BOUFFLERS Stanislas Jean, marquis de; COYER Gabriel-François; SIRET Louis-Pierre:
Reference : 8688
Paris, Londres (pour Paris), Genève, [sans nom], 1761 - 1768 - 1769. In-8 de 47-96-[2]-120 pages, plein veau moucheté brun, dos lisse richement orné d'un semis de fleurons dorés et frappés des armes de Jean Le Mulier de Bressay, pièce de titre rouge.
Sans le titre gravé pour le premier texte. Edition originale des trois œuvres: La Reine de Golconde (1761) est un conte philosophique légèrement licencieux. Dans Chinki "Coyer dépeint, à des fins morales, les malheurs qu'entraîne une trop lourde imposition. Le meilleur moyen d'augmenter la richesse d'un pays n'est pas l'impôt, mais le développement de l'agriculture, des arts et du commerce. La Cochinchine, c'est la France. Chinki, c'est le laboureur, l'homme de la terre, qui fait la fortune de la France et que les impôts et charges de toutes natures ruinent et conduisent au suicide. Cette satire a été analysée par Grimm" (Cf. INED, 1225). Siret, grammairien et philologue, nous livre ici une satire. Il est amusant de constater que les deux dernières pièces ont parfois été attribuées à Voltaire. D'ailleurs, Bengesco les fait se suivre dans le même ordre qu'ici. Bel ensemble, élégamment relié, en belle condition. Reliure de l'époque aux armes de Jean Le Mulier de Bressay (1739 - 1799), conseiller honoraire au parlement de Dijon, qui fut élu député de la noblesse aux Etats-Généraux par le bailliage de Dijon, le 7 avril 1789. O.H.R. pl. 1221, fer 1; Référence: Golconde: Barbier, IV, 197; Gay-Leymonnier, III, 991; réf. Chinki: Barbier, I, 586; Bengesco, IV, 2356; Versin, 210; réf. L'homme au latin: Barbier, II, 853; Bengesco, IV, 2357.