bouquet à la justification du tirage. Notre exemplaire, à l'instar de tous les exemplaires du tirage de tête sur vieux Japon et ainsi qu'il l'est stipulé à la justification du tirage, est bien complet de sa suite imprimée en bistre sur Chine et signée par Louis Bouquet. En outre, notre exemplaire est enrichi d'une suite des bois signée par Louis Bouquet et imprimés en bistre sur vélin sans colle accompagnant habituellement les 20 exemplaires numérotés sur Japon impérial. Quelques très légères piqûres sans gravité, dos de la chemise fendu en pied, indications bibliophiliques à la plume en tête du premier plat de la chemise. Il est à noter que la chemise porte un tout autre titre et nom de l'auteur ; à savoir, Combet-Descombes "Images pour un Baudelaire" le tout rayé au crayon de couleur bleu. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -