Tokyo, 1890-1891. 34 x 24,5 cm, six volumes brochés à la japonaise, couverture illustrée. Nous avons six numéros dont trois numéros aux planches colorées, exemplaires de luxe de ce journal. - 1ère série n°1. Le déjeuner maigre de Fujisawa. Août 1890. 25 planches légendées en noir et blanc. Couverture au titre coloré. Couverture légèrement tachée sinon bon exemplaire. - 1ère série n°3. 1891. 21 planches légendées colorées. Couverture au titre coloré. Mouillures en haut des pages de couverture et sur les pages de garde sinon bon exemplaire. - 1ère série n°4. Le départ du colon. 1891. 20 planches légendée en noir et blanc. Couverture abîmée, déchirures et deuxième plat détachée. Intérieur en bon état. - 1ère série n°7. Sans date. 20 planches légendées colorées. Couverture tachée avec de petites déchirures. Intérieur en bon état. - 1ère série, sans numéro, sans date. 20 planches légendées colorées. Couverture tachée avec de petites déchirures, intérieur en bon état. - 1ère série, sans numéro, sans date. 20 planches légendées en noir et blanc. Couverture légèrement usée, intérieur en bon état. Rarissime ensemble. Premier numéro paru en 1890 les Potins de Yoko ont eu onze numéros dont le dernier sortira en 1891.
Peintre paysagiste, portraitiste, graveur à l'eau-forte et caricaturiste, Georges Ferdinand Bigot (1860-1927) né à Paris, arrive au Japon en 1882 après avoir étudié à l'École des Beaux-Arts de Paris. Professeur de dessin à l'École militaire de Tokyo, ses gravures paraissent dans la presse. Il connaît ensuite la renommée en fondant plusieurs revues satiriques, notamment Tôbaé en 1887, La vie japonaise et Potins de Yoko en 1890, où il caricature les événements de l'actualité. Mais les problèmes qu'il rencontre avec la censure l'obligent à rentrer en France en 1899. Les manuels scolaires japonais reproduisent encore de nos jours ses caricatures, témoignages précieux et saisissants de l'ère Meiji. Initié au dessin par sa mère, Georges Ferdinand Bigot à douze ans est admis à l'école des beaux-arts de Paris où il apprend le dessin dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme et de Carolus-Duran. En dehors de lÉcole, il fait la connaissance de Philippe Burty, collectionneur d'uvres japonaises, de Louis Gonse, historien de l'art et spécialiste de l'art japonais, et de Félix Buhot qui enseigne l'eau-forte à Bigot.Le japonisme, qui influence les milieux artistiques de Paris à cette époque-là, éveille aussi la curiosité de Georges Ferdinand Bigot. Il participe aux illustrations de L'art japonais, ouvrage de Louis Gonse et visite le pavillon du Japon de l'Exposition universelle à Paris en 1878. Enfin, afin d'étudier la peinture traditionnelle japonaise, il prépare son départ pour le Japon. C'est en travaillant comme illustrateur pour les journaux La Vie moderne et Le Monde parisien, tout en participant aux illustrations d'un roman d'Émile Zola, Nana, que Bigot paie son voyage pour le pays du soleil levant. Il embarque en 1881 et arrive l'année suivante à Yokohama. Au Japon, il suit d'abord des cours de langue japonaise et de peinture traditionnelle, tout en enseignant le dessin et l'aquarelle à l'école militaire. Parallèlement à ces activités, il publie quelques albums de gravure comme Croquis japonais et illustre des journaux et romans japonais. Après l'expiration de son engagement par l'école militaire, il devient professeur de français dans une école fondée par Ch min Nakae, écrivain et penseur politique qui a traduit Du Contrat social de Jean-Jacques Rousseau. En 1887, Georges Ferdinand Bigot édite le journal satirique Tôbaé dans lequel il ridiculise les hommes politiques et caricature les excès de l'occidentalisation et la modernisation du Japon. Craignant une arrestation, il publie le journal dans une concession étrangère, le gouvernement de Meiji ayant considéré Georges Ferdinand Bigot comme personne suspecte. En 1895, il épouse une Japonaise dont il a un enfant. Portant un kimono et parlant le japonais, Georges Ferdinand Bigot s'assimile à la vie japonaise.Cela ne contrarie pas son enthousiasme créatif : Georges Ferdinand Bigot publie un bon nombre d'albums comme La Journée d'une geisha à Tokyo, Les Aventures du capitaine Goudzougoudzou, Old England in China. Quand la guerre sino-japonaise éclate, il se rend en Corée en tant qu'envoyé spécial de la revue anglaise London Graphic. Mais la disparition des concessions de 1899 décide Georges Ferdinand Bigot à quitter le Japon, où il a séjourné dix-sept ans. Ayant divorcé, il revient en France avec son fils et s'installe à Bièvres, où il illustre à nouveau, notamment à l'imagerie dÉpinal et au Petit Parisien. Il s'y éteint en 1927
Tokyo, , 1886. 20 planches.BIGOT (Georges Ferdinand). Le Jour de l'an au Japon par G. Bigot. S.l.n.d. 11 planches.2 suites en 1 album in-folio (477 x 335 mm) cousu à la japonaise.
Quatrième publication de Georges Bigot au Japon. Suivi d'une suite en 11 planches.Bigot (1860-1927) arrive au Japon en 1882 et s’adapte très vite au mode de vie japonais ; il obtient assez rapidement un poste de professeur de dessin occidental à l’école de l’armée de terre, avant d’enseigner le français. Vivant de l’intérieur l’occidentalisation très rapide du Japon au début de l’ère Meiji (1868-1912), il observe cette société bouillonnante et en publie caricatures et périodiques satiriques. Cette ère nouvelle, a transformé le Japon, jusque-là régi par un régime féodal, l'a ouvert aux étrangers et introduit de grands changements. Bigot refusa la vision idéalisée d'un Japon, en marche vers le modernisme, se heurtant au gouvernement japonais de plus en plus nationaliste, qui le contraindra à partir en 1899, quelques semaines avant la suppression des concessions étrangères.Ses publications sont finalement interdites à la vente dès 1900, tandis qu'en France elle l'ont tout simplement fait oublier. Les nombreux albums de caricatures et les différents périodiques qu'il laisse derrière lui vaudront bien des années plus tard d'être reconnu comme le “caricaturiste de l'ère Meiji". Il est considéré par la jeune génération de dessinateur de Manga, comme le père de ce genre. (Héléne Conevin, De la gravure à la caricature : le Japon de Meiji vu par G. Bigot, 1990).Bel exemplaire. Très belles épreuves.Catalogue de l'oeuvre de Georges Bigot (en japonais), 25 ; Georges Bigot, il y a cent ans, un artiste français au Japon, Cat. d'exposition, Japon, Paris, 1987.
Tokyo, , 1884. 1 titre en couleurs et 21 planches in-4 (21,9 x 29,5 cm) cousues à la japonaise sous couverture de papier gaufré.
Troisième album que Bigot publia au Japon, tiré à 150 exemplaires. 1 titre et 21 gravures à l'eau forte sur papier Japon. Le titre et la première gravure portent le titre et le nom du dessinateur ; certaines planches ont un titre. Quelques annotation à lencre dans les marges.Peintre français, Georges Bigot (1860-1927) arriva au Japon en 1882 et s’adapta très vite au mode de vie japonais, il apprit rapidement le japonais et enseigna le dessin dans une école d’officiers. ll séjourna entre Yokohama et Tokyo et fit paraître à son compte des recueils de gravures, des albums satiriques, des périodiques (Tôbaé, 1886), des bandes dessinées, cartes postales... (en tout plus de 3000 dessins), décrivant des scènes de la vie quotidienne japonaise et la transformation du Japon féodale en japon moderne ; ces caricatures des traditions japonaises lui valent certains conflits avec les autorités ; contraint de quitter le Japon, il rentre en France en 1899. Il est considéré par la jeune génération de dessinateur de Manga, comme l'un des pères de ce genre. Très bel exemplaire.
Tokyo, , 1887. 1 titre et 29 planches in-folio (31,6 x 23 cm), cartonnage illustré de l'éditeur.
Album complet, ne figure pas au Catalogue de l'oeuvre de Georges Bigot (en japonais). Satire de la vie des Européens entre Tokyo et Yokohama.Peintre français, Georges Bigot (1860-1927) arriva au Japon en 1882 et s’adapta très vite au mode de vie japonais, il apprit rapidement le japonais et enseigna le dessin dans une école d’officiers. ll séjourna entre Yokohama et Tokyo et fit paraître à son compte des recueils de gravures, des albums satiriques, des périodiques (Tôbaé, 1886), des bandes dessinées, cartes postales... (en tout plus de 3000 dessins), décrivant des scènes de la vie quotidienne japonaise et la transformation du Japon féodale en japon moderne ; ces caricatures des traditions japonaises lui valent certains conflits avec les autorités ; contraint de quitter le Japon, il rentre en France en 1899. Il est considéré par la jeune génération de dessinateur de Manga, comme l'un des pères de ce genre. Bel exemplaire.
Tokyo, sans mention d'éditeur (à compte d'auteur), 1886. In-folio 31,5 x 46 cm. 27pl. Broché, couture à la japonaise, plats ornés dune gravure. 27 planches. Exemplaire composé de 27 eaux-fortes hors-texte (sur 29, manquent le fonctionnaire et le marchand de poissons) en plus des 2 deux gravures qui ornent les plats.Georges Bigot (1860-1927) arrive au Japon en 1882 et y reste 17 ans, pendant lesquels il vit de l'intérieur l'occidentalisation rapide de la société de l'ère Meiji. Il publie, à compte d'auteur, plusieurs albums de caricatures et numéros de périodiques satiriques. Le gouvernement japonais nappréciant guère son travail qui nidéalise pas le Japon, loblige à quitter le pays en 1899 et interdit la vente de ses publications dès lannée suivante. Ce n'est que bien plus tard que ses uvres lui valent le titre de "caricaturiste de l'ère Meiji" et sont reproduites dans les livres scolaires japonais.
Salissures et traces de frottements sur les couvertures, petite restauration marginale de papier sur 5 feuillets, sinon bel exemplaire. Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding.
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Tokio, 1886. 1 volume in-folio ((46,3 x 31,5 cm), broché cousu à la japonaise le tout sur papier du Japon, couverture illustrée. Album de 31 PLANCHES DE DESSINS GRAVÉS SUR CUIVRE dont 2 gravés sur les plats de la couverture : L'étudiant, écoliers, officier, soldat, matelot, fonctionnaire, jeune garçon lisant, Bonzes, agent de Police, servante, facteur,d eux femmes jouant au volant, une femme coiffant une autre, une lavandière, marchand de remèdes, pêcheur à la ligne, marchand de Puéta, cuisinière, cheval de bât, etc. - NOTICE HISTORIQUE : Georges Bigot (1860-1927) est formé à Paris au moment de l’essor du « Japonisme » dans les arts graphiques. Suite à l’ouverture du Japon au commerce extérieur, les années 1870 voient en effet arriver en France de nombreux objets d’art japonais, en particulier les « Manga » (ou carnets de croquis) d’Hokusai (1760–1849). D’Hokusai, les artistes français copient les scènes de vie gravées sur le vif, très expressives, et le traitement de la faune et la flore à la façon des estampes japonaises. Bigot arrive au Japon en 1882 et s’installe à Tokyo, avec la volonté délibérée de ne pas vivre dans les enclaves étrangères mais au sein du petit peuple de la ville. En 1886, il tire de cette expérience une série intitulée « Croquis Japonais » mettant en scène des personnages aux traits individualisés dans la vie quotidienne de ce début de l’ère Meiji (1868-1912). Il observe cette société japonaise bouillonnante et en publie caricatures et périodiques satiriques. Cette ère nouvelle a transformé le Japon, jusque-là régi par un régime féodal, l'a ouvert aux étrangers et introduit de grands changements. Bigot refusant la vision idéalisée d'un Japon, en marche vers le modernisme, se heurte aux tracasseries d'un gouvernement japonais de plus en plus nationaliste, qui le contraindra à partir en 1899, quelques semaines avant la suppression des concessions étrangères. Ses publications sont finalement interdites à la vente dès 1900, tandis qu'en France il s'est tout simplement fait oublier. Les nombreux albums de caricatures et les différents périodiques qu'il laissera derrière lui vaudront bien des années plus tard d'être reconnu comme le « caricaturiste de l'ère Meiji ». Il est considéré par la jeune génération de dessinateur de Manga, comme un des pères de ce genre. - L'ALBUM : Bigot utilise ici une technique typiquement occidentale, l’eau-forte (façon de graver le métal en y faisant pénétrer de l’acide), qu’il imprime en noir et blanc, à l’opposé des estampes japonaises gravées sur bois et si colorées.
La couverture de ce célèbre album est ici en très bel état. Le cordon de brochage vert est très bien conservé et le corps de l'ouvrage en excellent état de conservation, immaculé. Complet des 31 compositions originales gravées. L'ensemble est superbe.
Un ensemble de 17 dessins ou planches en eaux-fortes sur bois en noir et blanc,imprimées sur papier japonais,sans date (1886).In-folio en feuilles volantes,de(48x33cm et 19x13,3cm,intérieures des dessins)-Album–L'Etudiant–La Servante(Femme servant du Thé)–La Lessive–Le Repas–La Porteuse d'eau–Le Vendeur de Poissons–Les Joueuses–Les écoliers(Trois étudiants en tenue de tous les jours)– Betto(Homme s'occupant du cheval)–Fonctionnaire (Homme au chapeau occidental tenant un parapluie)–Officier (officier de l'armée–Agent de Police (Policier)–Marchant de Remèdes (pharmacien itinérant)–J-Iki(Homme en manteau de paille tenant un chapeau–Les coiffeuses,etc.Quelques rousseurs et les planches ne sont pas ébarbées (massicotées).
Peintre paysagiste, graveur à l'eau-forte français et caricaturiste, né à Paris. A vécu au Japon (de 1882-1889). Durant son séjour, a travaillé comme illustrateur auprès de deux journaux japonnais ''Yübin Höchi shinbun'' et ''Kaishin shinbun''. A également illustré des ouvrages japonais. Correspondant pour des journaux français au Japon. Un ensemble de croquis Japonais.
Épinal, Pellerin & Cie, [vers 1906]. Lithographie originale coloriée (40 x 29 cm).
Curieuse représentation caricaturale de divers types locaux et coloniaux d'Annam et du Tonkin durant le protectorat français, réalisée par Georges Ferdinand Bigot. Après avoir étudié à l'école des beaux-arts de Paris, et s'être perfectionné dans la gravure à l'eau-forte auprès de Félix Buhot, Bigot s'embarqua pour le Japon en 1882. Il y apprit la langue, suivit des cours de peinture traditionnelle, et donna des cours de dessin et d'aquarelle à l'école militaire. En même temps, il publia des recueils de gravures et donna des illustrations pour les journaux japonais. Parfaitement assimilé à la vie japonaise, ses gravures, célèbres au Japon, sont un très bon témoignage des mœurs du Japon à l'ère Meiji. De retour en france en 1899, il illustra à nouveau, notamment à l'imagerie d’Épinal et au Petit Parisien. Bon état de conservation. Papier un peu bruni.