A Paris, chez Augustin Courbé, 1659. 10 feuillets. 307 pages. 1 feuillet. (17,5x11 Cm). Plein veau. Dos à nerfs orné. Tranches rouges (reliure de l'époque). Coins et coiffes légèrement émoussés. Édition originale du second recueil d'épîtres de l'auteur. Proche de Théophile de Viau à ses débuts, ce poète normand rejoignit opportunément Malherbe dans son combat, avant de devenir le favori de Richelieu. Il était l'un des rares personnages à savoir dérider le cardinal, dit Michelet. On lui doit l'idée de la fondation de l'Académie française. L'ouvrage est agrémenté d'une vignette de titre, de bandeaux et de culs-de-lampe gravés sur bois. Mouillure legère sur une dizaine de feuillets au début et à la fin de l'ouvrage.
Paris, Courbé, 1659 ; in-8 de [10] ff., 307-[2] pp., veau blond glacé, trois filets dorés en encadrement, dos à nerfs orné, pièces rouge et noire, coupes filetées, roulette intérieure, tranches dorées (Petit, Succr. de Simier).
Édition originale du second recueil d'épîtres de l'auteur. Proche de Théophile de Viau à ses débuts, ce poète normand rejoignit opportunément Malherbe dans son combat, avant de devenir le favori de Richelieu. Il était l'un des rares personnages à savoir dérider le cardinal – « un bouffon de beaucoup d'esprit », dit Michelet. On lui doit l'idée de la fondation de l'Académie française, dont il occupa le premier le sixième fauteuil, celui du regretté Marc Fumaroli. L'ouvrage est agrémenté d'une vignette de titre, de bandeaux et de culs-de-lampe gravés sur bois. Bel exemplaire relié par Petit.- Éraflure au premier plat. Tchemerzine, II, p. 326. Brunet, I, col. 1066.