- Une page 24 x 32 cm.
Vieux papier. Page extraite du supplément illustré des Annales. Gravé d'après le tableau de Beyle. Les Annales politiques et littéraires, Janvier 1888.
À lépoque où se situe cette lettre, le jeune Beyle, engagé dans larmée sous les ordres de son cousin Pierre Daru, voyage en Allemagne, dans le sillage de Napoléon 1er, à qui il voue une profonde admiration. La route de Berlin à Hanovre passait par « Stendal ». Onze ans plus tard le nom lui reviendra en mémoire pour inventer son masque de prédilection. En juillet 1807, Beyle était alors confirmé dans ses fonctions, et titularisé.Sitôt quà dix-sept ans Stendhal eût quitté Grenoble et son père haï, il découvrit toute la force de laffection qui le liait à sa sœur Pauline (laînée de ses deux sœurs, née en 1786 ; il détestait sa seconde sœur Zénaïde, la préférée du père). Henri fait de Pauline sa confidente et commence à entretenir avec elle une étroite correspondance, qui constitue un véritable trésor épistolaire : ...Tu mécris donc enfin, je te trouve charmante, prends encore patience jusquà ce que jaille à Grenoble, je te promets de te tirer dennui. Jure-moi de prendre patience encore quelque tems... Stendhal poursuit sur son itinéraire : ...Je suis arrivé de Halberstadt à 1h du matin, et je repars demain à 6. Me Alexandrine [lépouse de Pierre Daru] qui est à Berlin est passée par ici, elle ma montré beaucoup damitié. Jarrivais dHanovre jolie ville, charmant voyage je te rendrai compte de tout ça, je ne veux aujourdhuy que te donner signe de vie...V. [Victorine Mounier] a beaucoup plus dexpérience que toi, fais toi assez son amie pour lui parler à cœur ouvert sur tes projets [En 1802 Beyle sétait pris à Paris dune vive passion pour Victorine Mounier. La jeune femme, étant revenue à Grenoble pour se marier, Stendhal pria sa sœur de se rapprocher delle afin de le renseigner sur celle-ci]...Puis il charge Pauline de plusieurs commissions : la première : ...Prie mon papa de mexpédier Courrier par Courrier lextrait de Baptême qui prouve que je suis né le 22 Janvier 1782, remarque lannée, le ministre le demande pour lexpédition de mon Brevet 1782 et non 1783..., la seconde : ...Prie mon grand papa décrire à Mr D. [Daru] le plus courtement possible. Me Alex. à Berlin et me voulant du bien, fera bien réussir la lettre. Prie-le de ne pas parler de Me Al. autrement on verrait quil écrit parce que je len prie. Chose quil faut surtout éviter.... Il ajoute affectueux : ...Je taime toujours plus. Adieu ma chère amie, écris-moi, les lettres que tu veux bruler sont toujours les meilleures. Jétais sur le point de te croire, amoureuse et moubliant, écris souvent... Sa troisième requête concerne lenvoi ...dune bonne empreinte du cachet de mon père...Il ajoute un P.S. : ...Mille et mille choses à notre bonne tante...
Paris, Alphonse Lemerre Editeur, 1886, 2 volumes in-12 de 170x100 mm environ, 408 et 430 pages, reliure signée Canape R.D., plein maroquin à long grain rouge, dos à 5 nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à délicats motifs dor és, roulettes dorées sur les nerfs, plats encadrés de filets et frises dorés, coupes dorées, fines et délicates dentelles sur les chasses, tranches dorées sur témoins, gardes marbrées, couvertures et dos de l'édition brochée conservés. Exemplaire N° 19, un des 20 exemplaires sur papier de Chine, numérotés et paraphés par l'éditeur. Dos très légèrement insolé, infimes et rares rousseurs en début et fin de volume, sinon parfait état.
Henri Beyle, plus connu sous le pseudonyme de Stendhal, né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort le 23 mars 1842 à Paris, est un écrivain français, réaliste et romantique, connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Philipon Eugène. 6 novembre 1869. In-Plano. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 8 pages, gravures noir et blanc in et hors texte, 1ère page par Beyle.. . . . Classification Dewey : 70.441-Journaux satiriques anciens
Quand l'étais troupier par Beyle, Moeurs champêtres par petit, Les chasseurs par Denoue, Scènes parisiennes par Denoue et Beyle. Classification Dewey : 70.441-Journaux satiriques anciens
broché - 16 x 24 - pages 259 à 350 - 31 ème année - N°124 - revue trimestrielle 15 juillet 1989 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
broché - 16 x 24 - pages 105 à 207 - 32 ème année - N°126 - revue trimestrielle 15 janvier 1990 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
broché - 16 x 24 - pages 1 à 104 - 33 ème année - N°129 - revue trimestrielle 15 octobre 1990 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
broché - 16 x 24 - pages 105 à 192 - 33 ème année - N°130 - revue trimestrielle 15 janvier 1991 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
broché - 16 x 24 - pages 281 à 372 - 28 ème année - N°112 - revue trimestrielle 15 juillet 1986 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
STENDHAL [ Henri Beyle ]. Mélanges d'Art et de Littérature. ÉDITION ORIGINALE POSTHUME. 1867, Michel Lévy, Paris. 1 vol. in-12 broché de 350 pages + 16 pages de catalogue éditeur de mars 1867]. Édition en partie Originale. État moyen, dos restauré, coin droit inférieur du premier plat écorné, intérieur propre. Collection Bibliothèque Contemporaine - Série Oeuvres Complètes de Stendhal - Oeuvres Posthumes. restauré
1846 Paris, Hetzel, 1846, in 12 b roché, 531 pages ; cachets-ex-libris ; piqûres ; mouillures marginales ; couverture fanée, large manque en queue du dos. (Vicaire, I, 458-59).
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Exemplaire conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Paris, Delaunay et Pelicier, 1817. In-8 de 366 pp., (1) f. d’errata. Plein veau havane, filet noir encadrant les plats, dos lisse avec pièce de titre de maroquin olive, tranches marbrées, charnières légèrement frottées. Reliure de l’époque signée de Doll. 201 x 126 mm.
Édition originale, très rare. C'est dans cet ouvrage qu'apparaît pour la première fois, imprimé sur la page de titre, le pseudonyme "M. de Stendhal". Vicaire, I, 452; Fléty, p. 60. «Rare». Clouzot, 256. «Ouvrage rare et important». Carteret, II, 346. Fruit des divers voyages de l'auteur en Italie, ce livre est le premier ouvrage signé du nom de Stendhal, pseudonyme auquel il devait conférer tant d'éclat (Martineau).Pour la première fois, H. Beyle utilisait le pseudonyme à consonance germanique à l'abri duquel il pouvait, en « hussard de la liberté » multiplier les critiques sur les fâcheuses conséquences du Congrès de Vienne pour le destin de l'Italie (Stendhal et l'Europe, catalogue de l'exposition à la Bibliothèque nationale, 1983, n°162).La préface n'a pas été reproduite dans les éditions postérieures. «Œuvve que Stendhal publia en 1817 ; l’auteur, ‘officier de cavalerie’, ‘qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814’, y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s’attache à l’itinéraire fictif d’un voyage que l’auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancône, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815… L’Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu’il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d’une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l’esprit, pour la liberté des entretiens, l’activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. En proie aux transports d’un hédonisme raffiné, Stendhal passe avec ravissement d’un lieu à un autre, des lacs lombards aux rives de l’Arno, et au Vésuve, ne celant point son dédain pour les ‘âmes sèches’ qui ne comprennent pas la beauté de la création artistique et l’agréable vie d’une société qui n’a de compte à rendre qu’à elle-même et qui aspire aux plus hautes destinées. Et c’est dans son éloge de Milan que le livre atteint à une parfaite originalité, sur le plan littéraire. Plus tard, Stendhal devait compléter ce brillant aperçu sur l’Italie au XIXe siècle par ses ‘Promenades dans Rome’ ». Dictionnaire des Œuvres, V, 823. Précieux exemplaire de cette rare édition originale de Stendhal conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Provenance: Auguste Lambiotte (n° 96 de la 4e vente Lambiotte de décembre 1977).
, Geneve, Albert Skira, 1943., Broche, couverture d' editeur, 13,5x20cm, 76pp.
Analyse de La chartreuse de Parme. Collection Les tresors de la litterature francaise, n? 11 . Collection dirigee par Edmond Jaloux.
Paris, Marcel Lubineau, 1970, 3 volumes in-4 de 275x195 mm environ, 281, 279 et 275 pages, reliure de l'éditeur en maroquin lavande à long grain, plats ornés de filets dorés et à froid encadrant une plaque romantique à froid, dos à 4 larges nerfs avec rappel du décor, gardes de soie moirée parme, tranches de tête dorées, sous étuis bordés assortis, feuillets non rognés. Exemplaire N° 1125, un des 1050 exemplaires numérotés de 151 à 1200, d'un tirage limité à 1.200 exemplaires numérotés. Complet des 54 compositions d'Henry Lemarié reproduites en couleurs, dont 3 frontispices et 51 grands in-texte, toutes comprises dans la pagination. Dos légèrement insolés avec infimes frottements sur les mors et l'ouverture des étuis, sinon bon état.
Henri Beyle, plus connu sous le pseudonyme de Stendhal né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort d'apoplexie le 23 mars 1842 dans le 2e arrondissement de Paris, est un écrivain français, connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Philipon Eugène. 18 décembre 1869. In-Plano. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 8 pages, gravures noir et blanc in et hors texte, 1ère page par Beyle.. . . . Classification Dewey : 70.441-Journaux satiriques anciens
Nos pioupious par Beyle, Le portrait du notaire par Petit, Scènes d'hiver par Lafosse. Classification Dewey : 70.441-Journaux satiriques anciens
Lucien d'Hura. 25 aout 1867. In-Folio. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 4 pages. 1er plat illustré en couleurs par Beyle. . . . Classification Dewey : 70.441-Journaux satiriques anciens
Jules Sandeau; De bric et de broc; Le gandin de la décadence; Potins du jour, par Beyle;... Classification Dewey : 70.441-Journaux satiriques anciens
Lucien d'Hura. 8 septembre 1867. In-Folio. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 4 pages. 1er plat illustré en couleurs par Beyle. . . . Classification Dewey : 70.441-Journaux satiriques anciens
Emile Augier, par Beyle; De bric et de broc; Choses du moment, par Bernay;.. Classification Dewey : 70.441-Journaux satiriques anciens
Paris LEMERRE 1886 in-16 demi-chagrin à coins 2 volumes, reliure demi-chagrin rouge in-seize à coins (binding half shagreen in-16 with corners)(16,2 x 10 cm), RELIURE D'EPOQUE, dos 5 nerfs (spine with raised bands), décorations "or" et à froid (gilt and blind stamping decoration), titre frappé or (gilt title), filet à froid de part et d'autre des nerfs, papier peigné vieux rose, bleu marine et jaune aux plats, tête lisses dorée, gouttière et tranche des queue non-rognées, orné d'un portrait en médaillon gravé en noir avec serpente, (LV + 408) + 430 pages, 1886 à Paris Alphonse LEMERRE Editeur,
"Collection : Oeuvres de Stendhal (Henry Beyle)".......Très beaux exemplaires. .....en TRES BON ETAT(very good condition) en trés bon état
Paris, G. Charpentier et Cie (imprimerie G. Rougier et Cie), 1888; in-12, percaline aubergine, dos à faux-nerfs, titre doré et encadrement des plats à froid (G. Rognoni, Milano); XXXV, 488 pp., portrait en phototypie en frontispice (non signalé par Vicaire).
Edition originale conforme à Vicaire I-461 avec reliure d’époque, minuscule usure aux mors, dos légèrement passé, petites rousseurs éparses. Cachet humide ex-libris «D’ADDA ARCORE».
Phone number : 06 60 22 21 35
Paris, L. Conquet, 1884, 3 volumes in-8 de 260x175 mm environ, 324,338 et 376 pages (quelques feuillets du tome I. en double, reliés à la fin du tome III.), demi-maroquin à coins rouge cerise, dos à 5 nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à motifs dorés, gardes marbrées, tranches de tête dorées, non rogné, couvertures et dos conservés. Réimpression textuelle de l'édition originale, illustrée de 80 eaux-fortes par H. Dubouchet. Frottements sur les coins et coiffes avec début de fente sur 2 mors, légères traces blanches sur les mors-peaux, sinon bon état.
Henri Beyle, plus connu sous le pseudonyme de Stendhal, né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort d'apoplexie le 23 mars 1842 à Paris, est un écrivain français, connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
1946 Paris: Editions du MOUSTIE, 1946,in4, 24x30 cm,73 pages Superbe édition de luxe illustrée des cuivres au burin de Jean Paul. Un des 90 exemplaires sur papier du verger de Puy-Moyen.En feuilles sous couverture rempliée + suite des illustrations sous chemise à part, le tout sous emboîtage Le notre imprimé spécialement pour .. et signé par l'illustrateur au colophon
BON ETAT ;Intérieur très frais sans rousseurs, frottements aux mors de l'emboitage ( voir photos ).LES "CENCI" est un texte de la série "Les Chroniques italiennes"
Paris, Le Livre, 1923. Collection Le Livre du Lettré. In-12, broché, couverture de papier vert à rabats, pièce de titre imprimée contrecollée sur la première de couverture. Dos leg.insolé. Frontispice, 2 ff. n. ch., XIII pp., 150 pp.. Édition illustrée d'un frontispice grave sur bois en deux tons et de bandeaux par Lebedeff.
1829 Paris, Delaunay libraire,1829, In huit, iv-450 pp, 592 pp Le tome I est broché et à relier ( page de couverture en partie déchirée ,dos fendu mais complet, intérieur frais ,papier très peu piqué ) Tome II d'un format plus petit , reliure d'époque en demi-veau noir ternie et usagée mais solide,coiffes frottées. Edition originale : "Clouzot -257"
Tome I : gravure en frontispice ( par Civeton ) + deux plans dépliants de la Rome antique ( Nord ) en début et fin d'ouvrage Tome II : une gravure de la colonne d Tajan en frontispice. Manque les deux plans dépliants (Sud) dans le tome second.Complet de l'errata.Cachet du cabinet littéraire sur le tome deux. Edition originale : "Clouzot -257".
Exemplaire dans une condition exceptionnelle, en pleine reliure à la cathédrale. Elle est sortie de l’atelier d’Edme Vivet, relieur et papetier parisien. Paris, Delaunay, 1826. 2 volumes in-8 de I/ (2) ff., 304 pp. ; II/ (2) ff., 348 pp. Veau havane, bordure formée de deux filets noirs et d'une roulette palmée à froid, grande plaque à la cathédrale frappée à froid, dos ornés avec nerfs soulignés d'une roulette dorée, caissons décorés d'une palette à froid, pièces de titre et de tomaison vertes, roulette intérieure à froid, tranches dorées. Reliure à la cathédrale de l’époque signée Ed. Vivet, praticien né à Dresde, actif à Paris entre 1820 et 1850. 200 x 119 mm.
Edition en grande partie originale, augmentée d'un volume, en réalité un nouvel ouvrage, entièrement récrit par Stendhal. « C'est en réalité un ouvrage entièrement nouveau, complètement récrit par Stendhal et augmenté d'un volume ». Le premier texte, fort différent, avait été publié en 1817. « L’édition de 1826 a donc reçu de considérables additions. Stendhal insère des anecdotes nouvelles ou développe celles qu'il n'avait qu'ébauchées ou annoncées, comme les anecdotes de Catalani et de Gina ». (Chuquet, p. 317). Stendhal « officier de cavalerie », « qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814 », y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s'attache à l'itinéraire fictif d'un voyage que l'auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancôme, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815. En 1826, l’œuvre fut imprimée dans une seconde version entièrement refaite et augmentée du double environ : l'itinéraire y est simplifié, bien qu'il s’y ajoute quelques déviations (par exemple en Calabre), ce qui permet à Stendhal de s'étendre davantage sur les anecdotes et les coutumes. L'Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu'il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d'une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l'esprit, pour la liberté des entretiens, l'activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. En proie aux transports d'un hédonisme raffiné, Stendhal passe avec ravissement d'un lieu à un autre, des lacs lombards aux rives de l'Arno, et au Vésuve, ne celant point son dédain pour les « âmes sèches » qui ne comprennent pas la beauté de la création artistique et l'agréable vie d'une société qui n'a de compte à rendre qu'à elle-même et qui aspire aux plus hautes destinées. Et c'est dans son éloge de Milan que le livre atteint à une parfaite originalité, sur le plan littéraire. Plus tard, Stendhal devait compléter ce brillant aperçu sur l'Italie au XIXe siècle par ses Promenades dans Rome. Dictionnaire des Œuvres, V, 823. Exemplaire dans une condition exceptionnelle, en pleine reliure à la cathédrale. Elle est sortie de l’atelier d’Edme Vivet, relieur et papetier parisien. Les reliures portant cette signature sont très rares. Cette formule, unique à l’époque, Re[lié] chez Ed[me] Vivet, a amené Paul Culot, Relieurs et reliures décorées en France à l’époque romantique, p.570, à penser que Vivet n’exerçait pas lui-même le métier de relieur. De la bibliothèque B. Loliée.
Paris G. Charpentier et Cie, Editeurs 1888 in 12 (18,5x12) 1 volume reliure à la bradel demi percaline verte, dos lisse orné de filets et d'un fleuron dorés, pièce de titre de cuir havane, portrait en frontispice, XXXV et 488 pages. Oeuvre posthume. Edition originale (First edition). Bel exemplaire
Très bon Reliure Ed. originale