P., Lecène, Oudin, 1894, in 12 broché, XII-522 pages.
L'homme et l'écrivain - L'orateur - L'éducation du Dauphin - Les idées politiques de Bossuet - Bossuet historien - Théologie et controverses religieuses - Bossuet évêque de Condom et de Meaux - Bossuet directeur de conscience - La philsoophie de Bossuet. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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Liège, Editions du Balancier, 1929, in 8° broché, 74 pages ; couverture illustrée rempliée.
Edition Originale ; tirage limité à 420 exemplaires numérotés, celui-ci un des 350 sur Hollande Pannecock (n°141). La statue - Bossuet et l'esclavage - Le 3e centenaire - Bossuet et Mauriac - La concupiscence - Bossuet et Robert Houtin. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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P. Plon, 1913, 3 volumes in 12 brochés.
Tome I - Dijon - Metz et Paris (1627-1670), XI-340 pages.Tome II - Bossuet évêque, Précepteur du Dauphin et Aumonier de la Dauphine (1996-1682), II-321 pages.Tome III - Bossuet évêque de Maux (1681-1704), 334 pages. ...................... Photos sur demande ..........................
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Édition originale du Discours sur l'Histoire universelle.En tête du volume, long fragment du manuscrit de la Défense de la tradition et des Saints-Pères. Précieux et rare manuscrit de travail de Bossuet. Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1681. 1 vol. (190 x 250 mm) de 11 f. (dont les feuillets manuscrits montés sur onglet), [1] f., 561 p. et [3] f. Maroquin janséniste rouge, dos à nerfs, titre doré, doublures et gardes de moire verte, tranches dorées, étui bordé. Édition originale du Discours sur l’Histoire universelle à laquelle a été joint un fragment du manuscrit de la Défense de la tradition et des Saints-Pères.
Une association cohérente Dans ces deux textes, Bossuet vise les thèses de Richard Simon : implicitement dans le Discours et ses nombreuses additions apportées à partir de 1900 ; explicitement dans La Défense de la Tradition... dont la première partie est consacrée à dévoiler les erreurs de Simon exposées dans ses écrits de manière habile pour éviter la censure, tandis que la seconde, auquel ce fragment manuscrit se rattache, est une apologie de saint Augustin et de sa doctrine sur les dogmes du péché originel, de la grâce et de la prédestination. L'édition originale du Discours sur l'histoire universelle Cette édition est réalisée par Sébastien Mabre-Cramoisy (1637 ?-1687), petit-fils et héritier du grand éditeur parisien Sébastien Cramoisy (1584-1669) dont les textes parus sous sa marque « Aux trois cigognes » relevaient en grande partie de sujets religieux dont il avait fait sa spécialité. Favori et protégé de la Cour, premier directeur de l'imprimerie royale du Louvre, il laissa à sa mort ses titres et le prestige de son enseigne à son fils, formé auprès de lui. L'édition est ornée de deux vignettes gravées d'après Le Pautre par Jolain (l'une en tête, qui représente le Temps, assis et tenant l'écusson avec les armes du Dauphin ; l'autre en fin). La « deuxième édition originale » sera publiée a Paris chez le même éditeur, mais au format in-12 : elle contient quelques infimes corrections de Bossuet. Brunet avertit que « des exemplaires portent l'adresse de Leonard, 1682, ou celle de Roulland, 1691 » et mentionne comme « la derniere publiee du vivant de l'auteur et celle qui a le plus d'autorite »la « troisieme edition originale », « revue par l'auteur », Paris, Roulland, 1700 (ou Michel David, 1703), in-12. Le texte « Fidèle à la conception traditionnelle qui fait de l'histoire un répertoire d'enseignements à l'usage des Princes », ce texte a été écrit par Bossuet lorsqu'il était précepteur du dauphin Louis de France, fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche. Inspiré de La Cité de Dieu de saint Augustin, le Discours... divise en treize chapitres, « l'histoire universelle », c'est-à-dire (à cette époque) celle de l'Europe et du Moyen-Orient, depuis le récit biblique de la Création jusqu'au règne de Charlemagne. Outre son caractère pédagogique, la portée philosophique et les implications politiques du Discours sur l'histoire universelle en font l'un des textes majeurs de l'auteur, dont la postérité retient surtout l'oeuvre (par ailleurs sublime) des Oraisons funèbres. En 1681 pourtant, année de la première parution du Discours..., Bossuet, nommé archevêque de Meaux alors qu'il vient d'achever son préceptorat auprès du dauphin, est devenu l'un des personnages les plus influents de l'Église de France. Les manuscrits et les imprimés relatifs à ce texte sont conservés à la BnF sous les n° 12832-37. Ils comprennent une copie revue et corrigée par Bossuet, et un exemplaire de l'édition originale parue chez Cramoisy, en 1681, la même que celle que nous présentons ici. « Cet exemplaire (au format in-4) porte un grand nombre de notes, de corrections, de suppressions et de divisions écrites de la main de Bossuet pour préparer la 3° édition qu'il donna lui-même en 1700 ». Bossuet révisa jusqu'à sa mort le contenu de ce texte qu'il jugeait fondamental, laissant après la troisième édition nombre de notes manuscrites qui serviront à l'édition définitive de l'abbé Caron. Le fragment manuscrit de la Défense de la Tradition et des Saints Pères Le manuscrit relié en tête de cet exemplaire du Discours sur l'histoire universelle (1681) est celui d'un fragment de la Défense de la Tradition et des Saints Pères dont la première publication sera posthume (1753). Il se rapporte à six des derniers chapitres de cet ensemble imposant dont l'édition comporte un millier de pages. Le contexte de la Défense de la Tradition... Bossuet y réfute la thèse du prêtre et érudit Richard Simon (Dieppe 1638 - 1712) sur la doctrine de Saint Augustin (son maître incontesté) dans l'ouvrage publié en 1693 chez Peinier Leers à Rotterdam (pour échapper à la censure) et intitulé Histoire critique des principaux commentateurs du Nouveau Testament... Célèbre pour son art du sermon, Bossuet a également brillé dans celui de la controverse, art ô combien nécessaire en son temps où circulent les thèses de Calvin et de Luther. « Avec sa douceur habituelle, il confondait les systèmes sans blesser personne, et forçait les hérétiques à s'avouer vaincus ; jamais il n'oublia la grande règle de toute discussion religieuse : l'unité, dans ce qui est nécessaire ; la liberté, dans ce qui est douteux ; la charité dans tous les cas. » (Histoire de Bossuet, Ardant et Thibaut, 1868). Cet imposant texte de controverse que Bossuet n'eut pas le temps de faire imprimer et auquel il travailla jusqu'à sa mort, fut publié une première fois dans le deuxième volume de ses OEuvres posthumes (Amsterdam, Aux dépends de la Compagnie, 1653) puis en édition séparée sous le titre Défense de la Tradition et des Saints Pères (Paris, chez Hérissant & Estienne, 1763). Il est conçu en deux parties dont la seconde est la plus importante. La première contient les livres I à IV et la seconde les livres V à XII ; ce dernier livre- où vient se placer notre manuscrit qui comporte 6 des 39 chapitres. Bossuet rédigera un livre XIII, qui ne sera publié que plus tard et ne figure ni dans les OEuvres posthumes (1753) ni dans l'édition séparée (1763). De Défense de la Tradition..., on ne connaît aujourd'hui que le manuscrit quasi complet de ce Livre XIII (partie II) (292 f.) et une copie de travail conservée à la Bnf sous la cote NAF 28227 (13) du fonds Bossuet provenant de la bibliothèque du Grand Séminaire de Meaux, décrite par Bourseaud comme « très incomplète ». Comme notre manuscrit, elle se présente en deux colonnes, mais celle de gauche comporte le texte d'une autre main que celle de Bossuet et seules les notes, corrections ou additions à droite du texte sont autographes, alors que notre fragment est entièrement de la main de Bossuet. En marge inférieure droite, comme sur notre manuscrit autographe, figurent les initiales « LB » du père Vivien de la Borde (1680-1748), l'ami du neveu de Bossuet, évêque de Troyes (1664-1743). Ce dernier qui hérita des papiers de son oncle fut le premier à en entreprendre le classement et le projet de publication avec l'aide de La Borde. « Bossuet n'a publié lui-même qu'une partie de ses écrits. De 1655 à 1704, il en a fait paraître 75 ou 80 ; son neveu en a donné 7 ou 8 de 1709 à 1741 et tous les autres ont été imprimés de 1745 à 1897. » (Bourseaud, Histoire et description des manuscrits, p. XXVII). La dispersion progressive du très volumineux ensemble des manuscrits de Bossuet après la mort de son neveu et celle de La Borde (dont une partie entrera en 1817 dans le fonds de la Bibliothèque royale tandis que d'autres seront vendus à l'amiable par le libraire Lamy) peut expliquer l'existence de ces feuillets fort heureusement conservés grâce à l'initiative du commanditaire de la reliure de notre exemplaire. Notons que dans la collection James de Rothschild réunissant un nombre significatif de manuscrits de l'évêque de Meaux, ceux-là ne concernent en majorité que des lettres. Détail du fragment manuscrit de la Défense de la Tradition et des Saints Pères 38 pages en 20 feuillets (135 x 195 mm) sur papier vergé, numérotés « 784 B 1 à 784 B 6, 784 D à 784 Z (sauf I, V, W), 784 AA à 784 HH, et 785 A à H » et paraphés en marge inférieure gauche des initiales « LB ». Le texte est réparti en deux colonnes : celle de droite réservée au texte, celle de gauche aux notes, références, additions et corrections. Les passages soulignés par Bossuet sont en italique dans l'édition imprimée. Ce fragment concerne les chapitres XXVII à XXXIV du Livre douzième « La Tradition constante de la doctrine de S. Augustin sur la Prédestination » de la seconde partie : « Erreurs sur la matière du Péché originel & de la Grace ». Il manque cependant le début du chapitre XXVIII « Autres prières d'Origène... » et la fin du chapitre XXXIV. Titres des chapitres tels que notés par Bossuet : - chap. XXVII : « Prières d'Origène : conformité de sa doctrine avec celle de St. Augustin » ; - chap. XXVIII-IX : « Dieu fait ce qu'il veut dans le bon & dans le mauvais : beau passage d'Origène, pour montrer que Dieu tenait en bride les persécuteurs » ; - chap. XXX : « Grande puissance de la Doctrine et de la Grâce de J.C. comment démontrée et expliquée par Origène » ; - chap. XXXI : « Que cette grâce reconnue par Origène est prévenante & quel rapport elle a avec la Prière » ; - chap. XXXII : « Prière de St Grégoire de Naziance rapportée par St Augustin » ; - chap. XXXIII : « Prière de Guillaume abbé de St Arnoult de Metz » ; - chap. XXXIV : « St Augustin prouve que la doctrine précédente que les anciens Docteurs ont reconnu la Prédestination : ce qu'il répond aux passages où ils l'attribuent à la prescience ».
Paris Damascène Morgand 1888 1 vol. broché in-8, broché, III + 384 pp. Rare catalogue de vente d'une importante bibliothèque présentant 2336 notices descriptives sur l'histoire de Paris. Infime manque de papier en bordure du premier plat, dos légèrement gauchi, intérieur frais.
4 volumes in-8, demi-chagrin noir de l'époque, dos à 4 nerfs plats ornés de compartiments estampés à froid, titres et tomaisons dorés, vignettes de titre. Paris, Louis Janet [imprimerie de Jules Didot aîné], 1820-1826.
Edition très soignée, imprimée par Jules Didot, et établie par Jean-Joseph-François Dussault. Elle est illustrée de 23 portraits et 11 figures gravés à l'eau forte.Préface des éditeurs, François et Louis Janet: "Rassembler sous un même point de vue les chefs-d'uvre, que l'éloquence sacrée a produits parmi nous dans le genre de l'Oraison funèbre (). Tous nos soins ont été mis à ne rien oublier de ce qui pouvait le rendre plus digne de son objet: nous en avons confié l'impression aux presses de M. Didot l'aîné; les dessins aux crayons de MM. Albrier, Desenne, Fragonard, Girodet, Hersent, Horace Vernet, etc., etc. ; la gravure au burin de MM. Dupont, Garnier, Lignon, Leroux, Muller, Prévôt, etc., etc." Le tome I contient les "Oraisons funèbres" de Bossuet; le tome II, les "Oraisons funèbres" de Fléchier; les tomes III et IV, une sélection des principales oraisons dans l'histoire de France (Massillon, Mascaron, Bourdaloue, le P. de La Rue, Neuville, Boismont, Beauvais, etc.).Quelques rousseurs éparses.Très bon exemplaire, très bien relié à l'époque, entièrement non rogné, imprimé sur beau papier.
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1923 Mesnil-sur-L'Estrée, Typographie Firmin-Didot, 1923, in 8° broché, XVII-139 pages ; frontispice ; couverture rempliée illustrée.
Livre d'or des élèves de l'Ecole Bossuet à la Grande Guerre. ...................... Photos sur demande ..........................
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P., Champion, 1914, in 8, broché, 128pp. ; couverture rempliée.
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A Paris, chez B. Alix, 1736. 3 parties en un volume in-12 reliure époque veau brun, dos à 5 nerfs, pièce de titre grenat, fleurons dorés, tranches rouges, CLXVIII pp., [1] f., 211 pp., [1] f., 225 pp., [8] f.
Ouvrage posthume de J.B. Bossuet, évêque de Meaux, composé en latin et traduit par J.B. Bossuet, évêque de Troyes, qui l'a fait précéder d'un mandement pour en recommander la lecture. L'ouvrage se compose donc de 3 parties : le Mandement, le texte de l'Amour de Dieu en latin ("Tractatus de dilectione in sacramento poenitentia requisita"), et sa traduction en français. Couvrure craquelée, coiffe de queue découverte, un coin émoussé, int. frais, bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publications de ces traités. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 162 x 92 mm.
Edition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°129 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336 ; Tchemerzine, I, 905 ; Brunet, I, 1139. Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps : les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean : ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. « La conclusion de cette brève étude sur Bossuet un des génies les plus hauts et les plus féconds de notre littérature, n’est-ce pas à La Bruyère qu’il faut l’emprunter : « Orateur, théologien, philosophe… Parlons d’avance le langage de la postérité : un Père de l‘église ». Encore convient-il d’ajouter à cette place : un maître de la langue française qui n’eut peut-être jamais son égal, un de ceux à qui notre pays est le plus redevable de sa magistrature littéraire universelle. » (Rév. D. Delafarge). Prestigieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publication de ces traités. « Jacques-Bénigne Bossuet (1664-1743), neveu du célèbre orateur, devint licencié en théologie, vicaire général de Meaux et abbé de Saint-Lucien de Beauvais, à la mort de son oncle, en avril 1704 ; il fut nommé évêque de Troyes en mars 1716, mais il n’obtint ses bulles que deux ans plus tard, en 1718 ; il se démit de son évêché le 30 mars 1742. L’évêque de Troyes avait hérité de la bibliothèque de son oncle qu’il augmenta considérablement. » (OHR, n°2299). Le présent exemplaire est cité en référence par Olivier-Hermal pour les fers apposés sur sa reliure (OHR, n°2299, fer n°3). Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque armorié ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.
1916 P., Nouvelle Librarie Nationale, 1916, 1 vol. in-12 (200 x 125) reliure de l'époque plein chagrin prune, dos à 5 nerfs, auteur, titre et datte en queue dorés, roulette dorée sur les tranches et en encadrement des doublures, couvertures conservées, de (3) ff. (faux-titre, titre et dédicace à Monseigneur Lobbedey) - V pp. (introduction et lettre de l'évêque d'Arras) - 304 pp. - (2) ff. (table et achevé d'imprimer).Dos ayant viré au marron, marges dépassantes légèrement brunies, très bel exemplaire luxueusement relié par ailleurs.
Edition originale de cette biographie de Bossuet.Exemplaire N°1 des 6 exemplaires sur vergé d'Arches (seul grand papier).Au sommaire : Idée générale de la carrière de Bossuet - Bossuet orateur - Bossuet historien - Bossuet humaniste - Bossuet philosophe - Bossuet et la cours de Louis XIV - Bossuet théologien - Bossuet directeur de conscience et évêque - Bossuet et Fénelon. Controverse du quiétisme - Bossuet politique.
Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque ont de tous temps été recherchées des bibliophiles. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, avec roulettes fleurdelysées en pied, filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 168 x 94 mm.
Édition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°129 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336 ; Tchemerzine, I, 905 ; Brunet, I, 1139. Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps : les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean : ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. Magnifique exemplaire, particulièrement frais et grand de marges (hauteur : 168 mm), conservé dans sa reliure en maroquin rouge de l’époque d’une qualité rare. Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.
Exemplaire à belles marges relié en maroquin doublé de maroquin de Chambolle-Duru. Paris, chez la Veuve de Sebastien Mabre-Cramoisy, 1689. In-12 de (2) ff., 562 pp., (1) f. de privilège. Plein maroquin brun doublé de maroquin rouge, plats et dos richement ornés aux petits fers, double filet or sur les coupes, riche dentelle dorée sur la doublure, tranches dorées sur marbrures. Chambolle-Duru. 163 x 90 mm.
«Edition originale des six grandes oraisons funèbres de J.-B. Bossuet, réunies en recueil.» (Tchemerzine, I, 862). Elle contient les Oraisons funèbres de Henriette Marie de France, Reine de la Grande-Bretagne; Henriette Anne d’Angleterre, Duchesse d’Orléans; Marie-Thérèse d’Autriche, Infante d’Espagne, Reine de France et de Navarre; Anne de Gonzague de Clèves, Princesse Palatine; Messire Michel Le Tellier, Chancelier de France; Louis de Bourbon, Prince de Condé. «Les ‘Oraisons funèbres’ sont les œuvres par lesquelles Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), conquit une gloire universelle. Comme La Fontaine a recréé la fable, on peut dire que Bossuet a réinventé l’oraison funèbre. Il fut toute sa vie un prédicateur; sa carrière lui fut imposée, dès son ordination, par son directeur de conscience, Saint-Vincent de Paul, qui exerça une influence si décisive sur lui qu’il avait coutume de dire qu’il croyait en l’entendant, entendre parler Jésus-Christ lui-même. Ce n’est que parce qu’il devint un orateur célèbre que Bossuet se trouva, dès 1656, dans l’obligation de prononcer des éloges funèbres. On trouve dans les ‘Oraisons funèbres’ non seulement un pathétique qui porte, mais de rudes leçons pour les Grands. Bossuet n’est jamais un plat courtisan: il a le respect de l’histoire et s’il est contraint à d’indispensables ménagements, il demeure fidèle à la vérité et il sait se faire entendre; il demeure avant tout un homme d’Eglise, un évêque. L’orateur sacré est, pour lui, le successeur des prophètes d’Israël, il doit enseigner les Grands et les reprendre. Aussi ces éloges sont-ils, avant tout, l’occasion de solennelles exhortations chrétiennes, car Bossuet, comme l’a dit un de ces biographes, est ‘le catholicisme fait homme’. L’éloquence n’est pour lui qu’un moyen, mais ce moyen il le veut aussi parfait que possible: la simplicité et la noblesse de la langue, l’éclat de son style ne sont rien auprès de cette séduction foudroyante, de cette fascination du verbe qui fond du ciel sur les âmes, qui subjugue et convainc et par quoi Bossuet a mérité d’être appelé ‘l’aigle de Meaux’.» Précieuse édition originale «imprimée en beaux caractères et sur bon papier» dit Brunet, I, 1133. Elle fut réimprimée en 1699, 1704 et de nombreuses éditions suivirent au XVIIIe siècle. Superbe exemplaire à belles marges, relié en maroquin doublé de maroquin par Chambolle-Duru.
édition augmentée des nouvelles additions & variantes de texte Le discours sur l'histoire universelle, écrit par Jacques-Bénigne Bossuet, est une œuvre majeure de la littérature française. Il se compose de deux parties distinctes : "Les époques ou la suite des temps" et "La suite de la religion." Ces deux parties sont des réflexions philosophiques et religieuses sur l'histoire du monde. Les époques ou la suite des temps : Dans cette première partie, Bossuet examine l'histoire du monde depuis la Création jusqu'à son époque (le XVIIe siècle). Il explore les différentes périodes de l'histoire, en mettant en évidence les moments clés et les grandes civilisations, notamment l'Antiquité et l'Empire romain. Bossuet présente une vision providentialiste de l'histoire, suggérant que Dieu dirige les événements de l'histoire pour accomplir son plan divin. La suite de la religion : Dans cette deuxième partie, Bossuet se concentre sur l'histoire du christianisme. Il examine l'expansion du christianisme depuis ses débuts jusqu'à son époque. Bossuet met en avant le rôle central de la religion dans l'histoire humaine et la façon dont elle a influencé les sociétés et les individus. Il insiste sur la continuité de la foi chrétienne à travers les siècles malgré les défis et les changements politiques. En plus de ces deux parties, Bossuet aborde également la question des empires dans son discours. Il traite des grands empires de l'Antiquité, tels que l'Empire romain, en soulignant leur montée et leur chute. Il présente également une perspective chrétienne sur le pouvoir des empires et leur rôle dans l'histoire. Bossuet soutient que les empires sont soumis à la volonté divine et que leur destin est entre les mains de Dieu. Le discours sur l'histoire universelle de Bossuet est une œuvre profonde qui reflète la pensée religieuse et philosophique de son époque. Elle met en avant l'idée que l'histoire est une manifestation de la providence divine et que la religion joue un rôle fondamental dans le développement de l'humanité. Cette œuvre a eu une grande influence sur la pensée politique et religieuse en France et en Europe à l'époque moderne. Tome I. 321pp, Les époques ou la suite des temps - La suite de la religion Tome II. 377pp, Les Empires complet en deux vols gd in8, 210x140, reliés, étiquettes au dos, bel état int. Paris Emler Frères 1829 ref/c96
Exemplaire enrichi d’une vingtaine de corrections manuscrites de l’époque. Paris, Veuve de Sébastien Mabre-Cramoisy, 1688. 2 volumes in-4 de : I/ 1 portrait, (20) ff., 506 pp., 17 ff. de table et privilège ; II/ (4) ff., 680 pp., (21) ff. de table et privilège. Qq. corrections manuscrites. Un portrait ajouté au début du volume 1. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries frappées au centre, dos à nerfs finement ornés de filets pleins et pointillés et fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes et intérieure, tranches dorées. Reliure de l'époque. 253 x 182 mm.
Edition originale de l’œuvre marquante de Bossuet dans sa lutte contre le protestantisme. Tchemerzine I, 859, Brunet I, 1135. Cette œuvre figure au sommet de la grande controverse qui oppose Bossuet aux protestants. Pour la première fois Bossuet entend aborder le désaccord sur le plan de l'histoire. Il se propose de démontrer que, si l'église protestante a varié dans sa foi sur des points fondamentaux, elle ne peut être tenue pour l'église véritable. Sa tâche sera donc de prouver par l'histoire que les églises protestantes ont varié dans leur foi et sur des points essentiels. Un grand souci de documentation anime Bossuet puisqu'il va réunir pendant plus de 4 ans les documents historiques au regard desquels il observera une attitude scientifique. Expliquant notamment le mouvement de la Réforme par le caractère des différents réformateurs, Bossuet nous livre des portraits très incisifs et d'une grande vivacité de Luther, Zwingle, Calvin, Melanchton et Cromwell. Ces portraits sont d'une telle acuité qu'ils permettent à l'auteur, selon Lanson, de « prendre place parmi les plus puissants peintres de l'âme humaine ». Cette œuvre écrite sur un ton modéré, eut un succès considérable et suscita notamment deux répliques immédiates : « L'Histoire de la Réforme » par Basnage et Burnet et les « Lettres pastorales...» du ministre Jurieu qui provoquèrent elles-mêmes des réponses de Bossuet : « Défense de l'histoire des variations » en 1691 et les « Six avertissements aux protestants » publiés de 1689 à 1691. Superbe exemplaire enrichi du magnifique portrait de Bossuet à pleine page peint par Rigault et gravé par Edelinck, relié en maroquin parisien de l’époque aux armes et chiffre du procureur général Achille de Harlay (1639-1712), troisième procureur de la plus grande dynastie de magistrats parisiens du XVIe au XVIIIe siècle. Son monogramme ADHCDB (Achille de Harlay, comte de Beaumont, OHR 744) a été doré sur chacun des deux titres. Gendre de Guillaume Ier de Lamoignon, il devient comme son beau-père premier président au Parlement de Paris l'année suivant la parution de l'Histoire des variations. II lègue à sa mort l'immense bibliothèque de famille au collège des Jésuites de Paris. Grimm raconte dans ses mémoires que la bibliothèque avait été léguée par Harlay à la seule condition qu'elle fût rendue publique. Cette clause n’ayant pas été respectée, son héritier revendiqua donc les livres et le Parlement lui donna raison. Les jésuites, cependant, plutôt que de lui remettre la bibliothèque, la vendirent et lui remboursèrent l'équivalent de sa valeur originale... Précieux exemplaire corrigé à l’époque comportant une vingtaine de corrections manuscrites à l’encre portées par Harlay lui-même ou par un des jésuites du collège, dont l'ex-libris est inscrit en tête de chacun des titres (A.D.H.C.D.B. Achille de Harlay, comte de Beaumont, OHR 744).
Edition originale posthume des Méditations sur l’Evangile de Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), composée et adressée aux religieuses de la Visitation de Meaux en 1695. Paris, Pierre-Jean Mariette, 1730-1731. 4 volumes in-12 de: I/ (1) f.bl., 63 pp., (17), 519 pp., (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (1) f., 464 pp., (6) ff., (1) f.bl.; III/ (1) f.bl., (2) ff., 454 pp., (8), (1) f.bl.; IV/ (1) f.bl., (2) ff., 506 pp., (18), (1) f.bl. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, double filet doré d’encadrement sur les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 163 x 90 mm.
Edition originale posthume des Méditations sur l’Evangile de Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), composée et adressée aux religieuses de la Visitation de Meaux en 1695. Tchemerzine, I, 904 ; Picot, Catalogue Rothschild, 68; Bibliothèque Rahir, n°982; Catalogue du Baron Pichon, n°70 ; Brunet, I, 1139. « Bossuet les appelait alors ‘Réflexions sur l’Evangile’ ; c’est son neveu, l’abbé Bossuet, qui en donna la première édition, à titre posthume, sous le titre de ‘Méditations’, en 1730-1731. Les Méditations font partie du groupe d’ouvrages de piété, qui comprend également l’Elévation à Dieu sur tous les mystères de la religion chrétienne, 1695, et le Traité de la concupiscence, 1694. Ces ouvrages marquent l’époque de la vie de Bossuet où il se retire du monde et se consacre à sa tâche pastorale. Sa pensée aussi se retire en elle-même ; il s’aperçoit qu’il a trop temporisé avec le siècle et il éprouve le besoin de retrouver, dans toute leur pureté, les textes mêmes de la foi. Les Méditations sont un commentaire suivi des paroles prononcées par le Christ, considérées comme formant un unique Discours, qui va des débuts de sa vie publique jusqu’à sa mort ; de là, les sous-titres de l’œuvre : ‘Sermon ou Discours de Notre-Seigneur depuis le dimanche des Rameaux jusqu’à la Cène’. Ces divisions chronologiques sont elles-mêmes subdivisées en journées, qui constituent, chacune, une méditation séparée. Beaucoup moins abstraites et métaphysiques que l’Elévation, les Méditations sont d’une simplicité admirable ; la vigueur de la pensée se mêle à l’onction et à la douceur persuasive du ton. Le style n’y est plus noble et soutenu, mais sans artifices et comme sans apprêts, ce qui ne veut pas dire qu’il soit négligé. Sans doute, c’est ici qu’on trouve le vrai visage de Bossuet, le Bossuet docteur de l’Eglise et mystique, et qu’on découvre le fondement solide sur lequel repose l’édifice de ses prédications et de ses œuvres destinées au public. » Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Charles-Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (1655-1746), nommé évêque de Marseille en 1684, puis archevêque d’Aix en 1708 et enfin archevêque de Paris en 1729. « La collection de ce bibliophile émérite jouissait, de son temps, d’une grande réputation par la beauté des volumes et l’élégance des reliures » (Guigard, Armorial du Bibliophile, I, 379). Provenance : Charles-Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (armes frappées sur les plats) ; ex dono manuscrit presque effacé au titre du tome 3 : « Ce livre a été donné à la communauté des Ursulines de Joinville par Madame de St Genis La compaire y étant pensionnaire au mois de mai 1733 » ; ex libris gravé de Claude Gabriel Doüet de Vichy Conseiller au Parlement sur le contreplat de chacun des volumes ; cachet d’appartenance de la Bibliothèque du Grand Séminaire de Versailles apposé sur la p. 121 de chacun des volumes.
Edition originale du fameux Catéchisme de Bossuet. L’exemplaire relié à l’époque aux armes de Charles Maurice Le Tellier, archevêque de Reims et fils de Michel Le Tellier qui signa l’acte de révocation de l’édit de Nantes en 1685 et dont Bossuet prononça l’Oraison funèbre en 1686. Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1687. In-12 de (9) ff. y compris le titre portant les armes de l’auteur gravées, 246 pp., (3) pp. Erreurs de pagination sans manque. Relié en plein maroquin noir de l’époque, filet doré encadrant les plats, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de filets dorés, filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 147 x 80 mm.
Edition originale du catéchisme de Bossuet. Tchemerzine, I, 853 ; Brunet, I, 1137. “Bossuet est le plus grand maître de la prose française, qui est infiniment supérieure à tout ce qu’on est convenu d’appeler notre poésie. Son langage contient tous les canons de notre parler et remplit magnifiquement notre bouche et notre poitrine. C’est quelque chose comme la Messe Royale de Dumont, si bien adaptée aux poumons de nos vieux chantres. D’autre part, Bossuet est dans notre langage le plus grand des docteurs de la catholicité. Ses ouvrages théoriques sont d’une force, d’une clarté et d’une majesté qui baignent l’âme de lumière et la transportent de joie et d’admiration ». P. Claudel. Le style parfait de ce catéchisme et l’élévation de pensée de l’auteur ravirent le public le plus fruste comme le plus raffiné. Précieux exemplaire spécialement relié à l’époque en maroquin noir aux armes de Charles Maurice Le Tellier, archevêque de Reims (1642-1710), fils de Michel Le Tellier et frère du marquis de Louvois. C’est son père, Michel Le Tellier, qui signa l’acte de révocation de l’édit de Nantes en 1685, deux ans avant la publication de ce Catéchisme de Bossuet. Bossuet avait encouragé la révocation de l’édit de Nantes et son Oraison funèbre de Michel Le Tellier (1686), lui fournit l'occasion de glorifier un des plus grands crimes d'État dont l'histoire fasse mention. « Mgr Le Tellier avait réuni au cours de ses voyages en Italie, en Hollande et en Angleterre un très grand nombre de livres précieux ; sa bibliothèque, composée de 50 000 volumes, entra, par testament, à la bibliothèque de l’abbaye de Sainte-Geneviève » (Olivier, pl. 1756) ; les exemplaires encore en main privée sont d’une grande rareté. Provenance : Charles Maurice Le Tellier (armes frappées sur les plats), Franciscus Ludovicus Vaillant de Bovens, 1706 (ex libris manuscrit sur le titre).
Rare réunion de deux traités de Bossuet en éditions originales composés durant la querelle du quiétisme. Paris, chez Jean Anisson, 1698.2 tomes en 1 volume in-8 de: I/ (2) ff., 148 pp.; II/ (6) ff., 239 pp., (1) p. d’errata. Petite manque dans le coin supérieur d’une p. sans atteinte au texte, petite perforation à peine visible dans la marge blanche inférieure des 10 premières pp. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, fleur-de-lys dorées aux angles, dos à nerfs richement orné, roulette ornée d’une fleur-de-lys frappée en queue du dos, roulette dorée sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches rouges. Anciennes restaurations discrètes à la reliure. Reliure de l’époque. 185 x 115 mm.
Rare réunion de deux textes polémiques de Bossuet en éditions originales, composés durant la querelle du quiétisme qui l’opposait à Fénelon. Tchemerzine, I, 879 & 882; Brunet, I, 1138 ; Bibliothèque Rahir n° 336. Le quiétisme est une doctrine mystique qui considère que la communion la plus parfaite avec Dieu n'intervient que lorsque l'âme est en état de quiétude. La querelle qui opposa les quiétistes à Bossuet prend corps dans cet ouvrage où ce dernier réfute avec une violence particulière tous les arguments des quiétistes à la tête desquels se trouvait Fénelon. «À l’intérieur du catholicisme, d’autres tendances se font jour. L‘une va dans le sens mystico-sentimental et propose une religion du cœur, passivement offerte à l’amour divin: il s’agit du quiétisme, défendu par l’archevêque de Cambrai Fénelon (“Explications des Maximes des Saints”, 1697) et popularisé par Mme Guyon dans ses “Torrents spirituels” qui préconisent l’anéantissement de la volonté et l’abandon à l’extase […]. Contre toues ces tendances, internes et externes, Bossuet mène un combat épuisant, où il fait front devant une modernité qu’il juge impie. Il foudroie Fénelon, et le fait condamner à Rome; Mme Guyon est enfermée puis internée.» Peter-Eckhard Knabe, L’aube de la modernité, 1680-1760, p. 434. Cet échange très âpre entre les deux grands orateurs du XVIIe siècle devait se terminer en 1699 par le triomphe de Bossuet qui obtint ainsi l’éloignement de la Cour de Fénelon, et sa condamnation par le Saint-Siège. Cette polémique intervient au moment même où l’influence de Fénelon à la Cour était sans exemple. Impressionné par sa piété, Louis XIV venait de consentir en 1689 à lui confier l’éducation de son petit-fils alors qu’il savait cependant Fénelon hostile à ses idées sur le gouvernement et le Royaume. Parallèlement, l’archevêque de Cambrai venait d’adhérer au quiétisme sous l’influence de Madame Guyon. Cette nouvelle doctrine qui posait en vertus suprêmes la tranquillité de l’âme et sa fusion en Dieu allait rapidement être condamnée par l’Eglise catholique pour ses excès mystiques. «C’est un document d’une importance primordiale sur la lutte que mena l’évêque de Meaux contre le Quiétisme et contre son principal défenseur Fénelon». (Dictionnaire des Œuvres, V, 698). Précieux exemplaire, grand de marges, conservé dans son maroquin rouge de l’époque orné de fleurs-de-lys. Provenance: Grand Séminaire de Blois (cachet sur le feuillet de titre).
1856 Paris, Didier, 1856-1857, 4 volumes in 8° reliés demi-toile noire, dos lisses, étiquettes rouges, CLXXXIV-295, 495, 435 et 448 pages ; cachets sur les titres.
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1851 Paris, Plon, 1851, in 8 broché, XI-258 pages ; deux planches dépliantes, rousseurs, couverture effrangée avec petits manques, dos cassé.
Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé. ...................... Photos sur demande ..........................
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1929 Paris, Garnier, 1929, 4 forts volumes in 12 brochés, 729, 800, 779 et 746 pages ; non coupés.
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1682 In-12 (145 x 86 mm), broché, couverture papier gris d'origine, (8), 220 p., (2) p. d'errata, vignette de titre. Jouxte la Copie imprimée à Paris et se vend à Bruxelles, Chez Eug. Henry Fricx, 1682.
Edition imprimée à Bruxelles à la date de l'originale. Dans cette réponse à Jurieu et aux protestants, Bossuet intervient dans lune des controverses ayant opposé théologiens catholiques et réformés au XVIIe siècle quant au sacrement de la communion donné aux laïcs sous la forme du pain et du vin (les "deux espèces").À la suite de la parution de ce traité, Pierre Bayle rendit hommage à la modération et à l'érudition de son auteur.L'imprimeur bruxellois Eugène-Henri Fricx (1644-1730), premier de la dynastie, devenu imprimeur du roi et de la Cour, se rendit célèbre par ses éditions de petit format imitées, comme celui-ci, des Elzevier (Tchemerzine-Scheler, I, 848 pour l'édition de Paris).Dos un peu fendillé. Petit cachet ex-libris armorié au faux-titre.Très bon exemplaire, imprimé sur papier vergé, très frais, non rogné, tel que paru.
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In-8 (180 x 117 mm), cartonnage marbré à la Bradel, pièce de titre de veau havane en long, tranches mouchetées, (1) f. de titre, (2), 148 p. Paris, Jean Anisson, 1698.
Edition originale de premier tirage, de format in-8° publiée à Paris. Une édition in-12° parut à Lyon la même année. Le document fondamental dans la querelle engagée par Bossuet contre le quiétisme, théorie mystique contemplative du "pur amour de Dieu", défendu par Fénelon et Madame Guyon. L'évêque de Meaux, par sa rhétorique enflammée et dramatique, obtint la condamnation, par Innocent XII, de la doctrine de Madame Guyon et des écrits de Fénelon.(Tchemerzine-Scheler, I, 879).Traces de restauration aux coiffes et mors.Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
P., Damascène Morgand, 1888. In-8, demi-basane flammée de l’époque, dos à nerfs fleuronné, pièce de titre rouge, [2]ff.-III-384 pp., 2336 ouvrages recensés.
Catalogue de la vente de la bibliothèque de Louis-Auguste Napoléon Bossuet (1806-1886), arrière petit-neveu de l'évêque de Meaux, curé de Saint-Louis en l'Ile. La vente eut lieu du 11 au 20 avril 1888. Dos très lég. frotté, intérieur frais. Bon ex. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, Firmin Didot frères, 1862-1866. 4 vol. in-8, rel. de l'ép. (signée Weill) demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs, caissons à froid, titre et tomaison dorés, encadrements à froid sur les plats, tranches mouchetées, XXIX-787,751, 810,791 pp., portrait en front. au T.1, texte sur 2 colonnes.
T.1: Instruction de Mgr le Dauphin, connaissance de Dieu et de soi-même, traité du libre arbitre, discours sur l'histoire universelle politique…, T.2: oraisons funèbres, sermons, T.3: semons, panégyriques, méditations sur l'Evangile, T.4: histoire des variations des églises protestantes, instruction pastorale sur les promesses de l'Eglise, élévation à Dieu sur les mystères, pensées morales et chrétiennes. Dos lég. frottés, bel ex. relié. - Frais de port : -France 12,8 € -U.E. 15 € -Monde (z B : 36 €) (z C : 76 €)