[Société Française d'Edition et de Diffusion Robert Laffont] - Collectif ; TCHOU, Claude (dir.) ; RANDAU, Robert ; ACHARD, Paul ; BAILAC, Geneviève ; BERTRAND, Louis ; BONHOURE, Albert ; MONTUPET, Janine ; MUSETTE ; ROCHES, Léon ; SAINT-HAMONT, Daniel ; SAINT-ARNAUD, Maréchal de ; VEUILLOT, Louis
Reference : 55650
(1978)
17 volumes à savoir 16 vol. in-8 et 1 vol. in-4 oblong cartonnages éditeur, Société Française d'Edition et de Diffusion Robert Laffont, Paris, 1978-1979, [ Contient : ] Robert Randau : Les Algérianistes ; Albert Bonhoure : La Vie des Français en Algérie ; Claude Martin : Histoire de l'Algérie Française (2 Volumes) ; Geneviève Bailac : La Famille Hernandez ; Louis Veuillot : Les Français en Algérie ; Louis Bertrand : Le Sang des Races ; Daniel Saint-Hamont : Histoires algériennes ; Léon Roches : A travers l'Islam ; Paul Achard : L'Homme de Mer ; Robert Randau : Les Colons ; Jeanne Montupet : La Fontaine Rouge ; Musette : Cagayous ; Maréchal de Saint-Arnaud : Les Premières années de l'Algérie Française ; Jules Gérard : La Chasse au Lion ; Louis Bertrand : Pépète et Balthasar ; Album Souvenir de l'Algérie Française
Bel ensemble parfaitement complet des 16 volumes et du volume complémentaire "d'album souvenir". Cette belle anthologie de la littérature des anciennes provinces françaises d'Afrique du Nord nous propose à la fois un panorama historique général et, à travers de belles oeuvres littéraires, une plongée dans la vie quotidienne du peuple pied-noir
Perrin, 1910, in-12, xii-455 pp, reliure demi-basane aubergine, dos à 5 nerfs soulignés à froid et fleurons dorés, pièce de titre basane havane, couvertures conservées (rel. de l'époque), bon état
La débâcle de la couleur locale. – Mirage et réalité. – L'Orient qui bouge : la plèbe, la misère, le travail. – Jeunes-Turcs. Jeunes-Egyptiens. Chrétiens et Juifs. – Nationalisme, séparatisme et révolution. – Les Ecoles. – La mêlée des Religions. – L'Orient contre l'Europe. — Par Louis Bertrand (1866-1941), romancier et essayiste, une figure de proue du nationalisme français de l’entre-deux-guerres, qui, par son radicalisme, rappelle Maurice Barrès et Charles Maurras. Professeur agrégé à Alger de 1891 à 1900. Il effectue son premier voyage en Égypte et en Grèce en 1906. Ce voyage d'une année fut entrepris pour la Revue des Deux Mondes à l'initiative de Brunetière. Louis Bertrand en rapporta ce livre où il dénonce le Mirage oriental ; dans cette « enquête au pays du Levant », il rejette l’idée de « fraternité universelle » et, au nom de la Nation, appelle à « se rebarbariser » pour pouvoir « [s’adapter] aux conditions du monde moderne, qui est, en grande partie, un monde barbare ». Une conception colonialiste associant l’altérité à une menace permanente. Voir par exemple comment il représente la ville orientale du Caire : « Nulle part au monde, pas même à Jérusalem, je n’ai respiré un pareil bouquet de puanteurs. Des effluves asphyxiants se dégagent du fleuve obstrué d’immondices et de charognes d’animaux ; le sol où l’on marche n’est qu’un dépotoir, un entassement de débris innommables que la chaleur recuit et liquéfie en des chimies invraisemblables. C’est d’une telle véhémence, d’une concentration d’arômes si nuancée, que l’odorat se pervertit et qu’à la longue on croit humer, en un prodigieux élixir, tous les fumets troublants de l’exotisme » (p. 59). — "M. Louis Bertrand, qui aime, comme on sait, à bousculer nos illusions et ne s'embarrasse pas des traditions ni des légendes, même dans les sujets les plus traditionnels et les plus légendaires, nous offre un livre tout bouillant d'images et d'idées sur le Mirage oriental. « Il y a cent ans, nous dit l'auteur, à l'époque tumultueuse et trouble du romantisme, alors que Turcs, Arabes et Japonais n'étaient guère pour nous que des sujets de pendules ou de paravents, des prétextes à poèmes byroniens et à romans exotiques, on pouvait s'amuser à décrire leurs vestiaires et ignorer leurs âmes : cela ne tirait pas à conséquence. Aujourd'hui, ces gentillesses ne sont plus de saison. On ne saurait trop connaître des gens qui, demain, peuvent être nos adversaires et qui se souviennent toujours d'avoir été nos vainqueurs »." (Ph.-Emmanuel Glaser, Le Mouvement littéraire, 1909) — "Avec un merveilleux talent d'exposition, en une langue, modèle d'élégance et de clarté françaises, M. L. Bertrand s'attache à dissiper les illusions des « lecteurs éblouis des Orientales », à dénoncer tous les mirages : mirage de la couleur locale, mirage des élites intellectuelles, mirage de la rénovation turque, mirage de la régénération islamique, mirage de la pénétration occidentale, mirage de la mission laïque ; rien n'est oublié ! Son enquête comprend tout l'Orient classique, depuis l'Égypte jusqu'à la péninsule des Balkans. L'auteur a visité le Levant à un moment particulièrement intéressant. « L'Orient se transforme et la mentalité musulmane avec lui, mais dans un sens qui n'est peut-être pas celui que nous souhaitons... période de crise, où les moeurs anciennes, entamées par les mœurs nouvelles, composent un spectacle hybride et déconcertant (p. 39) », mais la fréquentation des élites orientales ne l'a pas empêché de découvrir le fanatisme sommeillant au fond des masses populaires (p. 82) (...) Dans l'ordre intellectuel, il faut placer « les Syriens et les Grecs à peu près ex aequo. et, enfin, bon dernier, le gros Turc d'Asie » (p. 413-414)- Dans la masse musulmane, M. L. Bertrand distingue fort à propos ce qu'il appelle les élites Jeunes-Turcs et Jeunes-Egyptiens. « Il y a lutte chez eux entre la culture européenne et toute leur hérédité mentale. Quand cette culture ne leur est pas une gêne, ils s'en servent comme d'un trompe-l'œil. Leur éducation les a doués d'une double face : ils présentent l'une ou l'autre, selon qu'ils s'adressent à un coreligionnaire ou à un Occidental. Ils possèdent deux claviers intellectuels. ils changent de clavier en changeant d'auditoire. » (p. 220.) Nous demeurons en plein mirage oriental ! « Ce livre risque de mécontenter beaucoup de monde. » L'esquisse psychologique de l'âme levantine, impossible de le nier, n'est pas flatteuse pour les chrétientés orientales. Le livre ne satisfera pas davantage les musulmans. Moins que jamais les Jeunes-Turcs se montrent disposés à accueillir la critique ; les conseils les plus désintéressés leur paraissent du dénigrement, des dénis de justice. Au lieu de nous arrêter à ces récriminations, recueillons plutôt les leçons se dégageant de cette longue et fructueuse enquête. Commençons par une douloureuse constatation après un siècle de diplomatie, d'intervention en faveur des réformes et des opprimés, après les sacrifices de nos missions, en dépit de leurs œuvres de bienfaisance et d'instruction, malgré la pluie d'or déversée sur le Levant par l'épargne et la philanthropie occidentales, l'Europe, à l'heure présente, y trouverait difficilement des amis désintéressés. Avec des nuances dans la désaffection, au gré des affinités ethnographiques et religieuses, toutes ces races reconnaissent un ennemi commun « Cet ennemi, c'est nous-mêmes, nous Européens, qui, par nos entreprises industrielles, nos opérations financières, nos agiotages effrénés (auxquels d'ailleurs les Orientaux s'associent avec empressement), bouleversons sans cesse les conditions économiques de ces pays. » (p. 144-) Jeunes-Turcs et Jeunes-Égyptiens essayent de s'organiser une patrie. « Or, une patrie se fonde toujours contre quelqu'un. » (p. 166.) Cette patrie sera turque et islamique au dedans, xénophobe a l'extérieur ou elle ne sera pas ! Voici la conclusion du “Mirage oriental” : Là-bas au Levant, on est « las de notre tutelle et de notre ingérence... le monde asiatique est en proie aune sourde effervescence. Les tendances de la masse en Égypte, comme en Turquie, sont au fond plus réactionnaires que révolutionnaires. » (p. 441). Dans ces tendances réactionnaires, faites de fatalisme, de résignation confiante en la volonté de Dieu, il est permis, à la suite de M. L. Bertrand, de reconnaître un des atouts de l'Orient islamite. « Avec une pareille force de résistance, on vient à bout de toutes les épreuves, on défie les hommes et la durée. » (p. 444.) On peut attendre l'heure. « Allah est avec les patients » répète le Qoran. Et les musulmans attendent « Plus prolifiques que les Européens, ils ont une religion et une armée. Les Turcs sont, par excellence, une nation militaire. » A cette nation militaire, il manque encore un corps d'officiers. Cette lacune, nous travaillons à la combler : Nous recommençons toutes les folies de l'Empire romain à la veille des invasions. Nous initions les Barbares à notre tactique, nous leurs vendons nos armes, nous leur montrons à s'en servir. Ces gens qui ne connaissent ni nos scrupules, ni nos lassitudes, ni nos névroses, dont les âmes nous sont fermées, dont les pensées sont à mille lieues des nôtres, ces apprentis de la guerre moderne se chargent de nous enseigner un peu de psychologie. Il faut que nous-mêmes, tout en restant des intellectuels, nous redevenions capables d'agir comme des Barbares, si nous ne voulons pas être mangés par les Barbares. (p. 448). Si, après ces avertissements, le mirage oriental continue à nous amuser, on n'en pourra rendre responsable le courageux écrivain. Son livre nous paraît un des plus méritants consacrés à la matière en cette dernière décade." (Henri Lammens, Revue Etudes, 1910)
Paris, Mercure de France 1915 In-12 18,5 x 11,5 cm. Broché, couverture jaune, titre en noir sur le dos et le premier plat, 226 pp., table. édition imprimée sous le vrai patronyme de l’auteur : Louis Bertrand. Correction manuscrite. Pied de dos effrangé. Exemplaire en bon état.
Bon état d’occasion
Maurice BARRÉS, Maréchal FOCH, Louis BERTRAND, Louis MADELIN, Guillaume HANNOTEAUX
Reference : 000082
(1929)
Maurice BARRÉS, Maréchal FOCH, Louis BERTRAND, Louis MADELIN, Guillaume HANNOTEAUX JEANNE D'ARC 1929, aux éditions de France, Paris 1 vol. in-8 carré broché, couverture illustrée, faux-titre, titre, 136 pages, 1 page de table des matières, une table méthodique des gravures, miniatures et gravures du Temps, certaines en hors-texte en couleurs sur papier couché. Édition numérotée, un des 200 exemplaires de tête numérotés sur grand vergé teinté de Rives contenant le fac-similé des notes inédites de Maurice BARRES. Seul grand papier. Les reproductions des gravures ont été établies dans les ateliers de MM. OXENAAR et PERCEVAULT, à Paris. Les miniatures des Vigiles de Charles VII sur les épreuves photographiques directement enluminées à la main d'après le manuscrit de M. J. LAIURA. Ouvrage édité à l'occasion du Cinquième anniversaire du centenaire de la délivrance d'Orléans. Bon état, petit accroc en marge de première de couverture, petit pli en coin inférieur droit. Exemplaire non coupé. Assez bon
De l'Homme 1922 1922. Louis Bertrand: Cardénio l'homme aux rubans couleur de feu/ Ollendorff 1922 . Louis Bertrand: Cardénio l'homme aux rubans couleur de feu/ Ollendorff 1922
Très bon état
Paris, Ambroise Vollard, 1904. Un vol. au format pt in-4 (254 x 188 mm) de xxiii - 310 pp., en feuilles, sous couverture titrée.
Un des 100 exemplaires numérotés du tirage sur Chine (deuxième papier après les 20 de tête sur Japon) de cette ''in téressante publication''. (in Carteret). Il s'agrémente - ici en premier tirage - de délicates compositions par Armand Séguin (213 dessins gravés par Tony, Jacques et Camille Beltrand). ''Cet artiste, épigone de Gauguin, ne connut pas durant sa brève existence, le succès ou, tout du moins, l'attention des amateurs qu'il pouvait espérer. Son activité artistique s'accomplit surtout dans la région de Pont-Aven. Gauguin l'encouragea, allant jusqu'à écrire la préface de son exposition en 1895. Il participa à la fondation et aux premières manifestations du groupe des Nabis. Il illustra Gaspard de la nuit et Manfred de Byron''. (in Bénézit). Considéré comme l'inventeur du poème en prose, Gaspard de la nuit demeure l'oeuvre qui fit passer Bertrand à la postérité.Avec Sainte-Beuve, auteur d'une notice, David d'Angers se chargea de la publication de Gaspard de la nuit, qui aboutit enfin en novembre1842. Le 15janvier1843, la Revue des Deux Mondes fit paraître une critique de Paul de Molènes qui signalait un certain charme et de la nouveauté, mais laissait transparaître le scepticisme de son auteur, au contraire d'Émile Deschamps, qui, dans La France littéraire, évoqua l'ouvrage avec enthousiasme. Cependant, cette édition originale, établie à partir d'une copie plus ou moins fautive du manuscrit original déposé par Bertrand chez Renduel et réalisée par l'épouse du sculpteur, comportait de nombreuses erreurs. En 1925, une nouvelle édition, de Bertrand Guégan, établie sur une copie réalisée par ses soins sur un manuscrit original - peut-être celui qu'Élisabeth Bertrand vendit à Jules Claretie -, corrigea les erreurs les plus flagrantes. En 1980, Max Milner reprit le texte de l'édition Guéguan, enrichi de «pièces détachées», d'«appendices» et d'un solide appareil critique. Ce n'est qu'à partir de 1992, avec l'acquisition par la Bibliothèque nationale d'un manuscrit calligraphié par l'auteur, qu'il fut permis de publier un volume conforme aux vœux du poète, tant du point de vue de la mise en page que de l’illustration de l’œuvre, et, par ses variantes, qu'il s'agisse de ratures ou d'ajouts, d'apprécier son travail de création. «D'un caractère formel novateur, d'une esthétique remarquable, et d'une valeur littéraire inestimable, ce manuscrit peut être à juste titre considéré comme une véritable œuvre d'art, influencée par les motifs religieux du Moyen Âge et sa mystique». En 1862, Charles Baudelaire expliqua, dans sa lettre-dédicace à Arsène Houssaye du Spleen de Paris:«J'ai une petite confession à vous faire. C'est en feuilletant, pour la vingtième fois au moins, le fameux Gaspard de la Nuit, d'Aloysius Bertrand (un livre connu de vous, de moi et de quelques-uns de nos amis, n'a-t-il pas tous les droits à être appelé fameux?) que l'idée m'est venue de tenter quelque chose d'analogue, et d'appliquer à la description de la vie moderne, ou plutôt d'une vie moderne et plus abstraite, le procédé qu'il avait appliqué à la peinture de la vie ancienne, si étrangement pittoresque.» Par ces lignes, Baudelaire a contribué à attribuer la paternité du poème en prose à Bertrand, que d'autres auteurs donnent plutôt à Maurice de Guérin. C'est lui, de même, qui décida Charles Asselineau à réimprimer, avec Poulet-Malassis, Gaspard de la Nuit en 1868.Les Symbolistes achevèrent de faire passer Bertrand du statut de «petit romantique» à celui d'auteur culte: Auguste Villiers de l'Isle-Adam publia dès 1867 plusieurs pièces de Gaspard dans sa Revue des lettres et des arts ; Stéphane Mallarmé témoigna toute sa vie d'une grande révérence à l'égard de cet auteur, qu'il avait découvert à vingt ans; Jean Moréas poussa son admiration jusqu'à regretter que Verlaine ne l'ait pas inclus parmi ses «poètes maudits». Autre figure du monde poétique français de la seconde moitié du xixesiècle, Théodore de Banville cita, dans sa préface de La Lanterne magique (1883), Bertrand et Baudelaire comme ses modèles. Toutefois, la reconnaissance de son œuvre n'intervint qu'au xxesiècle. C'est Max Jacob qui, après Baudelaire, contribua le plus à attirer l'attention sur Bertrand, qu'il présenta comme l'inventeur du poème en prose. Par la suite, les surréalistes contribuèrent largement à la popularité de Bertrand, décrit comme un «poète cabalistique». André Breton le qualifia ainsi dans son Manifeste du Surréalisme (1924) de «surréaliste dans le passé».Maurice Ravel mit en musique, pour le piano, les poèmes Ondine, Le gibet et surtout Scarbo, pièce de virtuosité unique (Gaspard de la nuit, 1908). Carteret IV, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 71 - Bénézit IX, Dictionnaire des peintres, p. 506 - Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France, p. 297. Dos légerement ridé. Rousseurs sur les plats ; très rares dans le texte. Nonobstant, très belle condition. Exemplaire non coupé. Bulletin de souscription conservé.
. "Berger-Levrault ""Berger-Levrault """"Paris, 1927, petit in-4 broché, couverture rempliée, 5ff.-VII-122pp.-3ff. Bandeaux, culs-de-lampe, titre gravé et huit planches hors-texte gravées sur bois par Louis Jou. Tirage à 400 ex., celui-ci un des 330 sur papier des manufactures d'Arches. Petites usures aux coiffes sinon très bon exemplaire. Carteret V-30 """"""""Edition estimée"""""""" """""""
P., L'Intelligence, Henri Jonquières, 1928, in-8°, xvi-345 pp, précédé d'une étude d'Henri Massis, portrait de Louis XIV gravé d'après Lefebvre en frontispice, reliure demi-basane fauve à coins, dos à 4 faux-nerfs, titres et filets dorés, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), dos frotté, mors, coiffes et coins émoussés, un des 1000 ex. numérotés sur vélin Lafuma (sur un tirage total de 1120 ex.), état correct
"... M. Louis Bertrand nous fait assister au spectacle des efforts dans lesquels se dépense inlassablement l'énergie du Grand Roi, à travers les faiblesses inséparables de la nature humaine. Mais cherchez, dans un Atlas historique, d'abord la carte de la France en 1661, date où il commence à gouverner seul, puis celle de cette même France en 1715, et comparez les frontières. Comparez aussi l'anarchie intellectuelle de l'époque de Louis XIII et l'incomparable équilibre de la pensée française durant toute la seconde moitié du dix-septième siècle. Vous conclurez, comme lui, que le Roi qui obtint ces réussites fut un merveilleux ouvrir de la grandeur nationale... Remercions M. Louis Bertrand de nous apporter cette leçon avec son beau livre qui se trouve ainsi être, en même temps, une courageuse et, salubre action civique." (Paul Bourget, de l'Académie française)
Fayard, 1923, in-12, 414 pp, broché, papier jauni, bon état
"... M. Louis Bertrand nous fait assister au spectacle des efforts dans lesquels se dépense inlassablement l'énergie du Grand Roi, à travers les faiblesses inséparables de la nature humaine. Mais cherchez, dans un Atlas historique, d'abord la carte de la France en 1661, date où il commence à gouverner seul, puis celle de cette même France en 1715, et comparez les frontières. Comparez aussi l'anarchie intellectuelle de l'époque de Louis XIII et l'incomparable équilibre de la pensée française durant toute la seconde moitié du dix-septième siècle. Vous conclurez, comme lui, que le Roi qui obtint ces réussites fut un merveilleux ouvrir de la grandeur nationale... Remercions M. Louis Bertrand de nous apporter cette leçon avec son beau livre qui se trouve ainsi être, en même temps, une courageuse et, salubre action civique." (Paul Bourget, de l'Académie française)
[ Roger Dacosta] - Collectif ; RAGEOT, Gaston ; BALDE, Jean ; THARAUD, Jérôme et Jean ; DUFOURT, Jean ; ACREMANT, Germaine ; DONNAY, Maurice ; MARTIN DU GARD, Maurice ; VERCEL, Roger ; BERTRAND, Louis ; LEBLOND, Marius-Ary ; DEMAISON, André
Reference : 64921
(1937)
3 vol. in-8 reliure plein chagrin lie-de-vin, Edité par Roger Dacosta, 1938, 1937, 1939, 79, 79 et 79 pp. Titres complets : Cinq Histoires de France [ Avec : ] Cinq Histoires de France [ Avec : ] Cinq Histoires d'Outre-Mer [ Contient : ] Le Testament du Père Bosseleau par Gaston Rageot ; La Greffe par Jean Balde ; Trois Contes de Notre-Dame par Jérôme et Jean Tharaud ; L'invitation à Laurette par Jean Dufourt ; Florence désiré par Maurice Donnay ; La Ville perdue et retrouvée par Edmond Jaloux ; La Dentellière de Watteau par Germaine Acremant ; L'Heureuse Bourgogne par Georges Lecomte ; Arnaud dit Le Lorrain, par Martin du Gard ; Le Voeu de Quintin par Roger Vercel ; Un réveillon dans la Brousse par Louis Bertrand ; Les chercheurs d'Or par Pierre Mille ; Le seigneur-de-la-baie par Jean d'Esme ; Le Paradis perdu par Marius-Ary Leblond
Bon état (dos passés, interversion de titre en dos entre deux volumes).
[Roger Dacosta] - Collectif ; RAGEOT, Gaston ; BALDE, Jean ; THARAUD, Jérôme et Jean ; DUFOURT, Jean ; ACREMANT, Germaine ; DONNAY, Maurice ; MARTIN DU GARD, Maurice ; VERCEL, Roger ; BERTRAND, Louis ; LEBLOND, Marius-Ary ; DEMAISON, André
Reference : 58624
(1938)
3 titres en 1 vol. in-8 reliure bradel demi-percaline bleue à bande, Edité par Roger Dacosta, 1938, 1937, 1939, 79, 79 et 79 pp. Titres complets : Cinq Histoires de France [ Avec : ] Cinq Histoires de France [ Avec : ] Cinq Histoires d'Outre-Mer [ Contient : ] Le Testament du Père Bosseleau par Gaston Rageot ; La Greffe par Jean Balde ; Trois Contes de Notre-Dame par Jérôme et Jean Tharaud ; L'invitation à Laurette par Jean Dufourt ; Florence désiré par Maurice Donnay ; La Ville perdue et retrouvée par Edmond Jaloux ; La Dentellière de Watteau par Germaine Acremant ; L'Heureuse Bourgogne par Georges Lecomte ; Arnaud dit Le Lorrain, par Martin du Gard ; Le Voeu de Quintin par Roger Vercel ; Un réveillon dans la Brousse par Louis Bertrand ; Les chercheurs d'Or par Pierre Mille ; Le seigneur-de-la-baie par Jean d'Esme ; Le Paradis perdu par Marius-Ary Leblond ; La danse devant le feu par André Demaison
Bel exemplaire en parfait état de ces charmants ouvrages, dont chaque nouvelle est illustré par un artiste différent. Ensemble de trois livres, dont deux "cinq histoires de France" aux contenus différents, reliés dans un même volume.
1925 1925. Louis Bertrand: Notre Afrique / Les éditions du monde moderne 1925
Bon état
1920 1920. Louis Bertrand: Gaspard de la Nuit/ Mercure de France 1920
Très bon état
Fayard, 1930, in-12, 321 pp, reliure demi-toile noire à la bradel, dos lisse avec titres dorés, 1er plat de couv. conservé (rel. de l'époque), bon état
“Le Roman de la conquête - 1830” est publié en 1930, à l’occasion du centenaire de la conquête de l’Algérie. C’est un "roman d’histoire", pour reprendre les propres mots de Louis Bertrand, dont le héros est le général, puis maréchal de Bourmont, artisan de l’expédition éclair qui, en quelques mois, s’achève avec la prise d’Alger, au moment même où en France Charles X se voit contraint d’abdiquer. Parallèlement au récit historique, Louis Bertrand a inventé une histoire où se mêlent politique et amour... exotisme et couleur locale. La passion qui unit Messaoud et la belle Lella Khadidja se terminera de façon évidemment funeste. Au suicide de l’héroïne répond la révolte du "beau cavalier" qui ira rejoindre les troupes d’Abd el Kader : une manière habile de rappeler qu’il convient de ne pas confondre conquête et pacification. Il n’en est pas moins vrai que l’épilogue, en faisant apparaître, soixante ans après, la grande figure du Cardinal Lavigerie, réaffirme le bien fondé et l’utilité du dernier grand projet de la monarchie.
Paris, Flammarion, 1930, 1 volume, in-12 carré, broché, 145 p.. De la collection "Les nuits". Seconde édition, première au format in-12. Impression à l'encre bleue sur beau papier, ornements typographiques. Petits défauts sur la couverture.
Très bon état. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Editions Valmonde, 1998, in-8°, 161 pp, illustrations en noir dans le texte et en couleurs sur 8 pl. hors texte, reliure pleine toile brique éditeur, avec une vignette en couleurs au 1er plat, sous emboitage carton, très bon état. Première édition dans la Revue des Deux Mondes, en 4 livraisons, en 1929-1930.
“Le Roman de la conquête - 1830” est publié en 1930, à l’occasion du centenaire de la conquête de l’Algérie. C’est un "roman d’histoire", pour reprendre les propres mots de Louis Bertrand, dont le héros est le général, puis maréchal de Bourmont, artisan de l’expédition éclair qui, en quelques mois, s’achève avec la prise d’Alger, au moment même où en France Charles X se voit contraint d’abdiquer. Parallèlement au récit historique, Louis Bertrand a inventé une histoire où se mêlent politique et amour... exotisme et couleur locale. La passion qui unit Messaoud et la belle Lella Khadidja se terminera de façon évidemment funeste. Au suicide de l’héroïne répond la révolte du "beau cavalier" qui ira rejoindre les troupes d’Abd el Kader : une manière habile de rappeler qu’il convient de ne pas confondre conquête et pacification. Il n’en est pas moins vrai que l’épilogue, en faisant apparaître, soixante ans après, la grande figure du Cardinal Lavigerie, réaffirme le bien fondé et l’utilité du dernier grand projet de la monarchie.
P , Fayard 1941, in12br, 255pp Langue: Français
Paris, L'Artisan du livre, 1929, 1 volume, in-12 carré, relié, 283-[4] p.. Des "Cahiers de la Quinzaine", exemplaire n° 1771/3100 sur alfa des Papeteries du Marais, second papier après 100 vergé d'Arches. Notes en bas de page, bibliographie. Reliure d'époque, demi chagrin noir, dos à 4 nerfs, titre doré, fleuron formant monogramme doré E.G.E. (Edmond Giscard d'Estaing) frappé sur le cuir du premier plat, couvertures et dos conservés.
Superbe exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Tours, impr. A. Mame et fils, 1929. (10 juin.) In-4,broche, 304 p.Bois en couleurs de Clement Serveau in et hors texte,un des 500 ex.numerotes sur Lafume,N°169,
bon état
Paris, Fayard, 1935; In-12, br. , 283 pp.
couverture illustrée legerement froissée,
1940 Mame 1940 état d'usage 277 pages papier légèrement jauni ,légères taches in 12 reliure éditeur toilée avec quelques usures .
Paris, Henri Jonquieres, 1928 13.8x22.2 cm., 345 pp., etude d'Henri Massis, portrait de Louis XIV grave d'apres Lefebvre, relie demi-maroquin bleu a coins, signee par Laurent Peeters - Anvers. Filet dore cernant les plats de pap., dos a 5 nerfs et finnement fleuronnes dores (decor floral), tete doree, couverture imprimee d'editeur. Tirage limite. Tirage de 1120 exemplaires dont 1000 exemplaires sur velin Lafuma numerotes de 121 a 1020 et de 1021 a 1120.
Angers, Imprimerie-librairie de V. Pavie, et Paris, chez Labitte, 1842. Grand in-8 de (4)-XXII-324 pp., fine reliure souple, papier gaufré aux rinceaux d’acanthes à feuilles molles, bronze luisant, pièces de titre en maroquin incrustées sur le plat, tête dorée, gardes florales assorties (reliure du début du XXe siècle).
Édition originale. Ce recueil de 66 poèmes en prose fut publié après la mort d'Aloysius Bertrand (1807-1841) par son ami David d'Angers avec l'aide de Sainte-Beuve.Dans une lettre adressée à David d'Angers (18 septembre 1837), Aloysius écrivait : « Gaspard de la Nuit, ce livre de mes douces prédilections, où j’ai essayé de créer un nouveau genre de prose, attend le bon vouloir d’Eugène Renduel pour paraître enfin cet automne, et un drame à peu près reçu à la Porte Saint-Martin, n’a guère la chance d’être joué que cet hiver. Comprenez, Monsieur, à l’effort que je fais aujourd’hui en vous écrivant ces détails, toute la fatalité de ma position. Un homme à qui je dois une centaine de francs s’est présenté chez moi ce matin pour me les réclamer avec une insistance et une brutalité qui m’ont réduit au désespoir (...) Vous serait-il possible, Monsieur, de me prêter cette somme de cent francs qui vous serait fidèlement rendus avant la fin de l’hiver ? »Une dernière lettre au même datée du 19 avril 1841, la veille de sa mort, signale sa détresse : « Nous reverrons-nous ? Je suis dans une crise que je crois la dernière. Vivez de long jours et soyez heureux ! Renduel m’a donné pour Gaspard de la Nuit, je ne sais plus à quel titre, sans doute comme prix de la première édition, et comme prix du manuscrit, la somme de cent cinquante ou soixante francs (...) Ce manuscrit ensuite, je dois vous le déclarer est un vrai fouillis. Renduel m’y faisait faire tant de changements. Il est tout à fait provisoire, et devrait être rangé et revu d’avance, feuille par feuille d’impression. C’est donc une oeuvre en déshabillé dont mon amour-propre (il est si grand dans les barbouilleurs de papier !) ne pourrait souffrir qu’on examinât les nombreuses imperfections, lacunes, etc., avant que je ne l’eusse remis dans ses habits décents. Si je vis dans huit jours, faites-moi le plaisir de me remettre le manuscrit. Si je suis mort à cette époque, je le lègue et le livre tout entier à vous, mon bon ami, et au si bon Sainte-Beuve qui fera tous les retranchements, modifications qu’il croira convenables ».En novembre 1842, près d'un an après la mort de son discret auteur, la première édition de Gaspard de la Nuit ne rencontra guère que le silence : vingt exemplaires furent écoulés, « tant donnés que vendus ». Il faudra attendre Baudelaire pour que le poème en prose fut reconnu, et c'est justement l'auteur du Spleen de Paris qui fera découvrir à un public plus large ce « fameux Gaspard de la Nuit ».Exemplaire charmant, établi dans une délicate reliure souple. Pâles rousseurs en début de volume, une trace claire de mouillure en tête de quelques feuillets.Vicaire I, 447 ; Escoffier 1494.
Paris, J.B. Baillière, 1857, in-8, XI-416 pp, Demi-chagrin brun moderne, ex-libris doré en queue du dos [M. C.], couvertures conservées, Édition originale. L'auteur, l'aliéniste français Louis Bertrand, considère que la prévention religieuse peut prévenir le suicide ; l'ouvrage ouvre sur une lettre du cardinal Gousset, archevêque de Reims et spécialiste de théologie morale. À cet égard, Bertrand développe un ample programme dans lequel il se montre favorable à la privation de cérémonie funèbre et à la formation d'un tribunal cantonal, composé de médecins et de prêtres, qui pourrait être chargé de déterminer l'imputabilité du suicide. Étiquette ex-libris au diable moqueur de Nicole Hebecourt. Ex-libris de Michel Collée doré en pied du dos. Nombreuses rousseurs; néanmoins, bel exemplaire, non coupé. Dos insolé. Couverture rigide
Bon XI-416 pp.