Précieuse et rare édition de cette description de l’élection des papes, la première à être ornée de la magnifique planche dépliante. Paris, Antoine de Sommaville, 1655. In-12 de (6) pp., 50 pp., (8) pp., 63 pp., (1) p.bl., 72 pp., 2 planches dépliantes. Qq. piqûres. Plein vélin ivoire, dos lisse. Reliure de l’époque. 165 x 110 mm.
Edition définitive, remaniée et largement augmentée, de cet écrit érudit traitant de l’élection des papes. «Rare. Avec deux plans des conclaves. Le traité de Bignon porte la date de 1604.» (Catalogue Ruggieri n°137). Les trois éditions précédentes de cet ouvrage à succès, toutes parues dans le cours de l’année 1605, ne comptaient qu’une vingtaine de feuillets et une seule planche. «Jérôme Bignon est un des pères de l’érudition française. Bignon est né à Paris en 1589. Elevé par son père, homme très instruit et possesseur d’une bibliothèque importante pour l’époque, il prit tout jeune le goût de l’étude et acquit un savoir tel qu’il étonna Sirmond par sa précoce érudition. Henri IV ayant entendu parler de cet enfant extraordinaire voulut le connaitre et le donna pour compagnon à son fils, le Duc de Vendôme. En 1620, Jérôme Bignon devint avocat général au Grand Conseil et conseiller d’Etat. A partir de 1625 il remplit les fonctions d’avocat général au Parlement de Paris. Pendant quelque temps, en 1641, il fut grand maître de la Bibliothèque du Roi. Il mourut en 1656. Son ‘Traité de l’élection des Papes’ est fort rare. Lorsqu’il parut il obtint un véritable succès. A l’importance du sujet venait se joindre l’intérêt qu’inspire toujours l’œuvre d’un enfant réputé un prodige de science. Voici ce que dit Pérau sur la manière dont Bignon composa et publia ce travail: ‘Le Pape Clément VIII étant mort le 3 mars 1605, cette nouvelle fut le sujet d’une longue conversation entre le Duc (de Vendôme) et Bignon. Celui-ci entrant en matière avec cette facilité et cet ordre qui enchantoient tous ceux qui l’écoutoient, rapporta à ce sujet des traits si curieux que le jeune Prince, plein d’ardeur pour tout ce qui pouvoit l’instruire, exigea de Bignon qu’il rédigeât par écrit ce qu’il venoit de dire...’ Cet ouvrage fut imprimé sous le titre de ‘Traité sommaire de l’élection des Papes; plus le plan du Conclave’. Paris, 1605, in-8. Il eut un tel succès qu’en moins d’une année on en fit trois éditions. Bien que plus de deux siècles et demi nous séparent de la publication de cet opuscule, le travail de Bignon n’a pas perdu sa valeur; les dispositions canoniques qui réglementent l’élection du Pape sont les mêmes que de son temps. Entre les premières éditions du ‘Traité’ de Bignon, en 1605, et la dernière, réimpression publiée peu de temps avant sa mort, avait paru ce cérémonial confirmé par Urbain VIII; néanmoins il ne crut pas devoir remanier son travail; les bulles de Grégoire XV ne faisaient, à part quelques changemens dans les détails, que développer les constitutions précédentes et en préciser l’application. Le volume dans lequel ce ‘Traité’ a paru pour la quatrième fois a pour titre: ‘Cérémonial de l’élection des Papes dressé par le commandement du Pape Grégoire XV... A Paris, chez Antoine de Sommaville, 1655. 1 vol. petit in-8. Dans cette édition de 1655, Bignon ajouta en appendice à son œuvre primitive les bulles de Pie IV et de Grégoire XV. Deux planches accompagnent l’édition de 1655. La planche 2 est la plus intéressante ; en outre du plan des appartements du Conclave, elle donne la représentation de ce qui se passait dans Rome et dans le Conclave lors de la mort du Pape et à l’élection de son successeur. Le Plan du Conclave dressé le siège vacant par la mort de Clément VIII est le seul qui se trouvait dans la troisième édition du ‘Traité’ de Bignon. C’est dans ce conclave que fut nommé Léon XI.» (Préface de la réimpression faite en 1874).» L’érudition de Jérôme Bignon dans son livre intitulé ‘De l’élection des Papes’ surprit les savants de son temps. Scaliger, Casaubon, Grotius, Pithou, deThou, du Perron, Sirmond, etc. témoignèrent de l’estime pour ce jeune auteur. La présente édition est illustrée de deux planches dépliantes, le Plan du Conclave dressé après la mort de Clément VIII et le superbe Nouveau Plan du conclave fait le VII janvier 1655 à cause du siège vacant du Pape Innocent X... qui parait ici pour la première fois et qui montre ce qui se passait à Rome lors de la mort du Pape. Fort bel exemplaire conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. Localisation des exemplaires en France: B.n.F., Toulouse, Amiens, Grenoble et Angers.
, , 1705. 3 parties en 1 vol. in-4, 315-[5]-99-252 pp., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible (environ 20 lignes par page), basane granitée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque).
Intéressant manuscrit qui semble tout à fait correspondre à une version développée des rapports dressés par Bignon en réponse au questionnaire envoyé à tous les intendants pour l'instruction du duc de Bourgogne, comme le confirme la comparaison du texte avec les premières versions imprimées des mêmes rapports (ceux de l'État de la France, de Boulainvilliers, notoirement abrégés).Jérôme III Bignon (1658-1725), ancien adjoint de La Reynie, préférait avoir une intendance en province, ce qui se réalisa d'abord à Rouen, mais pour quelques mois seulement (septembre 1693 - mars 1694). Puis il fut nommé en Picardie et Artois (qui dépendaient du même intendant), zone de passage des armées, où il demeura jusqu'en 1708. C'est dans ces fonctions qu'il eut à rédiger de 1698 à 1701, ces rapports sur les pays d'Amiens, de Soissons et d'Artois, dans le cadre de la grande enquête commanditée pour le duc de Bourgogne. Ils furent connus assez tôt, et généralement loués pour leur exactitude, et les vues élevées d'administration et de réformes qu'ils proposaient. Ce qui explique qu'ils furent abondamment copiés au début du XVIIIe siècle (de nombreux dépôts publics en possèdent un exemplaire).Charnière supérieure entièrement fendue, coiffes rognées, manques de cuir aux coins.Provenance : exemplaire de l'avocat montreuillois Charles Henneguier qui a beaucoup écrit sur sa ville, avec cachet humide. L'ouvrage passa ensuite dans la collection d'Augustin Quenson de La Hennerie, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes.
Paris, Antoine de Sommaville, 1655. Trois parties en un volume in-8 (167x110 mm), (6), 50, (6), 63, (1 bl.), 72, (3+1bl.) pp., 2 planches dépliantes, vélin souple. (Reliure de l'époque)
Jérôme Bignon, avocat et érudit français, fut très bien instruit par son père et publia très tôt ses premiers ouvrages. La première édition du Traité sommaire de l'élection des papes date de 1605, il forme ici la seconde partie de l'ouvrage avec sa propre page de titre. En 1642 il occupa la charge de maître de la Librairie du roi ouvrant ainsi la voie à une longue lignée familiale à ce poste. Feuillets de garde décollées, p. 63 trouée sans atteinte au texte et mal restaurée, une planche déchirée et pareillement mal restaurée, quelques petites rousseurs marginales, vélin fendu sur 2 cm. sur le second plat avec réparation ancienne.Signatures : ã4(-ã4) 1*-3*8 4*1 1 ã2 A-D8 A-D8 E6
Paris, Ce mois de janvier 1615, durant [la teneur des] Estats. In-8, (5)-250 p., vélin ép. (manque de papier à la p. de titre, anciennement restauré).
Exaltation de l'absolutisme, publiée pendant les Etats généraux de 1615 par un très jeune juriste qui deviendra un célèbre avocat général au Parlement. Jérôme Bignon fut également maître de la librairie du roi après la décapitation de François de Thou. Cet ouvrage très souvent cité par les historiens, qui figurait dans maintes grandes bibliothèques (dont celle de Gabriel Naudé), est devenu peu commun. * Quérard, Supercheries, I, 1018 ; cf. M. Bloch, Les rois thaumaturges, 347. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte sur rendez-vous.
Jouby et Roger 1874 Un volume in-8, demi-veau lisse à coins ancien, dos à nerfs orné d'une pièce de titre et de fers dorés, filets dorés sur les plats, tête dorée, V (7) 109 (1) pp. (frottements sur les coupes et sur les coins, coupures à une planche, présence de pâles rousseurs et faibles brunissures). Réimpression faite d'après l'édition de 1655. 4 planches dépliantes in fine. Ex libris sur le contreplat supérieur (" Henry LE COURT ").