1860. 2 pp. in 8°
4 août : “Devant partir lundi matin sans faute, je vous serais mille fois reconnaissante de vouloir bien m’adresser le petit paquet de livres que vous m’avez destinés pour mon séjour de campagne. Je joindrais ce remerciement à tous ceux que je vous ai déjà e[...]” – 14 novembre : “Madame Blanchecotte recommande bien forcément le petit livre de ses tristes vers, en réclamant l’indulgence du critique pour toutes les négligences, répétitions et monotonies auxquelles elle n’a rien pu, n’ayant pas eu une minute de liberté d’esprit pour s’en occuper dans ce moment où des leçons impossibles et de grandes préoccupations l’accablent. Puisse ceux qui s’intéressent à une position, sinon à une personne, lui venir efficacement en aide. Les nouvelles Poésies ont paru aujourd’hui.”
Paris, 5 janvier 1872. 1 p. in 8°
« … votre très-indulgente et très aimable appréciation de mes vers, et cette bienveillance gracieuse m’a semblé pour mes vieux «Rêves et réalités» un charmant souhait de bonne année pour leur rajeunissement et leur nouvelle présentation en ce monde…»
1868-1873. 3 pp. in 8°, 1 p. in 12.
– 17 avril 1868, “vous seulement entrevoir, ne pas vous voir du tout, manquer de toutes façons votre bonne visite ne fait nullement l’affaire d’une personne comme moi, qui ai mille lacunes rétrospectives à combler à votre sujet et une vraie relation future à fonder, et je viens vous prier, au nom de nos amis communs, [...] de vouloir bien, dans ma toute petite intimité de haute tour solitaire, venir passer la soirée avec nous vendredi prochain, 24. Un oui est de rigueur, un non ne serait pas plus reçu qu’une lettre non affranchie, et je vous remercie d’avance, monsieur, with all my heart, du prompt oui que je veux.» – – 31 juillet 1872: Si quelque chose, Monsieur, peut ajouter au sentiment ému que m’a fait éprouver la réception de votre très-bienveillant et tout cordial article, c’est la vive impression de votre aimable lettre, venant gracieusement et personnellement me dire l’obligeante sympathie dont vous veniez d’entretenir pour moi en si bon lieu le grand public [...]” – 27 février 1873: «Comme vous m’avez poétisée, monsieur! Comme je me trouve idéalisée dans votre perle de livre et votre livre de perles! Je suis infiniment flattée et profondément émue. Quant à ma gratitude, vous sentez certainement quel prix un poëte attache à être célébré par un poëte tel que vous, monteur en or et orfèvre en pierres précieises et rares. L’exquise médaille dont vous m’avez gratifiée va éclairer tout mon vieux gîte [...]»
Augustine-Malvina Blanchecotte (1830-1897), poétesse. L.A.S., sd [jeudi, 1860-1861?], 1p in-12. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Elle accepte une invitation à passer la soirée dans la famille Gatayes. [128]
Augustine-Malvina Blanchecotte (1830-1897), poétesse. L.A.S., Dieppe, 20 août 1860, 1p in-.8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Elle envoie un de ses livres ainsi un second exemplaire pour son ami Alphonse Karr (lui et Gatayes étaient très proches). Elle profite de son passage à Dieppe et de la présence de Karr, qu'elle admire, pour l'envoyer. Elle n'est alors connue ni de Gatayes ni de Karr. [128]
Augustine-Malvina Blanchecotte (1830-1897), poétesse. L.A.S., Bernezac-sur-Mer, 20 août 1861, 1p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Elle regrette de l'avoir raté, elle est alors en repos chez ses amis « dont l'une est très grande musicienne : ce sont Mme [Emma] Ferrand [née] de Beaujouan et Mme [Ernestine] Chabouillé Saint-Phal, qui donnent l'hiver de si belle matinées musicales en compagnie de Mrs Alart et Chevillart ». Emma Ferrand est l'auteur du premier guide consacré à Royan et ses environs en 1843. Ernestine Chabouillé Saint-Phal était compositrice et pianiste. Belle lettre. [128]
1 vol. in-12 reliure bradel de l'époque demi-maroquin brun, tête dorée, couv. cons., Alphonse Lemerre, Paris, 1875, 3 ff. n. ch., 237 pp. et 1 f. n. ch.
On joint une lettre autographes signée de l'auteur (1 page format in-12 sur papier à en-tête) : "Paris, le 6 janvier 1864. Monsieur, Combien je vous suis reconnaissant de ce bienveillant intérêt qui vous a fait, une nouvelle fois, prêter l'autorité de votre nom à mes pauvres pages si ignorées ! Il n'est pas possible de tourner le dos, plus que je ne fais, au succès possible et au public ; aussi, les appréciations individuelles, les sympathies toutes personnelles et de valeur qui m'arrivent, mes sont-elles infiniment précieuses ! Merci, Monsieur, de cette bonne action [ ... ]". Rare exemplaire de l'édition originale, enrichi d'une intéressante L.A.S.. Augustine-Adolphine-Malvina Blanchecotte (1830-1897) est née dans un milieu ouvrier, elle fréquente le salon de Louise Colet, et peut rencontrer des écrivains dont Lamartine, Béranger et Leconte de Lisle. Suite à l'internement de son époux, elle élèvera seule son fils, qui deviendra polytechnicien. Bon état (dos lég. frotté).
Paris, Didier, 1872. In-12 broché de XIV-377 pp., demi-toile bleue.
Édition originale. Un des livres publiés peu de temps après la Commune, les souvenirs d'une "femme d'ordre", Augustine-Malvina Blanchecotte (1830-1897), bourgeoise du quartier latin, déjà deux ouvrages couronnés par l'Académie française, dont la plume "se cabre" pour décrire tant d'horreurs" causés par "l'intolérance des libres-penseurs". L'atrocité de la répression lui arrachait des mouvements de pitié toutefois pour les vaincus en fin de volume. Le Quillec, 273.