Apresso Molini, Parigi (Paris) 1768, In-12 (9,5x16cm), (2) iv, 395pp. et (2) 409pp. et (2) 410pp. et (2) 396pp., 4 tomes en 4 volumes reliés.
Nouvelle édition, ornée d'un portrait au frontispice non signé. Reliure en plein chagrin framboise ca 1850. Dos à nerfs orné de caissons, filets sur les nerfs. Triple filet d'encadrement sur les plats. Frise intérieure. tranches dorées. Amorce de fente aux mors inférieur en tête des tomes 3 et 4 sur 2 cm, sans gravité. Très bel exemplaire, parfaitement établi, et parfaitement frais. Les deux premières parties de cette célèbre épopée chevaleresque furent écrites par Matteo Boiardo en 1483, puis continuées par Nicolo degli Agostini et Lodovico Domenichi, l'ensemble fut refondu par francesco Berni en 1541 qui traduisit l'oeuvre en Toscan. L'Arioste en écrira une suite qui deviendra encore plus célèbre : Orlando Furioso, et on trouve naturellement des échos de cette oeuvre dans La Jerusalem délivrée du Tasse (1580). Le poème met en scène Roland, neveu de Charlemagne et s'inspire directement des romans des chevaliers de la table ronde (Chrétien de Troyes et consorts) et de la chanson de Roland, les thèmes en sont autant l'amour contrarié que les exploits chevaleresques, l'ensemble baignant dans un merveilleux typiquement médiéval mêlant dragons, géants et autres créatures féériques. Le poème est composé de strophes de huit vers en rimes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Venezia, presso Sebastiano Valle, 1799. 5 tomes en 2 forts volumes in-16, reliure début XIXe s. demi-cuir de Russie vert bronze à coins, dos lisse, titre, tomaison et filets dorés, vignettes gravées sur cuivre.
Nouvelle édition de ce poème épique en 5 livres réunissant 69 chants. Les deux premiers livres furent composés au XVe siècle par le poète Matteo Boiardo, l'oeuvre inachevée fut complétée de 3 livres supplémentaires par Nicolo degli Agostini et Lodevico Domenichi, l'ensemble refondu au XVIe siècle par Francesco Berni. Ce poème inspira à l'Arioste son célèbre Roland furieux.Charmante édition illustrée d'une vignette gravée ornant chaque tête de chapitre, soit 69 figures. Coins et coupes usés, frott. aux plats et coiffes, rel. correcte ; tache d'encre en marge des tout premiers ff., qq. mouill. très pâles et sporadiques en marge, qq. feuillets jaunis, bonne condition. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
1725 In Fiorenza [pour Naples], sans nom d'éditeur [Lorenzo Ciccarelli], 1725. Grand in-quarto (218 X 278) vélin doré à coutures apparentes, auteur, titre et date d'édition calligraphiés à l'encre noire au dos (reliure de l'époque) ; titre en rouge et noir avec vignette gravée, (3) ff., 343 pages. Cerne de mouillure claire, plus marqué aux premiers feuillets ; infimes défauts aux coupes et à un angle.
EDITION NAPOLITAINE publiée par Lorenzo Ciccarelli, caché sous le pseudonyme de "Cellino Zecclori", avec la fausse mention du lieu d'édition de "Florence" pour "Naples". BELLE EDITION, imprimée à deux colonnes en caractères italiques, souvent citée comme la meilleure, de ce poème chevaleresque composé par Matteo Maria BOIARDO en l'honneur du duc Hercule II d'Este. Les deux premières parties publiées en 1483 rencontrent un franc succès auprès du public ferrarais. L'entrée de l'armée de Charles VIII en Italie en 1494 met le pays en état de guerre et interrompt la composition de la troisième partie du poème. Cette épopée romanesque est tirée de la chronique de Turpin, et l'on y voit figurer les Agramant, les Astolphe, les Gradasse, les Rodomont qui sont devenus des types immortels. Comme Luigi Pulci, Boiardo s'inspire du cycle de Charlemagne mais son poème apporte une nouveauté fondamentale puisqu'il y mêle aussi des éléments du cycle des chevaliers de la Table Ronde. Ainsi, les prouesses guerrières, héritage épique de la matière française, acquièrent la dimension romanesque et merveilleuse propre à la matière bretonne. D'autre part, comme le titre l'annonce clairement, dans cette nouvelle épopée l'amour prend une dimension toute particulière. Loin de l'amour incarné comme un idéal moral par les compagnons du roi Arthur, l'amour dont fait preuve Roland est bien réel et le rapproche de la condition des hommes ordinaires. Les thèmes de l'épopée s'entremêlent, parfois même à l'intérieur d'un même chapitre. On peut cependant en dégager trois principaux : la guerre entre les chrétiens et les sarrasins, la figure d'Angélique et ses soupirants et l'amour entre le sarrasin Rugiero et la chrétienne Brandiamante. (BRUNET, I, 1051 - GRAESSE, I, 470). BEL EXEMPLAIRE, dans sa fraiche reliure en vélin de l'époque, ornée d'une belle patine dorée. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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