Ellipses Marketing 1998 in8. 1998. Broché. 384 pages. Bon Etat
1687 Paris, Chez la Veuve de Sébastien Mabre-Cramoisy octobre 1687, In-4. Reliure plein veau havane époque, dos à nerfs encadrés de fers dorés, (4)-402-(28) pp.,titre avec la marque gravée de l'imprimeur "aux cigognes",tranches mouchetées.. Reliure sensiblement frottée, coins frottés et usés, intérieur assez frais. Édition originale rare de cet ouvrage recherché.Backer-Sommervogel, I, col. 1908.Signatures: pi²ã²A-3H., ou 3 ff., 402 pp., 14 ff., 1f. blanc.
Avec les PP. Rapin et Bourdaloue, le jésuite Bouhours ( 1628-1702) fut l'écrivain du XVII e s. qui contribua le plus au prestige de cette Compagnie en France. Précepteur du fils de La Rochefoucauld et de la duchesse de Longueville, puis du fils aîné de Colbert, Bouhours s'installa en 1666 au Collège de Clermont et fréquenta les cercles mondains. Introduit chez Lamoignon, il fréquenta aussi Melle de Scudéry et se lia avec Racine, Boileau, Bossuet, Bussy-Rabutin et Madame de Sévigné. Ses œuvres sont à la fois théologiques et linguistiques. Elles furent surtout dictées par la polémique antijanséniste. Ici il s'occupe de critique littéraire en forme de dialogues. En faisant converser Eudoxe et Philanthe, Bouhours prône le vrai, du naturel et de la civilité, et renforce l'idéal classique fixé dans l'Art poétique d'un Boileau,entretiens sur la littérature classique et moderne tendant à prouver l'universalité de la langue française. . Cioranesco 15274- Sommervogel I, 19808. Bussy-Rabutin assurait que la France aurait au Père Bouhours, à cause de ce livre , plus d'obligations qu'à l'Académie Française.. "Celle-ci ne redresse que les paroles, et vous redressez le sens" lui écrivait Bussy en 1689. ÉTAT: Complet! 402p. 4 culs-de-lampe dont 2 sont signés Vermeulen, grandes marges.Bouhours (1628-1702) was a Jesuit professor of rhetoric and belles lettres at the College de Clermont, among others. He was a friend of Boileau, La Fontaine, La Bruyere, Racine, and Bussy-Rabutin.FIRST EDITION.
Paris, Veuve delaulne, 1734. In-12 de : 3 feuillets (titre, épitre), 516 pages et 8 feuillets (table, privilège, catalogue des livres chez la veuve Delaulne). Bon état intérieur. Plein veau blond marbré, dos à nerfs orné de fers à la toile d'araignée, pièce de titre de maroquin, filet sur les coupes, tranches rouges. Armes frappées sur les deux plats de Jean-Baptiste-Antoine de Malherbe (d'hermine à six roses de gueules). Petit accroc à la coiffe supérieure et accroc à l'encoche de coiffe en pied. Reliure de l'époque.
Jean-Baptiste-Antoine de Malherbe fils de Jean-Baptiste marquis de Malherbe naquit à Caen en 1712. Reçu prêtre et docteur de Sorbonne , il fut nommé entre autres distinctions, chanoine de la cathédrale de Paris, puis vicaire général de Rouen. Il meurt à caen en 1771. En même temps quune réflexion sur la lecture au XVIIe siècle comme travail et déplacement de la citation et du lieu commun, les Entretiens de Bouhours nous montrent ainsi comment «civiliser la doctrine» à lusage des honnêtes gens en poursuivant ainsi le travail de vulgarisation illustré par les uvres diverses de Balzac ou les conversations de Madeleine de Scudéry ou du chevalier de Méré. En retrouvant le ton montaignien de lessai libre, à bâtons rompus, Bouhours présente sa matière sous formes de dialogues entre deux amis sur le ton familier de la conversation qui fait agréablement passer ce que le savoir systématique pourrait avoir dennuyeux et qui par leur recherche de lharmonie consensuelle évitent lopposition polémique des opinions. Une telle esthétique de la négligence savante qui est celle des auteurs mondains sadressant à un public galant dhonnêtes gens consonne avec celle de la conversation dans laquelle, contrairement aux dialogues théorétiques de Platon avec lesquels les entretiens partagent la même fonction heuristique, on varie limportance des protagonistes pour briser tout didactisme dans une leçon mouvante et toujours recommencée. Se forme ainsi, par touches impressionnistes ce que les éditeurs nomment très proprement une «encyclopédie pour gens du monde» qui embrasse le macrocosme («La mer»), loutil de communication («La langue française»), lespace politique et privé («Le secret»), la psychologie et lesthétique («Le bel esprit» et «Le je ne sais quoi)», et enfin le microcosme («Les devises») . Comme à la même époque les livres des Fables de La Fontaine, le recueil du P. Bouhours révèle une unité dans la variété à travers les correspondances thématiques dun entretien à lautre, dautant quil partage une communauté dinspiration avec le versant galant et gracieux du classicisme, celui des Amours de Psyché ainsi quavec son versant sublime, que la traduction par Boileau du Traité du Sublime allait mettre en évidence. Dans cette récurrence de motifs qui tissent le recueil on peut souligner une interrogation sur la langue et les signes, dont les Entretiens déploient toute la gamme depuis la transparence signifiante de la clarté jusquà lopacité du mystère et du secret en passant par le codage de la métaphore et lallégorie de la devise. Par la langue française, on saisit laboutissement de toute la réflexion en italien puis en français sur lhonnête homme, dont les qualités sont supposées culminer chez les contemporains de Bouhours au nom du mythe moderniste de la gloire du siècle de Louis XIV vanté dans tout le second entretien. Notons pour finir la sensibilité propre du jésuite dans son émerveillement devant les mystères de la Création et les beautés du monde qui confère par endroits à la prose longue main sur lévolution de la rhétorique classique et larticulation entre discours savant et dialogue mondain. Alain Génetiot, « Dominique Bouhours, Les Entretiens dAriste et dEugène », Studi Frances.
(L'esprit français et le beau style de la langue française dans un rarissime exemplaire aux armes de la Maréchale de Lévis-Mirepoix, très proche du Roi Louis XV) BOUHOURS Dominique (père). (Paris, 1628-1702) "LA MANIERE DE BIEN PENSER DANS LES OUVRAGES D'ESPRIT. DIALOGUES. NOUVELLE EDITION". 1743, Paris, C.N. Poirion. 1 volume in-12° (172x104 mm) (dimensions pages 168x96 mm) VIII, ff. (titre et avertissement), 526 pp., (2) ff. (a4, A-Y12) Reliure armoriée de l'époque en basane havane marbrée. Un filet à froid d'encadrement sur les plats et armoiries dorées frappées au centre. Dos à cinq nerfs avec décorations dorées et pièce de titre en maroquin rouge. Roulette dorée sur les coupes. Tranches rouges. Gardes de papier décoré. Jolie édition posthume (édition originale de 1687). Petite et habile restauration à deux mors, petite déchirure marginale, sans atteinte, au f. Q3, mais très bel exemplaire. "Le but que l'on Se propoSe ici, n'eSt point d'apprdendre à concevoir de Simple idées, ou à former des raiSonnements avec toute l'exactitude que demande la raiSon, aidée de réflexions & de préceptes... Il ne s'agit proprement que de jugemens ingénieux qui se rapportent à la Seconde opération, & qui s'appellent penSées en matière d'ouvrages d'eSprit ; & ce que prétend l'Auteur, eSt de démêler un peu les bonnes & les mauvaiSes qualité de ces jugemens ou de ces penSées ; Sans prétendre néanmoins preScrire des règles, ni donner des loix qui gênent perSonne...". Sur le père Bouhours Voltaire écrivait : "Il vivait dans la meilleure compagnie de Paris ; je ne parle pas de la compagnie de Jésus, mais de celle des gens du monde les plus distingués par leur esprit et par leur savoir. Personne n'eut un style plus pur et plue éloigné de l'affectation : il fut même proposé dans l'Académie française de passer par-dessus les règles de son institution pour recevoir le P. Bouhours dans son corps". Provenance : Armoiries dorées de la Princesse Anne-Marguerite-Gabrielle de Beauvau-Craon (1707-1792), Maréchale de Lévis-Mirepoix. "La Maréchale de Mirepoix, appréciée de Louis XV, faisait partie de son cercle d'intimes ; amie de Madame de Pompadour puis, plus tard, de Madame du Barry, elle gravitait dans l'entourage direct du souverain qui savait fort bien récompenser la Maréchale de sa <complaisance>, Son rôle d'amie de la favorite ne lui valait pas que des amitiés, puisque son frère et toute la Cour jugeaient sévèrement l'aide qu'elle apportait à la nouvelle favorite. La complaisance de la Marèchale s'explique, en grande partie, par le train de vie qu'elle menait car la chose n'était un secret pour personne à la Cour, la Marèchale aimait le luxe et se ruinait au jeu". "Le Prince de Ligne dit d'elle dans ses lettres : <Elle avait cet esprit enchanteur qui fournit de quoi plaire à chacun. Vous auriez juré qu'elle n'avait pensé qu'à vous toute sa vie>. Le catalogue de sa bibliothèque a été publié en 1792 et contient 721 numéros. On y rencontre quelques jolis livres. La plupart sont reliés en veau fauve ; quelques-uns sont recouverts de maroquin". (Ernest Quentin-Bauchart, Les femmes bibliophiles de France) "La Maréchale de Mirepoix qui, dès le principe de sa faveur (celle de Mme de Pompadour), s'était glissé dans son intimité, obtint d'elle, à la mort de son mari, ving mille livres de pension, la charge de capitaine des gardes pour M. de Beauvau, son père, et le gouvernement de Brouage pour M. de Lévis-Lérans, héritier de M. de Mirepoix. Il est vrai qu'on rèpétait partout que Madame de Pompadour rècompensait en elle une sorte de domestique ; on l'accusait d'avoir reçu, dans ses belles petites mains, les noyaux des cerises que la Marquise mangeait quelques fois dans sa voiture ; enfin on prétendait qu'oublieuse de ce qu'elle se devait à elle-même et à son nom, elle se plaçait sur la banquette du devant du carrosse, alors que la favorite était seule assise au fond ; mais c'étaient là des calomnies, et les mauvaises langues envenimaient des faits fort simples en eux-mêmes, dont on peut lire les détails dans les Mémoires de Madame de Hausset". (E. Campardon, Madame de Pompadour et la Cour de Louis XV, 1867, Paris, H. Plon, p. 70) Petite découpe d'ancien catalogue collée au verso du premier plat. (O.H.R., pl. n° 417) (LCPCLUM-0012)
(L'esprit français et le beau style de la langue française dans un rarissime exemplaire aux armes de la Maréchale de Lévis-Mirepoix, très proche du Roi Louis XV) (www.cepays-ci.com)
La Haye, Chez Arnout Leers. Suivant la Copie imprimé à Paris. 1674. 12°. 4 ff.n.ch., 281 p., 15 p.n.ch., Parchemin d'époque.
Réimpressions hollandaise avec la même date que l'originale chez Sébastien Mabre-Cramoisy. Dominique Bouhours, né le 15 mai 1628 à Paris où il est mort le 27 mai 1702, est un prêtre jésuite, grammairien, biographe et apologiste français. Son ouvrage Doutes sur la langue française (1674) a été sévèrement critiqué par le grammairien Ménage. Cela n'a pas empêché sa renommée de s'étendre, bien au contraire. Bouhours se présentait comme « le maître à penser et à écrire de sa génération » et « était lié avec Boileau, La Fontaine et Racine, dont il corrigeait les pièces. (Georges Matoré). - Manque la feuille volante.
Jean-Michel BOUHOURS, dir. - BOUHOURS (Jean-Michel)
Reference : 50750
(1996)
ISBN : 2858509026
éditions du Centre Pompidou 1996 In-4, reliure de l’éditeur pleine toile noire sous jaquette illustrée, 495 pp., abondamment illustré en noir et en couleurs. Bel exemplaire.
Regroupant des oeuvres réalisées entre 1919 et aujourd’hui, la collection cinématographique du Musée national d’Art moderne apporte, par sa richesse et sa spécificité, des contributions non convenues à l’art du mouvement. Bon état d’occasion
Paris, Chez les Libraires associés 1771 In-16 17 x 10 cm. Reliure veau havane raciné, Dos à nerfs encadrés de fers dorés, VIII-459 pp., notes en bas de page, table des matières. Ex-libris autographe en page de titre. Dos écaillé, intérieur assez frais.
Père jésuite, Dominique Bouhours (1628-1702), grammairien, historien, écrivain religieux et éducateur. Dans sa Manière de bien penser, il revient longuement sur l'universalité de la langue française et la supériorité de l'esprit français, thèmes qui feront un siècle plus tard le bonheur de Rivarol et de ses émules. Bon état d’occasion
Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1675. 1 vol. in-12, veau brun, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches jaspées de rouge. Reliure de l'époque, mors fendillés, coiffes élimées, coins râpés. Ex-libris gravé au contreplat d'Asselineau. (4) ff., 281 pp., (9) ff., (3) ff. blancs.
Seconde édition parue un an après l'originale. Les doutes du père Bouhours concernent successivement les mots, les phrases, la construction, la netteté et l'exactitude. Il s'y montre puriste mais critique avec beaucoup d'esprit. Pour lui, le bon écrivain doit faire un usage correct de la langue et tirer partie avec ingéniosité de ses finesses. On place Bouhours à côté de Ménage et de Vaugelas (qu'il critique dans cet ouvrage) comme les maîtres à penser de la langue classique. Exemplaire de Charles Asselineau (1820-1874) écrivain et bibliographe, ami de Baudelaire. Cioranescu, 15261 (pour l'é.o.).
Phone number : 02 47 97 01 40
Editions de l'Astrolabe. 1983. In-4. Broché. Etat passable, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 82 pages. Nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs. Quelques rousseurs.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: Le symptome dépression: compréhension psychodynamique par G. Bouhours- Limites de la dépressio pour le généraliste par G. Apfeldorfer- Traitement ambulatoire des malades dépressifs par A. Des Lauriers- Pathologie vasculaire et souffrance tissulaire par G. Megret- Intérêt de l'utilisation de Bétadine tulle dans la cicatrisation de l'amputé artériel-etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
A Paris, chez Georges et Loüis Josse, 1693, In-12, demi- chagrin vert xixème, dos à nerfs orné de motifs dorés, titre doré, tranches dorées , 11 ff. n.c.- 469 pp. – 3 ff. n.c. le Père Dominique Bouhours, élève de Vaugelas, Remarqueur célèbre, fut, selon l'expression de Ferdinand Brunot, le «maître de grammaire de sa génération». La Suite des remarques, outre son apport à la construction grammatical de la langue française, illustre son combat contre les jansénistes. « Dès 1656, les Provinciales ouvrent au public des honnêtes gens le conflit théologique qui oppose jésuites et jansénistes...Le père Bouhours, quelque 15 ans plus tard, par un habile déplacement de la critique dans le champ de la grammaire, trouve aux jésuites le public des honnêtes gens. C'est comme l'un d'entre eux qu'il propose les remarques grammaticales formalistes par lesquelles il éloigne les jansénistes de l'orthodoxie du beau langage - signe de l'orthodoxie sociale... » Thierry Defize Comment confondre les jansénistes ? (Des Lettres Provinciales) de Pascal à la critique grammaticale du Père Bouhours In: Histoire Épistémologie Langage. Tome 10, fascicule 1, 1988. pp. 43-58.
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Couverture rigide P, Vve Bordelet, 1758 , in8 plein veau, caissons ornés, xix-524pp Langue: Français
A Paris, chez Sebastien Mabre-Cramoisy, Imprimeur du Roy, ruë S. Jacques, aux Cicognes, 1683, 2 textes reliés en 1 volume in-12 de 155x90 mm environ, 1 f. blanc, 9 ff; (titre, avertissement, table), 69-111 pages, 1 f.blanc, pleine basane marbrée brune, dos à nerfs portant titres dorés, orné de caissons à riches motifs dorés, coupes dorées, tranches mouchetées de rouge. Petites notes manuscrites sur le premier contreplat, 2 coins émoussés, coiffes ébréchées, taches et auréoles sur le cuir, intérieur bien conservé.
Dominique Bouhours, né le 15 mai 1628 à Paris où il est mort le 27 mai 1702, est un prêtre jésuite, grammairien, biographe et apologiste français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris Delaulne 1721-1730 2 vol. relié 2 vol. in-12, pleine basane fauve mouchetée, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin lavallière, armes dorées sur les plats supérieurs, tranches mouchetées rouges, 4 ff. non chiffrés, 516 pp et 8 ff. non chiffrés - XXI pp., 1 f. non ch., 494 pp. et 1 f. non ch. Belle réunion en reliure uniforme de ces célèbres dialogues à visées pédagogiques, où s'exprime le goût classique du Père Bouhours, et leur critique en règle par Barbier d'Aucour. Les deux ouvrages ont paru pour la première fois en 1671 et seront réédités tout au long du XVIIIe siècle. Légers frottements et épidermures aux coupes, sinon bonnes reliures d'époque aux armes et avec l'ex-libris gravé du marquis de Lajudie.
TOURS Mame 1855 Cartonnage Couverture rigide decoré editeur ,d’une vignette lithographiée centrale, In-12. Ouvrage orné de gravures, reliure et dos ornés de motifs floraux dorés, collection 'bibliothèque des Ecoles Chretiennes,236 pages,
bon etat
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Né dans l'Orne en 1870. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Né dans l'Orne en 1870. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Né dans l'Orne en 1870. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
Paris, Goujon, Brunot, 1806; in-4, [3] ff. n. ch., pp. vij-xij, 352 pp., un f. n. ch. de table, dérelié, des mouillures claires.
Parue originellement en 1676, cette biographie classique connut des sorties en 1677, 1681, 1739, si bien que cette "quatrième" édition s'avère en fait la cinquième. Il s'agit en réalité d'une commande de François III d'Aubusson de La Feuillade (1631-1691 - maréchal de France) au Jésuite Dominique Bouhours (1628-1702). Pendant longtemps, elle demeura la seule source disponible sur la vie de d'Aubusson.La figure de Pierre d'Aubusson (1423-1503), quarantième grand-maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, reste associée au "grand siège" de l'île de Rhodes en 1480 (juin à août), pendant lequel les Hospitaliers, en nombre très inférieur, réussirent à contenir les armées de Mehmet II. Mais il fut aussi un réformateur de l'Ordre.Saffroy I, 5960. Blackmer, 180 (pour l'édition de 1691). Backer-Sommervogel I, 1902 (14). Hellwald, p. 140 (avec un aperçu plus large des sorties). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
La Haye, Gérard Block, 1739 in-12, [8] ff. n. ch. (titre, dédicace à François d'Aubusson de La Feuillade, avertissement), 472 pp., [20] ff. n. ch. de table, avec un portrait-frontispice et une vue de la ville de Rhodes, veau fauve, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffes usées.
Parue originellement en 1676, cette biographie classique connut des sorties en 1677, 1681, si bien que cette "troisième" édition s'avère en fait la quatrième. Il s'agit en réalité d'une commande de François III d'Aubusson de La Feuillade (1631-1691 - maréchal de France) au Jésuite Bouhours (1628-1702). Pendant longtemps, elle demeura la seule source disponible sur la vie de d'Aubusson.La figure de Pierre d'Aubusson (1423-1503), quarantième grand-maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, reste associée au "grand siège" de l'île de Rhodes en 1480 (juin à août), pendant lequel les Hospitaliers, en nombre très inférieur, réussirent à contenir les armées de Mehmet II. Mais il fut aussi un réformateur de l'Ordre.Blackmer, 180 (pour l'édition de 1691). Backer-Sommervogel I, 1902 (14). Hellwald, p. 140 (avec un aperçu plus large des sorties). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Editions du Centre Georges Pompidou, Paris, 2010. In-4, cartonnage éditeur illustré en couleur, 364 pp.
Nombreuses illustrations et planches en noir et en couleur. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
Phone number : 01 42 73 13 41
Paris, maison de la bonne presse, s.d. In-12°, vii-252 pp., ill. pleine p. n&b, intérieur frais (cachet d'app. sur la p. de faux-titre, qqs. pp. lég. affrangées). ENVOI MANUSCRIT de L'AUTEUR sur la p. de titre: "Hommage de l'auteur. Fl. Bouhours". Br., couv. ill. couleur (dos gauchi, couv défr., charnières consolidées avec du papier collant).
Illustrations de H. Morin.
[Chez Loüis Josse] - ANONYME ; [ BOUHOURS, Père Dominique ]
Reference : 64089
(1700)
1 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane marron, dos à 5 nerfs dorés orné, Chez Loüis Josse, Paris, 1700, 12 ff, 456 pp. et 17 ff. n. ch.
Edition originale de l'un des derniers ouvrages publiés par le Père Bouhours, dans lequel il propose de belles citations des Pères de l'Eglise. Etat très satisfaisant (reliure frottée avec mq. en coiffe, fente à un mors mais reliure solide, bonne fraîcheur intérieure).
[MAN RAY] - BOUHOURS (Jean-Michel) et HAAS (Patrick de), sous la direction de.-
Reference : 83064
(1997)
1997 Paris, Editions du Centre Pompidou, 1997, in 8° broché, 207 pages ; très importante iconographie ; couverture illustrée.
RARE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris : Sébastien Mabre-Cramoisy, 1671. In-4, 251 x 177 : (6 ff.), 445 pp., (19 ff.). - — Veau blond, double roulette dorée à la grecque et aux palmettes en encadrement sur les plats, fleurons aux angles, dos lisse orné à la grotesque, roulette dorée intérieure, tranches dorées (Bozérian jeune).
Les Entretiens d’Ariste et d’Eugène. – Paris: Sébastien Mabre-Cramoisy, 1671.Edition originale dédiée au marquis de Seignelay, achevée d’imprimer le 15 janvier 1671.Le père Dominique Bouhours (1628-1702) était membre de la Compagnie de Jésus. Après une carrière d’enseignant qui l’amena à parfaire l’éducation des jeunes princes de Longueville et du marquis de Seignelay, fils de Colbert, il fit sensation auprès des habitués des samedis de mademoiselle de Scudéry. Madame de Sévigné alla jusqu’à dire que «L’esprit lui sort de tous côtés».Ses Entretiens d’Ariste et d’Eugène sont une critique littéraire dirigée contre les jansénistes. Ils se composent de 6 entretiens, ou conversations littéraires, dans lesquels l’auteur aborde des thèmes très divers tels que : La mer - La langue française - Le secret - Le bel esprit - Le je ne scay quoi - Les devises. Il y vante notamment les écrivains de salons, comme La Rochefoucauld et Méré, et oppose leur style à celui qu’il juge hyperbolique et incohérent des écrivains de Port-Royal.L’ouvrage eut un très grand succès et fut aussitôt attaqué par l’avocat et ardent janséniste Jean Barbier-d’Aucourt dans ses Sentiments de Cléanthe (1671). L’édition est illustrée d’un très beau frontispice gravé par Louis Cossin d’après François Chauveau, d’une vignette gravée sur le titre, de 7 vignettes de chapitre, 7 lettrines et 3 culs-de-lampe. Bel exemplaire relié par François Bozérian, dit le Jeune.Frottements aux mors, coins émoussés. Papier parfois bruni ou présentant quelques rousseurs. Frontispice remonté au moment de la reliure.Bibliographie: Barbier I, 5145. – Brunet I, 1168.