Fayard.1995.In-8,couv.souple ill.en couleurs.539 p.Etat neuf.
Madrid, Francisco Beltran, 1913. Grand et fort in-8, rel. de l’époque plein vélin, pièces de titre et de tomaison rouge sur dos lisse, XI-515 pp., portrait héliogravé en frontispice. Texte en espagnol.
Importante étude sur la noblesse espagnole de la seconde moitié du XIXe siècle au début du XXe siècle.Ex-libris armorié de Valentin de La M[othe]. H[oudancourt] Hussey-Walsh, à la devise "Transfixus sed not mortuus", avec annotations manuscrites du baron Hervé Pinoteau. Vélin taché au plat supérieur, première charnière un peu distendue, papier jauni, marges un peu cassantes, néanmoins exemplaire solide. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
P., Fayard, 1995, gr. et fort in-8, br., 539 pp., cahier d'illustrations en noir h.-t., bibliographie, index. (SD52)
Espagne, Portugal, Italie - XVème-XIXème siècle.
Paris, Fayard, 1995, in-8, br., 538 p., cahier ill., biblio, index, table.
Bon état.
Paris, Fayard, 1995. in-8°, 539 pp., illustrations h.t. n&b, notes, biblio, index, broché, couverture illustrée.
Bel exemplaire. [MI-30]
Fayard 1995 In-8 broché 22,8 cm sur 15,6. 539 pages. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
Fayard, 1995, gr. in-8°, 539 pp, 24 pl. de gravures hors texte, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Un véritable océan d'archives dispersées à travers le monde (et certaines toujours inaccessibles, comme celles de l'Inquisition romaine) ; une "légende blanche" fabriquée dès le XVIe siècle par les inquisiteurs eux-mêmes et par les pouvoirs politiques qui se servaient d'eux ; une "légende noire" propagée par les victimes et leurs proches, entretenue par les pays protestants ; des pamphlets et des apologies par douzaines ; des travaux d'historiens par centaines. Une institution, créée au XIIIe siècle, régénérée (si l'on peut dire) à l'aube des temps modernes en Espagne, au Portugal et dans leurs possessions d'outre-mer ainsi que dans de nombreux Etats italiens, et abolie seulement au XVIIIe siècle – voire au XIXe siècle dans certains cas ; l'un des appareils bureaucratiques les plus puissants jamais sécrétés par les sociétés d'Ancien Régime. Un monolithisme théorique, imposé par la papauté aux "tribunaux de la foi", mais sur le terrain une hydre asservie aux pouvoirs publics et à leurs visées politiques et sociales, contrainte d'épouser leurs conflits et composée d'hommes aux personnalités et aux ambitions contradictoires. L'Inquisition – ou plutôt les Inquisitions – ne se laisse pas aisément saisir dans sa totalité. Sa complexité défie la synthèse. Ce n'est que sur la longue durée et par une démarche comparatiste que peuvent apparaître les traits fondamentaux de cette police de la foi et des mœurs, et que s'observent les effets de la répression de l'hérésie sur les sociétés dans lesquelles elle s'est enracinée. La nouveauté et l'originalité du présent ouvrage résident dans son souci de comprendre l'Inquisition à travers quatre des aspects qui lui confèrent malgré tout une certaine unité dans le temps et dans l'espace. Les rites et l'étiquette, qui constituent des formes d'affirmation à usage externe et interne, permettent de situer la position des inquisiteurs et de leur entourage face aux pouvoirs civils et ecclésiastiques ; les formes d'organisation révèlent les mécanismes de la prise de décision et de fonctionnement ; les modes d'action sont riches d'enseignements sur les objectifs stratégiques et tactiques des tribunaux de la foi : enfin, les systèmes de représentation (notamment l'emblématique) affichent les programmes mis en œuvre. Par-delà les images rendues familières par la littérature de combat – bûchers, tortures, répression du judaïsme, du protestantisme, de la sorcellerie, surveillance de la pensée par le contrôle des livres –, cet ouvrage dévoile tout un pan mal connu des structures mentales dans les sociétés de l'Europe latine.
Paris, Fayard, 1995 15,5 x 23,5 cm, 539 pp Bon état
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