Rifatto da Francesco Berni. Societ Tipografica de' Classici Italiani, Milano, 1806. In-8 p., 5 volumi, i primi 4 in mz. pelle coeva, l'ultimo in mz. pelle moderna, titolo oro su tassello al dorso, pp. XXXVI,301; 315; 317; 306,(2); VIII,230,(2); con un ritratto del Berni inciso in rame. Bella edizione, completa del vol. V che contiene le "Opere burlesche", con annotazioni e con un Saggio delle sue lettere piacevoli. Cfr. Gamba,164 (in Nota) - Fusi, p. 36. Esempl. con aloni, discreto stato.
1725 In Fiorenza [pour Naples], sans nom d'éditeur [Lorenzo Ciccarelli], 1725. Grand in-quarto (218 X 278) vélin doré à coutures apparentes, auteur, titre et date d'édition calligraphiés à l'encre noire au dos (reliure de l'époque) ; titre en rouge et noir avec vignette gravée, (3) ff., 343 pages. Cerne de mouillure claire, plus marqué aux premiers feuillets ; infimes défauts aux coupes et à un angle.
EDITION NAPOLITAINE publiée par Lorenzo Ciccarelli, caché sous le pseudonyme de "Cellino Zecclori", avec la fausse mention du lieu d'édition de "Florence" pour "Naples". BELLE EDITION, imprimée à deux colonnes en caractères italiques, souvent citée comme la meilleure, de ce poème chevaleresque composé par Matteo Maria BOIARDO en l'honneur du duc Hercule II d'Este. Les deux premières parties publiées en 1483 rencontrent un franc succès auprès du public ferrarais. L'entrée de l'armée de Charles VIII en Italie en 1494 met le pays en état de guerre et interrompt la composition de la troisième partie du poème. Cette épopée romanesque est tirée de la chronique de Turpin, et l'on y voit figurer les Agramant, les Astolphe, les Gradasse, les Rodomont qui sont devenus des types immortels. Comme Luigi Pulci, Boiardo s'inspire du cycle de Charlemagne mais son poème apporte une nouveauté fondamentale puisqu'il y mêle aussi des éléments du cycle des chevaliers de la Table Ronde. Ainsi, les prouesses guerrières, héritage épique de la matière française, acquièrent la dimension romanesque et merveilleuse propre à la matière bretonne. D'autre part, comme le titre l'annonce clairement, dans cette nouvelle épopée l'amour prend une dimension toute particulière. Loin de l'amour incarné comme un idéal moral par les compagnons du roi Arthur, l'amour dont fait preuve Roland est bien réel et le rapproche de la condition des hommes ordinaires. Les thèmes de l'épopée s'entremêlent, parfois même à l'intérieur d'un même chapitre. On peut cependant en dégager trois principaux : la guerre entre les chrétiens et les sarrasins, la figure d'Angélique et ses soupirants et l'amour entre le sarrasin Rugiero et la chrétienne Brandiamante. (BRUNET, I, 1051 - GRAESSE, I, 470). BEL EXEMPLAIRE, dans sa fraiche reliure en vélin de l'époque, ornée d'une belle patine dorée. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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