1687 Paris, Chez la Veuve de Sébastien Mabre-Cramoisy octobre 1687, In-4. Reliure plein veau havane époque, dos à nerfs encadrés de fers dorés, (4)-402-(28) pp.,titre avec la marque gravée de l'imprimeur "aux cigognes",tranches mouchetées.. Reliure sensiblement frottée, coins frottés et usés, intérieur assez frais. Édition originale rare de cet ouvrage recherché.Backer-Sommervogel, I, col. 1908.Signatures: pi²ã²A-3H., ou 3 ff., 402 pp., 14 ff., 1f. blanc.
Avec les PP. Rapin et Bourdaloue, le jésuite Bouhours ( 1628-1702) fut l'écrivain du XVII e s. qui contribua le plus au prestige de cette Compagnie en France. Précepteur du fils de La Rochefoucauld et de la duchesse de Longueville, puis du fils aîné de Colbert, Bouhours s'installa en 1666 au Collège de Clermont et fréquenta les cercles mondains. Introduit chez Lamoignon, il fréquenta aussi Melle de Scudéry et se lia avec Racine, Boileau, Bossuet, Bussy-Rabutin et Madame de Sévigné. Ses œuvres sont à la fois théologiques et linguistiques. Elles furent surtout dictées par la polémique antijanséniste. Ici il s'occupe de critique littéraire en forme de dialogues. En faisant converser Eudoxe et Philanthe, Bouhours prône le vrai, du naturel et de la civilité, et renforce l'idéal classique fixé dans l'Art poétique d'un Boileau,entretiens sur la littérature classique et moderne tendant à prouver l'universalité de la langue française. . Cioranesco 15274- Sommervogel I, 19808. Bussy-Rabutin assurait que la France aurait au Père Bouhours, à cause de ce livre , plus d'obligations qu'à l'Académie Française.. "Celle-ci ne redresse que les paroles, et vous redressez le sens" lui écrivait Bussy en 1689. ÉTAT: Complet! 402p. 4 culs-de-lampe dont 2 sont signés Vermeulen, grandes marges.Bouhours (1628-1702) was a Jesuit professor of rhetoric and belles lettres at the College de Clermont, among others. He was a friend of Boileau, La Fontaine, La Bruyere, Racine, and Bussy-Rabutin.FIRST EDITION.
Couverture rigide P, Vve Bordelet, 1758 , in8 plein veau, caissons ornés, xix-524pp Langue: Français
A Paris, chez Sebastien Mabre-Cramoisy, Imprimeur du Roy, ruë S. Jacques, aux Cicognes, 1683, 2 textes reliés en 1 volume in-12 de 155x90 mm environ, 1 f. blanc, 9 ff; (titre, avertissement, table), 69-111 pages, 1 f.blanc, pleine basane marbrée brune, dos à nerfs portant titres dorés, orné de caissons à riches motifs dorés, coupes dorées, tranches mouchetées de rouge. Petites notes manuscrites sur le premier contreplat, 2 coins émoussés, coiffes ébréchées, taches et auréoles sur le cuir, intérieur bien conservé.
Dominique Bouhours, né le 15 mai 1628 à Paris où il est mort le 27 mai 1702, est un prêtre jésuite, grammairien, biographe et apologiste français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
La Haye, Chez Arnout Leers. Suivant la Copie imprimé à Paris. 1674. 12°. 4 ff.n.ch., 281 p., 15 p.n.ch., Parchemin d'époque.
Réimpressions hollandaise avec la même date que l'originale chez Sébastien Mabre-Cramoisy. Dominique Bouhours, né le 15 mai 1628 à Paris où il est mort le 27 mai 1702, est un prêtre jésuite, grammairien, biographe et apologiste français. Son ouvrage Doutes sur la langue française (1674) a été sévèrement critiqué par le grammairien Ménage. Cela n'a pas empêché sa renommée de s'étendre, bien au contraire. Bouhours se présentait comme « le maître à penser et à écrire de sa génération » et « était lié avec Boileau, La Fontaine et Racine, dont il corrigeait les pièces. (Georges Matoré). - Manque la feuille volante.
Paris, Chez les Libraires associés 1771 In-16 17 x 10 cm. Reliure veau havane raciné, Dos à nerfs encadrés de fers dorés, VIII-459 pp., notes en bas de page, table des matières. Ex-libris autographe en page de titre. Dos écaillé, intérieur assez frais.
Père jésuite, Dominique Bouhours (1628-1702), grammairien, historien, écrivain religieux et éducateur. Dans sa Manière de bien penser, il revient longuement sur l'universalité de la langue française et la supériorité de l'esprit français, thèmes qui feront un siècle plus tard le bonheur de Rivarol et de ses émules. Bon état d’occasion
Paris Delaulne 1721-1730 2 vol. relié 2 vol. in-12, pleine basane fauve mouchetée, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin lavallière, armes dorées sur les plats supérieurs, tranches mouchetées rouges, 4 ff. non chiffrés, 516 pp et 8 ff. non chiffrés - XXI pp., 1 f. non ch., 494 pp. et 1 f. non ch. Belle réunion en reliure uniforme de ces célèbres dialogues à visées pédagogiques, où s'exprime le goût classique du Père Bouhours, et leur critique en règle par Barbier d'Aucour. Les deux ouvrages ont paru pour la première fois en 1671 et seront réédités tout au long du XVIIIe siècle. Légers frottements et épidermures aux coupes, sinon bonnes reliures d'époque aux armes et avec l'ex-libris gravé du marquis de Lajudie.
(L'esprit français et le beau style de la langue française dans un rarissime exemplaire aux armes de la Maréchale de Lévis-Mirepoix, très proche du Roi Louis XV) BOUHOURS Dominique (père). (Paris, 1628-1702) "LA MANIERE DE BIEN PENSER DANS LES OUVRAGES D'ESPRIT. DIALOGUES. NOUVELLE EDITION". 1743, Paris, C.N. Poirion. 1 volume in-12° (172x104 mm) (dimensions pages 168x96 mm) VIII, ff. (titre et avertissement), 526 pp., (2) ff. (a4, A-Y12) Reliure armoriée de l'époque en basane havane marbrée. Un filet à froid d'encadrement sur les plats et armoiries dorées frappées au centre. Dos à cinq nerfs avec décorations dorées et pièce de titre en maroquin rouge. Roulette dorée sur les coupes. Tranches rouges. Gardes de papier décoré. Jolie édition posthume (édition originale de 1687). Petite et habile restauration à deux mors, petite déchirure marginale, sans atteinte, au f. Q3, mais très bel exemplaire. "Le but que l'on Se propoSe ici, n'eSt point d'apprdendre à concevoir de Simple idées, ou à former des raiSonnements avec toute l'exactitude que demande la raiSon, aidée de réflexions & de préceptes... Il ne s'agit proprement que de jugemens ingénieux qui se rapportent à la Seconde opération, & qui s'appellent penSées en matière d'ouvrages d'eSprit ; & ce que prétend l'Auteur, eSt de démêler un peu les bonnes & les mauvaiSes qualité de ces jugemens ou de ces penSées ; Sans prétendre néanmoins preScrire des règles, ni donner des loix qui gênent perSonne...". Sur le père Bouhours Voltaire écrivait : "Il vivait dans la meilleure compagnie de Paris ; je ne parle pas de la compagnie de Jésus, mais de celle des gens du monde les plus distingués par leur esprit et par leur savoir. Personne n'eut un style plus pur et plue éloigné de l'affectation : il fut même proposé dans l'Académie française de passer par-dessus les règles de son institution pour recevoir le P. Bouhours dans son corps". Provenance : Armoiries dorées de la Princesse Anne-Marguerite-Gabrielle de Beauvau-Craon (1707-1792), Maréchale de Lévis-Mirepoix. "La Maréchale de Mirepoix, appréciée de Louis XV, faisait partie de son cercle d'intimes ; amie de Madame de Pompadour puis, plus tard, de Madame du Barry, elle gravitait dans l'entourage direct du souverain qui savait fort bien récompenser la Maréchale de sa <complaisance>, Son rôle d'amie de la favorite ne lui valait pas que des amitiés, puisque son frère et toute la Cour jugeaient sévèrement l'aide qu'elle apportait à la nouvelle favorite. La complaisance de la Marèchale s'explique, en grande partie, par le train de vie qu'elle menait car la chose n'était un secret pour personne à la Cour, la Marèchale aimait le luxe et se ruinait au jeu". "Le Prince de Ligne dit d'elle dans ses lettres : <Elle avait cet esprit enchanteur qui fournit de quoi plaire à chacun. Vous auriez juré qu'elle n'avait pensé qu'à vous toute sa vie>. Le catalogue de sa bibliothèque a été publié en 1792 et contient 721 numéros. On y rencontre quelques jolis livres. La plupart sont reliés en veau fauve ; quelques-uns sont recouverts de maroquin". (Ernest Quentin-Bauchart, Les femmes bibliophiles de France) "La Maréchale de Mirepoix qui, dès le principe de sa faveur (celle de Mme de Pompadour), s'était glissé dans son intimité, obtint d'elle, à la mort de son mari, ving mille livres de pension, la charge de capitaine des gardes pour M. de Beauvau, son père, et le gouvernement de Brouage pour M. de Lévis-Lérans, héritier de M. de Mirepoix. Il est vrai qu'on rèpétait partout que Madame de Pompadour rècompensait en elle une sorte de domestique ; on l'accusait d'avoir reçu, dans ses belles petites mains, les noyaux des cerises que la Marquise mangeait quelques fois dans sa voiture ; enfin on prétendait qu'oublieuse de ce qu'elle se devait à elle-même et à son nom, elle se plaçait sur la banquette du devant du carrosse, alors que la favorite était seule assise au fond ; mais c'étaient là des calomnies, et les mauvaises langues envenimaient des faits fort simples en eux-mêmes, dont on peut lire les détails dans les Mémoires de Madame de Hausset". (E. Campardon, Madame de Pompadour et la Cour de Louis XV, 1867, Paris, H. Plon, p. 70) Petite découpe d'ancien catalogue collée au verso du premier plat. (O.H.R., pl. n° 417) (LCPCLUM-0012)
(L'esprit français et le beau style de la langue française dans un rarissime exemplaire aux armes de la Maréchale de Lévis-Mirepoix, très proche du Roi Louis XV) (www.cepays-ci.com)
Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1675. 1 vol. in-12, veau brun, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches jaspées de rouge. Reliure de l'époque, mors fendillés, coiffes élimées, coins râpés. Ex-libris gravé au contreplat d'Asselineau. (4) ff., 281 pp., (9) ff., (3) ff. blancs.
Seconde édition parue un an après l'originale. Les doutes du père Bouhours concernent successivement les mots, les phrases, la construction, la netteté et l'exactitude. Il s'y montre puriste mais critique avec beaucoup d'esprit. Pour lui, le bon écrivain doit faire un usage correct de la langue et tirer partie avec ingéniosité de ses finesses. On place Bouhours à côté de Ménage et de Vaugelas (qu'il critique dans cet ouvrage) comme les maîtres à penser de la langue classique. Exemplaire de Charles Asselineau (1820-1874) écrivain et bibliographe, ami de Baudelaire. Cioranescu, 15261 (pour l'é.o.).
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A Paris, chez Georges et Loüis Josse, 1693, In-12, demi- chagrin vert xixème, dos à nerfs orné de motifs dorés, titre doré, tranches dorées , 11 ff. n.c.- 469 pp. – 3 ff. n.c. le Père Dominique Bouhours, élève de Vaugelas, Remarqueur célèbre, fut, selon l'expression de Ferdinand Brunot, le «maître de grammaire de sa génération». La Suite des remarques, outre son apport à la construction grammatical de la langue française, illustre son combat contre les jansénistes. « Dès 1656, les Provinciales ouvrent au public des honnêtes gens le conflit théologique qui oppose jésuites et jansénistes...Le père Bouhours, quelque 15 ans plus tard, par un habile déplacement de la critique dans le champ de la grammaire, trouve aux jésuites le public des honnêtes gens. C'est comme l'un d'entre eux qu'il propose les remarques grammaticales formalistes par lesquelles il éloigne les jansénistes de l'orthodoxie du beau langage - signe de l'orthodoxie sociale... » Thierry Defize Comment confondre les jansénistes ? (Des Lettres Provinciales) de Pascal à la critique grammaticale du Père Bouhours In: Histoire Épistémologie Langage. Tome 10, fascicule 1, 1988. pp. 43-58.
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Paris, Goujon, Brunot, 1806; in-4, [3] ff. n. ch., pp. vij-xij, 352 pp., un f. n. ch. de table, dérelié, des mouillures claires.
Parue originellement en 1676, cette biographie classique connut des sorties en 1677, 1681, 1739, si bien que cette "quatrième" édition s'avère en fait la cinquième. Il s'agit en réalité d'une commande de François III d'Aubusson de La Feuillade (1631-1691 - maréchal de France) au Jésuite Dominique Bouhours (1628-1702). Pendant longtemps, elle demeura la seule source disponible sur la vie de d'Aubusson.La figure de Pierre d'Aubusson (1423-1503), quarantième grand-maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, reste associée au "grand siège" de l'île de Rhodes en 1480 (juin à août), pendant lequel les Hospitaliers, en nombre très inférieur, réussirent à contenir les armées de Mehmet II. Mais il fut aussi un réformateur de l'Ordre.Saffroy I, 5960. Blackmer, 180 (pour l'édition de 1691). Backer-Sommervogel I, 1902 (14). Hellwald, p. 140 (avec un aperçu plus large des sorties). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris : Sébastien Mabre-Cramoisy, 1671. In-4, 251 x 177 : (6 ff.), 445 pp., (19 ff.). - — Veau blond, double roulette dorée à la grecque et aux palmettes en encadrement sur les plats, fleurons aux angles, dos lisse orné à la grotesque, roulette dorée intérieure, tranches dorées (Bozérian jeune).
Les Entretiens d’Ariste et d’Eugène. – Paris: Sébastien Mabre-Cramoisy, 1671.Edition originale dédiée au marquis de Seignelay, achevée d’imprimer le 15 janvier 1671.Le père Dominique Bouhours (1628-1702) était membre de la Compagnie de Jésus. Après une carrière d’enseignant qui l’amena à parfaire l’éducation des jeunes princes de Longueville et du marquis de Seignelay, fils de Colbert, il fit sensation auprès des habitués des samedis de mademoiselle de Scudéry. Madame de Sévigné alla jusqu’à dire que «L’esprit lui sort de tous côtés».Ses Entretiens d’Ariste et d’Eugène sont une critique littéraire dirigée contre les jansénistes. Ils se composent de 6 entretiens, ou conversations littéraires, dans lesquels l’auteur aborde des thèmes très divers tels que : La mer - La langue française - Le secret - Le bel esprit - Le je ne scay quoi - Les devises. Il y vante notamment les écrivains de salons, comme La Rochefoucauld et Méré, et oppose leur style à celui qu’il juge hyperbolique et incohérent des écrivains de Port-Royal.L’ouvrage eut un très grand succès et fut aussitôt attaqué par l’avocat et ardent janséniste Jean Barbier-d’Aucourt dans ses Sentiments de Cléanthe (1671). L’édition est illustrée d’un très beau frontispice gravé par Louis Cossin d’après François Chauveau, d’une vignette gravée sur le titre, de 7 vignettes de chapitre, 7 lettrines et 3 culs-de-lampe. Bel exemplaire relié par François Bozérian, dit le Jeune.Frottements aux mors, coins émoussés. Papier parfois bruni ou présentant quelques rousseurs. Frontispice remonté au moment de la reliure.Bibliographie: Barbier I, 5145. – Brunet I, 1168.
Michel Brunet 1715 In-16 plein veau moucheté, dos lisse, caissons ornés, 10- 545- 30 pp. Auréole d’humidité en pied, sans atteinte au texte sur près de 25 ff. Mors fendillé en tête, manque à la coiffe inf. Petits frottements
Un classique de l'esthétisme baroque. Jésuite et homme de lettre, Dominique Bouhours (1628-1702) jouissait en son temps de la plus haute autorité sur l’usage de la langue française. Il prône, par le biais d’un dialogue, l’idéal du vrai, du naturel et de la politesse. Bon état d’occasion Livres anciens
Paris Chez Guillaume Desprez 1756 1 vol. relié in-12, relié plein veau havane, dos lisse orné d'un semis doré, pièce de titre, tranches rouges, VIII + 526 pp. + (4). Nouvelle édition avec table des matières. Mors un peu fendillés et coiffes un peu arasées, plat inférieur légèrement gauchi, sinon bon exemplaire.
A Paris, A la Société Typographique M. DCCCIV, 1804, in-12°, 384 p., encadrement gravé du texte à chaque page, papier généralement frais, avec signet, doublures et gardes en joli papier marbré scrotel, solide et très élégante reliure en plein maroquin rouge, dos lisse richement doré aux petites fers, les plats avec décor antique dans un double encadrement typographique et de fleurs, tranches dorées, bel exemplaire.
Joli exemplaire d'un ouvrage de piété et de prière, par le père jésuite Dominique Bouhours, dans une luxueuse reliure de l'époque en parfait état de conservation. Barbier II/1041e; Hoefer NBG VI/914. Image disp.
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Paris, Veuve de Sébastien Mabre-Cramoisy, 1693, pt. in-8°, 18 ff. (dont le frontispice gravé) + 288 p., çà et là quelques taches, reliures en demi-parchemin, titre ms. à l'encre noire sur le dos, tranches jaspées, assez bon exemplaire.
Mélange de citations et de traits d'esprit, dont le public se délectait au siècle de Louis XIV, par le père jésuite Dominique Bouhours. La première édition date de 1689. Hoefer NBG VI/914. Image disp.
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1705 vélin ivoire, titre à l'encre. in-16, frontispice, (3ff.), 463pp., (15ff.), Amsterdam Pierre Mortier 1705
" Les sotises que les Poëtes & les faiseurs de Romans disent sur les yeux de leurs Héroïnes…"
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La Haye, Gérard Block, 1739 in-12, [8] ff. n. ch. (titre, dédicace à François d'Aubusson de La Feuillade, avertissement), 472 pp., [20] ff. n. ch. de table, avec un portrait-frontispice et une vue de la ville de Rhodes, veau fauve, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffes usées.
Parue originellement en 1676, cette biographie classique connut des sorties en 1677, 1681, si bien que cette "troisième" édition s'avère en fait la quatrième. Il s'agit en réalité d'une commande de François III d'Aubusson de La Feuillade (1631-1691 - maréchal de France) au Jésuite Bouhours (1628-1702). Pendant longtemps, elle demeura la seule source disponible sur la vie de d'Aubusson.La figure de Pierre d'Aubusson (1423-1503), quarantième grand-maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, reste associée au "grand siège" de l'île de Rhodes en 1480 (juin à août), pendant lequel les Hospitaliers, en nombre très inférieur, réussirent à contenir les armées de Mehmet II. Mais il fut aussi un réformateur de l'Ordre.Blackmer, 180 (pour l'édition de 1691). Backer-Sommervogel I, 1902 (14). Hellwald, p. 140 (avec un aperçu plus large des sorties). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Goujon, Brunot 1806 In-4. Reliure de l’époque plein veau havane marbrée, dos lisse orné de petits fers encadrés de résilles dorés, pièce de titre maroquin rouge, XII-352- catalogue 16 pp. Coiffes et coins usés, intérieur frais.
Bon état d’occasion
Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1682, et Paris, Georges et Louis Josse, 1692. 2 vol. in-12 en reliure uniforme, veau brun, dos orné, roulettes aux coupes, tranches rouges (rel. de l’époque), [9]ff.-600 pp.-[8]ff. et [22]ff.- 469 pp.-[17]ff.
Deux ouvrages de Bouhours, se voulant le continuateur de Vaugelas, le premier dédié à Olivier Patru et le second à l’abbé François-Séraphin Régnier, tous deux de l’Académie Française. Travail de vers au mors du tome I, coiffes du tome II accidentées avec trace de mouillure marginale. Ex-libris "Saint-Julien Royaucourt" au second volume. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
In-12, pleine basane d'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés, pièce de titre de maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, roulette intérieure (reliure frottée, pet. accrocs aux coins), (1) f., (6), 281 p., (18) p. d'index des livres cités, table et privilège. Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1674.
Edition originale. "Divisé en cinq parties : Doutes sur les mots - sur les phrases - sur la construction - sur la netteté - sur ce qui regarde lexactitude du style. Il sagit de relever des emplois dans des textes des bons auteurs, de vérifier ce quen disent les contemporains, de rechercher dans lusage des formes attestées" (Claude Cortier, 'Les qualités de la langue française daprès les grammairiens contemporains de Fénelon', D.H.F. [En ligne], 30 | 2003."Défendant les positions de Vaugelas en s'affranchissant cependant des aspects didactiques et pesants, Bouhours devint, à la suite de cet ouvrage, le plus connu des mondains défenseurs du bel usage qui contribuèrent à épurer la langue française" (C. Biet).Voltaire l'inclut dans son 'Temple du goût'. (Kerviler, Bibliographie raisonnée de l'Académie française, n°351. Sommervogel, 'Anonymes', 241).Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris : Sébastien Mabre-Cramoisy, 1676 In-12, (18)-600-(16) pages. Veau de l'époque, dos à nerfs orné.
Armes du Grand Condé en queue (OHR 2624). Restaurations, dorure partiellement effacée. Deuxième édition. Se souvenant de Vaugelas et rivalisant avec Ménage, le jésuite Bouhours (1628-1702) poursuit ici ses réflexions sur le bon usage, amorcées en 1674 avec les Doutes sur la langue française. Cioranescu I, 15263 (édition de 1675).
Chez Jacques le jeune, à Amsterdam 1671, Fort pet. in-12 (7x13,5cm), (8) 438pp. (9), relié.
Mention de seconde édition, à la sphère, à la même date que l'originale. un frontispice non signé représentant Ariste et Eugène devant la mer. Edition anonyme. Reliure en plein vélin d'époque. Dos à nerfs muet. Taches sombres sur le dos et les plats. Six entretient entre dux amis, prétexte à disserter sur la mer, la langue française, les devises... Si les entretiens sur la mer recensent les diverses opinions des Anciens, le chapitre sur la langue française établit un état de la langue orale et écrite au XVIIe, et on y trouve de nombreux renseignements sur les nouvelles expressions, les changements de mots... D'autres entretiens sont prétexte à philosopher et à l'érudition grammaticale, ainsi dans Lesw devises. Le père jésuite Bouhours fut un grammairien et un historien, on retrouve ici, sous une forme en vogue au XVIIe, une façon d'instruire par une lecture légère et agréable, et le père jésuite fut tout au long de sa vie préoccupé d'enseignement. - Photos sur www.Edition-originale.com -
A Paris, chez Delaulne, 1691, 1 pleine basane, dos à nerfs, plats frottés, mors fendus, manque au dos, coiffes manquantes, coins émoussés. Reliure à restaurer. in-8, titre, 10 ff.n.c., 486 pp. + 14 feuillets de table, légères mouillures dans la marge haute des 30 premiers feuillets ;
Pensées de Bussy Rabutin, Madame de Maintenon, Madame de Sévigné, Mademoiselle de Scudery, Fléchier évèque de Nimes, Fontenelle, Fouquet, Huet, Ménage, de Cosnac archevèque d'Aix, madame Eleonor de Rohan, Perrault, mademoiselle Descartes, M. De la Fontaine, etc...
Phone number : 06 80 15 77 01
Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1686. In-8 de (9)ff. (titre, épistre, avertissement), 347 pp. et (15)ff. (table). Nombreux bandeaux et culs-de-lampes. Ex-libris contre-collé Montcourcel et manuscrit sur le titre "Abaye de st George" (sic). Intérieur frais. Plein veau brun d'époque, dos à nerfs orné, coiffes restaurées. Très bon état.
"Le monastère des Bénédictines (Notre-Dame des Anges) avait initialement été établi sur la rive gauche de la Seine, rue dElbeuf, de 1648 à 1650. Il était placé sous la direction dune prieure. Il fut transféré en 1650 dans la rue Beauvoisine grâce à lintervention dAnne dAutriche. Cest là quil fut appelé le couvent de Bellefonds. La prieure Laurence de Bellefonds laissa à Rouen le souvenir dune femme intelligente, cultivée, dévouée et charitable. Elle fut pleurée à la cour et dans tout le royaume. Eléonore de Bellefonds, sa petite-nièce, lui succéda en 1684 et resta à la tête du monastère jusquen 1700. Cétait la fille du maréchal de Bellefonds. Jeanne de Bellefonds, sa nièce, après avoir résidé 44 ans dans le monastère, disparut le 12 avril 1694. Tout nallait pas pour le mieux. Au début du XVIIIe siècle, labbé de Saint-Pierre, neveu de Laurence de Bellefonds, fut obligé daliéner certaines de ses ressources propres en faveur de ce monastère aux revenus amoindris. En 1742, les religieuses du monastère supprimé du Val-de-Grâce de Rouen choisirent de rejoindre celles de Bellefonds.[...] La construction de léglise conventuelle fut entreprise dès 1674, et terminée trois ans plus tard. Les plans en avaient été dressés par larchitecte Le Carpentier. Elle avait la forme dune croix latine et mesurait 42 mètres de long, 11 mètres de large et 22 mètres de haut. Elle était considérée à son époque comme lune des plus belles des monastères de la ville. Elle fut consacrée le 22 mai 1677 et dédiée à Notre-Dame-des-Anges. Un décor esthétique fait de pilastres crénelés en agrémentait lintérieur. La communauté religieuse fut supprimée en 1792. Léglise, le mobilier, lorgue furent alors détruits." Provenance : Bibliothèque de Mr de La Germonière, grand amateur normand de livres rares et précieux dont les livres furent vendus lors d'une grande vente à l'Hôtel Drouot en 1966, n°29. Très bel exemplaire de cette rare édition originale en maroquin. Frère, p.135. Jacques Tanguy, rouen-histoire.com
Suivant la copie, à Amsterdam, Abraham Wolfgang, 1688 in-12, [4] ff. n. ch. (titre, avertissement), 398 pp., [13] ff. n. ch. de table des matières, basane brune granitée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Contrefaçon hollandaise de la seconde édition parisienne (l'originale étant de 1687 et se présentant au format in-4). L'ouvrage, qui marqua son temps, et au-delà, se veut un guide d'éducation du goût dans les matières littéraires, faisant dialoguer de façon contradictoire un émule du classicisme à l'antique et un adepte des usages inspirés par les littératures baroques du sud de l'Europe.Backer & Sommervogel I, 1909. Cioranescu, XVII, 15 274 (pour l'originale).Exemplaire de Ferdinand Dubois de Fosseux (1742-1817), secrétaire de l'Académie d'Arras, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT