Sans date. Oraisons funèbres de Bossuet Evêque de Meaux/ Librairie Pigoreau non daté Référence: LMA16M. Oraisons funèbres de Bossuet Evêque de Meaux/ Librairie Pigoreau non daté
Bon état
A Paris, chez la Veuve de Sébastien Mabre-Cramoisy, 1689; in-8°, plein veau brun brun de l' époque,dos à nerfs, compartiments de filet doré ornés de fleurons et petits fers dorés, tranches mouchetées de rouge, roulette dorée sur les coupes.96pp., 496pp., (34)pp. puis pp. 497-838, (31)pp. Marque de l' imprimeur au titre, Vignette en en-tête.Accrocs sans manque à la coiffe supérieure, petite fente à la charnière inférieure au niveau du caisson de tête, quelques piqûres éparses.
Traduction de Bossuet, les (34)pp. contiennent un " Abrégé de l' Apocalypse" suivi aux pp. 497-733 d'un " Avertissement aux protestants sur leur prétendu accomplissement des Prophéties". Edition originale , avec l' "Achevé d'imprimer pour la 1ère fois le 7 mai 1689". ( Une seconde édition paraitra la même année ) ( Cf BNF.). Bon exemplaire ( Reu-CH1).
Sans date. Œuvres Complètes de Bossuet : Tome 8 / Gaume Frères 1846
Flammarion Gf 1970 1970. Bossuet - Sermon sur La Mort Et Autres Sermons / GF-Flammarion 1970
Bon état
Sans date. Oeuvres Complètes de Bossuet : Tome 5 / 1846
L'editeur 1995 1995. 2 ouvrages aux éditions In Fine Bossuet de 1992 (266 pages) très bon état - à noter en page de garde une courte dédicace qui pourrait être de l'auteur (je n'en suis pas sûr à 100) Bourdaloue l'orateur des rois de 1995 (326 pages). très bon état; dédicacé par l'auteur ( là j'en suis sûr) chaque ouvrage est complet et solide sans déchirures intérieurs impeccables propres
Très bon état
Sans date. Correspondantes Bossuet GRANDES ABBESSES et MONIALES
Sans date. Bossuet - Sermons / Les Classiques Pour Tous nº14
1947 1947. Bossuet - Sermons / Les Classiques Pour Tous nº629 - 1947
1732 Paris, C. David, 1732 ; 3 parties en 1 volume in-4°, plein veau marbré de l'époque, dos à nerfs orné de compartiments de filets dorés ornés de fleurons et petits fers dorés, titre doré sur étiquette de maroquin brun, tranches rouges ; (4), 528pp. , ( 8)pp. Vignette en en-tête. Ex-libris manuscrit ancien à l'encre sur l'avant-propos " le baron Dublaisel". Nombreuses notes d'érudition dans les marges au crayon de papier ( dans la seconde partie).
Manque la coiffe inférieure, fentes aux charnières ( exemplaire solide), coins émoussés avce petit manque de cuir, 3 cahiers jaunis, quelques piqûres. Manque le portrait en frontispice. Exemplaire à grandes marges. (CHT12).
Sebastien Mabre-Cramoisy Paris 1682 In-12 plein cuir d'époque, dos à 5 nerfs, titre doré, caissons richements ornés de dorures, roulettes dorées sur les coupes. Coiffes absentes, mors frottés. 503 pages.Edition originale d'un des plus célèbres ouvrages de controverse de Bossuet.1 vignette.Titre, avertissement, table des articles, conférence, réflexions, privilège.Notices de catalogues de ventes aux enchères de cet ouvrage collées au premier contreplat.Usures aux mors avec fentes de 5 cm, coins émoussés, bon exemplaire dans une reliure solide.
Les Frères Estienne Paris 1775 In-12 plein cuir d'époque. Dos lisse, titre doré sur un pièce de titre bordeaux. Dos richement orné de dorures, tranches rouges.408 pages.Titre, Préface, Lettre de Bossuet à son Clergé, Dissertation, Préfaces sur les cinq livres sapientiaux, Table des sommaires, Approbation et Privilège.Ex-Libris de L.P.Marotte. Presbyteri.Très bel exemplaire.
Paris , Guillaume Desprez et J. Desessartz, 1730 ; 4 volumes in-12°, plein veau brun de l' époque, dos à nerfs orné de fleurons et petits fers dorés, titre et tomaison dorés sur étiquettes brunes, tranches rouges mouchetées de jaune.(2),XXIII, (VII), 509, (27)pp.; (10), 509, (31)pp.; (15), 364, (4)pp.; (21), 328pp. Reliure frottée aux Tomes 1 et 2 , avec manques aux coiffes et caissons de tête, coins émoussés, fente à 1mors en pied ( 4 cm); très petit manque à la coiffe du Tome 3, fente au mors inférieur sur 3 cm; des cahiers jaunis. On a rayé anciennement à l'encre un ex-libris manuscrit à chaque volume.Le cuir utilisé aux tomes 3 et 4 est un peu plus foncé que celui des 2 premiers, les fers dorés sont strictement identiques.
Les Tomes III et IV renferment les " Avertissemens aux protestants..." , le tome IV renfermant le Sixième Avertissement. Complet des 4 volumes que compte cette édition. ( Reu-Bur)
J. De Gigord 1930 1930.
Sans date. La Renaissance du Livre non daté
1687 Paris, Mabre-Cramoisy, 1687 ; in-12, plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats avec fleurons azurés aux angles, dos à nerfs richement orné de fleurons et petits fers dorés, titre doré sur étiquette de maroquin olive, tranches dorés, roulette intérieure, filet sur les coupes; (22)ff., 504,(2)pp.
Manque à la coiffe supérieure, très petit manque de cuir à un coin, quelques rousseurs ou papier parfois un peu jauni, trace d'ex-libris étiquette à l'intérieur du 1er plat (arraché). Le titre a été rogné un peu court par le relieur dans sa partie inférieure. Bon exemplaire de la deuxième édition de la controverse avec M. Claude. (Reu-Bur)
D'elusseux Paris 1726 In-12 ( 175 X 100 mm ) de 83 pages, plein veau fauve marbré, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées de rouge ( reliure de l'époque ). 1 mors fendu sur 3 cm, coins émoussés, sinon bon exemplaire.
Librairie Firmin-Didot Et Cie Paris 1881 2 volumes in-8 demi toile verte. Dos lisse, pièce de titre marron. Titre et tomaison dorés, fleuron doré au centre, date en queue, double filets dorés en queue.491, 372 pages.Oeuvres inédites découvertes et publiées sur les manuscrits du cabinet du Roi et des bibliothèques nationales, de l'Arsenal, etc. par Auguste-Louis Ménard.Tome 1, Le cours royal complet sur Juvénal. 1881.Tome 2, Juvénal en vers-Perse en prose et en vers-Platon-Térence-Xénophon, Lucrèce, etc.-Instruction au Prince pour bien règner. 1883.Ouvrage orné d'un superbe portrait de Bossuet.Très bel exemplaire dans une reliure de qualité.
Jean Anisson Paris 1697 Fort in-8 plein veau d'époque. Dos à 5 nerfs, titre doré, caissons richement ornés de dorures. Roulettes dorées sur les coupes. Coiffes absentes, coins élimés.Edition parue la même année que l'originale, dans laquelle, Bossuet rectifia les erreurs contenue dans la première en avouant humblement et "franchement qu'il s'était trompé".Titre, Préface, Table des chapîtres, Approbations, Lettre de l'auteur, Instruction, Actes de la condannation des Quiétistes, Tables des matières, Privilège.Bel exemplaire.
Desaint & Saillant Paris 1746 In-12 plein veau nervé. Dos lisse. Pièce de titre noir, titre doré, filets dorés en place des nerfs. Caissons richement ornés de dorures, fleurons dorés, filet sur coupes.406 pages.Titre, Préface, Lettres.Edition originale.Rare édition originale de ces lettres adressées à Mme de Cornuau retirée après la mort de son mari en la communauté de La Ferté-sous-Jouarre.
Beaucé-Rusand Paris 1828 In-8 broché.318 pages.Oeuvres dédiées à Monseigneur le Duc de Bordeaux.Portrait en frontispice peint par Rigaud et gravé par Gaucher.Dos cassé et recollé.
Barthelemy Alix Paris 1736 In-12 pleine basane havane marbrée glacée de l'époque, dos à cinq nerfs et fleuronné, tranches dorées. CLXVII ( Mandement ), un feuillet ( faux-titre de la première partie ), 121 ( chiffré 211 ) pages, un feuillet ( faux-titre de la deuxième partie ), 225-[15] pages et un feuillet d'errata. Index. Texte latin suivi de sa traduction française. Edition originale. TCHEMERZINE II, 429.ROCHEBILIERE, 290. VERLAQUE, 87. Coins émoussés, coiffes usées, galerie de vers en marge de quelques feuillets, agréable exemplaire dans une reliure solide. Rare. Nombreux découpis de catalogues de ventes aux enchères collés dans le premier contreplat.
Paris,J. Techener, Libraire, 1864 ; in-8°, plein chagrin brun de l' époque, dos à nerfs, auteur, titre et date dorés, double filet doré sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées, gardes de papier peigné ( reliure de Belz successeur de Niédrée) ; (4),XXVIII, 528pp.Lettres ornées, petites vignettes en en-têtes et culs-de-lampe.Très rares piqûres.
Exemplaire finement relié par Belz, qui reprend , en 1864, l'atelier de Niédrée. (S1)
Édition originale du Discours sur l'Histoire universelle.En tête du volume, long fragment du manuscrit de la Défense de la tradition et des Saints-Pères. Précieux et rare manuscrit de travail de Bossuet. Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1681. 1 vol. (190 x 250 mm) de 11 f. (dont les feuillets manuscrits montés sur onglet), [1] f., 561 p. et [3] f. Maroquin janséniste rouge, dos à nerfs, titre doré, doublures et gardes de moire verte, tranches dorées, étui bordé. Édition originale du Discours sur l’Histoire universelle à laquelle a été joint un fragment du manuscrit de la Défense de la tradition et des Saints-Pères.
Une association cohérente Dans ces deux textes, Bossuet vise les thèses de Richard Simon : implicitement dans le Discours et ses nombreuses additions apportées à partir de 1900 ; explicitement dans La Défense de la Tradition... dont la première partie est consacrée à dévoiler les erreurs de Simon exposées dans ses écrits de manière habile pour éviter la censure, tandis que la seconde, auquel ce fragment manuscrit se rattache, est une apologie de saint Augustin et de sa doctrine sur les dogmes du péché originel, de la grâce et de la prédestination. L'édition originale du Discours sur l'histoire universelle Cette édition est réalisée par Sébastien Mabre-Cramoisy (1637 ?-1687), petit-fils et héritier du grand éditeur parisien Sébastien Cramoisy (1584-1669) dont les textes parus sous sa marque « Aux trois cigognes » relevaient en grande partie de sujets religieux dont il avait fait sa spécialité. Favori et protégé de la Cour, premier directeur de l'imprimerie royale du Louvre, il laissa à sa mort ses titres et le prestige de son enseigne à son fils, formé auprès de lui. L'édition est ornée de deux vignettes gravées d'après Le Pautre par Jolain (l'une en tête, qui représente le Temps, assis et tenant l'écusson avec les armes du Dauphin ; l'autre en fin). La « deuxième édition originale » sera publiée a Paris chez le même éditeur, mais au format in-12 : elle contient quelques infimes corrections de Bossuet. Brunet avertit que « des exemplaires portent l'adresse de Leonard, 1682, ou celle de Roulland, 1691 » et mentionne comme « la derniere publiee du vivant de l'auteur et celle qui a le plus d'autorite »la « troisieme edition originale », « revue par l'auteur », Paris, Roulland, 1700 (ou Michel David, 1703), in-12. Le texte « Fidèle à la conception traditionnelle qui fait de l'histoire un répertoire d'enseignements à l'usage des Princes », ce texte a été écrit par Bossuet lorsqu'il était précepteur du dauphin Louis de France, fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche. Inspiré de La Cité de Dieu de saint Augustin, le Discours... divise en treize chapitres, « l'histoire universelle », c'est-à-dire (à cette époque) celle de l'Europe et du Moyen-Orient, depuis le récit biblique de la Création jusqu'au règne de Charlemagne. Outre son caractère pédagogique, la portée philosophique et les implications politiques du Discours sur l'histoire universelle en font l'un des textes majeurs de l'auteur, dont la postérité retient surtout l'oeuvre (par ailleurs sublime) des Oraisons funèbres. En 1681 pourtant, année de la première parution du Discours..., Bossuet, nommé archevêque de Meaux alors qu'il vient d'achever son préceptorat auprès du dauphin, est devenu l'un des personnages les plus influents de l'Église de France. Les manuscrits et les imprimés relatifs à ce texte sont conservés à la BnF sous les n° 12832-37. Ils comprennent une copie revue et corrigée par Bossuet, et un exemplaire de l'édition originale parue chez Cramoisy, en 1681, la même que celle que nous présentons ici. « Cet exemplaire (au format in-4) porte un grand nombre de notes, de corrections, de suppressions et de divisions écrites de la main de Bossuet pour préparer la 3° édition qu'il donna lui-même en 1700 ». Bossuet révisa jusqu'à sa mort le contenu de ce texte qu'il jugeait fondamental, laissant après la troisième édition nombre de notes manuscrites qui serviront à l'édition définitive de l'abbé Caron. Le fragment manuscrit de la Défense de la Tradition et des Saints Pères Le manuscrit relié en tête de cet exemplaire du Discours sur l'histoire universelle (1681) est celui d'un fragment de la Défense de la Tradition et des Saints Pères dont la première publication sera posthume (1753). Il se rapporte à six des derniers chapitres de cet ensemble imposant dont l'édition comporte un millier de pages. Le contexte de la Défense de la Tradition... Bossuet y réfute la thèse du prêtre et érudit Richard Simon (Dieppe 1638 - 1712) sur la doctrine de Saint Augustin (son maître incontesté) dans l'ouvrage publié en 1693 chez Peinier Leers à Rotterdam (pour échapper à la censure) et intitulé Histoire critique des principaux commentateurs du Nouveau Testament... Célèbre pour son art du sermon, Bossuet a également brillé dans celui de la controverse, art ô combien nécessaire en son temps où circulent les thèses de Calvin et de Luther. « Avec sa douceur habituelle, il confondait les systèmes sans blesser personne, et forçait les hérétiques à s'avouer vaincus ; jamais il n'oublia la grande règle de toute discussion religieuse : l'unité, dans ce qui est nécessaire ; la liberté, dans ce qui est douteux ; la charité dans tous les cas. » (Histoire de Bossuet, Ardant et Thibaut, 1868). Cet imposant texte de controverse que Bossuet n'eut pas le temps de faire imprimer et auquel il travailla jusqu'à sa mort, fut publié une première fois dans le deuxième volume de ses OEuvres posthumes (Amsterdam, Aux dépends de la Compagnie, 1653) puis en édition séparée sous le titre Défense de la Tradition et des Saints Pères (Paris, chez Hérissant & Estienne, 1763). Il est conçu en deux parties dont la seconde est la plus importante. La première contient les livres I à IV et la seconde les livres V à XII ; ce dernier livre- où vient se placer notre manuscrit qui comporte 6 des 39 chapitres. Bossuet rédigera un livre XIII, qui ne sera publié que plus tard et ne figure ni dans les OEuvres posthumes (1753) ni dans l'édition séparée (1763). De Défense de la Tradition..., on ne connaît aujourd'hui que le manuscrit quasi complet de ce Livre XIII (partie II) (292 f.) et une copie de travail conservée à la Bnf sous la cote NAF 28227 (13) du fonds Bossuet provenant de la bibliothèque du Grand Séminaire de Meaux, décrite par Bourseaud comme « très incomplète ». Comme notre manuscrit, elle se présente en deux colonnes, mais celle de gauche comporte le texte d'une autre main que celle de Bossuet et seules les notes, corrections ou additions à droite du texte sont autographes, alors que notre fragment est entièrement de la main de Bossuet. En marge inférieure droite, comme sur notre manuscrit autographe, figurent les initiales « LB » du père Vivien de la Borde (1680-1748), l'ami du neveu de Bossuet, évêque de Troyes (1664-1743). Ce dernier qui hérita des papiers de son oncle fut le premier à en entreprendre le classement et le projet de publication avec l'aide de La Borde. « Bossuet n'a publié lui-même qu'une partie de ses écrits. De 1655 à 1704, il en a fait paraître 75 ou 80 ; son neveu en a donné 7 ou 8 de 1709 à 1741 et tous les autres ont été imprimés de 1745 à 1897. » (Bourseaud, Histoire et description des manuscrits, p. XXVII). La dispersion progressive du très volumineux ensemble des manuscrits de Bossuet après la mort de son neveu et celle de La Borde (dont une partie entrera en 1817 dans le fonds de la Bibliothèque royale tandis que d'autres seront vendus à l'amiable par le libraire Lamy) peut expliquer l'existence de ces feuillets fort heureusement conservés grâce à l'initiative du commanditaire de la reliure de notre exemplaire. Notons que dans la collection James de Rothschild réunissant un nombre significatif de manuscrits de l'évêque de Meaux, ceux-là ne concernent en majorité que des lettres. Détail du fragment manuscrit de la Défense de la Tradition et des Saints Pères 38 pages en 20 feuillets (135 x 195 mm) sur papier vergé, numérotés « 784 B 1 à 784 B 6, 784 D à 784 Z (sauf I, V, W), 784 AA à 784 HH, et 785 A à H » et paraphés en marge inférieure gauche des initiales « LB ». Le texte est réparti en deux colonnes : celle de droite réservée au texte, celle de gauche aux notes, références, additions et corrections. Les passages soulignés par Bossuet sont en italique dans l'édition imprimée. Ce fragment concerne les chapitres XXVII à XXXIV du Livre douzième « La Tradition constante de la doctrine de S. Augustin sur la Prédestination » de la seconde partie : « Erreurs sur la matière du Péché originel & de la Grace ». Il manque cependant le début du chapitre XXVIII « Autres prières d'Origène... » et la fin du chapitre XXXIV. Titres des chapitres tels que notés par Bossuet : - chap. XXVII : « Prières d'Origène : conformité de sa doctrine avec celle de St. Augustin » ; - chap. XXVIII-IX : « Dieu fait ce qu'il veut dans le bon & dans le mauvais : beau passage d'Origène, pour montrer que Dieu tenait en bride les persécuteurs » ; - chap. XXX : « Grande puissance de la Doctrine et de la Grâce de J.C. comment démontrée et expliquée par Origène » ; - chap. XXXI : « Que cette grâce reconnue par Origène est prévenante & quel rapport elle a avec la Prière » ; - chap. XXXII : « Prière de St Grégoire de Naziance rapportée par St Augustin » ; - chap. XXXIII : « Prière de Guillaume abbé de St Arnoult de Metz » ; - chap. XXXIV : « St Augustin prouve que la doctrine précédente que les anciens Docteurs ont reconnu la Prédestination : ce qu'il répond aux passages où ils l'attribuent à la prescience ».
Relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publications de ces traités. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 162 x 92 mm.
Edition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°129 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336 ; Tchemerzine, I, 905 ; Brunet, I, 1139. Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps : les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean : ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. « La conclusion de cette brève étude sur Bossuet un des génies les plus hauts et les plus féconds de notre littérature, n’est-ce pas à La Bruyère qu’il faut l’emprunter : « Orateur, théologien, philosophe… Parlons d’avance le langage de la postérité : un Père de l‘église ». Encore convient-il d’ajouter à cette place : un maître de la langue française qui n’eut peut-être jamais son égal, un de ceux à qui notre pays est le plus redevable de sa magistrature littéraire universelle. » (Rév. D. Delafarge). Prestigieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publication de ces traités. « Jacques-Bénigne Bossuet (1664-1743), neveu du célèbre orateur, devint licencié en théologie, vicaire général de Meaux et abbé de Saint-Lucien de Beauvais, à la mort de son oncle, en avril 1704 ; il fut nommé évêque de Troyes en mars 1716, mais il n’obtint ses bulles que deux ans plus tard, en 1718 ; il se démit de son évêché le 30 mars 1742. L’évêque de Troyes avait hérité de la bibliothèque de son oncle qu’il augmenta considérablement. » (OHR, n°2299). Le présent exemplaire est cité en référence par Olivier-Hermal pour les fers apposés sur sa reliure (OHR, n°2299, fer n°3). Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque armorié ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.