Sans date. Oraisons funèbres de Bossuet Evêque de Meaux/ Librairie Pigoreau non daté Référence: LMA16M. Oraisons funèbres de Bossuet Evêque de Meaux/ Librairie Pigoreau non daté
Bon état
Sans date. Œuvres Complètes de Bossuet : Tome 8 / Gaume Frères 1846
Flammarion Gf 1970 1970. Bossuet - Sermon sur La Mort Et Autres Sermons / GF-Flammarion 1970
Bon état
Sans date. Oeuvres Complètes de Bossuet : Tome 5 / 1846
L'editeur 1995 1995. 2 ouvrages aux éditions In Fine Bossuet de 1992 (266 pages) très bon état - à noter en page de garde une courte dédicace qui pourrait être de l'auteur (je n'en suis pas sûr à 100) Bourdaloue l'orateur des rois de 1995 (326 pages). très bon état; dédicacé par l'auteur ( là j'en suis sûr) chaque ouvrage est complet et solide sans déchirures intérieurs impeccables propres
Très bon état
Sans date. Correspondantes Bossuet GRANDES ABBESSES et MONIALES
Sans date. Bossuet - Sermons / Les Classiques Pour Tous nº14
1947 1947. Bossuet - Sermons / Les Classiques Pour Tous nº629 - 1947
Sebastien Mabre-Cramoisy Paris 1682 In-12 plein cuir d'époque, dos à 5 nerfs, titre doré, caissons richements ornés de dorures, roulettes dorées sur les coupes. Coiffes absentes, mors frottés. 503 pages.Edition originale d'un des plus célèbres ouvrages de controverse de Bossuet.1 vignette.Titre, avertissement, table des articles, conférence, réflexions, privilège.Notices de catalogues de ventes aux enchères de cet ouvrage collées au premier contreplat.Usures aux mors avec fentes de 5 cm, coins émoussés, bon exemplaire dans une reliure solide.
Les Frères Estienne Paris 1775 In-12 plein cuir d'époque. Dos lisse, titre doré sur un pièce de titre bordeaux. Dos richement orné de dorures, tranches rouges.408 pages.Titre, Préface, Lettre de Bossuet à son Clergé, Dissertation, Préfaces sur les cinq livres sapientiaux, Table des sommaires, Approbation et Privilège.Ex-Libris de L.P.Marotte. Presbyteri.Très bel exemplaire.
J. De Gigord 1930 1930.
Sans date. La Renaissance du Livre non daté
Maison de la Bonne Presse s.d. (vers 1910), in-8 relié dos chagrin marron, IX-718 p. (cachets de bibliothèque, sinon très bon état) Texte intégral d'un de ses meilleurs classiques.
D'elusseux Paris 1726 In-12 ( 175 X 100 mm ) de 83 pages, plein veau fauve marbré, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées de rouge ( reliure de l'époque ). 1 mors fendu sur 3 cm, coins émoussés, sinon bon exemplaire.
Librairie Firmin-Didot Et Cie Paris 1881 2 volumes in-8 demi toile verte. Dos lisse, pièce de titre marron. Titre et tomaison dorés, fleuron doré au centre, date en queue, double filets dorés en queue.491, 372 pages.Oeuvres inédites découvertes et publiées sur les manuscrits du cabinet du Roi et des bibliothèques nationales, de l'Arsenal, etc. par Auguste-Louis Ménard.Tome 1, Le cours royal complet sur Juvénal. 1881.Tome 2, Juvénal en vers-Perse en prose et en vers-Platon-Térence-Xénophon, Lucrèce, etc.-Instruction au Prince pour bien règner. 1883.Ouvrage orné d'un superbe portrait de Bossuet.Très bel exemplaire dans une reliure de qualité.
Jean Anisson Paris 1697 Fort in-8 plein veau d'époque. Dos à 5 nerfs, titre doré, caissons richement ornés de dorures. Roulettes dorées sur les coupes. Coiffes absentes, coins élimés.Edition parue la même année que l'originale, dans laquelle, Bossuet rectifia les erreurs contenue dans la première en avouant humblement et "franchement qu'il s'était trompé".Titre, Préface, Table des chapîtres, Approbations, Lettre de l'auteur, Instruction, Actes de la condannation des Quiétistes, Tables des matières, Privilège.Bel exemplaire.
Desaint & Saillant Paris 1746 In-12 plein veau nervé. Dos lisse. Pièce de titre noir, titre doré, filets dorés en place des nerfs. Caissons richement ornés de dorures, fleurons dorés, filet sur coupes.406 pages.Titre, Préface, Lettres.Edition originale.Rare édition originale de ces lettres adressées à Mme de Cornuau retirée après la mort de son mari en la communauté de La Ferté-sous-Jouarre.
Beaucé-Rusand Paris 1828 In-8 broché.318 pages.Oeuvres dédiées à Monseigneur le Duc de Bordeaux.Portrait en frontispice peint par Rigaud et gravé par Gaucher.Dos cassé et recollé.
Barthelemy Alix Paris 1736 In-12 pleine basane havane marbrée glacée de l'époque, dos à cinq nerfs et fleuronné, tranches dorées. CLXVII ( Mandement ), un feuillet ( faux-titre de la première partie ), 121 ( chiffré 211 ) pages, un feuillet ( faux-titre de la deuxième partie ), 225-[15] pages et un feuillet d'errata. Index. Texte latin suivi de sa traduction française. Edition originale. TCHEMERZINE II, 429.ROCHEBILIERE, 290. VERLAQUE, 87. Coins émoussés, coiffes usées, galerie de vers en marge de quelques feuillets, agréable exemplaire dans une reliure solide. Rare. Nombreux découpis de catalogues de ventes aux enchères collés dans le premier contreplat.
Relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publications de ces traités. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 162 x 92 mm.
Edition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°129 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336 ; Tchemerzine, I, 905 ; Brunet, I, 1139. Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps : les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean : ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. « La conclusion de cette brève étude sur Bossuet un des génies les plus hauts et les plus féconds de notre littérature, n’est-ce pas à La Bruyère qu’il faut l’emprunter : « Orateur, théologien, philosophe… Parlons d’avance le langage de la postérité : un Père de l‘église ». Encore convient-il d’ajouter à cette place : un maître de la langue française qui n’eut peut-être jamais son égal, un de ceux à qui notre pays est le plus redevable de sa magistrature littéraire universelle. » (Rév. D. Delafarge). Prestigieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publication de ces traités. « Jacques-Bénigne Bossuet (1664-1743), neveu du célèbre orateur, devint licencié en théologie, vicaire général de Meaux et abbé de Saint-Lucien de Beauvais, à la mort de son oncle, en avril 1704 ; il fut nommé évêque de Troyes en mars 1716, mais il n’obtint ses bulles que deux ans plus tard, en 1718 ; il se démit de son évêché le 30 mars 1742. L’évêque de Troyes avait hérité de la bibliothèque de son oncle qu’il augmenta considérablement. » (OHR, n°2299). Le présent exemplaire est cité en référence par Olivier-Hermal pour les fers apposés sur sa reliure (OHR, n°2299, fer n°3). Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque armorié ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.
1916 P., Nouvelle Librarie Nationale, 1916, 1 vol. in-12 (200 x 125) reliure de l'époque plein chagrin prune, dos à 5 nerfs, auteur, titre et datte en queue dorés, roulette dorée sur les tranches et en encadrement des doublures, couvertures conservées, de (3) ff. (faux-titre, titre et dédicace à Monseigneur Lobbedey) - V pp. (introduction et lettre de l'évêque d'Arras) - 304 pp. - (2) ff. (table et achevé d'imprimer).Dos ayant viré au marron, marges dépassantes légèrement brunies, très bel exemplaire luxueusement relié par ailleurs.
Edition originale de cette biographie de Bossuet.Exemplaire N°1 des 6 exemplaires sur vergé d'Arches (seul grand papier).Au sommaire : Idée générale de la carrière de Bossuet - Bossuet orateur - Bossuet historien - Bossuet humaniste - Bossuet philosophe - Bossuet et la cours de Louis XIV - Bossuet théologien - Bossuet directeur de conscience et évêque - Bossuet et Fénelon. Controverse du quiétisme - Bossuet politique.
Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque ont de tous temps été recherchées des bibliophiles. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, avec roulettes fleurdelysées en pied, filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 168 x 94 mm.
Édition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°129 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336 ; Tchemerzine, I, 905 ; Brunet, I, 1139. Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps : les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean : ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. Magnifique exemplaire, particulièrement frais et grand de marges (hauteur : 168 mm), conservé dans sa reliure en maroquin rouge de l’époque d’une qualité rare. Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.
Exemplaire à belles marges relié en maroquin doublé de maroquin de Chambolle-Duru. Paris, chez la Veuve de Sebastien Mabre-Cramoisy, 1689. In-12 de (2) ff., 562 pp., (1) f. de privilège. Plein maroquin brun doublé de maroquin rouge, plats et dos richement ornés aux petits fers, double filet or sur les coupes, riche dentelle dorée sur la doublure, tranches dorées sur marbrures. Chambolle-Duru. 163 x 90 mm.
«Edition originale des six grandes oraisons funèbres de J.-B. Bossuet, réunies en recueil.» (Tchemerzine, I, 862). Elle contient les Oraisons funèbres de Henriette Marie de France, Reine de la Grande-Bretagne; Henriette Anne d’Angleterre, Duchesse d’Orléans; Marie-Thérèse d’Autriche, Infante d’Espagne, Reine de France et de Navarre; Anne de Gonzague de Clèves, Princesse Palatine; Messire Michel Le Tellier, Chancelier de France; Louis de Bourbon, Prince de Condé. «Les ‘Oraisons funèbres’ sont les œuvres par lesquelles Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), conquit une gloire universelle. Comme La Fontaine a recréé la fable, on peut dire que Bossuet a réinventé l’oraison funèbre. Il fut toute sa vie un prédicateur; sa carrière lui fut imposée, dès son ordination, par son directeur de conscience, Saint-Vincent de Paul, qui exerça une influence si décisive sur lui qu’il avait coutume de dire qu’il croyait en l’entendant, entendre parler Jésus-Christ lui-même. Ce n’est que parce qu’il devint un orateur célèbre que Bossuet se trouva, dès 1656, dans l’obligation de prononcer des éloges funèbres. On trouve dans les ‘Oraisons funèbres’ non seulement un pathétique qui porte, mais de rudes leçons pour les Grands. Bossuet n’est jamais un plat courtisan: il a le respect de l’histoire et s’il est contraint à d’indispensables ménagements, il demeure fidèle à la vérité et il sait se faire entendre; il demeure avant tout un homme d’Eglise, un évêque. L’orateur sacré est, pour lui, le successeur des prophètes d’Israël, il doit enseigner les Grands et les reprendre. Aussi ces éloges sont-ils, avant tout, l’occasion de solennelles exhortations chrétiennes, car Bossuet, comme l’a dit un de ces biographes, est ‘le catholicisme fait homme’. L’éloquence n’est pour lui qu’un moyen, mais ce moyen il le veut aussi parfait que possible: la simplicité et la noblesse de la langue, l’éclat de son style ne sont rien auprès de cette séduction foudroyante, de cette fascination du verbe qui fond du ciel sur les âmes, qui subjugue et convainc et par quoi Bossuet a mérité d’être appelé ‘l’aigle de Meaux’.» Précieuse édition originale «imprimée en beaux caractères et sur bon papier» dit Brunet, I, 1133. Elle fut réimprimée en 1699, 1704 et de nombreuses éditions suivirent au XVIIIe siècle. Superbe exemplaire à belles marges, relié en maroquin doublé de maroquin par Chambolle-Duru.
édition augmentée des nouvelles additions & variantes de texte Le discours sur l'histoire universelle, écrit par Jacques-Bénigne Bossuet, est une œuvre majeure de la littérature française. Il se compose de deux parties distinctes : "Les époques ou la suite des temps" et "La suite de la religion." Ces deux parties sont des réflexions philosophiques et religieuses sur l'histoire du monde. Les époques ou la suite des temps : Dans cette première partie, Bossuet examine l'histoire du monde depuis la Création jusqu'à son époque (le XVIIe siècle). Il explore les différentes périodes de l'histoire, en mettant en évidence les moments clés et les grandes civilisations, notamment l'Antiquité et l'Empire romain. Bossuet présente une vision providentialiste de l'histoire, suggérant que Dieu dirige les événements de l'histoire pour accomplir son plan divin. La suite de la religion : Dans cette deuxième partie, Bossuet se concentre sur l'histoire du christianisme. Il examine l'expansion du christianisme depuis ses débuts jusqu'à son époque. Bossuet met en avant le rôle central de la religion dans l'histoire humaine et la façon dont elle a influencé les sociétés et les individus. Il insiste sur la continuité de la foi chrétienne à travers les siècles malgré les défis et les changements politiques. En plus de ces deux parties, Bossuet aborde également la question des empires dans son discours. Il traite des grands empires de l'Antiquité, tels que l'Empire romain, en soulignant leur montée et leur chute. Il présente également une perspective chrétienne sur le pouvoir des empires et leur rôle dans l'histoire. Bossuet soutient que les empires sont soumis à la volonté divine et que leur destin est entre les mains de Dieu. Le discours sur l'histoire universelle de Bossuet est une œuvre profonde qui reflète la pensée religieuse et philosophique de son époque. Elle met en avant l'idée que l'histoire est une manifestation de la providence divine et que la religion joue un rôle fondamental dans le développement de l'humanité. Cette œuvre a eu une grande influence sur la pensée politique et religieuse en France et en Europe à l'époque moderne. Tome I. 321pp, Les époques ou la suite des temps - La suite de la religion Tome II. 377pp, Les Empires complet en deux vols gd in8, 210x140, reliés, étiquettes au dos, bel état int. Paris Emler Frères 1829 ref/c96
Exemplaire enrichi d’une vingtaine de corrections manuscrites de l’époque. Paris, Veuve de Sébastien Mabre-Cramoisy, 1688. 2 volumes in-4 de : I/ 1 portrait, (20) ff., 506 pp., 17 ff. de table et privilège ; II/ (4) ff., 680 pp., (21) ff. de table et privilège. Qq. corrections manuscrites. Un portrait ajouté au début du volume 1. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries frappées au centre, dos à nerfs finement ornés de filets pleins et pointillés et fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes et intérieure, tranches dorées. Reliure de l'époque. 253 x 182 mm.
Edition originale de l’œuvre marquante de Bossuet dans sa lutte contre le protestantisme. Tchemerzine I, 859, Brunet I, 1135. Cette œuvre figure au sommet de la grande controverse qui oppose Bossuet aux protestants. Pour la première fois Bossuet entend aborder le désaccord sur le plan de l'histoire. Il se propose de démontrer que, si l'église protestante a varié dans sa foi sur des points fondamentaux, elle ne peut être tenue pour l'église véritable. Sa tâche sera donc de prouver par l'histoire que les églises protestantes ont varié dans leur foi et sur des points essentiels. Un grand souci de documentation anime Bossuet puisqu'il va réunir pendant plus de 4 ans les documents historiques au regard desquels il observera une attitude scientifique. Expliquant notamment le mouvement de la Réforme par le caractère des différents réformateurs, Bossuet nous livre des portraits très incisifs et d'une grande vivacité de Luther, Zwingle, Calvin, Melanchton et Cromwell. Ces portraits sont d'une telle acuité qu'ils permettent à l'auteur, selon Lanson, de « prendre place parmi les plus puissants peintres de l'âme humaine ». Cette œuvre écrite sur un ton modéré, eut un succès considérable et suscita notamment deux répliques immédiates : « L'Histoire de la Réforme » par Basnage et Burnet et les « Lettres pastorales...» du ministre Jurieu qui provoquèrent elles-mêmes des réponses de Bossuet : « Défense de l'histoire des variations » en 1691 et les « Six avertissements aux protestants » publiés de 1689 à 1691. Superbe exemplaire enrichi du magnifique portrait de Bossuet à pleine page peint par Rigault et gravé par Edelinck, relié en maroquin parisien de l’époque aux armes et chiffre du procureur général Achille de Harlay (1639-1712), troisième procureur de la plus grande dynastie de magistrats parisiens du XVIe au XVIIIe siècle. Son monogramme ADHCDB (Achille de Harlay, comte de Beaumont, OHR 744) a été doré sur chacun des deux titres. Gendre de Guillaume Ier de Lamoignon, il devient comme son beau-père premier président au Parlement de Paris l'année suivant la parution de l'Histoire des variations. II lègue à sa mort l'immense bibliothèque de famille au collège des Jésuites de Paris. Grimm raconte dans ses mémoires que la bibliothèque avait été léguée par Harlay à la seule condition qu'elle fût rendue publique. Cette clause n’ayant pas été respectée, son héritier revendiqua donc les livres et le Parlement lui donna raison. Les jésuites, cependant, plutôt que de lui remettre la bibliothèque, la vendirent et lui remboursèrent l'équivalent de sa valeur originale... Précieux exemplaire corrigé à l’époque comportant une vingtaine de corrections manuscrites à l’encre portées par Harlay lui-même ou par un des jésuites du collège, dont l'ex-libris est inscrit en tête de chacun des titres (A.D.H.C.D.B. Achille de Harlay, comte de Beaumont, OHR 744).