1 vol. in-12 reliure bradel de l'époque demi-maroquin brun, tête dorée, couv. cons., Alphonse Lemerre, Paris, 1875, 3 ff. n. ch., 237 pp. et 1 f. n. ch.
On joint une lettre autographes signée de l'auteur (1 page format in-12 sur papier à en-tête) : "Paris, le 6 janvier 1864. Monsieur, Combien je vous suis reconnaissant de ce bienveillant intérêt qui vous a fait, une nouvelle fois, prêter l'autorité de votre nom à mes pauvres pages si ignorées ! Il n'est pas possible de tourner le dos, plus que je ne fais, au succès possible et au public ; aussi, les appréciations individuelles, les sympathies toutes personnelles et de valeur qui m'arrivent, mes sont-elles infiniment précieuses ! Merci, Monsieur, de cette bonne action [ ... ]". Rare exemplaire de l'édition originale, enrichi d'une intéressante L.A.S.. Augustine-Adolphine-Malvina Blanchecotte (1830-1897) est née dans un milieu ouvrier, elle fréquente le salon de Louise Colet, et peut rencontrer des écrivains dont Lamartine, Béranger et Leconte de Lisle. Suite à l'internement de son époux, elle élèvera seule son fils, qui deviendra polytechnicien. Bon état (dos lég. frotté).
Paris, Didier, 1872. In-12 broché de XIV-377 pp., demi-toile bleue.
Édition originale. Un des livres publiés peu de temps après la Commune, les souvenirs d'une "femme d'ordre", Augustine-Malvina Blanchecotte (1830-1897), bourgeoise du quartier latin, déjà deux ouvrages couronnés par l'Académie française, dont la plume "se cabre" pour décrire tant d'horreurs" causés par "l'intolérance des libres-penseurs". L'atrocité de la répression lui arrachait des mouvements de pitié toutefois pour les vaincus en fin de volume. Le Quillec, 273.
Augustine-Malvina Blanchecotte (1830-1897), poétesse. L.A.S., sd [jeudi, 1860-1861?], 1p in-12. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Elle accepte une invitation à passer la soirée dans la famille Gatayes. [128]
Augustine-Malvina Blanchecotte (1830-1897), poétesse. L.A.S., Dieppe, 20 août 1860, 1p in-.8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Elle envoie un de ses livres ainsi un second exemplaire pour son ami Alphonse Karr (lui et Gatayes étaient très proches). Elle profite de son passage à Dieppe et de la présence de Karr, qu'elle admire, pour l'envoyer. Elle n'est alors connue ni de Gatayes ni de Karr. [128]
Augustine-Malvina Blanchecotte (1830-1897), poétesse. L.A.S., Bernezac-sur-Mer, 20 août 1861, 1p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Elle regrette de l'avoir raté, elle est alors en repos chez ses amis « dont l'une est très grande musicienne : ce sont Mme [Emma] Ferrand [née] de Beaujouan et Mme [Ernestine] Chabouillé Saint-Phal, qui donnent l'hiver de si belle matinées musicales en compagnie de Mrs Alart et Chevillart ». Emma Ferrand est l'auteur du premier guide consacré à Royan et ses environs en 1843. Ernestine Chabouillé Saint-Phal était compositrice et pianiste. Belle lettre. [128]