Tokyo, 1890-1891. 34 x 24,5 cm, six volumes brochés à la japonaise, couverture illustrée. Nous avons six numéros dont trois numéros aux planches colorées, exemplaires de luxe de ce journal. - 1ère série n°1. Le déjeuner maigre de Fujisawa. Août 1890. 25 planches légendées en noir et blanc. Couverture au titre coloré. Couverture légèrement tachée sinon bon exemplaire. - 1ère série n°3. 1891. 21 planches légendées colorées. Couverture au titre coloré. Mouillures en haut des pages de couverture et sur les pages de garde sinon bon exemplaire. - 1ère série n°4. Le départ du colon. 1891. 20 planches légendée en noir et blanc. Couverture abîmée, déchirures et deuxième plat détachée. Intérieur en bon état. - 1ère série n°7. Sans date. 20 planches légendées colorées. Couverture tachée avec de petites déchirures. Intérieur en bon état. - 1ère série, sans numéro, sans date. 20 planches légendées colorées. Couverture tachée avec de petites déchirures, intérieur en bon état. - 1ère série, sans numéro, sans date. 20 planches légendées en noir et blanc. Couverture légèrement usée, intérieur en bon état. Rarissime ensemble. Premier numéro paru en 1890 les Potins de Yoko ont eu onze numéros dont le dernier sortira en 1891.
Peintre paysagiste, portraitiste, graveur à l'eau-forte et caricaturiste, Georges Ferdinand Bigot (1860-1927) né à Paris, arrive au Japon en 1882 après avoir étudié à l'École des Beaux-Arts de Paris. Professeur de dessin à l'École militaire de Tokyo, ses gravures paraissent dans la presse. Il connaît ensuite la renommée en fondant plusieurs revues satiriques, notamment Tôbaé en 1887, La vie japonaise et Potins de Yoko en 1890, où il caricature les événements de l'actualité. Mais les problèmes qu'il rencontre avec la censure l'obligent à rentrer en France en 1899. Les manuels scolaires japonais reproduisent encore de nos jours ses caricatures, témoignages précieux et saisissants de l'ère Meiji. Initié au dessin par sa mère, Georges Ferdinand Bigot à douze ans est admis à l'école des beaux-arts de Paris où il apprend le dessin dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme et de Carolus-Duran. En dehors de lÉcole, il fait la connaissance de Philippe Burty, collectionneur d'uvres japonaises, de Louis Gonse, historien de l'art et spécialiste de l'art japonais, et de Félix Buhot qui enseigne l'eau-forte à Bigot.Le japonisme, qui influence les milieux artistiques de Paris à cette époque-là, éveille aussi la curiosité de Georges Ferdinand Bigot. Il participe aux illustrations de L'art japonais, ouvrage de Louis Gonse et visite le pavillon du Japon de l'Exposition universelle à Paris en 1878. Enfin, afin d'étudier la peinture traditionnelle japonaise, il prépare son départ pour le Japon. C'est en travaillant comme illustrateur pour les journaux La Vie moderne et Le Monde parisien, tout en participant aux illustrations d'un roman d'Émile Zola, Nana, que Bigot paie son voyage pour le pays du soleil levant. Il embarque en 1881 et arrive l'année suivante à Yokohama. Au Japon, il suit d'abord des cours de langue japonaise et de peinture traditionnelle, tout en enseignant le dessin et l'aquarelle à l'école militaire. Parallèlement à ces activités, il publie quelques albums de gravure comme Croquis japonais et illustre des journaux et romans japonais. Après l'expiration de son engagement par l'école militaire, il devient professeur de français dans une école fondée par Ch min Nakae, écrivain et penseur politique qui a traduit Du Contrat social de Jean-Jacques Rousseau. En 1887, Georges Ferdinand Bigot édite le journal satirique Tôbaé dans lequel il ridiculise les hommes politiques et caricature les excès de l'occidentalisation et la modernisation du Japon. Craignant une arrestation, il publie le journal dans une concession étrangère, le gouvernement de Meiji ayant considéré Georges Ferdinand Bigot comme personne suspecte. En 1895, il épouse une Japonaise dont il a un enfant. Portant un kimono et parlant le japonais, Georges Ferdinand Bigot s'assimile à la vie japonaise.Cela ne contrarie pas son enthousiasme créatif : Georges Ferdinand Bigot publie un bon nombre d'albums comme La Journée d'une geisha à Tokyo, Les Aventures du capitaine Goudzougoudzou, Old England in China. Quand la guerre sino-japonaise éclate, il se rend en Corée en tant qu'envoyé spécial de la revue anglaise London Graphic. Mais la disparition des concessions de 1899 décide Georges Ferdinand Bigot à quitter le Japon, où il a séjourné dix-sept ans. Ayant divorcé, il revient en France avec son fils et s'installe à Bièvres, où il illustre à nouveau, notamment à l'imagerie dÉpinal et au Petit Parisien. Il s'y éteint en 1927
Tokyo, , 1886. 20 planches.BIGOT (Georges Ferdinand). Le Jour de l'an au Japon par G. Bigot. S.l.n.d. 11 planches.2 suites en 1 album in-folio (477 x 335 mm) cousu à la japonaise.
Quatrième publication de Georges Bigot au Japon. Suivi d'une suite en 11 planches.Bigot (1860-1927) arrive au Japon en 1882 et s’adapte très vite au mode de vie japonais ; il obtient assez rapidement un poste de professeur de dessin occidental à l’école de l’armée de terre, avant d’enseigner le français. Vivant de l’intérieur l’occidentalisation très rapide du Japon au début de l’ère Meiji (1868-1912), il observe cette société bouillonnante et en publie caricatures et périodiques satiriques. Cette ère nouvelle, a transformé le Japon, jusque-là régi par un régime féodal, l'a ouvert aux étrangers et introduit de grands changements. Bigot refusa la vision idéalisée d'un Japon, en marche vers le modernisme, se heurtant au gouvernement japonais de plus en plus nationaliste, qui le contraindra à partir en 1899, quelques semaines avant la suppression des concessions étrangères.Ses publications sont finalement interdites à la vente dès 1900, tandis qu'en France elle l'ont tout simplement fait oublier. Les nombreux albums de caricatures et les différents périodiques qu'il laisse derrière lui vaudront bien des années plus tard d'être reconnu comme le “caricaturiste de l'ère Meiji". Il est considéré par la jeune génération de dessinateur de Manga, comme le père de ce genre. (Héléne Conevin, De la gravure à la caricature : le Japon de Meiji vu par G. Bigot, 1990).Bel exemplaire. Très belles épreuves.Catalogue de l'oeuvre de Georges Bigot (en japonais), 25 ; Georges Bigot, il y a cent ans, un artiste français au Japon, Cat. d'exposition, Japon, Paris, 1987.
Tokio, 1886. 1 volume in-folio ((46,3 x 31,5 cm), broché cousu à la japonaise le tout sur papier du Japon, couverture illustrée. Album de 31 PLANCHES DE DESSINS GRAVÉS SUR CUIVRE dont 2 gravés sur les plats de la couverture : L'étudiant, écoliers, officier, soldat, matelot, fonctionnaire, jeune garçon lisant, Bonzes, agent de Police, servante, facteur,d eux femmes jouant au volant, une femme coiffant une autre, une lavandière, marchand de remèdes, pêcheur à la ligne, marchand de Puéta, cuisinière, cheval de bât, etc. - NOTICE HISTORIQUE : Georges Bigot (1860-1927) est formé à Paris au moment de l’essor du « Japonisme » dans les arts graphiques. Suite à l’ouverture du Japon au commerce extérieur, les années 1870 voient en effet arriver en France de nombreux objets d’art japonais, en particulier les « Manga » (ou carnets de croquis) d’Hokusai (1760–1849). D’Hokusai, les artistes français copient les scènes de vie gravées sur le vif, très expressives, et le traitement de la faune et la flore à la façon des estampes japonaises. Bigot arrive au Japon en 1882 et s’installe à Tokyo, avec la volonté délibérée de ne pas vivre dans les enclaves étrangères mais au sein du petit peuple de la ville. En 1886, il tire de cette expérience une série intitulée « Croquis Japonais » mettant en scène des personnages aux traits individualisés dans la vie quotidienne de ce début de l’ère Meiji (1868-1912). Il observe cette société japonaise bouillonnante et en publie caricatures et périodiques satiriques. Cette ère nouvelle a transformé le Japon, jusque-là régi par un régime féodal, l'a ouvert aux étrangers et introduit de grands changements. Bigot refusant la vision idéalisée d'un Japon, en marche vers le modernisme, se heurte aux tracasseries d'un gouvernement japonais de plus en plus nationaliste, qui le contraindra à partir en 1899, quelques semaines avant la suppression des concessions étrangères. Ses publications sont finalement interdites à la vente dès 1900, tandis qu'en France il s'est tout simplement fait oublier. Les nombreux albums de caricatures et les différents périodiques qu'il laissera derrière lui vaudront bien des années plus tard d'être reconnu comme le « caricaturiste de l'ère Meiji ». Il est considéré par la jeune génération de dessinateur de Manga, comme un des pères de ce genre. - L'ALBUM : Bigot utilise ici une technique typiquement occidentale, l’eau-forte (façon de graver le métal en y faisant pénétrer de l’acide), qu’il imprime en noir et blanc, à l’opposé des estampes japonaises gravées sur bois et si colorées.
La couverture de ce célèbre album est ici en très bel état. Le cordon de brochage vert est très bien conservé et le corps de l'ouvrage en excellent état de conservation, immaculé. Complet des 31 compositions originales gravées. L'ensemble est superbe.
A Paris, Chez H. L. Guérin & L. F. Delatour, 1763. 1763 1 vol. in-4° (298 x 225 mm.) de: [2] ff. (faux-titre, titre en rouge et noir), x pp. (dédicace, table des chapitres, Rapport de messieurs les Commissaires), 481 pp., (1) ff. ("Figures de la tactique navale"), 49 planches hors-texte contenant 133 figures. 2 bandeaux gravés. Plein veau glacé d'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin havane, triple encadrement de filets dorés sur les plats, double filet doret sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées. (Coiffes et mors discrétement restaurés).
Édition originale de cet important ouvrage qui recense en détail tous les signaux de nuit et de jour utilisés dans la marine de guerre. Cet ouvrage fit lobjet dune deuxième édition à Amsterdam en 1764 (en français). Avant de le publier, Bigot de Morogues a utilisé son manuscrit pendant quelques années pour instruire les gardes de la marine de Brest. Sébastien-François Bigot de Morogues (1705-1781), fils d'un commissaire de la marine, entre en 1723 dans le régiment royal dartillerie. Il passe ensuite dans la marine en 1736, sert sur le "Bourbon" (qui périt en 1746 sur les côtes de la Martinique), et devient capitaine de vaisseau en 1756. En 1759, il commande le "Magnifique", formant l'arrière-garde de l'escadre du maréchal de Confians destinée à un débarquement en Écosse, et soutient seul, le 20 novembre, jour de la bataille de Quiberon, le choc de trois vaisseaux anglais. Les solides connaissances dont il fait preuve, tant dans l'artillerie que dans la marine, le font pressentir à plusieurs reprises pour le ministère de la marine ; mais cette nomination n'aboutit jamais. Nommé inspecteur d'artillerie de marine en 1771, il finit ensuite sa vie sur ses terres. Ses capacités lui permirent de composer des ouvrages pratiques de conception et d'exposition claires, qui firent longtemps autorité ; de même, il est à l'origine de l'Académie de Marine constituée définitivement en 1752, et dont il fut le premier directeur. Louvrage se divise en deux parties : la première traite des évolutions navales et la seconde des signaux et ordres généraux (de jour, de nuit, par temps de brume) qu'une armée navale doit connaître et exécuter. Empreint du formalisme de la tactique navale européenne, louvrage est caractéristique des techniques de combat de lépoque. Résultat dune volonté de prudence, on a voulu éviter les manuvres de débordement aléatoires. Les tentatives de concentration contre la flotte adverse deviennent de plus en plus rares et lon impose la rigidité de la ligne de file et la discipline du feu. Les batailles se résument en dinterminables évolutions pour profiter du vent, suivies dune canonnade stérile entre deux lignes parallèles. Ce formalisme règne surtout en France depuis le traité de 1696 du père Hoste, mais aussi en Espagne et, dans une moindre mesure en Angleterre. Il conduit à une déviation stratégique, la « non-bataille » qui contribue à développer la passivité des officiers. Un des exemplaires imprimé sur grand papier, très frais. 1 vol. 4to. 49 engraved plates. Title in red and black. Contemporary full calf. First edition of this important treatise with a detailled list of the all day and night signals used in Navy. Fresh copy in a fine contemporary binding. Polak 826 - Scott 316 - Brunet VI, 8517. 1 vol. in-4 °. 49 plates with a total of 133 figures. 2 engraved headbands. Contemp. Calf. First edition of this important work which lists in detail all the night and day signals used in the navy. Before publishing it, Bigot de Morogues used his manuscript for a few years to instruct the naval guards of Brest. Sébastien-François Bigot de Morogues (1705-1781), son of a naval commissioner, entered the Royal Artillery Regiment in 1723. He then went to the navy in 1736, served on the "Bourbon", and became captain in 1756. In 1759, he commands the "Magnifique", forming the rear guard of the squadron of the marshal of Confians destined for a landing in Scotland, and supports alone, November 20, day of the battle of Quiberon, the shock of three English ships. His solid knowledge of both the artillery and the navy has made him think several times about the ministry of the navy; but this nomination never succeeds. Appointed Inspector of Marine Artillery in 1771, he ended his life on his land. His abilities enabled him to compose practical works of clear design and exposition, which for a long time were authoritative; he is also at the origin of the Academy of Marine formed definitively in 1752, and of which he was the first director. The work is divided in two parts: the first deals with naval evolutions and the second general signals and orders (by day, by night, by fog) that a naval army must know and execute. Impressed by the formalism of European naval tactics, the work is characteristic of the technical fights of the time. As a result of a desire for prudence, we wanted to avoid random overflow maneuvers. Attempts to concentrate on the opposing fleet are becoming increasingly rare, and rigidity of the line and discipline of fire is imposed. The battles can be summed up in endless evolutions to take advantage of the wind, followed by a barren cannonade between two parallel lines. This formalism reigns especially in France since the treaty of 1696 of Father Hoste, but also in Spain and, to a lesser extent, in England. It leads to a strategic deviation, the "non-battle" which contributes to developing the passivity of the officers. One of the rare copies printed on large paper, very fresh.
Phone number : 06 81 35 73 35
Tokyo 1886 couverture illustré de deux eau-fortes, brochage japonais. in-folio, 29 eaux-fortes et 2 sur les couvertures, Tokio 1886
La couverture est défraîchie (poussieres et taches). Les gravures sont en parfait état.Bigot séjourna 17 ans au Japon de 1882 à 1899, mais les problèmes rencontrés avec la censure l'obligèrent à rentrer en France.Il était professeur de dessin à l'Ecole militaire de Tokyo. Il publia plusieurs revues satiriques : Tobaé, La Vie japonaise, et Potins de Yoko.Dans ce recueil, 31 gravures : [Couverture représentant une Femme de Dos] -- L'Etudiant -- Ecoliers -- Officier -- Soldat -- Matelot -- Fonctionnaire -- [Un Liseur] -- Joueuses de koto] -- Bonzes -- Agent de Police -- Servante -- Facteur -- [Joueur de Shogi] -- [Joueuses de Hanetsuki] -- [Coiffeuse] -- [Puiseuse de l'Eau] -- [Blanchisseuse] -- [Une Femme a Table] -- Marchand de Remedes -- [Fumeur du Tabac] -- Betto -- Jinriki-ski -- Pecheur -- Ama --Md. de Poisson -- [Éboueur] -- Md. de Gueta -- Chanteuses des Rues -- [Un Paysage] -- Cheval de Bât.Sur l'importance de cet Album voir C. Polak "Georges Bigot and Japan 1882-1899" Renaissance books, 2018.
Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03
Tokyo, , 1884. 1 titre en couleurs et 21 planches in-4 (21,9 x 29,5 cm) cousues à la japonaise sous couverture de papier gaufré.
Troisième album que Bigot publia au Japon, tiré à 150 exemplaires. 1 titre et 21 gravures à l'eau forte sur papier Japon. Le titre et la première gravure portent le titre et le nom du dessinateur ; certaines planches ont un titre. Quelques annotation à lencre dans les marges.Peintre français, Georges Bigot (1860-1927) arriva au Japon en 1882 et s’adapta très vite au mode de vie japonais, il apprit rapidement le japonais et enseigna le dessin dans une école d’officiers. ll séjourna entre Yokohama et Tokyo et fit paraître à son compte des recueils de gravures, des albums satiriques, des périodiques (Tôbaé, 1886), des bandes dessinées, cartes postales... (en tout plus de 3000 dessins), décrivant des scènes de la vie quotidienne japonaise et la transformation du Japon féodale en japon moderne ; ces caricatures des traditions japonaises lui valent certains conflits avec les autorités ; contraint de quitter le Japon, il rentre en France en 1899. Il est considéré par la jeune génération de dessinateur de Manga, comme l'un des pères de ce genre. Très bel exemplaire.
Paris: J. Boudot, C. Osmont, G. Martin, 1706. Cinq parties en un volume in-12, (2)ff.; 220 pp., 248 pp.; 59 pp.; (1)p., 31 pp., (1); 31 pp., (2) ff. d'Avis au Lecteur reliés in fine au lieu d'être en tête (manques angulaires de papier et de texte aux 4 derniers feuillets refaits en fac-similé (Avis et pages 29 à 31). Mouillure affectant les cinq premiers feuillets (faux-titre et titre). Veau glacé du XVIII ème siècle, dos plat orné, très bon état (petite bande insolée au second plat).
Catalogue de la bibliothèque d'Emery Bigot. C'est le premier catalogue établi par Gabriel Martin, et le premier catalogue de vente aux enchères en France connu avec une date certaine. 16486 lots y sont décrits. Manque à la Bibliothèque Nationale. Émery Bigot (1626-89) fut l'un des plus grands bibliophiles de son temps. Seigneur de Sommesnil et de Cleuville, conseiller au parlement de Rouen. Il avait hérité de la bibliothèque de son père, Jean Bigot, déjà riche de plus de 6000 volumes et l'avait considérablement augmentée. Il ouvrait sa bibliothèque aux savants et érudits de son temps et recevait, chaque jeudi, à son domicile de Rouen, une sorte de petite académie savante. Catalogue qui repertorie aussi la bibliothèque de Jean-Jacques de Mesmes, pour lequel Naudé avait composé son Advis pour dresser une bibliothèque quatre-vingts ans auparavant. La cinquième partie de l'ouvrage répertorie les manuscrits acquis séparément par le roi, aujourd'hui conservés à la BNF.
Bulletin des Services de la Carte Géologique de la France et des Topographies Souterraines - Alxeandre Bigot
Reference : 87959
(1950)
Librairie Polytechnique Ch. Béranger , Bulletin des Services de la Carte Géologique de la France et des Topographies Souterraines Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1950 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise grand In-8 1 vol. - 88 pages
1ere édition, 1950 Contents, Chapitres : Introduction - 1. Conditions géologiques de l'hydrologie : Régime hydrogéologique des diverses régions - Situation et caractères des niveaux aquifères dans le région du Nord-Est - Conclusions - 2. Statistique hydrologique communale - Alexandre Bigot, né le 15 mars 1863 à Cherbourg et mort le 20 avril 1953 à Caen, est un géologue français. - Après des études à Cherbourg et Caen, Alexandre Bigot a soutenu le 7 mars 1890 sa thèse de doctorat ès sciences naturelles (Géologie), intitulée L'archéen et le cambrien dans le nord du massif breton et leurs équivalents dans le Pays de Galles, dirigée par le Pr Hébert, à la faculté des sciences de Paris. Résidant à Mathieu, professeur de géologie à la faculté des sciences de Caen, il en fut élu doyen de 1907 à 1927. Il succédait au professeur Eugène Eudes-Deslongchamps, son beau-père, et lui-même eut pour successeur le professeur Louis Dangeard. Son mariage avec Emma Eudes-Deslongchamps en 1894 lui fit acquérir l'une des trois belles demeures (le château Saint-Ouen) du village de Mathieu, dans le Calvados, près de Caen, où certaines de ses uvres sont stockées. Homme de terrain avant tout, Alexandre Bigot leva la carte géologique de presque toute la Normandie, commencée par son beau-père Eugène, et le père de ce dernier, Jacques-Amand Eudes-Deslongchamps. Après sa retraite, en 1933, il poursuivit ses recherches. (source : Wikipedia) légère pliure au coin supérieur gauche du volume sans aucune gravité, sinon bel exemplaire, frais et propre
Nîmes, Gustave Gory, 1891. In/8 reliure demi-basne havane, dos lisse à titre doré, couverture conservée, 162 p.Joint à la reliure une plaquette "Le centenaire d'Antoine Bigot"de Benoit Germain, (28 février 1925). Couverture conservée, 8 pages. Couverture remontée, restaurations à l'angle des trois premiers feuillets de l'additif.
Antoine Hippolyte Bigot, né et mort à Nîmes (1825 - 1897), poète français d'expression occitane (provençal, dialecte de Nîmes).
s.l.n.d. (Paris, 1807). 4 pages. (25,5x19,5 Cm). Broché. Publiée à Paris en 1807, cette édition originale offre un aperçu détaillé sur le quartz fétide des environs de Nantes, par le baron Bigot de Morogues, figure emblématique de la minéralogie et de la géologie française du début du XIXe siècle. Formé par des sommités telles que Vauquelin et Haüy, Bigot de Morogues se distingue par ses explorations minutieuses et ses contributions significatives à la compréhension des terrains minéralogiques et géologiques de diverses régions françaises. Document très bien conservé.
Tokyo, , 1887. 1 titre et 29 planches in-folio (31,6 x 23 cm), cartonnage illustré de l'éditeur.
Album complet, ne figure pas au Catalogue de l'oeuvre de Georges Bigot (en japonais). Satire de la vie des Européens entre Tokyo et Yokohama.Peintre français, Georges Bigot (1860-1927) arriva au Japon en 1882 et s’adapta très vite au mode de vie japonais, il apprit rapidement le japonais et enseigna le dessin dans une école d’officiers. ll séjourna entre Yokohama et Tokyo et fit paraître à son compte des recueils de gravures, des albums satiriques, des périodiques (Tôbaé, 1886), des bandes dessinées, cartes postales... (en tout plus de 3000 dessins), décrivant des scènes de la vie quotidienne japonaise et la transformation du Japon féodale en japon moderne ; ces caricatures des traditions japonaises lui valent certains conflits avec les autorités ; contraint de quitter le Japon, il rentre en France en 1899. Il est considéré par la jeune génération de dessinateur de Manga, comme l'un des pères de ce genre. Bel exemplaire.
BIGOT VALENTIN 1 Illustrations de BIGOT-VALENTIN. Paris, Flammarion,, in-18, demi-maroquin havane, dos à 5 nerfs, couverture conservée, 214 pp.
Roman plein d'émotion et de tendresse d'Alphonse DAUDET (1840-1897) qui relate ses souvenirs d'enfance. Petites usures à la reliure.
1886 Tokio, chez l'auteur, 1886, 2 albums en un volume in-folio, couverture muette damassée vert tilleul , cahiers cousus à la Japonaise. Croquis Japonais, suite de 19 eaux-fortes, sur papier Japon -certaines signées dans la planche ; Le Jour de l'an, suite de 10 eaux-fortes sur papier Japon.
Georges BIGOT (1860 Paris-Bièvres 1927), peintre et dessinateur français, fut l'élève de Jean-Léon Gérôme et de Carolus Duran aux Beaux-Arts de Paris. Il collabora à de nombreuses revues : La Vie Moderne, Le Chat Noir, Le Rire, Le Frou-Frou, l'Illustration, .... (Dico-Solo, 79 , Osterwalder 1890-1945, 126). En 1882 il se rend au Japon et s'installe à Yokohama, puis il emménagera à Tokyo, ville dans laquelle il enseignera le dessin, puis le français. Passionné du Japon, très vite il apprend la langue et intègre les moeurs. Il publie des albums, dans lesquels il transcrit la vie quotidienne de l'époque et la mutation de ce pays, du féodalisme vers le modernisme. L'Album "Croquis Japonais" parut sous diverses éditions en 1886, avec des couvertures et des gravures différentes. Notre exemplaire, sur papier Japon, comprend dix-neuf eaux-fortes, qui sont un précieux témoignages, quasi ethnographique, des gens de la vie de "tous les jours". Dans le "Chôya Shimbun" de décembre 1886 paraît un article dans lequel on peut lire : "Il y a dans le quartier de Kôjimachi, un artiste français du nom de Bigot qui est arrivé récemment au Japon. Il invite chez lui des éboueurs, des chanteurs de rue ou des marchands ambulants, et fait des esquisses de ce genre de Japonais qu'il envoie en France. Ce style de dessin joue au détriment de notre réputation parmi les étrangers" "Le Jour de l'An au Japon" est un album humoristique composé d'une page de titre suivie de dix planches, divisées en scénettes. Il caricature "l'occidentalisation" de la société Japonaise en la confrontant avec la société traditionnelle. Salissures à la couverture et légères usures, pliures aux coins internes et externes, quelques piqûres internes, petit accroc en 4 ème de couverture affectant en marge les deux dernières pages, dont un feuillet vierge.
Nimes Cousins 1907 Grand In8 - plein maroquin rouge de belle facture - Reliure signée Lapeyre - Dos et couvertures conservées - 496 pages - la plus grande partie des poésies sont en occitan . Antoine Bigot ( 1825/1897) fut un poète occitan contemporain de F. Mistral.
Très bon
BOUGAINVILLE (Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de) & LA TOUANNE (Edmond Bigot, vicomte de).
Reference : LBW-7910
(1828)
[Paris, Bulla, 1828]. 245 x 294 mm ; cachet à froid de l'éditeur François Bulla dans la marge inférieure.
Belle estampe figurant la rivière de Nepean, située dans le comté de Camden, dans la Nouvelles-Galles du Sud. Elle a été dessinée par Edmond Bigot de La Touanne, et lithographiée par Alphonse Bichebois. Elle est issue du rare Album pittoresque de la frégate la Thétis et de la corvette l'Espérance, composé de planches illustrant le voyage autour du monde de Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de Bougainville, et Edmond Bigot de La Touanne, entre 1824 et 1826. Le recueil fut publié séparément, neuf ans avant la relation officielle du voyage. Le vicomte de La Touanne était le dessinateur officiel, et lieutenant de vaisseau sur la Thétis. Le 2 mars 1824, la frégate la Thétis, commandée par le baron de Bougainville, quitta Brest pour une campagne autour du monde, dont la mission était de montrer le pavillon du roi et de protéger le commerce français dans les différents lieux visités. Après avoir fait escale à Bourbon, où l'attendait la corvette l'Espérance, commandée par le capitaine de vaisseau Ducamper, l'expédition visita successivement Pondichéry, Singapour, Manille, Macao, la baie de Tourane (actuelle Da Nang, au Vietnam), Java, La Nouvelle-Galles du Sud en Australie, Valparaiso au Chili, et Rio au Brésil. Elle fut de retour à Brest en juin 1826. Bel exemplaire.
BOUGAINVILLE (Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de) & LA TOUANNE (Edmond Bigot, vicomte de).
Reference : LBW-7901
(1828)
[Paris, Bulla, 1828]. 250 x 298 mm ; cachet à froid de l'éditeur François Bulla dans la marge inférieure.
Belle estampe figurant la ville de Pondichéry, dessinée par Edmond Bigot de La Touanne, et lithographiée par Alphonse Bichebois. Elle est issue du rare Album pittoresque de la frégate la Thétis et de la corvette l'Espérance, composé de planches illustrant le voyage autour du monde de Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de Bougainville, et Edmond Bigot de La Touanne, entre 1824 et 1826. Le recueil fut publié séparément, neuf ans avant la relation officielle du voyage. Le vicomte de La Touanne était le dessinateur officiel, et lieutenant de vaisseau sur la Thétis. Le 2 mars 1824, la frégate la Thétis, commandée par le baron de Bougainville, quitta Brest pour une campagne autour du monde, dont la mission était de montrer le pavillon du roi et de protéger le commerce français dans les différents lieux visités. Après avoir fait escale à Bourbon, où l'attendait la corvette l'Espérance, commandée par le capitaine de vaisseau Ducamper, l'expédition visita successivement Pondichéry, Singapour, Manille, Macao, la baie de Tourane (actuelle Da Nang, au Vietnam), Java, La Nouvelle-Galles du Sud en Australie, Valparaiso au Chili, et Rio au Brésil. Elle fut de retour à Brest en juin 1826. Bel exemplaire.
BOUGAINVILLE (Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de) & LA TOUANNE (Edmond Bigot, vicomte de).
Reference : LBW-7938
(1828)
[Paris, Bulla, 1828]. 230 x 289 mm ; cachet à froid de l'éditeur François Bulla dans la marge inférieure.
Belle estampe figurant la cascade de Tijuca au sud de Rio de Janeiro, dessinée par Edmond Bigot de La Touanne, et lithographiée par Léon Sabatier. Elle est issue du rare Album pittoresque de la frégate la Thétis et de la corvette l'Espérance, composé de planches illustrant le voyage autour du monde de Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de Bougainville, et Edmond Bigot de La Touanne, entre 1824 et 1826. Le recueil fut publié séparément, neuf ans avant la relation officielle du voyage. Le vicomte de La Touanne était le dessinateur officiel, et lieutenant de vaisseau sur la Thétis. Le 2 mars 1824, la frégate la Thétis, commandée par le baron de Bougainville, quitta Brest pour une campagne autour du monde, dont la mission était de montrer le pavillon du roi et de protéger le commerce français dans les différents lieux visités. Après avoir fait escale à Bourbon, où l'attendait la corvette l'Espérance, commandée par le capitaine de vaisseau Ducamper, l'expédition visita successivement Pondichéry, Singapour, Manille, Macao, la baie de Tourane (actuelle Da Nang, au Vietnam), Java, La Nouvelle-Galles du Sud en Australie, Valparaiso au Chili, et Rio au Brésil. Elle fut de retour à Brest en juin 1826. Bel exemplaire.
BOUGAINVILLE (Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de) & LA TOUANNE (Edmond Bigot, vicomte de).
Reference : LBW-7916
(1828)
[Paris, Bulla, 1828]. 250 x 302 mm ; cachet à froid de l'éditeur François Bulla dans la marge inférieure.
Belle estampe figurant une vue de l'île Bourbon, renommée île de la Réunion en 1848. Elle a été dessinée par Edmond Bigot de La Touanne, et lithographiée par Alphonse Bichebois. Elle est issue du rare Album pittoresque de la frégate la Thétis et de la corvette l'Espérance, composé de planches illustrant le voyage autour du monde de Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de Bougainville, et Edmond Bigot de La Touanne, entre 1824 et 1826. Le recueil fut publié séparément, neuf ans avant la relation officielle du voyage. Le vicomte de La Touanne était le dessinateur officiel, et lieutenant de vaisseau sur la Thétis. La vue est prise aux environs du jardin des plantes de Saint-Denis, et montre au premier plan des Réunionnais et un Européen. Derrière eux se dressent de grands arbres appelés tamariniers. Plus loin, on aperçoit des habitations et leurs jardins avec des cocotiers, des bananiers, des manguiers et d'autres arbres à fruit. Le 2 mars 1824, la frégate la Thétis, commandée par le baron de Bougainville, quitta Brest pour une campagne autour du monde, dont la mission était de montrer le pavillon du roi et de protéger le commerce français dans les différents lieux visités. Le 20 mai, elle arriva à Bourbon, où l'attendait la corvette l'Espérance, commandée par le capitaine de vaisseau Ducamper. Après avoir quitté Bourbon le 9 juin, l'expédition visita successivement La Réunion, Pondichéry, Singapour, Manille, Macao, la baie de Tourane (actuelle Da Nang, au Vietnam), Java, La Nouvelle-Galles du sud en Australie, Valparaiso au Chili, et Rio au Brésil. Elle fut de retour à Brest en juin 1826. Bel exemplaire.
Orléans, Jacob, 1812.
Première édition. Une monographie très complète sur les météorites. L'auteur fait un long historique et examine les hypothèses sur leur origine. Parmi les savants qui lui ont fournis des matériaux ou des conseils, on relève les noms de Cuvier et de Haüy. Minéralogiste et agronome, Pierre Bigot de Morogues (Orléans, 1776-1840) étudia la chimie et la minéralogie avec Vauquelin et Haüy à l'École des mines de Paris. A la fin : 'Catalogue chronologique des chûtes de pierres', suivi de 'Description comparative de quelques pierres tombées du ciel'. Exemplaire très frais : non coupé, non ouvert, dans sa brochure d'origine, tel que paru. /// In-8 de IV, (4), 362 [notés 360] pp. Broché, couverture muette. (Reliure de l'époque.) //// First edition. A comprehensive monograph on meteorites. The author gives a long history and examines hypotheses on their origin. Cuvier and Haüy are among the scientists who provided him with material or advice. Mineralogist and agronomist Pierre Bigot de Morogues (Orléans, 1776-1840) studied chemistry and mineralogy with Vauquelin and Haüy at the École des Mines de Paris. At the end is a catalogue by date of meteorites et some descriptions of them. A very fresh copy: uncut, unopened, in its original paper cover, as issued. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
[Librairie Papeterie Bigot-Evrard] - Collectif ; BIGOT-EVRARD
Reference : 50821
(1910)
1 vol. in-8 oblong br., Librairie Papeterie Bigot-Evrard, Fresnay, s.d. [ circa 1910-1920 ], 12 ff.
Etat très satisfaisant (une brunissure et rouss. et couv.). Les Alpes Mancelles sont une région accidentées, d'une altitude entre 140 et 220 mètres, dans le nord-ouest du département de la Sarthe. Cette région, restée très arborée, est traversée par la vallée de la Sarthe.
Orléans, Imprimerie de Danicourt-Huet, 1829. In-8 de (2)-34 pp.BIGOT DE MOROGUES (Pierre). De la Production Nationale considérée comme base du commerce, et Application de ce principe à la solution de la Question des Laines. In-8 de 174-(2) pp. 1 tableau replié.2 pièces reliées en 1 vol. in-8, cartonnage moderne.
Bigot de Morogues (1776-1840), géologue, agronome et économiste fut élève de Vauquelin et Haüy. Il s'intéressa notamment à la Sologne et fut nommé Pair de France en 1835. 1. Édition originale. Extrait des Annales de la Société Royale d'Orléans, tome IX. Le gouvernement ayant demandé à toutes les sociétés savantes des renseignements sur la cause de la stagnation du commerce des laines, ce mémoire fut destiné à montrer que cette stagnation était due au manque de vente à l'intérieur de la France, suites de la pénurie des fermiers, des propriétaires fonciers, et de tous les cultivateurs que la baisse opérée sur leurs produits par la concurrence étrangère avait forcé de restreindre leur dépense. La nécessité de limiter cette concurrence sur les marchés en est la conclusion dont l'ouvrage suivant a encore plus démontré la réalité. Feuillet de titre légèrement sali, pâle mouillure marginale sur les cinq premiers feuillets. Bourquelot, I, p. 491-XXXIII. 2. Édition originale. Extrait des Annales de la Société Royale d'Orléans, tome X. Le but de cet ouvrage fut de démontrer par des faits et des calculs positifs la nécessité d'accroître le plus possible la propriété nationale et celle provenant de son sol, qui doit servir de base, essentielle au commerce et fournir des salaires et des moyens d'existence à la population. Il y est démontré que tous les produits obtenus par les cultivateurs sont solidaires les uns des autres. Ces raisonnements sont appuyés sur un grand nombre de faits et de documents relatifs à la valeur des laines et des moutons dans divers pays, aux causes de la diversité de ces valeurs, à la nature des produits de chaque race, aux moyens de la propager et de les multiplier en France. Pâle mouillure marginale sur les cinquante derniers feuillets. Bourquelot, I, p. 491-XXXIV.
1995 1995. Yves Bigot: Au nom du rock/ Stock 1995 . Yves Bigot: Au nom du rock/ Stock 1995
Bon état
Épinal, Pellerin & Cie, [vers 1906]. Lithographie originale coloriée (40 x 29 cm).
Curieuse représentation caricaturale de divers types locaux et coloniaux d'Annam et du Tonkin durant le protectorat français, réalisée par Georges Ferdinand Bigot. Après avoir étudié à l'école des beaux-arts de Paris, et s'être perfectionné dans la gravure à l'eau-forte auprès de Félix Buhot, Bigot s'embarqua pour le Japon en 1882. Il y apprit la langue, suivit des cours de peinture traditionnelle, et donna des cours de dessin et d'aquarelle à l'école militaire. En même temps, il publia des recueils de gravures et donna des illustrations pour les journaux japonais. Parfaitement assimilé à la vie japonaise, ses gravures, célèbres au Japon, sont un très bon témoignage des mœurs du Japon à l'ère Meiji. De retour en france en 1899, il illustra à nouveau, notamment à l'imagerie d’Épinal et au Petit Parisien. Bon état de conservation. Papier un peu bruni.
A Paris, chez H.L. Guerin et L.F. Delatour, M. D.CC. LXIII (1773).Un volulme relié in-4° (29,8 x 22,5 cm.) de: [2] ff. (faux-titre, titre en rouge et noir), x pp. (dédicace, table des chapitres, Rapport de messieurs les Commissaires), 481 pp., (1) ff. ("Figures de la tactique navale"), 49 planches hors-texte contenant 133 figures. et 2 bandeaux gravés.Reliure plein veau raciné d'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge. Quelques légères épidermures, mors légèrement usés sinon ouvrage en très bel état.Édition originale de cet ouvrage qui recense en détail tous les signaux de nuit et de jour utilisés dans la marine de guerre. Avant de le publier, Bigot de Morogues a utilisé son manuscrit pendant quelques années pour instruire les gardes de la marine de Brest.
Sébastien-François Bigot de Morogues (1705-1781), fils d'un commissaire de la marine, entre en 1723 dans le régiment royal d artillerie. Il passe ensuite dans la marine en 1736, sert sur le "Bourbon" (qui périt en 1746 sur les côtes de la Martinique), et devient capitaine de vaisseau en 1756. En 1759, il commande le "Magnifique", formant l'arrière-garde de l'escadre du maréchal de Confians destinée à un débarquement en Écosse, et soutient seul, le 20 novembre, jour de la bataille de Quiberon, le choc de trois vaisseaux anglais. Les solides connaissances dont il fait preuve, tant dans l'artillerie que dans la marine, le font pressentir à plusieurs reprises pour le ministère de la marine ; mais cette nomination n'aboutit jamais. Nommé inspecteur d'artillerie de marine en 1771, il finit ensuite sa vie sur ses terres. Ses capacités lui permirent de composer des ouvrages pratiques de conception et d'exposition claires, qui firent longtemps autorité ; de même, il est à l'origine de l'Académie de Marine constituée définitivement en 1752, et dont il fut le premier directeur.