1946 1946-1951. . EXCEPTIONNELLE CORRESPONDANCE INÉDITE DE LOUIS JOUVET AVEC DOMINIQUE BLANCHAR IMPORTANTE COMÉDIENNE DU THÉÂTRE DE LATHÉNÉE APRÈS LA GUERRE 32 pièces signées (lettres autographes et tapuscrites, cartes autographes) de Louis Jouvet à Dominique Blanchar (28) et ses parents Pierre et Marthe Blanchar (4) comprenant notamment 23 croquis originaux de Christian Bérard pour les costumes de scène& 12 pièces signées (lettres autographes et tapuscrites, cartes autographes) de Dominique, Pierrette et Pierre Blanchar à Louis Jouvet. En 1946, Louis Jouvet, directeur du Théâtre de l'Athénée, envisage de reprendre LÉcole des femmes, dont son interprétation moderne, donnée dans un décor mobile mécanique, avait conquis le public lors de sa création en 1936. Il est cependant brouillé avec Madeleine Ozeray, interprète d'Agnès, et ne trouve aucune actrice à-même de la remplacer. Il repère Dominique (dite "Minou") Blanchar dans le public d'une représentation de La Folle de Chaillot donnée à l'Athénée, et voit aussitôt en elle une Agnès idéale. Il contacte son père, l'acteur Pierre Blanchar (n°1) : J'ai vu « Minou » hier soir après le spectacle avec sa sur et sa mère, et l'idée me vient soudain puisque je vais remonter pour deux semaines l'Ecole des femmes, qu'elle pourrait peut-être jouer le rôle d'Agnès !? (9 avril [1946]) Un contrat suit deux mois plus tard (n° 2): J'ai le plaisir de vous confirmer votre engagment au Théâtre de L'ATHENEE pour jouer le rôle d'Agnès dans « L'ECOLE DES FEMMES » de Molière. Vous toucherez un cachet de 500 (cinq cent) Francs par représentation. [...] [autographe] : Chère Minou Je suis très fier de signer ton premier contrat et de te dire en post-scriptum ma confiance mon affection LJ (21 juin 1946) Pour la jeune débutante, l'occasion est inespérée (n° 4): Je suis heureuse plus que je ne puis vous dire, davoir été choisie par vous pour jouer le si beau rôle dAgnès ; de faire partie, pour mon début inespéré d'un de vos spectacles, et de bénéficier des conditions si exceptionnelles pour travailler et pour apprendre. Cest merveilleux que ce soit dans une pièce de Molière que jaie la chance de jouer pour la première fois de ma vie - et surtout que cette première fois soit à vos côtés et sous votre direction si magistrale et si aimable. [1946] À compter du 25 juin 1946, Dominique Blanchar triomphera en Agnès aux côtés de Louis Jouvet, interprète d'Alphonse. En témoignent les fleurs lancées sur scène, précieusement conservées (n° 7). Entre répétitions et représentations, Louis Jouvet et Dominique Blanchar échangent une importante correspondance dont transparaît une intimité certaine - plusieurs cartes parviennent à "Minou" piquées sur des bouquets de fleurs. Mon Minou Les fleurs sont ravissantes, ta lettre m'enchante par ses sentiments mais tes deux flambeaux sont vraiment royaux et m'ont touché au cur. J'avais une lampe de théâtre de Vicence que je gardais comme un joyau. Je l'avais emportée avec moi dans ma tournée, elle s'est cassée au terme du voyage et j'en était très triste. Tes deux flambeaux l'ont remplacée. Tu m'as fait un plaisir immense et je te suis infiniment reconnaissant. Il ne quitteront plus jamais la table de travail. Je t'embrasse de tout cur Louis Jouvet (2 juillet 1946) (n° 9) Minou Chérie, [La compagnie Française du Théâtre Jouvet] te souhaite une bonne fête, un heureux anniversaire. Les Lapniski et les Jouveski réunis te disent leur plaisir de t'aimer et que tu sois comme tu es. « La Minou ». Ils te déclarent sans ambage, sans forfanterie, que tu es la Minou des Minou, des toutes les Minous des minouteries anciennes et modernes la plus exemplaiure Minou, minoutante et minoutine, que l'on puisse aimer, et ils t'embrassent quatre tendres fois de tout leur cur minouté. (2 juin 1947) (n° 22) L'identité des acteurs se mêle aux personnages joués sur scène. Jouvet, qui signe parfois "Arnolphe" (24 juin 1946), "Louis Arnolphe" (12 août 1946) voire "ton Arnolphe" (2 juillet 1946) alterne ainsi, dans ses lettres à la jeune actrice, entre "Minou" et "Agnès" : "chère Minou, chère Agnès" (9 octobre [1946]) ; "Bonjour Minou, bonjour Agnès" (9 janvier 1947), "Minou-Agnès" (25 février 1947) et, dans un phylactère sortant de la bouche d'un personnage dessiné : "Minou. Répondez-moi, n'ayez rien à cacher. Êtes-vous une Agnès ou une Psyché ?" (31 janvier 1947). Celle-ci, de son côté, s'adresse dans ses courriers aussi bien à son "cher Patron" qu'à "mon Patron chéri" (décembre 1950) et à "mon cher Arnolphe-Patron" ([1951]). Dominique Blanchar finira par se confondre à une autre héroïne : "A Ondine en souvenir d'Ondine, de la part de Hans. « Chérie petite Ondineé » très affectueusement Louis J." (4 mai 1949) (n° 33) ; "A ma petite Ondine, qui a quinze ans et qui est née depuis des siècles et qui ne vieillira jamais dans mon cur." (2 juin 1949) (n°34). En 1949, en effet, Louis Jouvet reprend l'Ondine de Giraudoux, qu'il avait créée à l'Athénée en 1939. Dominique Blanchar est choisie pour le rôle titre (n°31, programme n°52). Mais Jouvet l'imaginait déjà en Ondine plusieurs années auparavant. En témoignent les esquisses de Bérard pour son costume de scène (n°18) et une lettre datée de juillet 1946, elle aussi accompagnée de dessins (n°10) : Bébé [Bérard] est ici dans ce midi hospitalier ; il parle de Minou avec lyrisme ! Hier nous sommes allé à Marseille, nous avons dîner en garçons il te voit déjà jouer Ondine et il dessinait sur la nappe des projets où il m'expliquait comment il te voyait. J'ai déchiré le papier pour t'envoyer ce témoignage de nous pensées. Engagée dans la troupe du Théâtre de l'Athénée, Dominique Blanchar décrochera également le rôle principal de L'Apollon de Bellac (une autre Agnès) ainsi que des rôles secondaires dans La coupe enchantée, Dom Juan et Le Tartuffe. L'investissement demandé est important. À La reprise de L'École des femmes en 1950, Louis Jouvet la presse : "Nous jouons toujours Tartuffe mais il faudrait reprendre plutôt l'École des femmes ! Quand rentres-tu ? Peux-tu me dire une date ?" (n° 40). Au mois de septembre de la même année, il lui avait déjà refusé une absence professionnelle pour tourner Le Traître (Decision Before Dawn) : Figurez-vous quavant les vacances Anatole Litvak de passage à Paris mavait parlé du projet dun film quil espérait faire pour la Fox et dans lequel il voyait un rôle pour moi (une française que la guerre a amenée en Allemagne et qui se trouve mélée aux armées américaines au moment où elles passaient le Rhin). Il ne sagissait que dun projet extrêmement vague et il ny avait vraiment pas lieu de vous en parler. Mais hier soir jai reçu un télégramme me demandant daller à Munich pour y faire des essais. Il sagit dune huitaine de jours à partir du 11 septembre. Et me voilà bien embêtée car dune par le film en question qui décidément se tourne me tente énormément. (n° 38) Très chère vieille Minou aussi embarrassé que toi hélas devant tes scrupules stop ton absence obligerait reculer début saison déjà annoncé stop. (n°39) Un programme bien chargé, car en plus des représentations données sur les planches de l'Athénée, Dominique Blanchar accompagne également la troupe dans ses tournées internationales qui la mèneront en Écosse (1947), en Égypte, en Europe de l'est (1948), ou encore en Afrique du nord (1950), au Canada et aux États-Unis (1951). C'est là que sera donné pour la dernière fois L'École des femmes. Sa performance à New York lui vaudra l'obtention d'un Donladson Award. "J'ai été content d'apprendre ta récompense pour l'École des femmes" lui écrit Jouvet le 9 août, soit une semaine avant sa mort (n°45, 49). La correspondance s'interrompt brutalement en août 1951, lorsque Louis Jouvet, des suites d'un infarctus, meurt dans sa loge du théâtre de l'Athénée. A l'annonce de la nouvelle, Dominique Blanchar se rendra sur les lieux. Elle poursuivra en solo une longue carrière au cinéma et sur les planches, obtenant deux Molières pour ses performances dans Tout comme il faut (Luigi Pirandello) et Les Femmes savantes. LISTE 1 - Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Pierre Blanchar, père de Dominique Blanchar. Paris : Mercredi 9 Avril [1946]. 1 page, 142 x 195 mm. Papier à entête de l'Athénée Théâtre Louis Jouvet 24 rue Caumartin. 2 -Lettre tapuscrite de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, en partie autographe signée. 21 juin 1946. 210 x 270 mm, sur papier à entête de la Société du Théâtre Louis Jouvet. Enveloppe conservée. 3 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Madame et Monsieur Pierre Blanchard. [1946]. Enveloppe conservée. On joint l'exemplaire du programme de l'Athénée mentionné dans la lettre. 4 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [1946]. 2 pages in-4. 5 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, 24 juin 1946. Avec le programme du Théâtre de l'Athénée, L'EXEMPLAIRE DE DOMINIQUE BLANCHAR, SPÉCIALEMENT IMPRIMÉ,avec la mention "Imprimé spécialement pour Dominique BLANCHAR à l'occasion de ses débuts dans le rôle d'Agnès de L'École des femmes". SIGNÉ par Louis Jouvet"A Minou Blanchar, affectueux souvenir de Louis Jouvet, 24 juin 1946" et Mlle Raymone, qui joue la même saison dans La Folle de Chaillot "à ma Minou que j'adore pour la vie, je serai toujours la même si je la quittais". 6 -Un programme pour L'École des femmes. [1946]. 106 x 111 mm 7 -Enveloppe autographe (Dominique Blanchar) portant la mention : "Rose jetée sur scène, un soir de représentation durant les 8 jours « L'École des femmes »" et contenant une rose séchée nouée d'un ruban tricolore et lestée de 2 pièces trouées en leurs centres. [1946] 8 -Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 2 juillet 1946. 140 x 185 mm. 9 -[Autre] Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 2 juillet 1946. 140 x 185 mm. 10 -Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. Marseille : Juillet 1946 [tampon postal]. Enveloppe conservée. A pleine page, 210 x 260 mm, sur papier entête de du Chateau de Montredon près de Marseille. Sur deux bouts de nappe en papier déchirée : 5 croquis originaux à la mine de plomb de Béraud représentants Minou en Ondine. 11 -Lettre autographe signée pour un télégramme de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 27 août 1946. On joint le télégramme envoyé de Bruxelles, 28 aout 1946 12 -Carte postale [Lac Majeur] signée "Pierrette" [Blanchar] à Louis Jouvet. [sans date]. 13 -Carte postale autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 5 septembre 1946 [tampon]. 14 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. Carte à entête de l'Athénée Théâtre Louis Jouvet. 10 septembre [1946]. 15 -Carte autographe signée qui fut piquée sur un bouquet de fleurs, de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 9 octobre [1946?]. Enveloppe conservée. 16 -Carte autographe signée à entête de l'Athenée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. [1946]. 110 x 130 mm. Sont joints : une autre carte avec un dessin de Jouvet sur laquelle étaient attachés des boutons de manchette, 3 dessins originaux de Christian Bérard évoqués dans la lettre. 17 -Carte autographe signée qui fut piquée sur un bouquet de fleur de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. [décembre 1946?]. Enveloppe conservée. 18 -Esquisses de Bérard pour les costumes de scène de Dominique Blanchar, une note autographe de de Dominque Blanchar : "Précieux 1946 Esquisses Bérard". Une quinzaine d'esquisse pour ONDINE repartie sur 7 feuillets de différents formats. 19 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 9 janvier 1947. Enveloppe conservée. 20 -Carte de autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête illustrée de La Compagnie Française du Théâtre Louis Jouvet. 31 janvier 1947. 21 -Carte de autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête illustrée de La Compagnie Française du Théâtre Louis Jouvet. 25 février 1947. Enveloppe conservée. 22 -Carte de autographe de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête illustrée de La Compagnie Française du Théâtre Louis Jouvet. 9 juin 1947. Enveloppe conservée. 23 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 25 juin 1947. Enveloppe conservée. 24 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 23 octobre 1947. Enveloppe conservée. 25 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] et "Pierrette" [Blanchar] à Louis Jouvet. [1947]. 2 pages in-8 sur papier dentelle. 26 -Lettre autographe signée "Pierrette" [Blanchar] à Louis Jouvet. [1947 ?]. 1 pages in-8 sur papier dentelle. 27 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 3 janvier 1948. Enveloppe conservée. 28 -Carte postale [théâtre romain de Lyon] signée "Agnès-Minou" [Dominique Blanchar] et "Pierrette" [Blanchar] à Louis Jouvet. Avril 1948. 29 -Carte autographe signée de Louis Jouvet adressée à Marthe Blanchar, entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 24 décembre 1948 30 -Lettre de autographe signée adressée à Marthe Blanchar, entête Le Grand Hôtel de Marseille. [1948] 31 -Lettre tapuscrite signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, entête de la Société du théatre Louis-Jouvet. 12 avril 1949. Enveloppe conservée. 32 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 1 mai 1949. Sur carte de visite de Louis Jouvet directeur du Théâtre de l'Athénée qui fut piquée sur un bouquet de fleurs. Enveloppe autographe conservée. 33 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 4 mai 1949. Enveloppe conservée. 34 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 2 juin 1949. Sur carte de visite de Louis Jouvet directeur du Théâtre de l'Athénée qui fut piquée sur un bouquet de fleurs. Enveloppe autographe conservée. 35 -Deux fiches individuelles de règlement pour les mois de Janvier et Février 1949, relatif à 59 cachets pour le rôle de Ondine. 36 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 31 janvier 1950. Enveloppe autographe conservée. 37 -Carte autographe signée "ton Knock" de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 24 février 1950. Sur carte de visite de Louis Jouvet directeur du Théâtre de l'Athénée qui fut piquée sur un bouquet de fleurs. Enveloppe autographe conservée. 38 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. Venise : 3 Septembre [1950]. 4 pages in-8. 39 -Lettre autographe signée pour un télégramme de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, datée du 7 septembre 1950. On Joint le télégramme daté du 7 septembre 1950 (tampon) envoyé de Digne au Negresco à Nice 40 -Carte de autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 8 novembre 1950. Entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 41 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [Décembre 1950]. 1 pages in-8. 42 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 1 février 1951. Entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. Enveloppe autographe conservée. 43 -Télégramme daté du 13 avril 1951 (tampon) envoyé aux Blanchar place du Panthéon: 44 -Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 9 juillet 1951. 210 x 270 mm , enveloppe autographe conservée: Un ruban tricolore noué porte la mention imprimée : "tgg SA Dominique Blanchar Les artistes des Théâtres municipaux de Prague." 45 -Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 9 août 1951. 210 x 270 mm, enveloppe autographe conservée, adressée a Dominique Blanchar chez Virginia Vernon à Londres. 46 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [Fin juin 1951]. 2 pages in-8. 47 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [1951]. 2,5 pages in-8. 48 -Lettre tapuscrite signée "Pierre" [Blanchar] à Louis Jouvet. 2 août 1951. 1 page in-8 et 1 page in-4. 49 -Copie tapuscrite de la lettre annonçant lattribution du prix the best debut performance of 1950-1951 season à Dominique Blanchar pour sa performance dans LÉcole des femmes, attribué par the American National Theater and Academy lors du Eighth Annual Donaldson Awards. 50 -Carte postale [Capri] signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [sans date]. La carte est contresignée par plusieurs personnes notamment l actrice américaine, chanteuse et auteur dramatique, Virginia Vernon (1899-1971). 52 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [sans date]. 2,5 pages in-8 sur papier dentelle avec un personnage animé contre-collé. 53 -Programme pour Ondine au Théâtre de l'Athénéesigné par Louis Jouvet. [1949]. 135 x 210 mm.
Signé par l'auteur
1946 1946. Tirage argentique de l’époque. Un coin frotté. GRAND TIRAGE ARGENTIQUE DE L'ÉPOQUE. Portrait de Dominique Blanchar capturé par Brassaï dans les coulisses du Théâtre de l'Athénée lors des préparatifs pour L'École des femmes. Tampon du photographe au dos : "BRASSAÏ / 61, rue du Faubrd St-Jacques / PARIS XIVe / TÉLÉPH : PORT-ROYAL 23-41" En 1936, Louis Jouvet, directeur du théâtre de l'Athénée, crée l'une des premières adaptations modernes de L'École des femmes. S'il nourrissait depuis près de 14 ans le projet de monter la pièce de Molière, Jouvet butait sur les décors : intervient Christian Bérard, qui dessine, en plus de costumes d'un style nouveau un décor mobile mécanique permettant de diviser l'espace scénique en deux lieux différents. C'est dans un premier temps Madeleine Ozeray qui interprète le rôle principal. Mais en 1946, Louis Jouvet repère Dominique dite "Minou" Blanchar, à laquelle il confie le rôle de l'Agnès. Elle l'endossera jusqu'à la mort du metteur en scène (qui lui continuera de jouer Arnolphe) en août 1951. Avec 675 représentations entre 1936 et 1951, la mise en scène accède rapidement au statut de mythe. En 2001-2003, le Théâtre de l'Athénée confiera à Jacques Lasalle la réalisation d'une mise en scène "hommage" de L'École des femmes reprenant le décor de Bérard.
1946 1946. Tirage argentique de l’époque. GRAND TIRAGE ARGENTIQUE DE L'ÉPOQUE. Portrait de Dominique Blanchar capturé par Brassaï dans les coulisses du Théâtre de l'Athénée lors des préparatifs pour L'École des femmes. Tampon du photographe au dos : "BRASSAÏ / 61, rue du Faubrd St-Jacques / PARIS XIVe / TÉLÉPH : PORT-ROYAL 23-41" En 1936, Louis Jouvet, directeur du théâtre de l'Athénée, crée l'une des premières adaptations modernes de L'École des femmes. S'il nourrissait depuis près de 14 ans le projet de monter la pièce de Molière, Jouvet butait sur les décors : intervient Christian Bérard, qui dessine, en plus de costumes d'un style nouveau un décor mobile mécanique permettant de diviser l'espace scénique en deux lieux différents. C'est dans un premier temps Madeleine Ozeray qui interprète le rôle principal. Mais en 1946, Louis Jouvet repère Dominique dite "Minou" Blanchar, à laquelle il confie le rôle de l'Agnès. Elle l'endossera jusqu'à la mort du metteur en scène (qui lui continuera de jouer Arnolphe) en août 1951. Avec 675 représentations entre 1936 et 1951, la mise en scène accède rapidement au statut de mythe. En 2001-2003, le Théâtre de l'Athénée confiera à Jacques Lasalle la réalisation d'une mise en scène "hommage" de L'École des femmes reprenant le décor de Bérard.
1946 Sans date [1946]. Tirage argentique de l’époque. Un coin frotté. GRAND TIRAGE ARGENTIQUE DE L'ÉPOQUE. Portrait de Dominique Blanchar capturé par Brassaï dans les coulisses du Théâtre de l'Athénée lors des préparatifs pour L'École des femmes. Tampon du photographe au dos : "BRASSAÏ / 61, rue du Faubrd St-Jacques / PARIS XIVe / TÉLÉPH : PORT-ROYAL 23-41" En 1936, Louis Jouvet, directeur du théâtre de l'Athénée, crée l'une des premières adaptations modernes de L'École des femmes. S'il nourrissait depuis près de 14 ans le projet de monter la pièce de Molière, Jouvet butait sur les décors : intervient Christian Bérard, qui dessine, en plus de costumes d'un style nouveau un décor mobile mécanique permettant de diviser l'espace scénique en deux lieux différents. C'est dans un premier temps Madeleine Ozeray qui interprète le rôle principal. Mais en 1946, Louis Jouvet repère Dominique dite "Minou" Blanchar, à laquelle il confie le rôle de l'Agnès. Elle l'endossera jusqu'à la mort du metteur en scène (qui lui continuera de jouer Arnolphe) en août 1951. Avec 675 représentations entre 1936 et 1951, la mise en scène accède rapidement au statut de mythe. En 2001-2003, le Théâtre de l'Athénée confiera à Jacques Lasalle la réalisation d'une mise en scène "hommage" de L'École des femmes reprenant le décor de Bérard.