P., Renouard, 1875. In-8, (2) ff., 375 pp., demi chagrin rouge à coins, tête dorée.
Nombreuses figures dans le texte. Quelques rousseurs. Le premier plat se détache.
Amsterdam, Jan Hendriksz & Jan Rieuwertsz, 1654. 1654 1 vol. in-4° (195 x 147 mm) comportant 2 parties avec pagination propre de : I. [2] ff. (page de titre gravée, page de titre) ; 152 pp. ; II. 116 pp. ; 7 planches gravées à pleine page. Lettrines gravées et culs-de-lampe. Demi-veau 19ème, plats recouverts de papier marbré avec monograme doré "H T" surmonté d'un bélier, dos à faux nerfs orné et titré. (Exemplaire rogné un peu court dans la marge latérale avec légère atteinte à 5 planches, mors fendus.)
Première édition illustrée, en hollandais, de la compilation des voyages de Le Blanc rédigée par Bergeron et Coulon à partir de ses mémoires, considérée comme lun des premiers récit dethnographie comparée. Paru en 1654, cet ouvrage est la traduction en hollandais de Jan Hendrik Glazemaker (1620-1682) des parties I et II de lédition originale en français (Paris, 1648). Vincent Le Blanc (1554-v.1640) y est présenté comme un voyageur marseillais qui aurait effectué un périple dans le monde entier ses 12 ans jusquà ses 60 ans. Le récit débute par son embarquement à Marseille pour le port dAlexandrie, sa première destination. Il visite ensuite lAfrique (Maroc, Guinée, Afrique du Sud), la Perse, lArabie et le Moyen-Orient, lEurope (Espagne, France, Italie et Pays-Bas) et quelques pays dAsie ainsi que de nombreuses îles. A son retour, Le Blanc présente les manuscrits de ses voyages à son ami Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580 - 1637 ; avocat de Galilée ; conseiller en art auprès de Marie de Médicis ; précurseur de l'égyptologie ; célèbre pour avoir conçu une des premières carte de la Lune fondée sur des observations télescopiques). Sur les conseils de ce dernier, Le Blanc confie ses manuscrits à Pierre Bergeron (1580 - v.1637), comme en atteste une des lettres de Peiresc addressée à Le Blanc: « A Monsieur Vincens Blanc, en Arles. Vous mavez autrefois montré trois ou quatre petits volumes des journaux de vos grands voyages des Indes que vous vouliez faire imprimer, sil me semble, et nétiez en peine que de les faire coucher par écrit sur vos mémoires en termes propres à lédition. Si vous persistez en la même volonté, il ne faut que me les faire envoyer ici tandis que jy suis ou par la voie de Mr de Callas, mon père, qui a tous les jours des commodités, ou par telle autre que vous aviserez. Car jai trouvé ici un fort honnête homme nommé Mr Bergeron qui sera très aise de prendre la peine à mettre tous vos meilleurs mémoires en bons termes, comme il a déjà fait des mémoires de voyage du Sr Pyrard et de celui de Mocquet qui ont été imprimés et fort bien reçus. » (publiée par Tamizey de Laroque, Paris, Imprimerie Nationale, tome VII, 1885, p.645). Bergeron est un écrivain et géographe auquel on doit deux ouvrages importants de lhistoire des voyages Traité de la navigation et des voyages de découvertes et conquêtes modernes, et principalement des François (1629) et lHistoire de la première découverte et conquête des Canaries (1650). Adepte des compilations de voyages, on lui attribue également la paternité des récits de voyages de Jean Mocquet et François Pyrard de Laval, quant à eux rédigés selon la technique de récit de la peregrinatio. Ainsi le chercheur Grégoire Holtz définit-il ce style littéraire où :au XVIIe siècle [...] la curiosité nest plus seulement la traque des mirabilia rapportés ou décrits par les voyageurs médiévaux et qui meublent encore les cabinets de curiosités de l ge classique, cest le début de lethnologie comparée et dune utilisation idéologique de la relation de voyage (1). Bergeron commence à mettre en forme les mémoires de Le Blanc en 1628 en appliquant cette méthode de récit. Ainsi, il fait de Le Blanc un voyageur parcourant le monde entier. Cela lui permet de livrer au lecteur les descriptions des très nombreuses contrées énumérées plus haut et de se livrer à des analyses comparées dethnographie et de géographie. Sa mort en 1637 l'empêche dachever ce vaste travail. Un second géographe et historien français, labbé Louis Coulon (1605 - 1664) reprend donc la tâche et publie en 1648. Le présent ouvrage, traduit en hollandais, atteste de son succès. Ainsi, cest à juste raison que lauthenticité du récit de Le Blanc et à la part due à Bergeron et Coulon à souvent été remise en question. Les historiens modernes confirment que Le Blanc na effectué quune partie des voyages contenus dans cet ouvrage, limités aux pays voisins de la France (Alpes et Pays-Bas espagnols) dont il a laissé le récit (1). La substance contenue dans louvrage est quant à elle authentique et dune grande richesse dans laquelle les auteurs proposent : une visée didactique, une visée encyclopédique et une visée pratique et utilitaire. (1). Lillustration est composée de huit gravures, dont un titre frontispice et 7 planches à pleine page. Cette iconographie particulièrement pittoresque comprend une scène de débarquement par tempête (I.-4), une représentation dune immense caravane de chameaux, chevaux et hommes sur le chemin de la Mecque (I.-9), une scène de couronnement (I.-112), une impressionnante scène dinquisition (I.-118), une scène de rue à Fez, Maroc (II.-76), une scène dexécution en Orient (II.-78) et une scène dassasinat au milieu de ruines (II.-98). Provenance: Charles Henri Ternaux (1807-1864), historien et bibliophile passionné de voyages, également traducteur et député français (monogramme frappé à lor surmonté d'un bélier au centre des plats). Un des rares exemplaires complet de ses planches conservé en main privée. (1) (CRLV: Holtz, 2001 & 2002). 1 vol. 4-to (195 x 147 mm) comprising 2 parts with own pagination of : I. [2] ff. (engraved title page, title page) ; 152 pp. ; II. 116 pp. 7 full-page engraved plates. Engraved lettering and culs-de-lampe. Half calf, marbled paper covered boards with gilt monogram "H T" surmounted by a ram, spine with false nerves ornamented and titled. (Copy trimmed a little short in the lateral margin with slight damage to 5 plates, spines split.) First illustrated edition, in Dutch, of the compilation of Le Blanc's travels written by Bergeron and Coulon from his memoirs, considered as one of the first accounts of comparative ethnography. Published in 1654, this work is the Dutch translation by Jan Hendrik Glazemaker (1620-1682) of parts I and II of the original French edition (Paris, 1648). Vincent Le Blanc (1554-c.1640) is presented as a traveler from Marseilles who would have traveled the world from the age of 12 until he was 60. The story begins with his embarkation in Marseille for the port of Alexandria, his first destination. He then visits Africa (Morocco, Guinea, South Africa), Persia, Arabia and the Middle East, Europe (Spain, France, Italy and the Netherlands) and some Asian countries as well as many islands. On his return, Le Blanc presented the manuscripts of his travels to his friend Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580 - 1637; Galileo's lawyer; art advisor to Marie de Médicis; precursor of Egyptology; famous for having designed one of the first maps of the Moon based on telescopic observations). On the advice of the latter, Le Blanc entrusted his manuscripts to Pierre Bergeron (1580 - c.1637), as attested by one of Peiresc's letters addressed to Le Blanc: "To Monsieur Vincens Blanc, in Arles. You once showed me three or four small volumes of the journals of your great voyages to the Indies which you wanted to have printed, if it seems to me, and were only at pains to have them written down on your memoirs in terms suitable for publication. If you persist in the same desire, all you have to do is send them to me here while I am here, either by the way of Mr. de Callas, my father, who has daily conveniences, or by such other way as you may see fit. For I have found here a very honest man named Mr. Bergeron who will be very happy to take the trouble to put all your best memoirs in good terms, as he has already done with the travel memoirs of Sr. Pyrard and that of Mocquet which were printed and very well received. (Translated from French)" (published by Tamizey de Laroque, Paris, Imprimerie Nationale, volume VII, 1885, p.645). Bergeron is a writer and geographer to whom we owe two important works of the history of the voyages " Traité de la navigation et des voyages de découvertes et conquêtes modernes, et principalement des François " (1629) and " l'Histoire de la première découverte et conquête des Canaries " (1650). Adept of travel compilations, he is also credited with the authorship of the travel accounts of Jean Mocquet and François Pyrard de Laval, which were written according to the "peregrinatio" narrative technique. Thus the researcher Grégoire Holtz defines this literary style where: "in the XVIIth century [...] curiosity is no longer only the tracking of mirabilia reported or described by medieval travelers and which still furnish the cabinets of curiosities of the classical age, it is the beginning of comparative ethnology and of an ideological use of the travel report (translated from French)" (1). Bergeron began to put Le Blanc's memoirs into shape in 1628 by applying this method of narrative. Thus, he makes of Le Blanc a traveler who travels the whole world. This allows him to deliver to the reader the descriptions of the many countries listed above and to make comparative analyses of ethnography and geography. His death in 1637 prevented him from completing this vast work. A second French geographer and historian, Abbé Louis Coulon (1605 - 1664) took over the task and published in 1648. The present work, translated into Dutch, attests to its success. Thus, the authenticity of Le Blanc's account and the part due to Bergeron and Coulon has often been questioned. Modern historians confirm that Le Blanc made only a part of the journeys contained in this work, limited to the countries neighboring France (the Alps and the Spanish Netherlands) of which he left an account (1). As for the substance contained in the work, it is authentic and of great richness in which the authors propose: "a didactic aim, an encyclopedic aim and a practical and utilitarian aim." (1). The illustration is composed of eight engravings, including a title frontispiece and seven full-page plates. This particularly picturesque iconography includes a scene of landing in a storm (I.-4), a representation of a huge caravan of camels, horses and men on their way to Mecca (I.-9 ), a coronation scene (I.-112), an impressive inquisition scene (I.-118), a street scene in Fez, Morocco (II.-76), an execution scene in the East (II.-78) and an assassination scene amidst ruins (II.-98). Provenance: Charles Henri Ternaux (1807-1864), historian and bibliophile with a passion for travel, also a translator and a French deputy (gold-stamped monogram surmounted by a ram in the center of the boards). One of the few copies complete with it's plates preserved in private hands. (1) (CRLV: Holtz, 2001 & 2002).
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Grenoble, Rahoult et Dardelet Editeurs, 1860-1865/1874-1875, 1 volume de 3 textes +1 glossaire, in-folio de 330x250 mm environ, ix-135 pages, (2) ff. (table)-ix-78 pages. Demi-basane à coins noire, dos à nerfs portant titres dorés, orné de petits fers dorés, gardes marbrées, couvertures de chaque livraison conservées. Quelques rousseurs, frottements et petites épidermures sur le cuir, petite trace d'adhésif sur le cartonnage, petites restaurations sur les couvertures, sinon bon état.
François Blanc (1662-1742) dit Blanc la Goutte est un poète grenoblois ayant notamment publié des poèmes en patois du Dauphiné. Il est souvent surnommé "Blanc la Goutte", étant atteint de la maladie qui porte ce nom : "jemey gouttu ne souffrit tant que mi" écrira-t-il.Grenoblo Malhérou, récit de l'inondation des 13 et 14 septembre 1733 qui dévasta Grenoble. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
La première critique gastronomique adressée aux anglais par un français. « Des plaisirs de la table chez les anglais… ». L’exemplaire finement relié pour Madame de Pompadour, la protectrice de l’auteur. Amsterdam (Paris) 1751. 3 tomes en 3 volumes in-12 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., lvi pp. de préface, 346 pp., (1) f. de fautes à corriger, (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (2) ff., 380 pp. (1) f.bl. ; III/ (1) f.bl., (2) ff., 412 pp. (1) f.bl. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, large roulette richement dorée encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisses ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin havane, filet doré sur les coupes, roulettes intérieures dorées, tranches dorées. Reliures de l’époque. 165 x 96 mm.
Troisième édition française, augmentée d’une longue préface de l’auteur, de l’un des principaux traites compares de politique économique entre la France et l’Angleterre au milieu du XVIIIe siècle et du premier essai de gastronomie comparée. Cioranescu, II, 37992 ; Quérard, La France littéraire, V, 15. Les Lettres de Le Blanc écrites d’Angleterre à Helvetius, Buffon, Crébillon, Montesquieu, maupertuis … sont une très intéressante peinture des mœurs anglaises du XVIIIe siècle. Cet « ouvrage fort estime parmi les gens de lettres » qui avait été publié pour la première fois à Paris en 1745 fut rapidement traduit puis critiqué par les anglais (édition de Londres, 1747). La présente édition est recherchée en raison de la longue préface de 56 pages ajoutée par l’auteur au début du volume dans laquelle il analyse les diverses critiques de son livre données par les anglais. Ces lettres adressées aux grands esprits français de l’époque offrent une intéressante comparaison des gouvernements, des politiques et des mœurs anglais et français. L’auteur y aborde des thèmes aussi divers que la littérature, le théâtre, les jardins, la gastronomie ou encore les goûts des deux peuples décrits. L’une des lettres les plus célèbres est la Lettre XLII « A Monsieur le Marquis du Tenail » intitulée « Des plaisirs de la Table chez les Anglais, de leurs Tostes »… Cette lettre est en effet la première critique gastronomique adressée par un auteur français aux coutumes culinaires anglaises. Dans le tome 2, Le Blanc édite une partie de la traduction de la tragédie d’Oroonoko qui met en scène les rapports entre les colons anglais et les noirs esclaves de la Guyane anglaise. « Jean-Bernard Le blanc (1707-1781) embrassa l’état ecclésiastique et débuta dans la carrière des lettres par un ‘Poème sur les gens de lettres de Bourgogne’. Il vint ensuite à Paris, s’y fit des protecteurs, et publia des ‘Elégies, avec un discours sur ce genre de poésie’ (Paris, 1751). L’abbé Le blanc voyagea en Angleterre et publia à son retour : ‘Lettres d’un Français sur les Anglais’ (Paris, 1745, 3 vol. in-12). Cet ouvrage, réimprimé en 1749, 1751 et 1758 contribua principalement à la réputation de l’auteur […]. Quoiqu’il fût membre des académies della Crusca et des Arcades de Rome, de l’institut de Bologne et honoraire de la Société des sciences et des arts de Dijon, l’abbé Le blanc sollicita trente ans, sans pouvoir l’obtenir et sans se rebuter, une place à l’académie française. Pour l’en dédommager, Mme de Pompadour fit rétablir en sa faveur la place d’historiographe des bâtiments du Roi, supprimée par le contrôleur-général Orry. Il en jouit jusqu’a sa mort, en 1781. » (Biographie Universelle, pp. 483-484). « L’ouvrage qui a le plus contribué à sa réputation, est celui de ses ‘Lettres sur les anglais’, 1758, 3 vol. in-12. On y trouve des choses bien vues, des jugemens sains, des pensées judicieuses » (Les siècles littéraires de la France, p. 265). Précieux exemplaire finement relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Madame de Pompadour (1721-1764). Cette provenance confère un intérêt particulier à cet exemplaire puisque l’on sait que Madame de Pompadour était la protectrice de l’Abbé Le Blanc et que c’est elle qui fit rétablir en sa faveur la place d’historiographe des bâtiments du Roi qu’il occupa jusqu’à sa mort. Provenance : la Marquise de Pompadour (relié à ses armes) et Institutionis DD. Bernard et Auger avec ex libris.
12/09/1848 AU TOUT DÉBUT DE LEXIL LONDONIEN DE LOUIS BLANC? après les journées insurrectionnelles de juin 1848, Louis Blanc avait été contraint de quitter la France, pour la Belgique, puis lAngleterre, qui deviendra sa terre dexil…Louis Blanc tâche de régler certains problèmes dédition qui ne sont pas à son avantage : …il y a eü une première faute commise : lédition à un franc. Ce qui est certain, cest que le chiffre de dix mille exemplaires est fort au dessous de mon attente. Quoiquil en soit, et puisque vous désirez continuer cette publication, la proposition qui ma été faite au nom de MMr Garnier restera comme non avenue...Il lautorise à termine ...avec Mr Parmentier laffaire relative à lOrganisation du travail…, et sétonne de ne point avoir perçu son dû, ...Il y a dans le traité que vous mavez envoyé une clause que je ne comprends pas bien. Cest celle qui porte quen cas déditions nouvelles, je vous donnerai toujours la préférence, aux termes et conditions stipulés pour lédition présente...Il estime ces conditions irrecevables ...je ne pourrais même pas vendre, par exemple, la propriété de mon livre, le cas échéant. Voyez sil ny a point là un vice de rédaction...Pour ce qui est de la brochure sur la présidence, ...je crois vous avoir dit que cétait un petit cadeau que jentendais faire à une association douvriers. Il ne sagit pas, du reste, dun ouvrage dans les formes, mais de quelques pages seulement, (...). Je vous laurais envoyée bien volontiers, si je ne me trouvais engagé par la réponse que jai faite à une demande antérieure à la votre. Cette demande ma été adressée par un ami, pour une librairie sociale, annexée aux corporations. Je ne sais pas bien si cest la même chose que la société des typographes, et jai lieu de croire que non, daprès ce qui ma été dit depuis (...). Quel malheur que dêtre ainsi obligé de traiter les affaires par correspondance ! Mais mon exil ne sera pas éternel, Dieu merci !...Vous maviez demandé ma biographie. Je vous ai envoyé deux journaux anglais, le Spirit of the age et le Britannia : les avez-vous reçus ? Le Spirit of the age est le journal le plus démocratique de ce pays-ci ; le Britannia est un journal tory [conservateur], ultra tory plutôt : ce sont les deux extrêmes...Après la Révolution de février 1848, Louis Blanc devient membre du Gouvernement provisoire de la IIe République. Cependant, n'ayant pu obtenir un ministère du travail, il est chargé d'une commission pour les travailleurs, sans budget et sans pouvoir réel. Il tente de mettre en œuvre ses idées : associations, conciliations entre les patrons et les salariés, propositions de projets de loi. Mais après le succès des conservateurs en avril 1848, Blanc se trouve être écarté du gouvernement pour ses idées socialistes. Soupçonné d'avoir participé aux émeutes de juin 1848, il doit s'exiler en Angleterre jusqu'en 1870, date de la fin du Second Empire. Le livre de Louis Blanc, Organisation du travail, est paru pour la première fois en 1839. L'auteur y propose de substituer l'organisation du travail et l'association à la concurrence capitaliste sans limites, en utilisant pour ce faire la « force de l'État démocratiquement constitué » ; une thèse qui connut un retentissement considérable. Au cours de ses rééditions successives, Louis Blanc ajouta une deuxième partie consacrée à la propriété littéraire, où il discute la proposition de Lamartine sur le droit dauteur.
A Paris, chez Treuttel et Würtz, An XI - 1803 3 volumes in-8 brochés (22 x 14 cm) de (8)-XXII-316-(3), (4)-342-(2) et (4)-354-(1) pages. Couverture d'origine en papier gris. Etiquettes de titre imprimées aux dos (avec manques). Petits manques de papier en tête et en queue de couverture, dos légèrement fendus mais néanmoins brochage encore solide. Intérieur très frais, en grande partie non coupé, imprimé sur beau papier vergé chiffon resté bien blanc. Edition originale. L'auteur écrit en tête de son avant-propos : "Un nouvel ordre vient de naître ; la paix succède à la guerre; le calme à l'orage; les lois à l'anarchie, et la stabilité aux incertitudes [...] Honneur au Gouvernement réparateur qui vient de resusciter l'empire des lois protectrices et des institutions saintes, de réconcilier les hommes avec les principes, et de triompher des erreurs dangereuses que les passions révolutionnaires avaient inoculées dans toutes les classes de la société. La France enfin respire, et les jours de bonheur commencent. [...]". Cet élan d'optimisme sera bientôt démenti par les faits, la paix ne sera pas comme annoncé, les temps de bonheur encore lointains. Sans doute Blanc de Volx avait-il envie d'y croire. Jean Blanc de Volx, né à Lyon, fonctionnaire de l'Empire, est l'auteur d'ouvrages intéressants et estimés sur la révolution française et ses suites, le commerce et la politique (Biographie universelle des contemporains, III, p. 50). Outre celui-ci, on lui doit Des causes des révolutions et de leurs effets (1801) et Du commerce de l'Inde (1802).. Blanc de Volx était receveur des douanes à Naples sous l'Empire sous le gouvernement de Murat. Il soutenait les théories mercantiles quant au commerce des Indes. Il est le père de l'historien de la peinture Charles Blanc et de l'historien républicain membre du gouvernement provisoire de 1848, Louis Blanc. A propos de son Etat commercial de la France (1803), l'économiste Adolphe Blanqui aîné écrit : "Ce livre est fortement empreint des idées exclusives qui ont prévalu dans nos assemblées délibérantes pendant la durée des hostilités révolutionnaires. Il faut le lire, ne fut-ce que pour se convaincre du danger des préjugés qui peuvent égarer un honnête homme, même quand il rêve le bien de son pays." (Histoire de l'économie politique en Europe, A. Blanqui, Paris, Guillaumin, 1837, tome I, p. 400). L'état commercial de la France est dédié au citoyen Joseph Bonaparte, Conseiller d'état, ministre de la république, frère aîné de Bonaparte futur empereur des français (1804). Dans le premier volume Blanc de Volx traite des généralités sur le commerce : l'argent, les banques, le luxe, les impôts, les manufactures et l'agriculture. Dans le deuxième volume il aborde les questions de commerce extérieur entre la France et l'étranger, ave les colonies. Il aborde les questions de l'esclavage et du système colonial. Enfin dans le troisième et dernier volume il traite de la question de la législation commerciale (douanes, chambres de commerces, faillites et banqueroutes, etc.). Avec l'exposition de ses théories mercantiles qui plaçaient le commerce au dessus de tout comme source de richesse des états, Blanc de Volx s'opposait ainsi à la majorités des économistes de son temps. Son livre conserve par ce fait un très grand intérêt documentaire et doit faire partie de toute bibliothèque renfermant les principaux ouvrages sur le sujet du commerce de la France. Références : INED, 526 ; Einaudi, I, 520. Très bon exemplaire à l'état de parution.
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London, Published by John William Parker, 1837, in-4to, 1st.): June 1837, 8 p. with 1 full-page and 1 half-page illustration; 2nd.): September, 8 p. with 3 h.-p. ill.; 3rd.) November, 8 p. with 2 h.-p. ill.; 4th.) December, 8 p. with 1 illustr., + 16 stiff neutral leaves (for binding purposes), Exlibris Peter E. Obergfell, recent, very fine half-calf binding with large corners, matching marbled paper on both covers, spine with 5 raised bands, title & filets gilt.
Quite rare to have the 4 parts together in very good paper-condition (exceptional for newspaper quality). It proves once more the growing interest of the English for ‘the playground of Europe’ (Leslie Stephen) & the increasing number of English travellers to make ‘Le grand tour’, (that’s how tourism started) travelling mainly from Paris to Geneva, Chamonix, Grand St-Bernard, Martigny ... References in this story are made to Mr. Bakewell, Dr. Barry & Mr. Auldjo. The woodcut illustrations show a.o. ‘the sea of Ice, Mont-Blanc, Ascending Mont-Blanc near Mulets Rocks, Sliding down the Mont-Blanc (after Auldjo, perhabs Browne in his ‘Ten scenes of the last ascent of Mont-Blanc’ of 1853 were inspired by this Newspaper illustration). A desirable copy & early item for the Mont-Blanc collector. Priuli & Noussan, Monte Bianco 1987, p. 167-169; Perret 4780-A image disp.
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Edition de la Société des Amis de Guignol, Lyon, 1933. Ensemble de 10 fascicules in-folio de 380x285 mm environ, complet des 5 feuillets de texte (le faux-titre, le titre, une préface de Justin Godart, et la justification du tirage in fine) et des 121 reproductions de photographies en héliogravure de Blanc et Demilly (plus une en double), chacune avec une serpente légendée. Edition originale tirée à 500 exemplaires numrotés (n°143). Se présente dans un coffret contemporain toilé noir, titre manuscrit en blanc sur film négatif (fendillé), poignée figurant une bobine de film. Les pochettes grises originales, numérotées et ornées d'une photographie, ont été remaniées : les plats supérieurs ont été conservés, cartonnés et munis d'onglet de soie. Menus défauts tels que des pliures aux coins des plats de cartons, de discrètes déchirures sans perte à quelques serpentes mais bel exemplaire de cet ouvrage.
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Par J. Blanc de Volx, auteur du Coup-d'œil Politique sur l'Europe à la fin du 18e siècle. Paris, Dentu, imprimeur-libraire, an IX - 1801. 2 volumes in-8 (20,5 x 13 cm) de (4)-28-XVI-351-(1) et (4)-373-(1) pages. Reliure demi-cuir de Russie violine, dos lisse orné, tranches jaunes. Reliure en très bon état. Papier des plats légèrement frotté, coins frottés. Intérieur frais. Quelques pâles mouillures et salissures sans gravité. Exemplaire signé par l'éditeur imprimeur Dentu (autographe) et l'auteur (signature fac-similé). Edition originale. L'ouvrage est divisé en deux parties. La première partie "rétrospective" étudie les mœurs des temps et des peuples anciens qui ont conduit aux différentes révolutions et qui leur succèdent. L'auteur passe ainsi en revue différents exemples depuis le temps des romains jusqu'au XVIIe siècle. Blanc de Volx donne, selon lui, quels sont les moyens propres à rétablir l'empire des mœurs, par la réforme des abus et par des institutions. La seconde partie traite des institutions publiques et des fêtes nationales ainsi que le plan d'exécution qu'il prône concernant les fêtes, l'administration et la police, les jeux, etc. C'est dans cette dernière partie que Blanc de Volx prône le rétablissement des Jeux olympiques (bien avant Pierre de Coubertin). L'Olympiade française, telle qu'il la suggère selon un plan très précis (toute la fin du deuxième volume depuis la page 250 y est consacrée), doit apporter union et paix pour le peuple à l'issue de ces dix années tumultueuses de révolution. En cela son ouvrage est original et novateur, à l'opposé de l'esprit de l'époque plus tourné vers la guerre et les conflits entre pays que vers la paix et le bonheur du peuple. Jean Blanc de Volx, né à Lyon, fonctionnaire de l'Empire, est l'auteur d'ouvrages intéressants et estimés sur la révolution française et ses suites, le commerce et la politique (Biographie universelle des contemporains, III, p. 50). Outre celui-ci, on lui doit un Coup d'œil politique sur l'Europe (1800), un Etat commercial de la France (1803) et Du commerce de l'Inde (1802). Blanc de Volx était receveur des douanes à Naples sous l'Empire sous le gouvernement de Murat. Il soutenait les théories mercantiles quant au commerce des Indes. Il est le père de l'historien de la peinture Charles Blanc et de l'historien républicain membre du gouvernement provisoire de 1848, Louis Blanc. Ses idées post-révolutionnaires sur la politique (libéralisme, mercantilisme, etc.) peuvent aujourd'hui paraître bien souvent en décalage par rapport à la situation que vivait alors la France et les français, néanmoins elles présentent un grand intérêt pour comprendre cette période des premières années du XIXe siècle. Bel exemplaire relié à l'époque.
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Bulle, Imprimerie Les Fils d’Alphonse Glasson, 1970, in-8vo, 20 p., avec 3 ill. photogr.: L’étang de Palud par Xavie de Poret / (l’ancien) Brasserie Beauregard Fribourg: La salle de brassage / Etabl. Jules Blanc S.A. Bulle, la distillerie , timbre rouge ‘Nico Blanc’ sur faux-titre, brochure originale.
‘Lors de “l’entente Beauregard - Etablissements Jules Blanc”, scellée par l’Assemblée des actionnaires de cette dernière société, le 18 décembre 1969, on m’a demandé de présenter les Administrateurs et Directeurs des deux entreprises. Plutôt que le faire officiellement, j’ai pensé qu’on pourrait y mettre un peu de fantaisie. Et le dimanche 15 décembre, j’ai rédigé cette revue, qui fut présentée au dîner des actionnaires de la Distillerie Jules Blanc’. Les illustrations en frontispice ‘L’étang de Palud par Xavier de Poret’ - Brasserie Beauregard Fribourg: la salle de brassage (avec ses magnifiques cuves en cuivre dans une architecture en verre - Etablissement Jules Blanc S.A. Bulle: la distillerie.
Phone number : 41 (0)26 3223808
1928 Château-Gontier, impr. de P. Jacqueline, (1928); brochure agrafée in-8 de 29pp. 2 illusrations hors texte.
L'auteur propose des circuits du Blanc au Blanc en passant par diverses villes et villages de la Brenne dont Ruffec, Ciron, Belabre, Mauvières, Concremiers, Fongombault, Preuilly, Pouligny-Saint-Pierre,Madrolles, Le Bouchet, Douadic, Saint-Savin etc…Pierre Voisin juge d'instruction au Blanc (Indre) de 1932 à 1944, est un historien local et un pianiste.
Paris, Pagnerre, 1848 5 volumes in-8 de X, 476 - VIII, 468 - VIII, 476 - VIII, 520 - VIII, 516pp., demi-chagrin lie-de-vin, dos à nerfs ornés de caissons de filets dorés et à froid, tranches mouchetées (reliures de l'époque).
"Cette septième édition, augmentée et illustrée, paraît dans un contexte marquant le point culminant de l'action politique de Louis Blanc: les révolutions de février et juin 1848. 24 compositions et portraits hors-texte sur acier (entre autres d'après Jeanron) ainsi q'un portrait-frontispice de l'auteur, daté de 1845. Cette abondante illustration est absente des premières éditions (voir l'exemplaire de l'originale de 1841-1844 à la BnF) et c'est, semble-t-il, à partir de la 5e, de 1846, que des planches gravées commencent à être signalées. Le titre Histoire de dix ans est précédé de l'avant-titre: Révolution française, qui à la fois renvoie à une perspective plus large (pour le socialiste qu'est Louis Blanc, le processus révolutionnaire enclenché en 1789 se poursuit malgré les aléas et les reculs) et paraît contenir une dimension ironique, la période 1830-1840 témoignant des insuffisances d'une révolution bourgeoise de plus (la Monarchie de Juillet était vu par l'auteur, déjà bien avant 1848, comme vouée à l'échec). Louis-Philippe lui-même ne s'y est pas trompé, qui compara l'ouvrage au ""feu d'une batterie de canons contre les bastions du loyalisme"". Pamphlet fort remarqué, le livre de Louis Blanc est aussi très documenté, prêtant également une grande attention aux questions de diplomatie et de politique internationale. Journaliste, penseur socialiste, Louis Blanc (1811-1882), par sa campagne des Banquets, en faveur d'une réforme électorale, contribue à la Révolution de 1848. Quand en juin, la fermeture des Ateliers nationaux -version déjà édulcorée du projet que, membre du gouvernement provisoire, il avait porté comme président de la Commission du Luxembourg- provoque l'insurrection parisienne durement réprimée par Cavaignac, Louis Blanc est contraint à l'exil. Très exemplaire en reliure du temps. De la bibliothèque du baron André Petiet (1853-1903) avec son ex-libris. Père du ""patron des patrons"" Charles Petier, on lui doit d'avoir ancré la famille dans une tradition de bibliophilie que ses descendants n'eurent de cesse de perpétuer. Vicaire, Livres du XIXe siècle, I, 810-811, pour la première édition (et, de fait, les trois suivantes, l'ouvrage étant réédité dès avant la parution du dernier volume en 1844)."
1864 rahoult dardelet Grenoble, Rahoult et Dardelet, 1864, 1 volume grand in-4 de 250 x 320 mm environ, IX pages, (1) f., 135 pages, (2) ff. - X pages, 78 pages. Demi-chagrin rouge à coins, double filets dorés, dos à 5 nerfs portant titres dorés, caissons ornés de fers dorés, tranche de tête dorée, gardes couleurs. Coins frottés, taches brunes sur le cuir, discrètes griffures sur le plat, rousseurs sur les tranches et occasionnellement à l'intérieur du volume sinon bon exemplaire.
Dessins de D. Rahoult, gravures de E. Dardelet. Préfaces de George Sand / Michal-Ladichère Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Fondation Nationale de la Photographie 1990 Fondation Nationale de la Photographie, 1990, complet des 32 photographies de Blanc et Demilly, feuillets libres sous emboitage, environ 40x29cm, exemplaire numéroté 234/700. Des frottements d'usage sur l'étui de l'emboitage, bon état pour le reste et intérieur très propre.
Photographies extraites de "Aspects de Lyon par Blanc et Demilly", édité en 1933 pour le compte de la Société des Amis de Guignol. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
LE MOUTON BLANC. N° 1 (1ère série). (Septembre 1922). Manifeste du Mouton Blanc. Jules Romains, Gabriel Audisio, Henry Petiot, Marthe Esquerré, Jean Hythier, etc. Bulletin d'abonnement joint. Un petit manque angulaire à la couverture ; bon exemplaire cependant. Rare.
LE MOUTON BLANC. " Organe du classicisme moderne ". Lyon (4, place des Terreaux) puis - à partir du n° 3, 1ère série - Maupré par Charolles (Saône-et-Loire). Grand in-8° agrafé puis broché. Direction : Pierre Favre puis Marthe Esquerré. Rédacteur en chef : Jean Hytier. 7 numéros ont paru en 7 livraisons (et en deux séries), de septembre 1922 à novembre 1924. (Admussen, 136) (Place & Vasseur, III, 153-165)
, , 1770 ca. In-4 manuscrit de (132) ff., table. Relié à la suite :Mémoire sur la culture de la pimprenelle. Par M. Le Blanc inspecteur des manufactures. In-4 de (4) ff.Ensemble deux pièces reliées en 1 vol. in-4, vélin vert, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Recueil manuscrit d'articles sur l'agriculture établie par Le Blanc inspecteur des manufactures de Montpellier et du Languedoc à la fin du règne de Louis XV. Il a laissé sous son nom un Mémoire sur la culture de la pimprenelle et des Observations de M. Le Blanc, inspecteur des manufactures, sur les foires de Montagnac et de Pézenas (1774). Table des matières contenues dans les cahiers de cette compilation : Premier cahier : Discours préliminaire sur l'agriculture et sur le plan du recueil ; Catalogue des livres d'agriculture qu'on doit se procurer et avoir à soi [ Ouvrage sur les prairies artificielles et sur l'amélioration des terres par Mr. Patulot, estimé des connaisseurs ; Dictionnaire agronomique, Maison rustique : deux ouvrages excellents dont on ne saurait se passer pour s'instruire en agriculture ; Éléments de la culture des terres par monsieur Duhamel 2 vol. in-12 chez la tour rue S. Jacques, prix relié 6., tout le monde connaît le mérite de cette production ; Agriculture expérimentale par M. de Sutières, ouvrage utile et estimé ; Manuel d'agriculture par Mr la Salle, très vanté par les journalistes ; Discours sur les maladies épidémiques des bestiaux prix 40. broché, couronné par la Société Royale d'agriculture de la Généralité de Paris en 1765 ; Le parfait fermier, un volume in-12 à Londres chez Beckeld, son utilité est généralement reconnue ; L'art de s'enrichir par l'agriculture par Monsieur Despommières, il en est parlé avanatageusement dans le Journal économique ; La France agricole et marchande, ceux qui ont une lande à faire défricher y trouveront de grandes lumières. ] Plan de la charrue de M.r Despommieres ; Description de la charrue de Brie par Mr. de Sutières ; Lettre sur les charrues de Mr. Despommiers et de Sutieres ; Réponse de Mr. de Sutières ; Charrue à dessécher par Randall ; Nouvelle machine à défricher par Mr Delaborde. Deuxième cahier : 1. Remède pour prévenir les maladies parmi les bestiaux 2. Observations économiques sur les brebis 3. Moyen d'éloigner les animaux dont la morsure venimeuse fait périr les boeufs. 4. Remède pour les agneaux 5. Mémoire sur les troupeaux 6. Mémoire sur les boeufs 7. observations sur la meilleure manière de nourrir les boeufs 8. Maux qui surviennent aux (tettes) des bêtes à cornes et moyen de les guérir 9. du soin que doit avoir celui qui conduit les boeufs 10. manière de nourrir les boeufs qui travaillent 11. de la maigreur…22 Observations. Troisième cahier : 1. du timothy 2. du Treffle 3. de la grande pimprenelle 4. Réflexions sur l'amélioration des prés 5. Principes d'agriculture applicaples aux terrains humides et marécageux 6. Sentiment de Bevilaqua sur les prairies 7. culture de la grande pimprenelle 8. Des prés aquatiques et des moyens pour en corriger les défauts 9. De l'herbe ou graine d'oiseau 10. manière d'améliorer les prés dont les herbes sont mauvaises… 21. Moyens d'avoir de bons engrais. Quatrième cahier : 1. Méthode pour faire écouler les eaux trop plat pour sa nature 2. Suite de la méthode cy-dessus 3. Réponse de Mr de Sutières sur la méthode du poison suedois pour le dessechement et sur la charrue de Mr Despommières 4. Réflexions sur l'agriculture pour Mr. de Sutières 5. Machine pour dessécher les marais extrait du Mercure de May 1768 6. Observations sur les terres en prés 7. Sur l'amélioration des bas prés. Cinquième cahier : 1. Moyen de faire du fumier 2. Methode pour multiplier les fumiers 3. Moyens de procurer à laterre une grande fécondité 4. Lettre sur les engrais 5. Sur les cendres 6. Manière faite de calciner l'argile pour s'en servir comme engrais 7. Meilleure méthode d'employer l'argile brûlée. Sixième cahier : Observations de Mr.Dosseur sur les dangers de brûler les terres 2. Lettre de Mr. Mignot sur les landes 3. Observations de Mr. de Sutières sur les défrichements 4. Lettre de Monsieur Despommières sur le même sujet 5. Observations de Mr. de Sutières sur les avantages qu'on peut retirer des défrichements. Septième cahier : Observation sur la culture des bois par M. Delphin 2. Précis sur la culture du saule 4. De l'orme 5.6. 7. Du peuplier 8. Description du peuplier blanc… 12. Moyen de transporter les grands arbres.On joint : Arbres, arbustes, plantes et graines. In-4 manuscrit en feuilles de (2) ff. ; Mémoire sur la culture de la Pimprenelle par MR Le Blanc Inspecteur des manufactures. In-folio en feuilles de 4 ff.
25/06/1868 Charles Blanc, qui séjourne chez son frère à Brighton, vient de recevoir la lettre de son correspondant. Son frère ...est allé à Londres pour signer le bail dune maison, car il compte reprendre son domicile dans ce grand centre des idées et de leur libre échange. (...) Il sera certainement très sensible au généreux empressement que vous avez mis à lui donner spontanément votre témoignage, et à lécrire dans une forme si nette et si ferme… Charles Blanc profite de cette lettre pour un remerciement tardif …Vous avez eu la bonté de vous intéresser naguère à ma candidature pour lInstitut. Je suis bien en retard pour vous en dire ma reconnaissance, mais je ne veux pas du moins en laisser passer loccasion…Professeur au Collège de France, Charles Blanc fonda La Gazette des Beaux-arts et fut élu à lAcadémie des Beaux-arts en 1869. Il était le frère de lhomme politique Louis Blanc (1811-1882). Parmi ses œuvres, nous pouvons citer : L'œuvre de Rembrandt (1853), Le cabinet de M. Thiers (1871) et l'Art dans la parure et dans le vêtement (1875).
MAC ORLAN (Pierre). A LA GRANDE MAISON DE BLANC. REINOSO (Manolo).
Reference : 17174
(1930)
TOLMER 1930 1 Illustrations de Manolo REINOSO. Paris, A La Grande Maison de Blanc, Tolmer, (1932), in-8, broché couverture rempliée illustrée
Impression sépia en deux tons. Édition publicitaire raffinée de La Grande Maison de Blanc sur un texte de Pierre MAC ORLAN. C'était "la première fois qu'on faisait appel à des gens de lettres pour un objectif commercial" (Tolmer, 60 ans de création graphique dans l'Île Saint-Louis, p .12). Salissures à la couverture, petites piqûres internes.
1925 Encre de Chine, gouache blanche, mine de plomb, titrée, sur papier cartonné, (1920), 31.5 x 24 cm.
Maquette publicitaire d'une couverture pour la prestigieuse "Grande Maison de Blanc", maison qui employa pour sa publicité les artistes les plus prestigieux (Léon BENIGNI, ROJAN, VAN DONGEN, Ray BRET-KOCH...). Deux mannequins à chapeaux dont les rubans flottent au vent trônent fièrement sur un étalage de linge blanc, rideaux, nappes, draps, serviettes, de la plus grande finesse et de la plus éclatante blancheur. Léon BENIGNI (1892-1948) a illustré Alfred de MUSSET (Bénézit, I, 624-25). Il travaille surtout pour la presse de mode en France et à l'étranger ; il participe aux revues Vogue, Frou-Frou, Fantasio, Femina, Modes et Travaux, L'Officiel, Art-Goût-Beauté, Art et Industrie... (France) ; Harper's Bazaar (Angleterre) ; Die Dame et Elegante Welt (Allemagne) ; La Donna (Italie) (Dico Solo, 67). Il réalise des publicités pour les marques suivantes : Rouge Baiser, RIVAL (rouge à lèvres), Mauboussin, le paquebot L'Atlantique, Frigeco, les fourrures Brunswick, les grands magasins (La Samaritaine, Le Bon Marché, La Grande Maison de Blanc, Le Louvre, Le Printemps), Ford... ; les couturiers HERMES, Jeanne LANVIN, Jacques FATH, WORTH, Jean PATOU, SCHIAPARELLI, ROCHAS, Paul POIRET, Pierre IMANS... ; il réalise des modèles pour les tissus Koechlin, les filatures Prouvost et la maison Clark's (Pages d'Or de l'édition publicitaire, Forney, 1988, p. 255).
A LA GRANDE MAISON DE BLANC. MAC ORLAN (Pierre). REINOSO (Manolo).
Reference : 21565
(1932)
TOLMER 1932 1 Illustrations de Manolo REINOSO. Paris, A La Grande Maison de Blanc, Editions Tolmer, (1932), in-8, broché, couverture rempliée illustrée.
Impression sépia en deux tons. Edition publicitaire raffinée de La Grande Maison de Blanc sur un texte de Pierre Mac Orlan. C'était "la première fois qu'on faisait appel à des gens de lettres pour un objectif commercial" (Tolmer, 60 ans de création graphique dans l'Ile Saint-Louis, p .12). Petites usures et salissures.
A LA GRANDE MAISON DE BLANC . MAC ORLAN (Pierre). REINOSO (Manolo).
Reference : 22996
(1932)
TOLMER 1932 1 Illustrations de Manolo REINOSO. Paris, A La Grande Maison de Blanc, Editions Tolmer, (1932), in-8, broché, couverture rempliée illustrée.
Impression sépia en deux tons. Edition publicitaire raffinée de La Grande Maison de Blanc sur un texte de Pierre MAC ORLAN. C'était "la première fois qu'on faisait appel à des gens de lettres pour un objectif commercial" (Tolmer, 60 ans de création graphique dans l'Ile Saint-Louis, p .12). Petites usures et salissures.
Paris, Bureau d'abonnement, 1849-1851. 18 livraisons reliées en 1 vol. grand in-8 (pagination distincte pour les 4 premiers numéros et la 2e année), demi-chagrin noir, dos à nerfs, non rogné.
Collection complète. Du n°1 du 15 juillet 1849 au n°12 du 15 juin 1850 (1ère année) et du n°1 du 15 juillet 1850 au n°6 du 1er mars 1851 (2e année).Grand mensuel socialiste de l'exil, publié à Paris mais rédigé à Londres, par Louis Blanc seul dans lequel il expose ses idées en faveur du suffrage universel, d'une chambre législative unique, contre l'institution de la présidence de la République, etc. ainsi que ses ardentes polémiques avec Proudhon dont le système économique était à l'opposé du sien. Membre du gouvernement provisoire constitué lors des journées révolutionnaires de février 1848, Louis Blanc (1811-1882) proposa la formation d'ateliers sociaux dont l'objectif était d'assurer un emploi aux travailleurs correspondant à leur compétence. Ce projet fut amalgamé par la propagande antisocialiste avec les ateliers nationaux dont la fermeture provoqua les journées révolutionnaires de juin 1848. Jugé comme responsable, malgré ses vives protestations, Louis Blanc s'exila en Grande-Bretagne où il resta vingt-deux ans, jusqu'à la chute du Second Empire.Bel exemplaire parfaitement relié par Claude Honnelaître.Hatin, 514 ; Izambard, p. 115 ; Maitron, I, 236.
Ird Broché D'occasion bon état 10/12/1998 150 pages
17/08/1875 Charles Blanc écrit à un ministre afin de donner son avis quant à lattribution prochaine ...des croix dhonneur demandées pour MM. Barbet de Jouy et Gerspach, et pour MM Morand, dEschavannes et Héron de Villefosse. Il est incontestable que M. Gerspach a fait un très rude et très dangereux métier dans un temps que nous oublions à mesure quil séloigne de nous ; il est incontestable que M. Gerspach a déployé dans laccomplissement de vos ordres beaucoup dactivité, de courage et de sang froid, quil a pénétré rue de Rivoli, le 24 mai, à six heures du matin quand la bibliothèque du Louvre était en feu […] quau rapport de M. Dufeuille, rédacteur des Débats, qui me la dit à moi-même, le dernier domicile de M. Gerspach rue Thérèse, a été lobjet dune surveillance des plus menaçantes, et que si lon doit une récompense honorifique au dévouement on ne trouvera pas meilleure occasion de la donner… Il précise …Le courage est en dehors de la hiérarchie et pour mon compte, je ne serai pas offusqué le moins du monde quun chef de bureau obtienne un honneur que ses supérieurs nont pas obtenu…Charles BLANC évoque les événements de la Commune de Paris qui, en 1871, conduisirent à lincendie du Palais des Tuileries. Le Louvre et ses collections échappèrent de peu à la destruction mais pas la bibliothèque impériale du Louvre qui disparut dans les flammes.
A Paris, chez Gervais Clousier, 1648. 3 parties en 1 vol. in-4 de (8)-276 pp. ; (4)-179 pp. ; (4)-150-(6) pp., veau brun glacé, dos orné à nerfs, double filet doré sur les plats (reliure de l'époque).
Première édition du recueil des voyages de Vincent Le Blanc rédigé par Bergeron et Coulon à partir de ses mémoires. Vincent Le Blanc s'est certainement inspiré de relations authentiques, mais dans son livre la part du merveilleux et du romanesque est importante.Vincent Le Blanc (1554-v.1640) est présenté comme un voyageur marseillais qui se serait rendu à aux quatre coins du monde depuis l'âge de 12 ans jusqu'à ses 60 ans. L'ouvrage commence par son embarquement pour le port d'Alexandrie, sa première destination : Partis de Marseille, nous prîmes le vol d'Alexandrie, & eûmes le vent si favorable, que nous y arrivâmes en peu de jours. Il visite ensuite l'Asie (Bornéo, Inde, Birmanie, Indonésie), les Amériques (Pérou, Canada, Brésil, Mexique, Cuba, Antilles, etc.), le Moyen-Orient (Égypte, Syrie, Liban), l'Afrique (Éthiopie, Maroc, Libye, Mozambique, Zanzibar), les principaux pays européens. Ainsi, il nous donne les descriptions de chaque lieu visité.« Marchand, marin, mercenaire, Vincent Leblanc a quitté Marseille en 1567 pour soixante ans de voyages dans les quatre parties du monde. À son retour, il rédige de longs mémoires qu’il fait parvenir, non sans réticences, à Peiresc. Ce dernier en confie l’édition à Pierre Bergeron, qui les remanie, les enrichit de références, supprime les élucubrations de Vincent Leblanc niant la rotondité du monde et en fait un best-seller publié en 1640. Les mémoires autographes, conservés à la Bibliothèque nationale, sont eux-mêmes un feuilleté d’observations, de réminiscences livresques, de plagiats, un roman picaresque aussi, et construisent des pays utopiques aux marges du monde réel, « allotopies » comme le Pégou (Birmanie), résumé du monde indien, ou le Caramel (Paraguay), synthèse entre Brésil des Tupinambas et société inca. Ces royaumes et ces villes chimériques que l’éditeur n’a pas éliminés, parcelles d’un monde virtuel, passent dans le savoir géographique jusqu’au xixe siècle » (Henri Bresc).Bon exemplaire, trace mouillure marginale au début et à la fin du volume., coiffes restaurées.Gay, 218 ; Chadenat, 1149 ; Borba de Moraes, 460 ; Sabin, 39591 ; Leclerc, 861; Cordier B1, 122.