Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1745. 3 vol. in-4, XXXVII-14-364 pp. + 491 pp. + 418 pp. + XX-47 pp., veau marbré brun de l'époque, filets à froid en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons dorés, tranches rouges (petits manques, épidermures, galeries de ver, ex-libris biffés aux titres, quelques rousseurs et taches).
Première édition collective du texte de Bossuet dans l'édition dite de Pérau ou Paris comprenant, et ce n'est pas toujours le cas comme le précise Brunet, la Justification des réflexions sur le Nouveau Testament. Elle constitue les volumes III à V établis par l'abbé Leroy pour les Oeuvres de Bossuet. Complet des errata de chaque volume. Brunet, I, 329; Tchemerzine, II, 439. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Frédéric Léonard, 1682 ; in-4 de 74 pp., brochure de l'époque, papier peigne.
Édition originale très peu commune. Connu sous le titre de Sermon sur l'unité de l'Eglise, le texte fut considéré comme le manifeste du gallicanisme et comme le point culminant de l'art oratoire de Bossuet. « Il aurait dû mourir après le Sermon sur l'unité de l'Eglise, comme Scipion l'Africain après la bataille de Zama » (Joseph de Maistre). C'est le seul des sermons de Bossuet à avoir été imprimé du vivant de l'auteur, qui se souciait peu de gloire littéraire. Vignette gravée par Edelinck d'après Watelé. Des rongeurs ont rogné l'angle inférieur des premiers feuillets, sans approcher du texte imprimé. Manques au dos.
Fribourg, (Fragnière), 1928, gr. in-8°, 64 p., non coupé, plus 1 f. d'errata, brochure originale.
Contient une préface de Charles Journet, et les 3 écrits: 1) La vie cachée en Dieu. / 2) L'oraison de simplicité. / Le mystère de l'unité de l'Eglise.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Chez Collignon. 1806. In-12. Cartonnage d'éditeurs. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos frotté, Quelques rousseurs. 374 +399 pages. Petits manques aux coiffes. Dos fané. Diverses annotations en page de garde et de titre. Contreplats marbrés. Quelques epidermures sur les plats. 2 photos disponibles.. . . . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
Paris, Sebastien Marbre-Cramoisy 1671, 160x90mm, reliure veau marbré de l’époque. Tirre, encadrements et fleurons dorés au dos. Toutes tranches rouge. Garde marbré. Coiffes usées. Coins émoussés. Dorures au dos passées. Coins supérieurs des pages tachés.
3 ff. + 189 pages, lettrine, bandeau, Pour un paiement via PayPal, veuillez nous en faire la demande et nous vous enverrons une facture PayPal
Relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publications de ces traités. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 162 x 92 mm.
Edition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°129 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336 ; Tchemerzine, I, 905 ; Brunet, I, 1139. Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps : les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean : ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. « La conclusion de cette brève étude sur Bossuet un des génies les plus hauts et les plus féconds de notre littérature, n’est-ce pas à La Bruyère qu’il faut l’emprunter : « Orateur, théologien, philosophe… Parlons d’avance le langage de la postérité : un Père de l‘église ». Encore convient-il d’ajouter à cette place : un maître de la langue française qui n’eut peut-être jamais son égal, un de ceux à qui notre pays est le plus redevable de sa magistrature littéraire universelle. » (Rév. D. Delafarge). Prestigieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publication de ces traités. « Jacques-Bénigne Bossuet (1664-1743), neveu du célèbre orateur, devint licencié en théologie, vicaire général de Meaux et abbé de Saint-Lucien de Beauvais, à la mort de son oncle, en avril 1704 ; il fut nommé évêque de Troyes en mars 1716, mais il n’obtint ses bulles que deux ans plus tard, en 1718 ; il se démit de son évêché le 30 mars 1742. L’évêque de Troyes avait hérité de la bibliothèque de son oncle qu’il augmenta considérablement. » (OHR, n°2299). Le présent exemplaire est cité en référence par Olivier-Hermal pour les fers apposés sur sa reliure (OHR, n°2299, fer n°3). Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque armorié ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.
Exemplaire à belles marges relié en maroquin doublé de maroquin de Chambolle-Duru. Paris, chez la Veuve de Sebastien Mabre-Cramoisy, 1689. In-12 de (2) ff., 562 pp., (1) f. de privilège. Plein maroquin brun doublé de maroquin rouge, plats et dos richement ornés aux petits fers, double filet or sur les coupes, riche dentelle dorée sur la doublure, tranches dorées sur marbrures. Chambolle-Duru. 163 x 90 mm.
«Edition originale des six grandes oraisons funèbres de J.-B. Bossuet, réunies en recueil.» (Tchemerzine, I, 862). Elle contient les Oraisons funèbres de Henriette Marie de France, Reine de la Grande-Bretagne; Henriette Anne d’Angleterre, Duchesse d’Orléans; Marie-Thérèse d’Autriche, Infante d’Espagne, Reine de France et de Navarre; Anne de Gonzague de Clèves, Princesse Palatine; Messire Michel Le Tellier, Chancelier de France; Louis de Bourbon, Prince de Condé. «Les ‘Oraisons funèbres’ sont les œuvres par lesquelles Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), conquit une gloire universelle. Comme La Fontaine a recréé la fable, on peut dire que Bossuet a réinventé l’oraison funèbre. Il fut toute sa vie un prédicateur; sa carrière lui fut imposée, dès son ordination, par son directeur de conscience, Saint-Vincent de Paul, qui exerça une influence si décisive sur lui qu’il avait coutume de dire qu’il croyait en l’entendant, entendre parler Jésus-Christ lui-même. Ce n’est que parce qu’il devint un orateur célèbre que Bossuet se trouva, dès 1656, dans l’obligation de prononcer des éloges funèbres. On trouve dans les ‘Oraisons funèbres’ non seulement un pathétique qui porte, mais de rudes leçons pour les Grands. Bossuet n’est jamais un plat courtisan: il a le respect de l’histoire et s’il est contraint à d’indispensables ménagements, il demeure fidèle à la vérité et il sait se faire entendre; il demeure avant tout un homme d’Eglise, un évêque. L’orateur sacré est, pour lui, le successeur des prophètes d’Israël, il doit enseigner les Grands et les reprendre. Aussi ces éloges sont-ils, avant tout, l’occasion de solennelles exhortations chrétiennes, car Bossuet, comme l’a dit un de ces biographes, est ‘le catholicisme fait homme’. L’éloquence n’est pour lui qu’un moyen, mais ce moyen il le veut aussi parfait que possible: la simplicité et la noblesse de la langue, l’éclat de son style ne sont rien auprès de cette séduction foudroyante, de cette fascination du verbe qui fond du ciel sur les âmes, qui subjugue et convainc et par quoi Bossuet a mérité d’être appelé ‘l’aigle de Meaux’.» Précieuse édition originale «imprimée en beaux caractères et sur bon papier» dit Brunet, I, 1133. Elle fut réimprimée en 1699, 1704 et de nombreuses éditions suivirent au XVIIIe siècle. Superbe exemplaire à belles marges, relié en maroquin doublé de maroquin par Chambolle-Duru.
Edition originale posthume des Méditations sur l’Evangile de Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), composée et adressée aux religieuses de la Visitation de Meaux en 1695. Paris, Pierre-Jean Mariette, 1730-1731. 4 volumes in-12 de: I/ (1) f.bl., 63 pp., (17), 519 pp., (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (1) f., 464 pp., (6) ff., (1) f.bl.; III/ (1) f.bl., (2) ff., 454 pp., (8), (1) f.bl.; IV/ (1) f.bl., (2) ff., 506 pp., (18), (1) f.bl. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, double filet doré d’encadrement sur les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 163 x 90 mm.
Edition originale posthume des Méditations sur l’Evangile de Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), composée et adressée aux religieuses de la Visitation de Meaux en 1695. Tchemerzine, I, 904 ; Picot, Catalogue Rothschild, 68; Bibliothèque Rahir, n°982; Catalogue du Baron Pichon, n°70 ; Brunet, I, 1139. « Bossuet les appelait alors ‘Réflexions sur l’Evangile’ ; c’est son neveu, l’abbé Bossuet, qui en donna la première édition, à titre posthume, sous le titre de ‘Méditations’, en 1730-1731. Les Méditations font partie du groupe d’ouvrages de piété, qui comprend également l’Elévation à Dieu sur tous les mystères de la religion chrétienne, 1695, et le Traité de la concupiscence, 1694. Ces ouvrages marquent l’époque de la vie de Bossuet où il se retire du monde et se consacre à sa tâche pastorale. Sa pensée aussi se retire en elle-même ; il s’aperçoit qu’il a trop temporisé avec le siècle et il éprouve le besoin de retrouver, dans toute leur pureté, les textes mêmes de la foi. Les Méditations sont un commentaire suivi des paroles prononcées par le Christ, considérées comme formant un unique Discours, qui va des débuts de sa vie publique jusqu’à sa mort ; de là, les sous-titres de l’œuvre : ‘Sermon ou Discours de Notre-Seigneur depuis le dimanche des Rameaux jusqu’à la Cène’. Ces divisions chronologiques sont elles-mêmes subdivisées en journées, qui constituent, chacune, une méditation séparée. Beaucoup moins abstraites et métaphysiques que l’Elévation, les Méditations sont d’une simplicité admirable ; la vigueur de la pensée se mêle à l’onction et à la douceur persuasive du ton. Le style n’y est plus noble et soutenu, mais sans artifices et comme sans apprêts, ce qui ne veut pas dire qu’il soit négligé. Sans doute, c’est ici qu’on trouve le vrai visage de Bossuet, le Bossuet docteur de l’Eglise et mystique, et qu’on découvre le fondement solide sur lequel repose l’édifice de ses prédications et de ses œuvres destinées au public. » Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Charles-Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (1655-1746), nommé évêque de Marseille en 1684, puis archevêque d’Aix en 1708 et enfin archevêque de Paris en 1729. « La collection de ce bibliophile émérite jouissait, de son temps, d’une grande réputation par la beauté des volumes et l’élégance des reliures » (Guigard, Armorial du Bibliophile, I, 379). Provenance : Charles-Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (armes frappées sur les plats) ; ex dono manuscrit presque effacé au titre du tome 3 : « Ce livre a été donné à la communauté des Ursulines de Joinville par Madame de St Genis La compaire y étant pensionnaire au mois de mai 1733 » ; ex libris gravé de Claude Gabriel Doüet de Vichy Conseiller au Parlement sur le contreplat de chacun des volumes ; cachet d’appartenance de la Bibliothèque du Grand Séminaire de Versailles apposé sur la p. 121 de chacun des volumes.
Rare réunion de deux traités de Bossuet en éditions originales composés durant la querelle du quiétisme. Paris, chez Jean Anisson, 1698.2 tomes en 1 volume in-8 de: I/ (2) ff., 148 pp.; II/ (6) ff., 239 pp., (1) p. d’errata. Petite manque dans le coin supérieur d’une p. sans atteinte au texte, petite perforation à peine visible dans la marge blanche inférieure des 10 premières pp. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, fleur-de-lys dorées aux angles, dos à nerfs richement orné, roulette ornée d’une fleur-de-lys frappée en queue du dos, roulette dorée sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches rouges. Anciennes restaurations discrètes à la reliure. Reliure de l’époque. 185 x 115 mm.
Rare réunion de deux textes polémiques de Bossuet en éditions originales, composés durant la querelle du quiétisme qui l’opposait à Fénelon. Tchemerzine, I, 879 & 882; Brunet, I, 1138 ; Bibliothèque Rahir n° 336. Le quiétisme est une doctrine mystique qui considère que la communion la plus parfaite avec Dieu n'intervient que lorsque l'âme est en état de quiétude. La querelle qui opposa les quiétistes à Bossuet prend corps dans cet ouvrage où ce dernier réfute avec une violence particulière tous les arguments des quiétistes à la tête desquels se trouvait Fénelon. «À l’intérieur du catholicisme, d’autres tendances se font jour. L‘une va dans le sens mystico-sentimental et propose une religion du cœur, passivement offerte à l’amour divin: il s’agit du quiétisme, défendu par l’archevêque de Cambrai Fénelon (“Explications des Maximes des Saints”, 1697) et popularisé par Mme Guyon dans ses “Torrents spirituels” qui préconisent l’anéantissement de la volonté et l’abandon à l’extase […]. Contre toues ces tendances, internes et externes, Bossuet mène un combat épuisant, où il fait front devant une modernité qu’il juge impie. Il foudroie Fénelon, et le fait condamner à Rome; Mme Guyon est enfermée puis internée.» Peter-Eckhard Knabe, L’aube de la modernité, 1680-1760, p. 434. Cet échange très âpre entre les deux grands orateurs du XVIIe siècle devait se terminer en 1699 par le triomphe de Bossuet qui obtint ainsi l’éloignement de la Cour de Fénelon, et sa condamnation par le Saint-Siège. Cette polémique intervient au moment même où l’influence de Fénelon à la Cour était sans exemple. Impressionné par sa piété, Louis XIV venait de consentir en 1689 à lui confier l’éducation de son petit-fils alors qu’il savait cependant Fénelon hostile à ses idées sur le gouvernement et le Royaume. Parallèlement, l’archevêque de Cambrai venait d’adhérer au quiétisme sous l’influence de Madame Guyon. Cette nouvelle doctrine qui posait en vertus suprêmes la tranquillité de l’âme et sa fusion en Dieu allait rapidement être condamnée par l’Eglise catholique pour ses excès mystiques. «C’est un document d’une importance primordiale sur la lutte que mena l’évêque de Meaux contre le Quiétisme et contre son principal défenseur Fénelon». (Dictionnaire des Œuvres, V, 698). Précieux exemplaire, grand de marges, conservé dans son maroquin rouge de l’époque orné de fleurs-de-lys. Provenance: Grand Séminaire de Blois (cachet sur le feuillet de titre).
A Paris, chez Jean Desaint, 1774 - A Paris, chez Jean Desaint, 1774. Deux ouvrages reliés en un vol. au format in-12 (168 x 103 mm) de 1 f. bl., 1 f. n.fol., xiv pp., 1 f. n.fol. et 256 pp. ; 250 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de pleine basane marbrée blonde, premier plat agrémenté des armes dorées de Morand de La Perelle, dos à nerfs orné de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, pièce de titre de maroquin blond, titre doré, palette dorée en queue, toutes tranches mouchetées.
D'Alembert écrivit à propos des oraisons funèbres de Fléchier, l'un des plus brillants orateurs de son temps: "Dans tous ses discours, l'orateur, même en s'élevant au-dessus de ses sujets, ne paraît jamais en sortir; il sait se garantir de l'exagération, qui, en voulant agrandir les petites choses, les fait paraître plus petites encore; il respecte toujours la vérité, si fréquemment et si scandaleusement outragée dans ce genre d'ouvrages, et l'on ne voit point chez lui le mensonge, qui assiège les grands pendant leur vie, venir ramper encore autour de leur tombe pour infecter leur cendre d'un vil encens, et pour célébrer leurs vertus devant un auditoire qui n'a connu que leurs vices." Quant aux oraisons de Bossuet, elles n'eurent de cesse de faire sentir avec ampleur et musicalité le néant des grandeurs humaines... Oraisons funèbres de Fléchier de : Madame la duchesse de Montausier - la duchesse d'Aiguillon - M. de Turenne - M. le premier président de Lamoignon - Marie Thérèse d'Autriche, reine de France - madame la Dauphine - le duc de Montausier. Oraisons de Bossuet de: Henriette-Marie de France, reine d'Angleterre - Henriette-Anne d'Autriche, reine de France - Marie-Thérèse d'Autriche, reine de France - Anne de Gonzague de Clèves, princesse Palatine - Michel Le Tellier, chancellier de France - Louis de Bourbon, prince de Condé. Petite coupe affectant la coiffe supérieure. Frottements affectant la pièce de titre. Petite marque brune allant en s'estompant en tête des premiers feuillets. Rares rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.
[BOSSUET (Jacques-Bénigne)] - [anonyme] - [RICCOBONI (Marie-Jeanne)].
Reference : 11271
(1771)
A Bouillon, aux dépens de la Société typographique, 1771 [puis :] A Amsterdam, s.é., 1775. 2 vol. reliés en 1 in-12 (167 x 98 mm) de 1 f. bl. et 220 pp. ; 1 f. n.fol., 163 pp. et 1 ff. bl. Reliure de l'époque de plein veau blond marbré, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, jeu de petits filets obliques dorés sur les nerfs, doubles caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, semis de pointillés dorés, titre doré, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, toutes tranches rouges.
Réunion de deux textes reliés en un volume ; le premier, imprimé à Bouillon. Le second est l'oeuvre de Marie-Jeanne Laboras de Mézières, dame de Riccoboni, ''actrice très agréable du théâtre italien et l'une des meilleures romancières de la fin du XVIIIème siècle''. (in Quérard). ''Cet ouvrage [Lettres de Milady Juliette Catesby [...]] suffirait pour assurer à l'auteur une place distinguée parmi les meilleurs romanciers du XVIIIème siècle''. (op. cité). ''Amoureux fou de Milady Juliette Catesby, pourquoi Milord d’Ossery, la veille de son mariage, disparaît-il pour en épouser une autre? Voici l’énigme que Juliette ne sait résoudre et l’offense qu’elle ne veut pardonner lorsque Milord d’Ossery —veuf— revient vers sa première maîtresse avec autant de passion que s’il n’avait jamais changé! Plaisirs d’amour et souffrances d’amour vont alterner de façon très heureuse au cours d’un échange de lettres entre Juliette Catesby et son amie Henriette Camplay. En somme, que des êtres incompréhensibles l’un pour l’autre se fascinent, se poursuivent et cherchent à s’unir, voici les données d’une énigme heureusement assez insoluble pour que l’avenir du roman demeure pour longtemps assuré. Diderot dans sa correspondance a fait l’éloge des Lettres de Milady Juliette Catesby: «La seconde lecture m’a fait encore plus de plaisir que la première. Cet ouvrage aura du succès. Je vous conseille de le donner et de l’avouer.» Absent de Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes ainsi que de Manne, Nouveau recueil d'ouvrages anonymes et pseudonymes concernant L'Esprit de Bossuet - Etienne, p. 8 ; Douret, 53 ; Clément, p. 165 - Concernant Riccoboni : Quérard VIII, La France littéraire, p. 18 - Cioranescu III, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème, 53043 (pour une édition de 1759) - Brunet IV, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1278 (pour les Oeuvres complètes de l'auteur). Angles élimés. Coiffes arasées. Frottements superficiels affectant le dernier plat. Belle condition intérieure.
Exemplaire enrichi d’une vingtaine de corrections manuscrites de l’époque. Paris, Veuve de Sébastien Mabre-Cramoisy, 1688. 2 volumes in-4 de : I/ 1 portrait, (20) ff., 506 pp., 17 ff. de table et privilège ; II/ (4) ff., 680 pp., (21) ff. de table et privilège. Qq. corrections manuscrites. Un portrait ajouté au début du volume 1. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries frappées au centre, dos à nerfs finement ornés de filets pleins et pointillés et fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes et intérieure, tranches dorées. Reliure de l'époque. 253 x 182 mm.
Edition originale de l’œuvre marquante de Bossuet dans sa lutte contre le protestantisme. Tchemerzine I, 859, Brunet I, 1135. Cette œuvre figure au sommet de la grande controverse qui oppose Bossuet aux protestants. Pour la première fois Bossuet entend aborder le désaccord sur le plan de l'histoire. Il se propose de démontrer que, si l'église protestante a varié dans sa foi sur des points fondamentaux, elle ne peut être tenue pour l'église véritable. Sa tâche sera donc de prouver par l'histoire que les églises protestantes ont varié dans leur foi et sur des points essentiels. Un grand souci de documentation anime Bossuet puisqu'il va réunir pendant plus de 4 ans les documents historiques au regard desquels il observera une attitude scientifique. Expliquant notamment le mouvement de la Réforme par le caractère des différents réformateurs, Bossuet nous livre des portraits très incisifs et d'une grande vivacité de Luther, Zwingle, Calvin, Melanchton et Cromwell. Ces portraits sont d'une telle acuité qu'ils permettent à l'auteur, selon Lanson, de « prendre place parmi les plus puissants peintres de l'âme humaine ». Cette œuvre écrite sur un ton modéré, eut un succès considérable et suscita notamment deux répliques immédiates : « L'Histoire de la Réforme » par Basnage et Burnet et les « Lettres pastorales...» du ministre Jurieu qui provoquèrent elles-mêmes des réponses de Bossuet : « Défense de l'histoire des variations » en 1691 et les « Six avertissements aux protestants » publiés de 1689 à 1691. Superbe exemplaire enrichi du magnifique portrait de Bossuet à pleine page peint par Rigault et gravé par Edelinck, relié en maroquin parisien de l’époque aux armes et chiffre du procureur général Achille de Harlay (1639-1712), troisième procureur de la plus grande dynastie de magistrats parisiens du XVIe au XVIIIe siècle. Son monogramme ADHCDB (Achille de Harlay, comte de Beaumont, OHR 744) a été doré sur chacun des deux titres. Gendre de Guillaume Ier de Lamoignon, il devient comme son beau-père premier président au Parlement de Paris l'année suivant la parution de l'Histoire des variations. II lègue à sa mort l'immense bibliothèque de famille au collège des Jésuites de Paris. Grimm raconte dans ses mémoires que la bibliothèque avait été léguée par Harlay à la seule condition qu'elle fût rendue publique. Cette clause n’ayant pas été respectée, son héritier revendiqua donc les livres et le Parlement lui donna raison. Les jésuites, cependant, plutôt que de lui remettre la bibliothèque, la vendirent et lui remboursèrent l'équivalent de sa valeur originale... Précieux exemplaire corrigé à l’époque comportant une vingtaine de corrections manuscrites à l’encre portées par Harlay lui-même ou par un des jésuites du collège, dont l'ex-libris est inscrit en tête de chacun des titres (A.D.H.C.D.B. Achille de Harlay, comte de Beaumont, OHR 744).
Versailles, de l'imprimerie de J.-A. Lebel, 1814-1819. 4 + 43 vol. in-8, basane racinée fauve de l'époque, filet à froid en encadrement sur les plats, dos lisse ornée, pièces de titre et de tomaison vermillon, tranches jaunes mouchetées de rouge (épidermures, quelques rousseurs et taches, quelques pâles mouillures).
Édition originale de l'Histoire de Bossuet par le cardinal Louis-François de Bausset. Elle est ornée d'un portrait de Bossuet en frontispice, dessiné par Desenne et gravé par Leroux. Elle comporte la retranscription de nombreuses pièces justificatives ainsi que des lettres du prélat et parfois leurs réponses. Nouvelle édition des Oeuvres complètes. Elles sont également illustrées d'un portrait de Bossuet, le même que celui en tête de sa biographie, en tête de volume. Réunion de deux ouvrages complémentaires embrassant la personnalité et l'oeuvre de Bossuet, reliés ensemble. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
A Paris, chez la Veuve de Sébastien Mabre-Cramoisy, 1688. 2 forts vol. au format in-4 (261 x 192 mm) de 1 f. bl., 20 ff. n.fol., 506 pp., 17 ff. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 4 ff. n.fol., 680 pp., 20 ff. n.fol. et 2 ff. bl. Reliures uniformes de l'époque de plein veau marbré havane, triple filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs richement ornés de filets gras à froid, filets dentelés dorés, filets verticaux dorés, caissons d'encadrement dorés, large décor fleuronné doré, semis d'étoiles et de pointillés dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin brun, titre doré, tomaison dorée, large palette dorée en tête et queue, dentelle dorée sur les coupes, tranches jaspées, dentelle intérieure dorée.
Edition originale ; complète des deux volumes la constituant. Ensemble - agréablement relié - agrémenté de larges tout autant que délicats ornements typographiques figuratifs gravés. Marque gravée de l'imprimeur aux deux cigognes répétée sur chacune des pages de titre. Bossuet et Cramoisy s'étant aperçus après l'impression de la présence de coquilles, tous deux s'employèrent alors à les corriger à la plume. On notera ainsi que le présent exemplaire est pourvu de quelques biffures. Cet ouvrage de controverse religieuse - qui demandait à la fois Ie concours du génie et des connaissances les plus profondes dans l'histoire, la religion et la politique, fut achevé en trois ans. Opposé au Protestantisme, Bossuet y expose là l'origine de la Réforme, tout en relatant l'histoire de ses diverses confessions. En outre, il combat ce qu'il considère comme des erreurs, posant ce principe : "La véritable simplicité de la doctrine chrétienne consiste essentiellement à toujours se déterminer, en ce qui regarde la foi, par ce fait certain : hier on croyait ainsi, donc aujourd'hui il faut croira encore de même; car la foi qui change n'est point une foi, elle n'est pas la parole de Dieu, qui est immuable''. Son ambition vise ici à ruiner la prétention des novateurs que de vouloir se rattacher aux premiers jours de la religion. Il s'attache ensuite à montrer que leurs dissidences, entraînant l'instabilité, ont pour effet infaillible de rendre toute doctrine incertaine, et de conduire à l'indifférence en matière de dogme, puis à la négation de tous les dogmes chrétiens. Le ministre Pierre Jurieu répondra à la controverse au travers de diverses lettres ouvertes. La riposte de Bossuet viendra par le livre Avertissements aux protestants sur les lettres du ministre Jurieu contre l'Histoire des variations auxquelles Jurieu répondra de nouveau par l'ouvrage Répliques aux lettres de Jurieu aux avertissements aux protestants sur les lettres du ministre Jurieu contre l'Histoire des variations. Cette polémique n'aura de cesse d'enfler et fera peu à peu perdre la raison à Bossuet. Son dernier ouvrage ''Tu verras, les variation de ta guele si je te croise, Jurieu !'' démontrait l'état d'obsession dans lequel il Bossuet avait sombré. Lequel ouvrage n'aura d'ailleurs jamais été édité. Quoiqu'il en soit, Bossuet déploya en son Histoire des variations des Eglises protestantes, une immense érudition doublé d'un talent supérieur comme dialecticien et comme écrivain. Ce qui fera dire à Villemain que l'ouvrage peut être regardé tel ''le chef-d'oeuvre de la méthode parfaite et de la parole précise et simple, dans l'orateur qui a le plus d'enthousiasme et de génie". Tchemerzine I, Bibliographie d'éditions originales et rares d'auteurs français, 859 - Brunet I, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1135 - Fournier, Nouveau dictionnaire de bibliographie, p. 83 - Quérard I, La France littéraire, p. 429. Angles et coiffes de queue élimés. Légères tout autant que discrètes altérations superficielles affectant les plats. Rares rousseurs dans le texte. Quelques feuillets légèrement oxydés. Du reste, très belle condition. Peu courant.
BURIGNY (Jean-Simon LEVESQUE de) - [BOSSUET (Jacques-Bénigne)].
Reference : 13874
(1762)
A Paris, Debure l'Ainé, 1762. Un vol. au format in-12 (163 x 97 mm) de 1 f. bl., xii - 318 pp. Reliure de l'époque de pleine basane marbrée brune, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné de filets gras à froid, jeu de filets obliques gras dorés portés sur les nerfs, doubles caissons d'encadrement dorés, filets dentelés verticaux dorés, fleurons dorés, semis de points dorés, titre doré, palette dorée en queue, jeu de filets obliques dorés sur les coupes, toutes tranches rouges.
''Il est très singulier que depuis près de soixante ans que le Grand Bossuel est mort, il ne se soit trouvé personne qui ait écrit la vie d'un prélat qui a servi l'Eglise catholique avec autant de gloire et de succès. C'est ce qui m'a fait prendre la résolution de recueillir tout ce que j'ai pu apprendre d'un homme si illustre. J'ai eu la communication de plusieurs Mémoires concernant ce grand Evêque par des ecclésiastiques qui ont eu sa confiance et qui ont passé une grande partie de leur vie avec lui''. Brunet VI, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 30615 - Quérard V, La France littéraire, p. 278 (pour l'édition de 1761). Angles élimés. Très rares rousseurs dans le texte. Petit manque marginal affectant un feuillet. Nonobstant, très belle condition. Peu courant.
"Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ qui parait en 1681 est un éblouissant chef-d’œuvre qu’on a pu comparer à ‘La Cité de Dieu’ de Saint Augustin et qui se présente comme une philosophie de l’histoire, depuis les origines jusqu’à l’époque chrétienne." Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1681. In-4 de (1) f., 561 pp., (7). Relié en veau blond glacé de l’époque, triple filet doré d’encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, double filet doré sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 257 x 188 mm.
Edition originale. Tchemerzine, I, 842. « Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ qui parait en 1681 est un éblouissant chef-d’œuvre qu’on a pu comparer à ‘La Cité de Dieu’ de Saint Augustin et qui se présente comme une philosophie de l’histoire, depuis les origines jusqu’à l’époque chrétienne. Très informé, fondé sur une multitude de faits, sur une connaissance de l’histoire, particulièrement de l’histoire romaine, aussi complète qu’on la pouvait avoir à cette date, il a pour idée centrale que Dieu gouverne le monde dans le respect de la liberté humaine. « Ce qui est hasard à l’égard de nos conseils incertains est un dessein concerté dans un conseil plus haut, c’est-à-dire dans ce conseil éternel qui renferme toutes les causes et tous les effets dans un même ordre ». De bons esprits continuent de tenir le ‘Discours’ pour l’œuvre capitale de Bossuet et aussi pour une des œuvres capitales de la littérature française. Montesquieu ne l’a pas éclipsée. Elle est unique par la majestueuse grandeur des vues et la précision contrôlée du détail. Si cette œuvre grandiose a marqué dans l’histoire de l’esprit humain, elle a marqué aussi une étape dans l’histoire de l’esprit de Bossuet. Elle a formé en lui, peut-on dire, l’historien au sens moderne du mot ». Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ est aussi un cours d’histoire générale qui fut écrit uniquement pour l’éducation du dauphin. Fondé sur la Révélation, il embrasse toute la suite des temps qui se sont écoulés depuis la création du monde jusqu’à l’empereur Charlemagne. « Il se divise en trois parties ; la première s’intitule ‘Les époques’ ; la seconde, ‘La suite de la religion’ et la troisième ‘Les empires’. » Dans la première, l’auteur s’attache à résumer dans l’ordre chronologique les principaux événements dont le monde fut alors le théâtre. Dans la seconde, il aborde la religion chrétienne : exaltant sa marche progressive, il montre comment, préparée par Moïse, elle aboutit au triomphe de l’Eglise. Dans la dernière, il étudie les empires de l’antiquité : les causes de leur grandeur et de leur décadence, leur lente destruction mutuelle, leur unification enfin par les Romains – laquelle devait faciliter la diffusion de l’Evangile. » « Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ fait grand honneur à son auteur dans la mesure même où il nous permet d’admirer les incroyables ressources de son génie. Il ne s’agit pas seulement de ce style plein d’antithèses qui fait de lui le plus grand de nos prosateurs. Mais du fond même de l’ouvrage : la richesse de l’information n’a d’égale ici que l’ampleur de la conception. Qu’on y ajoute la sûreté de l’analyse. D’où il suit que, mis à part l’objectif et les moyens, Bossuet se révèle ici le précurseur de Montesquieu ». Précieux exemplaire, grand de marges, conservé dans sa première reliure en veau blond glacé de l’époque. Provenance : du Cabinet de livres de M.A.P. de Fontenay Seigneur de Sommant, Noiron, Président et Lieutenant Général au Baillage et Siège Présidial d’Autun (ex libris gravé daté de 1770).
Tours, Ad Mame et Cie, 1862. 1 vol. in-8 de 394-[2] pages, pleine basane brune, dos à nerfs orné, plats ornés à froid et encadrés d’une roulette dorée. Quelques rousseurs.
Illustré d’un portrait de Bossuet en frontispice et d'un titre gravé.
Paris et Meaux, Sebastien Mabre-Cramoisy et Veuve Claude Charles, 1687. 205 g Petit in-12, plein veau, dos orné à nerfs, [9] ff., 246 pp., [2] ff., [1] fb., [4] ff., 123-[1] pp.. Erreurs de pagination de l'édition : Après la p. 78 la numérotaion reprend de 73 à 246. Il existe plusieurs émissions à la date de 1687 du célèbre ""Catéchisme du diocèse de Meaux"" qui se différencient par des pages de titre différentes où l'on voit : - ""par messire Jacques Benigne Bossuet"" ou ""par le commandement de monseigneur l'illustrissime et réverendissime Jacques Benigne Bossuet"". - avec ou sans la présence sur le titre du nom de la veuve de Claude Charles libraire à Meaux. - les armes de Bossuet sont présentes sur la plupart des émissions mais une autre présente un titre à la sphère. De plus suivant les émissions on peut trouver d'autres petites différences orthographiques ou de composition dans l'avertissement par exemple : on remarque dans notre exemplaire au début de l'avertissement (Aii recto, ligne 15) l'orthographe ""ayions"" pour ""ayons"" dans d'autres tirages; idem (Aii verso, dernière ligne) ""quoyque"" pour ""quoy-que""; idem (feuillet suivant première ligne) ""acquiert"" pour ""aquiert""; etc ... Tous ces tirages ne semblent pas avoir été totalement répertoriées par les bibliographies. Selon Tchemerzine (1928, II, pp. 377-378) notre édition serait la seconde c'est à dire la première au format in-12. On la reconnaît par la présence sur le titre du nom de la veuve de Claude Charles libraire à Meaux, elle est assez rare. Pour Verlaque (p. 36) l'édition originale est au format in-12 avec sur le titre ""par le commandement de monseigneur l'illustrissime et réverendissime Jacques Benigne Bossuet"" et à l'adresse de Sebastien Mabre-Cramoisy mais ne mentionne pas la veuve de Claude Charles. Il est en désaccord avec Tchémerzine concernant le format car ce dernier la pense in-8. Pour ce qui est du ""Catéchisme des festes"" Tchémerzine la cite également comme seconde édition ou première au format in-12. Reliure ancienne (dimension des feuillets : 14,8 cm). Ex-libris manuscrits anciens sur les dernières gardes des Ursulines de Sens avec mention des soeurs de Fontenay et de Sainte-Thérèse. Ex-libris Max Brun. Quelques usures, premiers feuillets remontés. . (Catégories : Religion, Brie, Seine et Marne, )
Paris, chez Sébastien Mabre-Cramoisy, 1682. In-12, [2]-639-[9] pp., maroquin rouge postérieur, triple filets dorés en encadrement sur les plats, fleurons dorés dans les angles, dos lisse à caissons dorés, dentelle dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures (une griffure, quelques petites rousseurs et décharges).
Seconde édition originale, exemplaire ne comportant pas les cartons décrits par Tchemerzine, qu'une main anonyme a ajouté en marge à la mine de plomb. Cette édition reprend celle de 1681, elle est ornée du même bandeau représentant le Temps tenant un écusson aux armes du Dauphin. Divisée en trois parties, elle débute sur la présentation des époques historiques de la création de la Terre à Charlemagne. Dans sa deuxième partie, Bossuet décrit l'Histoire de la religion chrétienne et s'adonne à diverses réflexions sur ce sujet. La troisième et dernière partie relate l'Histoire des grands empires et les raisons qui rendent nécessaires leur connaissance par le Dauphin. Cette oeuvre a été rédigée par Bossuet pour l'éducation du futur souverain, fils de Louis XIV. Ainsi l'Histoire est plus qu'une simple suite d'événements liés par des liens de causalités et d'effets, elle a pour but de présenter au prince des exemples de gouvernement dans des situations auxquelles il sera sans doute confronté au cours de son règne. Tchemerzine, II, 366a; Brunet, I, 1134; Régent-Susini, "Perspectives dépravées, perspectives rectifiées : l'histoire universelle peinte par Bossuet" in Littératures classiques, 2013/3, 201-216 pp. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1681. In-4, [1]-561-[5] pp., maroquin brun, double filet à froid en encadrement sur les plas, dos à nerfs orné de filets à froid, bordure intérieure ornée de dentelle dorée, tranches tranches dorées (petites épidermures, quelques minuscules taches).
Édition originale ornée d'une belle vignette au titre, d'un bandeau gravé d'après Jollain, d'une lettrine et d'un cul-de-lampe. Bossuet rédigea ce Discours au profit de son élève, le Grand Dauphin, fils de Louis XIV. Durant son préceptorat, il insista tout particulièrement sur l'enseignement de Histoire et de la religion. Pour Bossuet, l'Histoire sacrée et profane étaient plus qu'une simple suite d'événements liés par des liens de cause à effet, ces disciplines devaient fournir une assise et des exemples au futur souverain pour son règne. Tchemerzine, II, 366a; Brunet, I, 1134. Ex-libris héraldique avec la devise Per Ardua Gradior, tampons à chiffre au titre. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
S.l., Gallimard / Bibliothèque de la Pléiade, (1979). Un vol. au format in-12 (173 x 108 mm) de xxxvi - 1.573 pp. Reliure d'édition de plein skyvertex cerise, dos lisse orné d'un filet d'encadrement doré, jeu de filets dorés, titre doré, tête bleutée, sous jaquette, rhodoïd et coffret cartonné.
Les Oraisons de Bossuet n'eurent de cesse de faire sentir avec ampleur et musicalité le néant des grandeurs humaines... Table : Henriette-Marie de France, reine d'Angleterre - Henriette-Anne d'Autriche, reine de France - Marie-Thérèse d'Autriche, reine de France - Anne de Gonzague de Clèves, princesse Palatine - Michel Le Tellier, chancellier de France - Louis de Bourbon, prince de Condé. Très belle condition.
A Paris, chez Michel-Etienne David, 1744. 2 vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 1 f. bl., 4 ff. n.fol., 607 pp., 4 ff. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 4 ff. n.fol., 342 pp., 5 ff. n.fol. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de plein veau glacé et marbré blond, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, jeu de petits filets obliques dorés sur les nerfs, caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, semis de fleurettes et de pointillés dorés, filets dentelés dorés, pièces de titre de maroquin acajou, pièces de tomaison de maroquin havane, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, tranches rouges.
Ensemble complet de ses deux volumes, sous agréables reliures du temps. ''L'ouvrage est constitué d'un cours d'histoire générale, écrit uniquement pour l'éducation du Dauphin. Fondé sur la Révélation, il embrasse toute la suite des temps qui se sont écoulés depuis la création du monde jusqu'à l'Empereur Charlemagne. Composé de trois parties, l'ouvrage se propose en premier lieu de résumer - dans l'ordre chronologique - les principaux événements dont le monde fut le théâtre. La seconde partie aborde la religion chrétienne : exaltant sa marche progressive, il montre comment, préparée par Moïse, elle aboutit au triomphe de l'Eglise. Dans la dernière, Bossuet se propose d'étudier les empires de l'Antiquité : les causes de leur grandeur et de leur décadence, leur lente destruction mutuelle, leur unification enfin par les Romains ; laquelle devait faciliter la diffusion de l'Evangile. L'ouvrage fait grand honneur à son auteur, dans la mesure où il nous permet d'admirer les incroyables ressources de son génie. Il ne s'agit pas seulement de ce style plein d'antithèses que fait de lui le plus grand de nos prosateurs. Mais du fond même de l'ouvrage : la richesse de l'information n'a d'égale que l'ampleur de la conception. Ajoutée à la sûreté de l'analyse, Bossuet se révélant ici le précurseur de Montesquieu''. (in Laffont-Bompiani). Infimes marques d'usage affectant les reliures. Très rares rousseurs dans le texte. Du reste, très belle condition.
A Paris, chez Lefèvre / [Imprimerie de J. Didot], 1823. 2 vol. au format in-8 (209 x 134 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., xvii - 335 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 416 pp. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de plein veau glacé caramel, filets gras et maigres dorés encadrant les plats, large dentelle d'encadrement en relief et à froid, large décor romantique à froid au centre de chacun des plats, dos à nerfs orné de filets gras et maigres dorés et à froid, jeu de petits filets à froid sur les plats, larges fleurons romantiques dorés, titre doré, tomaison dorée en tête et queue, jeu de petits filets gras et maigres dorés sur les coupes, tranches dorées, dentelle intérieure dorée. (Serre).
Ensemble complet de ses deux volumes, sous délicates reliures romantiques du temps signées par Serre, relieur à Paris (cf Ramsden). ''L'ouvrage est constitué d'un cours d'histoire générale, écrit uniquement pour l'éducation du Dauphin. Fondé sur la Révélation, il embrasse toute la suite des temps qui se sont écoulés depuis la création du monde jusqu'à l'Empereur Charlemagne. Composé de trois parties, l'ouvrage se propose en premier lieu de résumer - dans l'ordre chronologique - les principaux événements dont le monde fut le théâtre. La seconde partie aborde la religion chrétienne : exaltant sa marche progressive, il montre comment, préparée par Moïse, elle aboutit au triomphe de l'Eglise. Dans la dernière, Bossuet se propose d'étudier les empires de l'Antiquité : les causes de leur grandeur et de leur décadence, leur lente destruction mutuelle, leur unification enfin par les Romains ; laquelle devait faciliter la diffusion de l'Evangile. L'ouvrage fait grand honneur à son auteur, dans la mesure où il nous permet d'admirer les incroyables ressources de son génie. Il ne s'agit pas seulement de ce style plein d'antithèses que fait de lui le plus grand de nos prosateurs. Mais du fond même de l'ouvrage : la richesse de l'information n'a d'égale que l'ampleur de la conception. Ajoutée à la sûreté de l'analyse, Bossuet se révélant ici le précurseur de Montesquieu''. (in Laffont-Bompiani). Ramsden, French bookbinders, p. 188 - Graesse I, Trésor de livres rares et précieux, p. 503 - Brunet I, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1135. Angles élimés. Dos et deux plats solarisés. Petit manque superficiel en marge droite de chacun des seconds plats. Feuillets légèrement oxydés. Inégales rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.
A Paris, chez Hippolyte-Louis Guérin, 1750. Un vol. au format in-12 (174 x 107 mm) de xxxii - 482 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau marbré havane, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, semis de cercles dorés, pièce de titre de marouin vieux-rouge, titre doré, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches jaunes et mouchetées.
Exemplaire complet en tant que tel constitué du tome troisième (sur 5) des Opuscules de Bossuet et formant l'édition collective des principaux ouvrages publiés du vivant de l'auteur. ''L'Histoire des variations [...] remporte un vif succès auprès des catholiques et s'attire des critiques chez les protestants, dont Henri Basnage de Beauval et Gilbert Burnet, auxquels Bossuet oppose sa Défense de l'Histoire des variations''. Angles élimés. Très légères marques d'usage affectant par ailleurs la reliure. Papier parfois légèrement oxydé. Présence de rousseurs éparses dans le corps d'ouvrage. Du reste, bonne condition.
Paris, Chez Desaint & Saillant, 1746. Un vol. au format in-12 (173 x 103 mm) de 1 f. bl., xxi pp., 1 f. n.fol., 406 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de pleine basane marbrée blonde, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné de filets gras à froid, jeu de petits filets obliques dorés sur les nerfs, doubles caissons d'encadrement dorés, large décor fleuronné doré, semis de pointillés dorés, pièce de titre de maroquin havane, palette dorée en queue, dentelle dorée sur es coupes, toutes tranches rouges.
Edition originale. ''Ces Lettres ont été écrites par le grand évêque de Meaux à une jeune veuve nommée Madame de Corneau, qui après la mort de son mari s'était retirée dans une communauté à la Ferté sous Jouarre, pour travailler à l'éducation des jeunes filles. Elle le consulta sur ses peines intérieures et principalement sur le voeu d'entrer en religion qu'elle avait fait dès les premiers jours de son veuvage., et que la tutelle de son fils, encore enfant, l'empêchait d'exécuter. Le prélat entra avec bonté dans le détail de ce qui pouvait contribuer à adoucir les peines, à lever les scrupules et à perfectionner la piété. Les paroles de Bossuet pénétrèrent si avant dans le coeur de Madame de Corneau qu'elle résolut de ne se conduire désormais que par ses conseils''. Brunet I, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1139 - Quérard I, La France littéraire, p. 429. Angles, coupes et coiffes légèrement élimés. Cerne marginale claire dans le corps d'ouvrage. Du reste, bonne