Paris, Emile-Paul, 1908 petit in-8, XII-356 pp., index, 2 portraits en héliogravure dt 1 en frontispice, bradel demi-percaline verte à coins, couverture et dos conservés (reliure de l'époque). Dos insolé. Quelques rousseurs.
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Paris, Adrien Le Clère et Cie, 1827 in-8, [4]-163 pp., demi-basane sable, dos lisse orné, filets dorés, pièce de titre, tranches jonquille (rel. de l'époque). Dos passé. Petits trous de ver dans les mors, qqs rousseurs.
Édition originale.L'auteur donne le point de vue des Ultras hostiles à la liberté de la presse.De la Bibliothèque de Boussay (cachet humide). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Emile-Paul, 1908 peit. in-8, XII-356 pp., index, 2 portraits en héliogravure dt 1 en frontispice, broché.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
DE STAEL (Baronne), SHOELL (Frédéric), GORANI (Joseph), CONSTANT (Benjamin), BONALD, KINNAIRD
Reference : 8927
Londres, Deconchy, 1813 ; Paris, Chez l'éditeur, 1814 ; Londres, 1795 ; Paris, Béchet aîné, et Rouen, Béchet fils, 1820 ; Paris, Adrien Le Clere, 1818 ; s.l.n.d. ; Londres, J. Ridgway, 1818. 7 ouvrages en un volume in-8, VIII-72, 124, (2)-168, (4)-67-(1), (4)-139-(1), 32, (2)-38 pp., reliure de l'époque demi-basane glacé, dos orné, tranches mouchetées de bleu (coiffes frottées, mors supérieur fendillé).
Réflexions sur le suicide de Staël : rare édition parue à Londres l'année de l'originale. Edition originale pour les Considérations de Bonald. * Gorani : Barbier, III, 554d. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
François-René de CHATEAUBRIAND, Joseph FIÉVÉE, Marie-Barthélémy DE CASTELBAJAC, le comte O’MAHONY, le vicomte DE BONALD, l’Abbé DE LAMENAIS, VILLÈLE, Charles-Marie D’IRUMBERRY DE SALABERRY, etc.
Reference : LCS-18520
Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Paris, Au bureau du Conservateur, chez le Normant Fils (Rue de Seine), 1818-1820. 6 volumes in-8 de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624, 640, 632 et 640 pages (déchirure en marge de la p. 31 sans manque de texte). Pleine basane racinée, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, haut des charnières et deux coiffes frottées. Reliure de l’époque. 200 x 123 mm.
Rare tirage unique et complet de ce périodique «ultra-royaliste» dont Chateaubriand fut le chef de file. Face au succès du journal libéral La Minerve, le parti royaliste ne voulait pas rester désarmé et ses membres décidèrent donc de la création d’un journal qu’ils nommèrent Le Conservateur. Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens". Cet organe réunit d'octobre 1818 à mars 1820 les meilleures plumes du parti des ultras : le cardinal de la Luzerne, l'abbe de Lamennais, le duc de Fitz-James, le marquis d'Herbouville, le comte de Salaberry, les vicomtes de Bonald et de Castelbajac, Genoude, Berryer fils, etc., Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Elie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la «révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets». Il rencontra à la fois un vif succès de presse mais aussi d’opinion puisqu’il eut un impact notable sur le public. Le journal fut tiré à trois mille exemplaires lors des premières livraisons, puis il oscilla entre sept mille et huit mille cinq cents à partir de novembre 1818. Il cessa de paraître, lorsque la censure fut rétablie en février 1820 à la suite de l'assassinat du duc de Berry. Cette résolution fut annoncée aux souscripteurs par une lettre de Chateaubriand achevant la 78e et dernière livraison. «En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultras, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. À sa dissolution, quelques-uns de ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc.» (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340). «Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur ; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit.» (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Exemplaire de qualité en reliure de l’époque.
Jean-François De Cabrière / Monsieur le Comte de Pradel [Jules Jean Baptiste François de Chardeboeuf] / Louis de Bonald / Jean-Claude Clausel de Coussergues / Pierre Jean Joseph Dubruel
Reference : DMI-810
(1820)
Jean-François De Cabrière, secrétaire général du conseil général du département de l’Aveyron, lettre autographe signée adressée à Monsieur le Comte de Pradel [Jules Jean Baptiste François de Chardeboeuf] , Directeur général du Ministère de la Maison du Roi, Paris, le 2 février 1820, à propos de la demande de pension du Sieur Puech de Rodez, ancien militaire, déjà approuvée par le maire de Rodez et le préfet de l'Aveyron, 1 double f., 3 p., 20,5x31,5cm. La lettre est par ailleurs co-signée par ajout postérieur, sur la première page, le 3 février 1821, par trois députés de l'Aveyron : Louis de Bonald (1754-1840), Jean-Claude Clausel de Coussergues (1759-1846) et Pierre Jean Joseph Dubruel (1760-1828) qui appuient la demande. Le texte ajouté en 1821 en première page est de la main du Vicomte de Bonald, grand adversaire de la Révolution Française, considéré comme l'un des précurseurs de la Sociologie. Sa mandature a notamment été marquée par sa proposition de loi contre le divorce qualifié de "poison révolutionnaire" et qui eut pour conséquence l'interdiction du divorce jusqu'en 1884. Beau document réunissant plusieurs signatures de grands personnages historiques.