Casterman, 1992 gr. in-8vo, 198 p., richement ill.,
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Casterman Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1992 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée à rabats éditeur noire, illustrée d'un extrait du Jardin des Délices en couleurs sur les deux plats grand In-8 1 vol. - 197 pages
quelques illustrations en noir édition de 1992 "Contents, Chapitres : Le Jardin des délices est une peinture à l'huile sur bois du peintre néerlandais Jérôme Bosch, appartenant à la période des primitifs flamands. L'uvre est structurée en triptyque, format souvent utilisé par les peintres du début du xve siècle jusqu'au début du xviie siècle dans la partie septentrionale de l'Europe. Elle est le plus souvent datée de 1494 à 1505, bien que des chercheurs en avancent la création jusqu'aux années 1480. Le commanditaire n'est pas connu avec certitude mais le plus probable semble être Henri de Nassau-Breda et ce serait à l'occasion de son mariage en 1503 que le triptyque aurait été réalisé. En 1517, le récit de voyage du chanoine Antonio de Beatis situe l'uvre dans le palais de Nassau. Par le jeu des héritages, elle devient la propriété de Guillaume d'Orange, puis est confisquée par le duc d'Albe en 1567 qui l'emporte en Espagne en 1570. Ses descendants la cèdent à la couronne d'Espagne en 1593 et elle demeure au palais de l'Escurial jusqu'en 1939, date à laquelle elle est déplacée au musée du Prado où elle se trouve encore actuellement. De nos jours, Le Jardin des délices constitue la plus célèbre des créations de Jérôme Bosch, notamment pour la richesse des motifs qui la composent. Pour cette raison, elle demeure très énigmatique et a fait par le passé l'objet de nombreuses interprétations ésotériques. La thèse de Wilhelm Fraenger selon laquelle cette peinture aurait été exécutée pour une secte comme les Adamites ou les frères du Libre-Esprit n'a plus cours. Les chercheurs en histoire de l'art s'accordent sur une lecture de l'uvre en fonction de sa finalité : elle serait un speculum nuptiarum, c'est-à-dire un « miroir nuptial », servant à instruire les nouveaux mariés de l'importance du respect des liens du mariage. Toutefois, des recherches récentes la considèrent davantage comme un « miroir aux princes », c'est-à-dire une banque d« images-souvenirs » provoquant la discussion entre les membres de la cour dans le but de les former moralement à leurs futures fonctions de gouvernants. L'uvre serait à lire de façon chronologique : les panneaux extérieurs présenteraient la création du monde ; le panneau de gauche décrirait l'union conduite par Dieu prenant la forme du Christ d'Adam et Ève, dans le Paradis ; le panneau central représenterait une humanité pécheresse avant le Déluge ; et le panneau de droite offrirait la vision de l'Enfer où les pécheurs subissent les affres de la torture. (source : Wikipedia)" jaquette à peine jaunie sans gravité sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, bien complet de toutes les planches hors-texte d'illustrations