Flammarion, 1986, in-8°, 510 pp, 39 illustrations sur 20 pl. hors texte, repères chronologiques, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Cette somme, qui aborde la mort de Marat mais aussi sa vie, et surtout sa vie posthume, est un travail collectif réunissant vingt contributions de treize auteurs différents, augmentées de documents, d'une iconographie, d'une chronologie, d'une bibliographie importante et diversifiée, et d'un très utile index. L'animateur de ce travail, Jean-Claude Bonnet, le présente comme « né de la fascination inépuisable, venue d'une mémoire profonde et enfantine, que chacun éprouve pour une scène capitale de l'histoire » (p. 11). Autour d'un événement - l'assassinat, le 13 juillet 1793 au soir, de Marat déjà moribond, par Charlotte Corday -, les auteurs enquêtent, méditent sur l'histoire, la légende, la construction d'une mémoire et la fortune d'un thème inépuisable. Les deux tiers de l'ouvrage sont consacrés à la diachronie courte de l'événement et de sa représentation en discours et en images, de l'extraordinaire et bref « culte » de Marat avant son « retour à l'égout » post-thermidorien..." (Annie Geffroy, Mots, 1988)
Armand Colin, 1988, gr. in-8°, 425 pp, 79 illustrations, notes, repères chronologiques, index, broché, couv. illustrée, bon état
"L'équipe de J.-Cl. Bonnet récidive après une originale “Mort de Marat”, voici maintenant, plus ambitieuse dans son objet mais similaire dans sa démarche, cette belle Carmagnole des muses. Dix-sept signatures permettent de répondre à une interrogation plus vaste : comment la Révolution a-t-elle touché l'homme de lettres et l'artiste ? La multiplicité des points de vue et l'accumulation des compétences sont ici bienvenues pour surmonter les inévitables obstacles dont le principal est constitué par l'obsessionnelle dichotomie : Révolution destructrice - Révolution "conservatrice". (...) Les contributions sont regroupées autour de cinq pôles d'intérêt : institutions culturelles, destin de l'art, puissance du verbe, violence et identité, les oeuvres de la Révolution. Ces contributions attendues, solides et subtiles, constituent l'ossature obligée de l'ouvrage. (...) Mais ce qui fait tout autant la spécificité d'un tel recueil, par-delà la pluralité des approches, est la qualité de l'écriture et la justesse générale du ton..." (Claude Langlois, Annales ESC, 1989)