Paris, Honoré Champion, "Textes de la Renaissance" n° 122, 2006, 14,5 x 22,5, 122 pages sous cartonnage éditeur imprimé. Edition critique établie par Marguerite Soulié et Jean-Dominique Beaudin, - qui dédicace.
Ex officina Francisci Perrini , Genevae (Genève) 1565, in-8 (12x19,5cm), (10f.) 412ff. (20f.) Sig : *10 a-z8 A-Z8 Aa-Hh8, relié.
Très rare édition originaleposthumede premier tirage (dit "type a") comportant bien toutes les particularités typographiques (capitales de la cinquième ligne du titre en romain, signature *ii. au lieu de *ij. et lettrines identiques en *ii et en p.1). Cette édition contient une préface de Théodore de Bèze, successeur de Calvin, sous forme d'exhortation au chef des Protestants de France, l'amiral Gaspard de Coligny. Une autre édition est parue quelques mois plus tard dans une traduction française chez le même éditeur. Trente-quatre lignes par page, lettrines gravées, vignette de l'éditeur. Reliure en demi maroquin bleu nuit à coins, dos à cinq nerfs décoré de caissons richement ornés, gardes et contreplats de papier peigné, toutes tranches rouges, reliuredu milieu du XIXème signée Galette en queue. Deux coins légèrement émoussés, petite restauration en marge intérieure haute de la page de titre, quelques feuillets restaurés en marge, rares mouillures marginales.Mention manuscrite d'époque sur la page de titre. Calvin commence ses leçons sur Ezéchiel le 20 janvier 1562. Rapidement, son état de santé le contraint à faire appel à Théodore de Beze pour l'assister dans cette tâche. Dans une lettre à la famille Daniel, François Perrot rend compte de ce double enseignement: Notre bon précepteur et père commun a l'habitude de commenter Ezéchiel qu'il a sous la main, c'est dire durant cette année les trois premiers jours d'une semaine sur deux, notre Théodore à son tour commente le catéchisme en grec durant les trois premiers jours de sa semaine. [...] A cause de la maladie, Calvin peut à peine accomplir régulièrement son tour."Calvin interrompt définitivement son cours inachevé le 2 février 1564.Ces leçons sur les vingt premiers chapitres des révélations du prophète Ezéchiel, sont les dernières professées par Calvin avant sa mort, le 27 mai 1564. A l'instar des précédentes, ces leçons furent recueillies en latin par Jean Budé et le secrétaire de Calvin, Charles de Jonviller qui,le 9 octobre 1564,demandeau Conseil "la permission de faire imprimer les leçons de Monseigneur Calvin sur les 20 premiers chapitres d'Ezechiel par le defunct reveus. Arresté qu'on le luy permet d'autant mesmes que Monseigneur de Beze en a attesté". Dans son épitre dédicatoire à l'amiral de Coligny, Théodore de Beze, qui prendra la suite de Calvin à la chaire de Théologie de l'Académie rend un bel hommage à son ami et guide spirituel: "Il s'en est trouvé un seul [personnage] de nostre temps qui ait laissé tant d'oeuvres et contenans une si saine et entière doctrine. Que s'il eust pleu à Dieu nous laisser encores pour un an ou deux la jouissance d'une telle lumiere, de ma part il me semble à la vérité que on n'eust peu demander davantage pour avoir une parfaite intelligence du vieil et du nouveau Testament. [...] La mort dont il a esté prevenu l'a empesché de parachever Ezechiel, au dommage de l'Eglise d'autant plus grand qu'on sçait qu'il est le plus obscur de tous les prophètes (...] et ne sçay pas quand il s'en trouvera un qui paracheve ce tableau encommencé par un tel Apelles." Seuls 16 exemplaires du premier tirage ont été référencés dans différentes bibliothèques (cf. Bibliotheca Calviniana). Bel et très rare exemplaire à grandes marges de premier tirage. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.l.n.d. (ca 1550). 1 vol. in-16, basane granitée, dos lisse orné de fleurons et de filets dorés. Reliure moderne. Titre dans un encadrement gravé sur bois "à la tête de mort couronnée", 62 ff., (1) f. blanc. Signatures : [A-H]8. Il manque le dernier feuillet blanc (H8). Quelques mouillures marginales, trou de ver traversant la marge des feuillets du dernier cahier.
Rare contrefaçon de l'édition originale des poésies latines de jeunesse de Théodore de Bèze, imprimées pour la première fois à Paris en 1548, dont on ne connaît ni l'imprimeur ni la date précise de l'édition. Les bibliographes la datent ordinairement des années 1560 mais elle a très probablement été imprimée peu de temps après l'originale, vers 1550 : un exemplaire ayant appartenu à M. Philippe Gentilhomme était en effet revêtu de l'ex-libris manuscrit du poète et mécène Jean de Brinon, décédé en 1555. Il existe deux états de cette édition ornée d'un curieux encadrement gravé sur bois comportant une tête de mort ceinte d'une couronne royale : le premier portant comme titre Poemata, le second (comme le nôtre), Poemata juvenilia. Cette édition primitive comprend entre autres des vers amoureux parfois un peu libres qui furent supprimés dans la seconde édition revue par l'auteur, imprimée à Genève en 1569 : ces vers ne s'accordaient pas trop, il est vrai, avec la personnalité nouvelle de Théodore de Bèze, devenu, depuis sa fuite à Genève en 1548, un grave et important pasteur et professeur de théologie... Cela dit, ses poésies latines tout empreintes de la vénération que Théodore de Bèze vouait à ses modèles antiques, Catulle et Horace, étaient considérées de leur temps, comme des petits chefs d'oeuvre dignes d'admiration et, d'après les témoignages de La Croix du Maine, Pasquier ou Colomiès, Théodore de Bèze était réputé le plus excellent poète de son temps. Haag II, 272; Brunet I, 841; cat. vente Bibliothèque poétique Philippe Gentilhomme (2009), n°126 (ex. de J. de Brinon).
Phone number : 02 47 97 01 40
S.l. [Genève, Henri Estienne et Jacob Stoer], 1597 [-1598]. 1 vol. in-4°, maroquin rouge, dos lisse avec titre doré encadré de doubles filets dorés, double encadrement de doubles filets dorés sur les plats reliés aux anges par des deoubles filets dorés, double filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, contreplats recouverts de papier peigne ancien, tranches dorées. Reliure moderne, dans le goût de l'époque. Bel exemplaire. 2 vignettes de médailles au v° du titre gravées en taille-douce, 45 emblèmes gravés sur bois dans des encadrements ornementaux (dont 4 vides), impression en caractères italiques, (8) ff., 372 pp. mal chiffrées 572. Signatures : 4 4 [a-z]4 [A-Z]4 Aa4. Quelques rousseurs.
Première édition collective des poésies latines, grecques, hébraïques et françaises de Théodore de Bèze (Vézelay 1519 - Genève 1605), successeur de Calvin à la tête de l'église réformée de Genève depuis 1564. Elle a le mérite d'avoir été conçue par l'auteur lui-même. Elle comprend, classées par genre, toutes les pièces de poésie de Théodore de Bèze, son recueil d'emblèmes, et sa tragédie Abraham sacrifiant traduite en latin par Jaquemot. Les 44 emblèmes reproduisent ceux qui avaient déjà été publiés dans les Icones de 1580, gravés sur bois par Pierre Eskich et accompagnés de vers latins de Théodore de Bèze. L'histoire éditoriale de cette publication est complexe, comme l'a souligné et expliqué Schreiber dans The Estienne. Un premier état (partiel) imprimé par Henri Estienne, s'arrêtait à la page 245, incluant le texte des emblèmes sans les gravures. L'impression avait été interrompue par la mort du célèbre imprimeur. C'est Jacob Stoer qui reprit la main sur l'édition, en réimprimant la partie consacrée aux emblèmes (avec les gravures qu'il avait pu récupérer entre temps) et en ajoutant les parties qui manquaient, dont la tragédie Abraham sacrifiant dans la version latine de Jaquinot. Notre exemplaire est donc du second état. Par ailleurs dans notre exemplaire, la version de la page de titre comprend deux vignettes gravées sur cuivre. L'exemplaire de Getty en comprend trois. Par ailleurs il existe des variantes sur les erreurs de pagination. Renouard, Estienne, 157, n°4; Schreiber, n°227; Adams, Rawles, Saunders, F.106; Praz, 270; Cicognara, 1846; Chaix, 151; GLN-3911.
Phone number : 02 47 97 01 40
Genève, Jean de Laon, 1580. 1 vol. in-4°, parchemin, dos à nerfs muet orné de filets à froid, encadrement d'un triple filet à froid sur les plats. Reliure du temps, traces de lacets, petite fente en tête à un mors. Agréable exemplaire. Portrait de Jacques VI d'Ecosse gravé sur bois au verso du titre, 37 portraits gravés sur bois dans des encadrements Renaissance, 54 encadrements sans portrait mais avec un nom imprimé et 44 emblèmes gravés sur bois dans des encadrements, (159) ff., (1) f. blanc. Signatures : *4 [A-Z]4 [Aa-Qq]4. Quelques ff. tachés.
Edition originale de ce recueil assez rare, qui fut traduit en français l'année suivante par Simon Goulart. Le projet de Théodore de Bèze, entrepris dès 1577, était de présenter au public un ensemble de portraits des plus importants acteurs de la Réforme : théologiens, martyrs ou souverains. Ces portraits, fruit de recherches dans toute l'Europe accompagnés de courtes notices biographiques (et parois d'un éloge en vers latins) devaient montrer le vrai visage de ces hommes célèbres. Aussi, ceux dont Théodore de Bèze n'avait pas trouvé de portrait original ne furent pas représentés dans cette première version et leur encadrement laissé libre avec le nom du personnage. Les gravures de ces 38 portraits gravés (y compris celui du dédicataire, Jacques VI d'Ecosse) sont attribués en partie à l'artiste suisse Tobias Stimmen (1539-1584). On y trouve notamment des représentations réalistes de Jean Huis, Savonarole, Erasme, Melanchthon, Luther, Calvin, Zwingli, Gesner, Marot, mais aussi, de façon plus surprenante, du roi François Ier et de Guillaume Budé, qui n'étaient pas des "réformés" mais qui apparaissent en tant que restaurateurs de l'étude des langues anciennes, capitale pour l'interprétation des Ecritures. La seconde partie du recueil est constituée d'une suite de 44 emblèmes gravés sur bois par Pierre Eskich (1518-1595) graveur réformé d'origine parisienne, installé à Genève depuis plusieurs années. Ces emblèmes sont accompagnés de vers latin de Théodore de Bèze. Haag II, 281; Praz, 270; Adams,Rawles, Saunders, F.104; Chaix, 96; Brunet I, 843; Brun, 122.
Phone number : 02 47 97 01 40
Paris, Liseux, 1875 in-12. VII-208 pp. Demi-chagrin brun, dos à nerfs, titre, filets et fleurons dorés. Quelques rousseurs.
Edition originale, tirée à 1000 exemplaires, de la traduction française de ce texte paru vers 1553. Au cours de la même année avait paru le Passevent parisien attribué à Artus Désiré, virulent pamplet contre la Réforme protestante dans lequel l'auteur avait pris pour cible Théodore de Bèze. Ce dernier lui répond par ce libelle satirique. (Vicaire II, 582)
MEDICIS (Catherine de) - ESTIENNE (Henri), BEZE (Théodore de), SERRES (Jean de)], CONTI (Louise-Marguerite de Lorraine princesse de), AUBIGNE (Théodore Agrippa d'),
Reference : 32448
Ensemble de 2 ouvrages reliés en un volume in-12 (126 x 70 mm) , plein parchemin ivoire de l'époque.
Ce recueil réunit les pamphlets les plus influents qui ont façonné la légende noire de Catherine de Médicis, véhiculant limage dune souveraine machiavélique et despotique dans limaginaire collectif. Cette perception a perduré durant des siècles avant d'être largement remise en question à partir de la seconde moitié du XXe siècle.1- Attribué par ses contemporains à Henri Estienne, ce pamphlet pourrait également avoir pour auteur Jean de Serres, Théodore de Bèze ou Innocent Gentillet."Pamphlet très violent, écrit pendant la régence de 1574 contre la tyrannie et les vices de Catherine de Médicis, histoire des guerres de religion où les responsabilités sont rejetées sur la reine. Lauteur, qui se donne comme un catholique modéré, semble être un huguenot apparenté au Parti des Politiques" (Sources de lHistoire de France, n° 2240). (Cf. Renouard, 'Estienne', 142-143, n°8. Brunet, II, 751).2- Ce recueil de pamphlets visant aussi bien Henri III quHenri IV contient :I. "Journal du règne de Henry III" [par Servin, avocat général au parlement de Paris].II. "LAlcandre, ou les amours du Roy Henry le Grand" (Chronique scandaleuse attribuée à la Princesse de Conti).III. "Le Divorce satyrique, ou les amours de Reine Marguerite de Valois" (Pamphlet extrêmement virulent contre Marguerite de Valois, attribué à P.-V. Palma Cayet).IV. "La confession de M. de Sancy" par L.S.D.A., auteur du Baron de Feneste [Théodore Agrippa dAubigné].L. Brouillant (dans 'Pierre du Marteau', p. 179) précise que ce dernier recueil, publié sous une fausse adresse de Cologne, aurait en réalité été imprimé à La Haye par Adrian Vlacq, comme le précédent. (Brunet, IV, 1146).Bon exemplaire, relié à lépoque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Par Anthoine Cellier, A Charenton 1675, In-4 (18,5x26,5cm), (3f.) 50ff. (1f.) 413ff. (1f.) ; (2f.) 378ff. 346pp. ; (4) 720pp. 150f. 46f., 3 volumes reliés.
Edition protestante de la Bible de Genève avec diverses additions qui caractérisent les impressions composites vendues à Charenton, outre Les pseaumes de David, mis en rime françoise par Clement Marot et Theodore de Beze (avec page de titre et nombreuses portées musicales) : Histoire de la sainte Ecriture du vieil et du nouveaux Testament, lequel contient l'Abrégé de la chronologie sainte. Cette addition possède sa propre page de titre placée après le titre général. En fin du volumes III, plusieurs textes : La forme des prières ecclésiastiques ; Du baptême, de la Cène, Des articles de la foi ; Des dix commandements ; Des sacrements ; Confession de foi. Toutes ces additions sont présentes pour caractériser la liturgie protestante et sa différence, à la fois Bible orthodoxe du protestantisme et manuel de foi. Bien que la Bible de genève fût plusieurs fois révisées, sa première révision est dû à Théodore de Bèze. Une vignette de titre répétée sur 2 volumes ; le second tome en possédant une différente, marque de l'imprimeur. Une vignette de titre pour la page de titre des Pseaumes. Ornements typographiques. Reliure en plein maroquin vieux rouge d'époque. Dos à nerfs richement orné. Plat décorés à la Du Seuil avec encadrement central et fleurons dans les écoinçons. Roulette sur les coupes et riche frise intérieure. Tranches dorées. Frottements. Un petit fragment de tête manquant au tome du Nouveau testament. Au tome I, manque au mors inférieur en queue. Les coins légèrement repliés. Les 6 premiers feuillets du nouveau testament avec trace de mouillure allant s'estompant ressemblant davantage à des brunissures, en marge interne et dans les marges. Aucun des 3 tomes ne possèdent une page de garde marbrée avant le titre, ce qui au XVIIe n'est pas nécessairement un manque mais se rencontre relativement habituellement. Première page de garde avant le titre du tome I se détachant. Traces de mouillure sur le 2 derniers feuillets du tome I. Une des dernières Bibles protestantes imprimées en France, la dernière datant de 1678. Le culte protestant ayant été interdit à Paris et ses environs par l'Edit de Nantes, Henri IV autorisa la construction d'un temple à Charenton proche de Paris. Les imprimeurs parisiens s'en serviront pour diffuser leurs éditions des textes sacrés. En 1671, les boutiques des libraires à Charenton furent incendiés. Ex-libris manuscrit : Wilhelmiire de Wrede - Photos sur www.Edition-originale.com -
Anvers, [Genève], Jean Remy, [Jean de Laon pour Louis Du Rozu], 1580. 3 volumes in-8 de [24]-901-[27]-[12]; [16]-836-[20]; [14]-480-[8] pages, plein veau moucheté, dos à nerfs ornés de fleurons et petits fers dorés, pièces de titre en maroquin bordeaux, roulette dorée aux coupes, tranches mouchetées de rouge. Coiffes, mors et coins restaurés.
Marque aux trois guerriers frappant sur une enclume avec la devise « Plus a me frapper on s’amuse, Tant plus de marteaux on y use » répétée aux trois volumes. Édition originale rare de ce texte collectif conçu par Théodore Bèze écrit en collaboration avec Simon Goulart et Nicolas des Gallars. La deuxième édition ne sera publiée que 261 ans plus tard, en 1841. C'est seulement à la suite de cette période que l'attribution d'impression de ces trois volumes fut remise en perspective et que de nouveaux noms et un nouveau lieu fut attesté. Les titres exacts sont les suivants: 1: Histoire ecclesiastique des Eglises reformées au royaume de France, en laquelle est descrite au vray la renaissance et accroissement d'icelles depuis l'an M. D. XXI. jusques en l'année M. D. LXIII. leur reiglement ou discipline, synodes, persecutions tant generales que particulieres, noms et labeurs de ceux qui ont heureusement travaillé, villes et lieux où elles ont esté dressées, avec le discours des premiers troubles ou guerres civiles, desquelles la vraye cause est aussi declarée. Divisée en trois tomes ayans chasque tome leurs tables.2 : Deuxieme volume de l'Histoire ecclesiastique des Eglises reformées au Royaume de France : monstrant l'estat des Eglises, depuis le massacre de Vassy, plus le commencement et continuation des premieres guerres civiles, divers massacres, sieges et prinses de villes, rencontres, batailles, et autres actes memorables.3 : Troisiesme volume de l'Histoire ecclesiastique des Eglises reformées au Royaume de France : contenant la continuation des premieres guerres civiles jusques au premier edit de pacification. Le récit de la prise de Dieppe en 1562 (t. 2, p. 683-684, f. VV6r-v) a fait l’objet d’un carton suite aux réclamations de Jean Le Noble qui est accusé dans la version primitive d’avoir vendu la ville. La modification a entraîné une nouvelle composition du bifeuillet VV6. Dans la composition originale, la ligne 5 de la p. 683 indique « ROYNE » et dans le carton « ROINE ». Dans ce même tome 2, les cahiers VV (pp.673-688) et XX (pp.689-704) ont été intervertis. L’errata des trois volumes est relié à la fin du premier volume. Exemplaire parfaitement complet.Description manuscrite de l'ouvrage à l'un des feuillets blancs du volume 1 signée et datée de 1780 attestant que ce titre était "extrêmement rare" à cette époque. Collation: *-**6; a-z8;aa-zz8; aaa-kkk8; lll4; mmm8; nnn4; A4; B2. A8; A-8; AA-ZZ8; AAA-FFF-8; GGG2; HHH8; III2. titre, Bii, *iii, Biiii, A, Cii, [«Au lecteur»]; Aa-Zz8; Aaa-Ggg8; Hhh4.«Cet ouvrage est fort recherche et l’édition […] est rare et chère» (Brunet I, 843). Adams, B916, 917; Chaix. Dufour, Moeckle, p. 98; Gardy, Bibliographie des œuvres théologiques, littéraires, historiques et juridiques de Théodore de Bèze, 922; GLN-2806.
1988 grand in-8 reliure toile rouge éditeur - 1988 - 439 pages - Ed. Librairie Droz S. A. Genève - coll. Travaux d'Humanisme et Renaissance N° CCXXVI
bon état
Liseux Paris 1875 1 vol. Petit in-12 de VII 208 pp., demi-maroquin de l'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre, tête dorée, couverture conservée (reliure de Champs).
Edition originale de la traduction française de ce pamphlet de Théodore de Bèze paru en latin macaronique vers 1553. Le libelle est dirigé contre Pierre Lizet, ancien président du Parlement de Paris et ennemi juré des protestants (Vicaire II, 582). jolie impression sur papier vergé. Bel exemplaire.
Liseux Isidore Broché 1875 In-12 (9.5x15.5 cm), broché, couverture rempliée, (VII)-208 pages, traduite pour la première fois du latin macaronique de Théodore de Bèze par Isidore Liseux, avec le texte en regard, et la Complainte de Messire Pierre Lizet sur le trespas de son feu nez, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe ; pliures au dos usé recollé, manques papier aux coiffes et au dos, plats un peu salis, intérieur frais, état correct. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
P., Fischbacher, 1883-1884, 2 vol. gr. in-8° carré, 990 et 992 pp, reliures demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs, titres dorés, têtes dorées (rel. de l'époque) (Coll. Les classiques du protestantisme français). Peu courant. Tome I en état très moyen (plats détachés, manques au dos, qqs feuillets détachés : exemplaire de travail) ; tome II en bon état (mors et nerfs frottés, qqs rares annotations crayon) ; manque le tome III (publié seulement en 1889), contenant les tables et notices
"Une nouvelle édition de l'Histoire ecclésiastique de Th. de Bèze (1580), préparée à Strasbourg par les soins de M. Baum, pieusement continuée après lui, par M. le professeur Cunitz, et publiée sous les auspices de la Société des classiques protestants. Le premier volume de cette importante publication, qui en aura trois, a paru, et a justifié l'attente du monde savant par la beauté de l'exécution typographique comme par la merveilleuse abondance de l'érudition et la sûreté de la critique qui déroule ses trésors presque à chaque page. Ce n'est pas en un jour, ni même en peu d'années, qu'a été composé le livre qui est un des monuments les plus précieux de notre littérature réformée. Qui mieux que Th. de Bèze pouvait retracer l'origine et les premières épreuves de ces Églises évangéliques de France qu'il avait plusieurs fois visitées, et dont il avait si bien servi la cause comme lettré, théologien, diplomate, chargé des missions les plus difficiles, et déployant partout les qualités supérieures qui peuvent seules assurer le succès, à la cour des princes comme dans les conférences ecclésiastiques ? Dès son retour à Genève, après la paix d'Amboise, il est préoccupé du grand dessein qui ne sera réalisé que dix sept ans plus tard, recueillant, de tous côtés, les matériaux nécessaires à son exécution ; lettres, mémoires, discours, procès-verbaux, pièces de toute nature, qui doivent former la trame de son récit, et qui n'arrivent que lentement entre ses mains. Une mention du massacre de la Saint-Barthélémy (t. I, p. 244) prouve qu'à cette date (1572) l'œuvre était à peine commencée. Trois guerres de religion, couronnées par une effroyable catastrophe, expliquent assez ces longs retards. Le temps n'a donc pas manqué à Th. de Bèze pour réunir les matériaux de son ouvrage, et si l'on ne peut lui demander une impartialité qui n'est pas de son siècle, ni même du nôtre, on peut en attendre ce respect de la vérité qui s'impose à tout historien digne de ce nom. Les doctes éditeurs de Strasbourg sont entrés pleinement dans sa pensée en élargissant l'enquête qu'il avait poursuivie de son vivant avec tant de fidélité sur la période historique qu'embrasse son ouvrage ; et l'on peut dire que MM. Baum et Cunitz n'ont presque rien laissé à faire après eux... D'innombrables citations fournies par les correspondances contemporaines (notamment celle de Calvin), et par les relations.françaises ou étrangères, et disséminées dans les notes les plus instructives éclairent, confirment, ou rectifient le texte de Th. de Bèze, et répandent la lumière à flots sur les hommes et les choses de ces temps troublés. Les origines de la Réforme française, la naissance et les progrès de chaque Église dans la période féconde du martyre, la conjuration d'Amboise, le colloque de Poissy, la première guerre civile s'éclairent d'un jour nouveau dans le cadre élargi par les plus savantes annotations... Je ne serai pas démenti, si j'affirme que les notes ajoutées au texte de Th. de Bèze en doublent la valeur. C'est une véritable bibliothèque des auteurs à consulter sur cette époque. Je ne puis donc que m'associer à l'hommage rendu par tous les organes de la presse protestante à cette belle publication qui fait revivre sur un champ nouveau les plus glorieuses traditions de l'érudition française et devient ainsi une date dans les annales de la bibliographie protestante. Le second volume suivra de près le premier, et le troisième tient en réserve les tables et notices." (J. B., Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français, 1883)
(Genève), Henri Estienne, 1569 .
Cette seconde édition est en grande partie originale. Bèze l'a expurgée de quelques poésies profanes et en a ajouté d'autres; elle est par ailleurs augmentée des oeuvres de Georges Buchanan. La première édition, en 1548 par Robert Estienne, était le premier livre publié par Théodore de Bèze, qui avait alors 29 ans. Provenances : exemplaire d'Ernest Stroehlin avec son ex-libris gravé par Champel représentant Jean Calvin, avec la devise "Mente libera". (N° 1511 de sa vente du 22 février 1912). Très bel exemplaire. Jean Paul Barbier, Ma bibliothèque poétique 34. Renouard, Estienne 132. Adams B-928./// In-8 de 31, (1), 174 pp., 1 f. bl., 248, (8) pp. Maroquin brun, encadrements sur les plats, dos à nerfs orné, tranches dorées. (Reliure du XIXe.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Londres Clements 1710 In-12° (149 x 88 mm) de [4] ff. - 362 pp - [1] f. verso bl., maroquin rouge, dos lisse orné, triple filet doré en encadrement sur les plats avec fleurette en écoinçons, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. (Reliure vers 1750, une fiche ancienne ainsi que plusieurs notes l'attribuant à Derome).
L'exemplaire d'Henry Drury en maroquin de l'époque Cette célèbre collection de lettres latines satiriques apparues en 1515-1519 à Hagenau en Allemagne soutient l'humaniste allemand Johann Reuchlin, se moquant des doctrines et des modes de vie des scolastiques et des moines, principalement en prétendant être des lettres de théologiens chrétiens fanatiques discutant du fait de savoir si tous les livres juifs devraient être brûlés comme non-chrétiens. L'ouvrage se base sur la dispute publique réelle entre l'humaniste allemand Johann Reuchlin et certains moines dominicains, en particulier l'ancien juif converti Johannes Pfefferkorn qui avait obtenu de l'empereur romain Maximilien Ier l'autorisation de brûler tous les exemplaires connus du Talmud en 1509. Le titre fait référence au livre Epistolae clarorum virorum de Reuchlin, publié en 1514, qui contenait une collection de lettres à Reuchlin sur des questions savantes et intellectuelles d'éminents humanistes allemands comme Ulrich von Hutten, Johann Crotus, Konrad Mutian, Helius Eobanus Hessus et autres, pour montrer que sa position dans cette controverse avec les moines était acceptée par les savants. Le terme moderne d'obscurantisme dérive du titre de cet ouvrage. Comme les théologiens du livre avaient l'intention de brûler les oeuvres « non-chrétiennes », les philosophes des Lumières utilisèrent le terme pour désigner les ennemis conservateurs, en particulier les ennemis religieux des Lumières progressistes et leur concept de la diffusion libérale de la connaissance. Cette édition les fait suivre de deux pièces satiriques attaquant Pierre Lizet, premier président au Parlement de Paris, à l'origine de la Chambre ardente contre les protestants, toutes deux attribuées à Théodore de Bèze parues respectivement en 1553 et 1584 bien que celle-ci fut probablement écrite à la même époque que la première. Le Passavant, lettre fictive en latin d'un serviteur, Benoît Passavant, à son maître Pierre Lizet, envoyé en espion à Genève pour voir comment ses livres y sont reçus prétextant être là pour s'informer de l'opinion de Calvin qui failli involontairement être entraîné par les critiques convaincantes des protestants. Bèze en profite pour dessiner avec une main de maître le portrait caricatural de Lizet dont le nez est tuméfié et rouge par suite de l'ivresse et de la maladie vénérienne. Et la burlesque Complainte de Messire Lizet, en vers français heptasyllabiques, éloge sérieux d'une chose dérisoire, à savoir le nez, victime de la syphilis, de Pierre Lizet. PROVENANCE : De la fameuse collection d'Henry Joseph Thomas « Harry » Drury (1778-1841) avec la note autographe « Coll. per. H. Drury /. Harroviae. 1818. [...] » en 1ère garde blanche. Éducateur anglais, érudit, professeur à Harrow pendant 41 ans, de 1801 à 1841, où il a été le tuteur de Lord Byron, dont il est ensuite devenu un ami proche et correspondant. Catalogue Drury, n°1322. Ex. cité par Lowndes. 1 « MYERS & CO., 59A High Holborn, LONDON, W. C. RARE BOOKS-FINE PRINTS. », étiquette au bas du contreplat supérieur. Petit manque à la pointe du mors supérieur.
Chez Eustache Vignon, Genève 1575, in-8 (11x18cm), (8) 370pp. (22 index) Sig. : *4 A-Z8 Aa8 Bb4, relié.
Nouvelle édition, reproduisant celle parue originellement chez le même éditeur en 1573. 84 lettres, texte sur 36 lignes. Reliure à recouvrement en plein parchemin d'époque. Dos lisse. Caisson du bas malhabilement restauré, ainsi qu'un manque angulaire sur le coin inférieur du second plat. Léger travail de ver sur la première garde et les trois premiers feuillets sans atteinte au texte. Une pâle mouillure sur la marge basse de la moitié du volume. Mention manuscrite sur page de titre «ExLB MMagdal Rochesse 1713». Théodore de Bèze résume à lui seul et dans sa personne l'humanisme chrétien; avant tout homme d'église, il fut le chef de file incontesté du protestantisme à partir de 1575 et dirigea pendant cinquante ans après Calvin l'Eglise de Genève. Il fut également latiniste et helléniste, dramaturge, poète et artiste, homme d'Etat et diplomate au service de la cause de la Réforme comme en témoigne largement sa correspondance. Par sa correspondance immense, qui dépasse en ampleur celles déjà prodigieuses de Heinrich Bullinger et de Calvin, il organisa, et encouragea la défense de la foi réformée sur tout le continent européen. Cette édition rassemble les lettres d'un Bèze théologien et polémiste, soucieux d'une réflexion politique. - Photos sur www.Edition-originale.com -
paris Etienne Lucas. Se vend à Charenton. 1668 1 Un volume de format in 16 de 220 ff. pour les Pseaumes; 25 ff. pour "La Forme des Prières Ecclésiastiques"; "Le Baptème"; "Le Mariage"; "Le Catéchisme"; "Les Dix Commandements de La Loi de Dieu"; "Confession de Foi"; soient en tout, 490 pp. (non paginées), titre compris. Bien complet. Reliure de l'époque en plein maroquin brun richement orné d'un décor "aux poignées de portes". Entièrement doré sur tranches. Dos à 5 nerfs, muet.
Principal ouvrage utile à la pratique religieuse des protestants; les Pseautiers de David ne pouvaient se trouver à Paris, Résidence du Roi suite à la révocation de l'Edit de Nantes. Il fallait donc se rendre à Charenton, seule commune de la région autorisée à les vendre. Cette officine semble-t-il, vendait aussi les livres reliés. Exemplaire en belle condition. Voir les photos.
Paris, Isidore Liseux,1875, In seize, 208 pp, reliure en demi-maroquin grenat,coins émoussés,dos à cinq nerfs, orné de motifs,tête dorée,inéterieur frais,pages de garde en papier marbré,tête dorée,
.
1663 Paris. Iouxte la copie imprimée. 1663. 1 volume in-16, demi-percaline XIXème, dos lisse, pièce de titre de maroquin rouge. 113 pp. ; (1) p. bl.
Violent pamphlet sur Catherine de Médicis attribué à Henri Estienne et publié pour la première fois en 1575 sous le titre : «…de Catherine de Médicis, reyne mère, déclarant les moyens qu’elle a tenus pour usurper le gouvernement du royaume, et ruine de l’estat d’iceluy. »On peut cependant émettre un doute sur son auteur « qui n’avait pas eu personnellement à se plaindre de Catherine ». Il a également pu être attribué à Théodore de Beze ou Jean de Serre. Ecrit pendant la Régence de 1575, ce pamphlet pointe la tyrannie et les vices de Catherine de Médicis au travers des guerres de religion. Ex-libris Baron de Fleury, bibliothèque Grace Whitney Hoff, Jules Bobin (manuscrit).Barbier I, 1020. Brunet II, 750.
Leiden, 2001 419pp. + 2pp. de thèses, 24cm., texte en français, Thèse de doctorat (Universiteit Leiden), br.orig. illustrée, cachet au verso de la p.d.t., texte frais, bon état, T113368
Paris, éditions du Seuil,1943, In quarto , 109 pp, en feuillets sous emboitage, recouvert de papier cristal, en très bon état comme neuf,
1/250 exemplaires sur vélin d'Arches (ex.154 ),14 lithographies hors-texte originales de Léon Gischia imprimées chez Mourlot ,.
Librairie Droz 1976 in8. 1976. Cartonné.
couverture et tranche tachées et ternies intérieur propre
Bèze, Théodore (1519-1605): Genfer Reformator franz. Herkunft.
Reference : 1636AG
(1610)
O.O., um 1610. Kupferstich. Bildgrösse: 13,7 x 9,2 cm.
Bis zum Bildrand beschnitten.
Lyon, Jean de Tournes pour Antoine Vincent 1563. In-4 de [14]-428-[4]-127 pages, maroquin noir, dos à nerfs orné de fleurons et roulettes dorées, plats décorés à la Duseuil, roulette dorée aux coupes, tranches dorées. Elégante reliure ancienne.
L'illustration de cet ouvrage se compose de divers bandeaux et lettrines en bois gravé et de nombreuses partitions ponctuent le texte. Belle et rare édition dont un seul exemplaire incomplet des 127 dernières pages est signalé par Cartier dans la bibliographie de l'imprimeur Jean de Tournes. Plaisant travail de l'imprimeur Jean de Tournes qui officia à Lyon, capitale de la Pensée française de ce temps et territoire d'accueil de nouvelles doctrines. L'ouvrage est organisé ainsi: le texte principal accompagnée de la musique est précédé par la préface de Jean Calvin et du psaume dédié à l'Eglise par Théodore de Bèze. L'ouvrage se conclut sur La Forme des prières ecclésiastiques et divers autres textes de liturgie et catéchisme protestant. Page de titre en fac-similé, les feuillets A6 et A7 ont été placés entre A2 et A3. Discrètes restaurations à la reliure. Dédicace manuscrite "Au révérend chanoine d'Orléans faible témoignage d'un neveu reconnaissant Ch. Demailliez [?]". Signature ancienne "Lamber André" [?] et ex-libris moderne de Jean-François Chaponnière. Cartier, II, 499; à noter que le catalogue collectif de France ne signale qu'un seul exemplaire, du fond André.
Suivant la copië Imprimée à la Haië La Haye, 1663, in-16 demi-chagrin brun XIXIème, 156pp. Y compris la page de titre. La première édition de ce pamphlet contre Catherine de Medicis a été publié en 1575 et connait un énorme succès, celui-ci étant traduit en latin, en Allemand, et en anglais. Pas moins de neufs éditions françaises voient le jour entre 1575 et 1579. Le texte est attribué à Henri Estienne, Théodore de Bèze, Jean de Serre, Pierre Pithou ou Innocent Gentillet mais sans preuve ni certitude aucune. La légende noire de la Reine Catherine prend ses racines dans ce pamphlet qui tend à montrer que toutes ses actions visent à détruire le royaume de France avec, en premier lieu, la responsabilité de la Saint Barthélémy. Bon exemplaire.