1896 Paris, Chailley, 1896; in-8 de (4) - 381pp. Reliure à la bradel, demi-maroquin rouge à long grain, couverture et dos conservés, marge externe non rognée. Imprimé sur papier vergé. Bel exemplaire de l'édition originale.
Bon exemplaire de ce texte consacré aux femmes et à un féminisme très daté. Jules Bois n'essaie pas de se détacher d'une vision "maternante" de la femme, même quand il lui accorde indépendance, force physique et intellectuelle. (CO1)
Jules BOIS - [Marseille 1868 - New York 1943] - Ecrivain français
Reference : 34804
(1818)
1818 1 page in4 - bon état -
A propos d'un souhait de Noel: Il imagine un aeroplane qui le transporterait à Ceylan - Il y retrouverait son amie la Jungle avec ses serpents et ses "embrouillaminis de fleurs", moins dangereuse que Paris - Il converserait avec des moines boudhistes qui lui rediraient la leçon de sagesse "que les sauvages européens n'écoutent guère" - Et pour que la civilisation ne soit pas un leurre, elle ne devrait pas se contenter "d'inventer les énormes jouets du machinisme" et d'augmenter les barbaries et les haines -
Belle lettre à propos de son drame antique « Hippolyte Couronné ». Il informe son correspondant que ce drame a été accepté par Mr Ginisty [Paul Ginisty était le directeur de l’Odéon à cette époque, 1855-1932] « Je sais l’intérêt que vous avez bien voulu porter à cette tragédie et je compte puisque vous m’y avez autorisé lors de votre dernière conversation, vous porter bientôt ma nouvelle œuvre « La Furie » [drame en 5 actes joué pour la première fois à la Comédie française en février 1909]. Je serais donc très heureux d’obtenir une audience pour la semaine prochaine… ».
BOIS (Jules) poète et romancier français, auteur d’ouvrages sur l’ésotérisme, proche de Georges Rodenbach et de J.K. Huysmans. Il fut lié avec ce dernier à l’affaire « Boullan », ce prêtre français condamné pour satanisme, ce qui lui valut deux duels avec Papus et Stanislas de Guaita. (1868-1943)
Reference : 72C29
Très belle lettre. Il la remercie « vivement de l’indulgence et de la bonté » qu’elle a bien voulu lui témoigner. Il garde un bon souvenir de ses conseils « pour un art dramatique élevé et émouvant. Me permettez-vous encore de vous demander si cela ne vous dérange pas, les recommandations pour "Une Nouvelle Douleur" ? Vous aviez eu la délicate attention de protéger "l’Eve Nouvelle" dans différentes feuilles s’adressant particulièrement aux femmes. Mon nouveau livre y trouverait certainement grand avantage encore… ».